Encore, et toujours, de belles rééditions patrimoniales…

Depuis la création du « Coin du patrimoine » sur BDzoom.com (1) – il y a juste six ans (c’était le 6 mai 2008) —, nous ne cessons de vous proposer, une fois par semaine, des dossiers conséquents sur la petite et la grande histoire du 9e art. De temps en temps, nous nous autorisons à mettre à jour ces centaines d’articles déjà mis en ligne, en vous informant sur les dernières nouveautés du passé : rééditions récentes ou revalorisation d’œuvres méconnues de la bande dessinée d’autrefois. C’est le cas aujourd’hui avec une mise en avant de petits bijoux signés Georges Pichard, Jacques Lob, Gervy, Pierre Brochard, Gérald Forton, Greg, Mazel, Vicq, William Vance, Henri Vernes, Jean Van Hamme, Maurice Tillieux, Maurice Rosy, Jean Roba… : que des grands noms qui ont marqué l’histoire de notre industrie culturelle favorite.

« Blanche Épiphanie intégrale » T3 par Georges Pichard et Jacques Lob

Éditions La Musardine (21 €) – ISBN : 978-2-84271-755-1

Christian Marmonnier, auteur des textes additifs et très informatifs de cette intégrale, a réussi à faire publier, contre vents et marées, ce troisième tome reprenant deux épisodes de cette parodie des romans populaires de la fin du XIXe siècle créée dans V magazine, en 1967. Saluons aussi l’aide apportée par le Centre national du livre (CNL) sur cet ouvrage (2) : il est certain que sans cet organisme dépendant du Ministère de la Culture (qui s’intéresse aussi, une fois n’est malheureusement pas coutume, au patrimoine du 9e art), nous n’aurions certainement pas pu connaître la suite des mésaventures de cette pauvre orpheline, aux formes plus que généreuses, qui subit les avances du méchant banquier Adolphus et la protection du maladroit Défendar. Et cela aurait vraiment été dommage, car, outre le talent narratif de Jacques Lob (voir : Les premières BD « osées » de Jacques Lob) et la virtuosité graphique de Georges Pichard (voir : Les pornos de Pichard), il faut savoir que le deuxième récit – « L’Enfant du chaos » — proposé à l’origine dans France-Soir en 1984, est inédit en album. Le premier (« Le Cavalier noir », paru dans France-Soir du 3 mars au 12 mai 1984), lui, avait été compilé aux éditions Dominique Leroy, en janvier 1987. Bref, un livre à soutenir sans réserve, ne serait-ce que pour montrer que l’argent de l’État n’a pas été dépensé en vain, ceci en attendant le tome 4 qui contiendra deux histoires uniquement publiées dans France-Soir !

« Pat’Apouf détective T9 : En Amazonie » par Gervy

Éditions du Triomphe (14 €) – ISBN : 978-87535-135-7

Les enquêtes du détective Pat’Apouf sont, quant à elles, bien moins dévergondées. Pire que ça, il n’y a même aucun représentant du beau sexe dans cette péripétie située en Amazonie que rééditent aujourd’hui les éditions du Triomphe. Comportant deux parties distinctes, elle a d’abord été publiée, entre 1954 et 1955, dans Le Pèlerin : hebdomadaire catholique édité par la Bonne Presse (le futur groupe Bayard Presse) qui l’a reprise ensuite sous forme d’album en 1955, mais avec deux planches manquantes. Proposée de 1938 à 1990 (voir « Pat’ Apouf détective »), il faut noter que cette série est l’une des plus longues et des plus lues de l’après-guerre. Dans son dossier remettant l’œuvre dans son contexte, le spécialiste de la question qu’est Dominique Petitfaux nous explique que la mixité était alors taboue dans les BD pour enfants. Il nous apprend aussi que Gervy, le créateur de « Pat’Apouf détective » transpose cet épisode en 1966, dans l’hebdomadaire outre-Quiévrain Petits Belges, sous le titre « Les Diamants d’Habao ». Le protagoniste, un certain Ritou reporter, qui vécu quand même vingt-et-une aventures entre 1958 et 1978, a désormais, en cette période plus libérée de la fin des années soixante, une jeune assistante (Olga) en remplacement de Jacky, le jeune compagnon occasionnel de Pat’Apouf. Il semblerait que cette reprise en albums, depuis 2005, rencontre un certain Triomphe (ah, ah, ah !) auprès de tous ceux qui ont dévoré les aventures rocambolesques du célèbre détective dans leur enfance. Espérons que cet éditeur finira par nous proposer une véritable intégrale de cette passionnante série et, surtout, par faire découvrir, aux nouvelles générations, les histoires plus récentes de cet ineffable personnage que Jean Ache a mis en scène (voir D’Arabelle à Pat’Apouf : Jean Ache [deuxième partie]).

« Zéphyr T3 : Opération Serpent à plumes » par Pierre Brochard

Éditions BD Must (59 €) – ISBN : 978-2-87535-135-7

Autre fleuron de la bande dessinée catholique française, mais chez la concurrence du côté de la rue de Fleurus, les aventures du jeune Zéphyr, entouré du loyal Tony et de sa sœur Clara (avec leur chien Zamba), vont, elles aussi, charmer plusieurs générations de lecteurs, entre 1952 à 1963 ; le temps de seize passionnants et amusants longs épisodes, plus trois courts récits complets (voir « Zéphyr » de Pierre Brochard). Les éditions bruxelloises BD Must en rééditent aujourd’hui quatre d’entre eux, entièrement recoloriés en partant des planches originales. Trois sont déjà disponibles, dont celui qui correspond chronologiquement au treizième et qui vient juste de sortir de presse : « Opération Serpent à plumes », quarante-cinq planches publiées dans l’hebdomadaire Fripounet et Marisette des éditions Fleurus, du n° 25 daté du 19 juin 1960 au n° 18 daté du 4 mai 1961 et précédées d’une page annonce (au n° 24 du 12 juin 1960) ; il existe aussi deux illustrations de couvertures au n° 26 (daté du 26 juin 1960) et n° 11 (du 16 mars 1961), mais l’histoire n’avait jamais été reprise en album auparavant. Pourtant, elle mérite le détour ! D’autant plus que le trait réaliste et toujours efficace de Pierre Brochard, pilier des périodiques des éditions Fleurus, sait aussi se rendre humoristique, tout en restant toujours reconnaissable entre tous.

« Tiger Joe T4 : Panique dans la jungle » par Gérald Forton

Éditions Pan Pan (59 €) – ISBN : 978-2-930571-18-8

Gérald Forton est un autre dessinateur français remis au goût du jour par une petite structure belge. Mais sa collaboration avec les éditeurs de ce pays frontalier ne date pas d’aujourd’hui (voir Gérald Forton) et fut même assez fructueuse, notamment lors de ses travaux pour les agences World’s Presse et International Press ! C’est pour cette dernière qu’il reprend graphiquement les aventures exotiques du guide de safari Tiger Joe — créé par Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon en 1950 —, le temps de sept aventures scénarisées par Greg et publiées entre 1958 et 1961 dans La Libre Junior, supplément de La Libre Belgique où il créera également « Criss Golden » en 1965 (scénarios d’Octave Joly)… Alors qu’il reste donc encore quatre autres histoires de vingt-deux planches de Forton et Greg non reprises en album (3) sans parler de l’épisode dessiné au début des années 1970 par Jean Pleyers sur un scénario d’André-Paul Duchâteau, Gaëtan Laloy, le responsable des éditions Pan Pan, nous propose ici deux récits réalisés récemment par celui qui fut aussi le dessinateur de « Bob Morane » ou de « Teddy Ted », avec un ex-libris numéroté et signé par l’auteur. Désormais âgé de quatre-vingt-trois ans, Gérald Forton a toujours bon pied bon œil et bonne main, puisque son trait reste toujours aussi maîtrisé, comme il a déjà pu nous le prouver avec une histoire inédite d’un autre de ses héros, « Kim Devil », intégrée dans le tome 4 de la réédition chez Sangam (voir « Kim Devil – Le Mystère du dieu blanc » par Forton et Charlier).

« Bob Morane : Les Yeux du brouillard » par William Vance et Henri Vernes

Éditions Pan Pan (59 €) – ISBN : 978-2-930571-18-8

Outre quelques autres belles réalisations patrimoniales (notamment les rééditions des seules histoires à suivre de Babiole et Zou par Greg ou de Fleurdelys par Mazel et Vicq dans les pages du journal Tintin : respectivement, « Les Grosses Têtes » publiée entre la fin 1962 et le début de 1963 pour les premiers et « Fleurdelys et les spadassins » un inédit dans la version française qui date de 1966 et « Fleurdelys et les pirates » de 1967), sachez que les éditions Pan pan proposent aussi, ces jours-ci, la version non retouchée des « Yeux du brouillard ». Bob Morane, le héros créé par Henri Vernes pour une série de romans destinés aux adolescents à partir de décembre 1953, y était remarquablement mis en images par William Vance (d’ailleurs à la suite de Gérald Forton ; voir William Vance dans Femmes d’Aujourd’hui [2ème partie]) dans Femmes d’aujourd’hui, entre le n° 1295 du 25 février au n° 1316 du 22 juillet 1970. C’est-à-dire que l’on à droit alternativement, comme c’était le cas dans ce magazine féminin, à une page en couleurs (avec les coloris de l’époque) et une en noir et blanc où l’on peut parfaitement admirer la technique du futur dessinateur de « XIII » et reconnaître, alors qu’il n’est pas crédité, la patte de son assistant d’alors : René Follet ! 

« XIII intégrale T1 & 2 » par William Vance et Jean Van Hamme

Éditions Dargaud (34,90 € par tome) – ISBN : 978-2505 — 01982-1 et 978-2505 — 01983-1

Puisqu’on parle de William Vance et de son personnage le plus célèbre (voir aussi William Vance dans Femmes d’Aujourd’hui [1ère partie]), signalons les deux premiers tomes de la belle intégrale que Dargaud Benelux consacre à « XIII » pour les trente ans de cette fameuse série d’espionnage créée à destination d’un projet de journal des éditions Le Lombard (voir XIII aurait pu s’appeler Cobra !) et qui finit par atterrir dans l’hebdomadaire Spirou, le 7 juin 1984. Chaque tome, tiré à 10 000 exemplaires — attention, c’est un tirage unique et il n’y aura donc pas de réédition —, regroupe quatre longues histoires et propose un solide dossier de treize (évidemment !) pages très illustrées par des reproductions de dessins peu connus : les textes de présentation étant dus à l’émérite journaliste Jean-Pierre Fuéri de CaseMate. Les dix-neuf albums du cycle 1 de « XIII » seront rassemblés en cinq tomes qui seront tous publiés en 2014. Voilà donc de quoi satisfaire un public aussi large qu’exigeant, même si les moins néophytes n’apprennent pas grand-chose de nouveau sur cette longue quête d’un amnésique à la recherche de son identité ! Quoi qu’il en soit, ces dossiers érudits sont très importants quand ils sont réalisés par des spécialistes compétents (comme c’est le cas ici) : non seulement ils servent à mieux faire connaître les circonstances de création et d’évolution des chefs-d’œuvre du 9e art, mais ils peuvent aussi, dans quelques cas, apporter des éléments qui permettent de faire avancer la recherche historique en bande dessinée : et ce n’est pas rien !

« Gil Jourdan : La Voiture immergée » par Maurice Tillieux

Éditions Niffle (24 €) – ISBN : 978-2-87393-057-8

Il y a d’ailleurs plusieurs façons de commenter l’histoire du 9e art et, sur ce point, les éditions Dupuis en connaissent un rayon ! Outre les passionnants dossiers qui agrément leurs belles intégrales (4), elles explorent aussi d’autres voies qui méritent le respect comme celle empruntée par leur nouveau label Niffle, du nom de l’actuel rédacteur en chef de Spirou. Comme nous l’avons déjà annoncé — voir Re-Niffle, chez Dupuis ! —, l’ancien éditeur amateur de beaux livres et de Maurice Tillieux (on lui doit quelques belles rééditions de ses « Félix » et nous sommes nombreux à attendre la suite de cette intégrale) est l’initiateur d’une indispensable collection 50/60, de format presque carré (25×25, 5 cm) et à la maquette aussi sobre qu’élégante, qui propose les planches d’incontournables de la bande dessinée franco-belge des années cinquante ou soixante dans leur forme originale : le tout accompagné de courts commentaires érudits d’Hugues Dayez sur pas plus de quatre lignes par page, ce qui ne gène en aucun cas la seule lecture du récit. Voilà encore une belle initiative pour amener le lectorat cultivé de la BD à mieux saisir les tenants et les aboutissants de certains chefs-d’œuvre, comme cette formidable histoire parue dans Spirou à partir du 25 septembre 1958 : une relecture (ou une première approche, pour certains) particulièrement éclairante !

« Rosy c’est la vie ! » par Maurice Rosy

Éditions Dupuis (24 €) – ISBN : 978-2-8001-6080-1

En effet, les éditions Dupuis effectuent, depuis plusieurs années maintenant, un travail de mémoire remarquable envers leurs auteurs historiques, comme le prouve, une fois de plus, ce livre consacré à Maurice Rosy : ami d’enfance d’Yvan Delporte, Rosy est engagé comme donneur d’idées et deviendra le directeur artistique du journal Spirou, ainsi que le scénariste de quelques épisodes remarquables de « Jerry Spring », de « Spirou et Fantasio » et, surtout, de « Tif et Tondu » où il créera le personnage de M. Choc (voir Maurice Rosy). Ces passionnantes et émouvantes conversations avec José-Louis Bocquet (5) et Martin Zeller – Maurice Rosy nous a quittés le 23 février 2013 à l’âge de quatre-vingt-six ans, alors qu’il venait juste de terminer cette autobiographie – sont par ailleurs très originales, puisqu’elles sont illustrées par de nombreux dessins inédits réalisés pour l’occasion par le principal concerné, lequel avait quitté le journal Spirou au tout début des années 1970 pour redémarrer sa carrière de cartooniste dans la publicité et le livre pour enfants : une vision souvent moins conventionnelle sur l’histoire des heures les plus glorieuses de l’hebdomadaire des Dupuis !

« Boule contre les mini-requins » par Jean Roba et Maurice Rosy

Éditions Dupuis (14,50 €) – ISBN : 978-2-8001-6186-0

Maurice Rosy fut aussi le créateur d’un paquet de personnages inoubliables comme l’éternel prisonnier « Bobo » dessiné par Paul Deliège (voir « Les Krostons » de Paul Deliège) ou l’incroyable chien parlant « Attila » imagé par Derib (voir Les débuts de Derib), mais aussi l’auteur du premier gag de « Boule et Bill » pour Jean Roba (voir Jean Roba en dehors de « Boule et Bill »). Ayant contribué largement à la publication du petit garçon et de son cocker dans les pages de Spirou, en 1959, forçant un peu la main au patron qu’était Charles Dupuis, il fut préposé au scénario du premier mini-récit mettant en scène ces deux futures vedettes du journal (et, bien plus tard, du grand écran). Les éditions Dupuis, toujours elles, nous l’offrent à nouveau sous forme d’album (un premier, broché, était paru en noir et blanc chez Yann Rudler, en 1978, et un autre, cartonné et en couleurs – comme cette nouvelle édition —, dans leur éphémère collection Trésors des mini-récits, en 1985), dans un ravissant petit format préfacé par quelques pages remplies d’anecdotes et de commentaires dus à Maître Bocquet lui-même : encore un document historique à ne pas manquer !!!

Gilles RATIER 

(1) Voir : « Les Panthères » d’Aidants et Greg. Et comme vous pouvez le constater, la rubrique a bien évolué avec le temps, notamment au niveau des illustrations et de l’importance du contenu.

(2) Puisque le CNL semble bien disposé vis-à-vis des rééditions de leur œuvre commune, signalons aux membres de la commission (qui ne peuvent siéger que trois ans) qu’il existe bien d’autres séries signées Lob et Pichard et qu’il faudrait aussi aider à les sortir de l’oubli : leur fabuleux « Submerman » qui fut publié dans Pilote de 1967 à 1970 devrait, normalement, être bientôt exhumé par Jean-Louis Gauthey de Cornélius, mais quid de la remise à la disposition du grand public de petits chefs-d’œuvre comme « Ténébrax » (dans Chouchou, en 1964) ou « Ulysse » (dans Linus en Italie, puis Charlie mensuel et Phénix en France, à partir de 1968) ? Sans parler de quelques histoires complètes publiées dans Pilote (en 1966) ou dans Phénix (en 1973) !

(3) Il s’agit de « Les Pirates du Bengale » (dans La Libre Junior du n° 33 du 26 août 1959 au n° 3 du 20 janvier 1960), de « Les Requins de Djaccao » (dans La Libre Junior du n° 4 du 27 janvier 1960 au n° 24 du 22 juin 1960), de « La Loi de Cobra » (dans La Libre Junior du n° 39 du 5 octobre 1960 au n° 9 du 1er mars 1961) et de « Le Dragon de feu » (dans La Libre Junior du n° 10 du 8 mars 1961 au n° 32 du 9 août 1961) : merci à Louis Cance et au n° 86 de son indispensable revue Hop ! pour ces renseignements précis. Sur Greg, voir entre autres : Greg, rédacteur en chef de Tintin.

Tllieux croqué par Roba.

(4) Pour les dernières intégrales parues chez Dupuis, où l’on remarquera les supers dossiers de Patrick Gaumer sur « Câline et Calebasse » ou du couple Pissavy-Yvernault sur les « Spirou et Fantasio » de Tome et Janry, voir De quelques nouveautés franco-belges venant tout droit du passé…, et en ce qui concerne Maurice Tillieux, voir notamment Nouveautés du côté de la Belgique !, « Marc Lebut et son voisin » par Francis et Maurice Tillieux, « Ange Signe » T2 par Maurice Tillieux, Quoi ? Encore Maurice Tillieux !, « Gil Jourdan », « Une Aventure d’Ange Signe : La Grotte au démon vert », Un nouvel Élan pour Maurice Tillieux et L’envers des planches de Maurice Tillieux.

(5) José-Louis Bocquet est, avec son complice éditeur Sergio Honorez, l’auteur d’une autre forme de commentaires d’une œuvre, toujours publiée chez Dupuis. Il s’agit de revisiter avec force de renseignements les petits trésors réalisés par André Franquin entre deux grandes histoires de Spirou et Fantasio : le tout vis-à-vis des pages de la bande dessinée en couleurs ou des reproductions des pages originales, et agrémenté d’illustrations ou photos peu connues, des couvertures des reliures du journal Spirou, etc. (voir, par exemple : Histoire de « Vacances sans histoires »…). Que voilà encore du bon boulot sur le plan de la transmission des connaissances !

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7 réponses à Encore, et toujours, de belles rééditions patrimoniales…

  1. Claude Eckerman dit :

    Petit erratum (ce serait dommage), le Pat’Apouf en Amazonie est vendu autour de 14 € et non 59. Cordialement.

  2. Mario dit :

    Depuis quelques années, de nombreuses monographies, sur des auteurs, sur des séries, sortent et c’est tant mieux.
    La cinquantaine passée, je me suis détaché petit à petit du marché des albums dans lequel j’avais du mal à être surpris.
    Ces monographies sont un vrai bonheur pour celui qui s’intéresse au monde de la Bande Dessinée et je ne peux qu’encourager les lecteurs de BD Zoom de s’y plonger avec délectation.

    Concernant les rééditions, on peut se poser deux questions :
    Les éditeurs font-ils cela parce facile à faire et peu coûteux ?
    Les éditeurs font-ils cela parce qu’ils sont poussés par un lectorat, nouveau et ancien, en quête d’une certaine BD qui avait été arbitrairement abandonnée, délaissée au nom d’un certain « genre » ?

    Il doit y avoir un peu des deux, me semble-t’il.
    ;o)

  3. BARRE Pascal dit :

    C’est bien ce même Forton qui dessina quelques aventures des « mystères de l’ouest » dans le journal « pif gadget »? En tout cas, vu sa production, il devait dormir et manger sur sa table à dessins!
    Je suis happy de savoir qu’il vit toujours et qu’il continue apparemment à dessiner, respect!

  4. Henry Lacanne dit :

    Bonsoir
    Auriez vous des nouvelles du Tome 4 de l’Integrale Blanche Epiphanie à la Musardine , censé paraitre en 2015 ?

  5. Christian Marmonnier dit :

    Bonjour Henry,
    La Musardine envisage de boucler la boucle et d’éditer enfin ce tome 4… probablement pour la fin d’année prochaine, si tout va bien. Blanche Épiphanie est une Å“uvre majeure mais l’éditer a été compliquée, notamment parce que les ventes sont extrêmement faibles. Mais je ne désespère pas et j’espère que d’autres titres du duo Lob et Pichard reverront le jour dans les années qui viennent.
    Cordialités, Ch. Marmonnier

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