Pierre Le Guen : un grand parmi les grands ! (seconde partie)

Suite et fin de ce « Coin du patrimoine » consacré à Pierre Le Guen : un jeune homme timide qui dessinait comme un dieu et qui, pendant 20 ans, au fil d’une carrière où tout lui a réussi, a donné le meilleur de lui-même. À l’orée des années 1970, c’est un autre Pierre Le Guen que découvrent ses lecteurs. L’artiste surdoué, au trait magnifique, fait place à un auteur, certes talentueux, mais dont le dessin a perdu toute sa magie. Portrait d’un dessinateur au destin contrarié… Pour lire la première partie de ce « Coin du patrimoine », cliquez ici : Pierre Le Guen : un grand parmi les grands ! (première partie).

Tout en animant « Nasdine Hodja », Pierre Le Guen trouve encore le temps de camper Jacques Flash. Journaliste au quotidien Les Dernières dirigé par le bouillant monsieur Léon,Jacques Flash mène ses enquêtes en compagnie de la brune Catherine. Dès le second épisode, le duo croise la route du docteur Folven : inventeur d’un sérum qui rend invisible.

« Jacques Flash » Vaillant n° 567 (15/03/1956).

Notons que la rédaction des Dernières a servi de cadre aux enquêtes de Falguières et Dehaut : duo de journalistes dont les aventures ont été longuement illustrées par d’autres dessinateurs dans les pages de 34, de Caméra et de Vaillant. Ces deux séries sont créées par Roger Lécureux et Jean Ollivier.

« Jacques Flash » Vaillant n° 598 (28/10/1956).

Pierre Le Guen dessine les quatre premiers épisodes : « Jacques Flash » écrit par Jean Ollivier à partir du n° 567 (25/03/1956), « Contre l’homme invisible » écrit par Ollivier et Lécureux, « Jeux de mains et jeux de vilains » dont le scénario est signé Georges Rieux et « Le Retour de l’homme invisible » de Roger Lécureux qui prend fin dans le n° 740 (19/07/1959).

« Jacques Flash » Vaillant n° 736 (21/06/1959).

La série se poursuit jusqu’au n° 1475 (12/.09/1973) de Pif gadget, dessinée par Gérald Forton (1), puis surtout René Deynis assisté par Max Lenvers (2), les scénarios étant repris Jean Sani, puis par Pierre Castex.

Les trois premiers épisodes réalisés par Pierre Le Guen ont été réédités dans les n° 3 et 7 des Grandes Aventures (1960 et 1961) et Le micro-éditeur Le Taupinambour a compilé les épisodes de « Jacques Flash » dessinés par Le Guen dans deux albums publiés en 2008.

Pour Vaillant, il est l’illustrateur de trois romans : « Ceux de la ligne » de Frank Moreau (1954), « La Route interdite » de Le Gall (1956), « La Fille et l’ours » de James Pionnier (1961).

Il y livre une centaine d’illustrations de nouvelles et articles, et réalise une quinzaine de récits complets de 1957 à 1963 : « Le Crime du stagiaire » (n° 653), « UFH Les équipages perdus » (n° 906 et 907), « Le Dernier Noël » (n° 968)…

« UFH Les équipages perdus » Vaillant n° 906 (23/09/1962).

« Le Dernier Noël » Vaillant n° 968 (01/12/1963).

Pour rester dans la presse communiste, signalons sa présence de 1962 à 1965 dans L’Almanach de l’Humanité : « Ivrande messager de Paris » en 1962, « Ceux qui ne se rendaient jamais » en 1964 (scénarios de Georges Rieu [3])…

« Ilia à Moarometz » Vaillant n° 931 (17/03/1963).

Il a également brièvement collaboré au quotidien Ce Soir en 1951, avec une bande verticale : « L’Empoisonneuse de Loudun ». Sans la moindre explication, son nom disparaît des pages de Vaillant en 1969.

Pour l’anecdote, notons que Pierre Leguen a réalisé d’une page des « Pionniers de l’Espérance »,  à l’occasion d’une absence de Raymond Poïvet : il s’agit de la page 49 de l’épisode « Caluda » dans Vaillant n° 670 du 13/03/1958.

« Les Pionniers de l’Espérance » Vaillant n° 670 (16/03/1958).

Couverture de « Maroussia » GP Rouge et or (1955).

Pierre Le Guen illustrateur

Dès le milieu des années 1950, Pierre Le Guen est l’un des locataires plus ou moins réguliers de l’Atelier 63 rue des Pyramides, à Paris.

Il dessine aux côtés de Raymond Poïvet qui, dès son arrivée, lui cède sa place face à la fenêtre, mais aussi de Lucien Nortier, Robert Gigi, Christian Gaty (4)

Son talent d’illustrateur est remarqué par les responsables des éditions GP rouge et or qui renouvellent la présentation de leurs collections de romans pour la jeunesse.

Créées en 1943 par le suédois Sven Nielsen, Les Presses de la Cité lancent avec Générale Publicité (GP) la collection Rouge et or en 1947.

En 1956, elle est scindée en deux parties : Souveraine pour les plus jeunes et Dauphine pour les plus grands.

Publicité Rouge et or (1959).

Couverture de « Fils des steppes » GP Rouge et or (1964).

Pierre Le Guen rejoint une équipe d’excellents illustrateurs : Guy Sabran, Raoul Auger, Pierre Leroy, Jean Chieze, Henri Dimpre, Félix Lacroix, Monique Gorde, Jacques Pecnard, Pierre Rousseau, Mixi-Bérel, Luce Lagarde, Françoise Bertier, Jean Sidobre (5)

Son premier ouvrage (« Maroussia » de l’éditeur Jules Hetzel Pierre-Jules Hetzel qui a également écrit des romans pour la jeunesse sous le pseudonyme de P.-J. Stahl) est publié en 1955 dans l’ancienne collection Rouge et or.

Il illustre une vingtaine de romans pour la collection Souveraine, jusqu’à la publication de « Silvio le Florentin » de Jean-Côme Noguès, publié en 1969.

Il travaille sur une vingtaine d’autres titres de la collection Dauphine : du « Mercure d’or » de Jean Ollivier en 1957 jusqu’à « David et Silver au drôle de pays » d’Anne Pierjean en 1971.

Il participe aussi à la collection Spirale, lancée en 1969, qui propose des classiques de la littérature, des séries (« Biggles », « Jacques Roggy »…) et des ouvrages divers. Il y illustre une vingtaine de romans jusqu’en 1969 : année où paraît « Laura et les chercheurs d’or » d’Amy Russell.

Illustrations intérieures de « Fils des steppes » d'Yvonne Girault GP Rouge et or, collection Spirale (1964).

Parmi les romanciers pour la jeunesse, majoritaires dans ces collections, on découvre quelques noms familiers aux amateurs de BD : Jean Ollivier, Pierre Castex, May d’Alençon…

Publicité Rouge et or (1959).

Publicité Rouge et or (1959).

Détenteur d’un contrat d’exclusivité, il obtient la possibilité de travailler pour la bande dessinée, genre qui ne concurrence pas les ouvrages de l’éditeur.

Publicité Rouge et or (1959).

Il est aussi chargé de réaliser les pages publicitaires des différentes collections publiées dans plusieurs magazines pour jeunes : Tintin, Lisette, Âmes vaillantes

En plus des couvertures et illustrations de romans, nous vous présentons un choix de ces publicités en bande dessinée.

On lui doit aussi des buvards publicitaires et l’animation du magazine du club Rouge et or publié de 1955 à 1960…

Son départ de GP rouge et or, à la fin des années 1960, coïncide curieusement avec celui de Vaillant.

Publicité Rouge et or (1959).

Parlons encore un peu de publicité avec une série de pages réalisées pour l’agence Unipro : « 27e Rallye de Monte-Carlo » sont deux pages écrites par le duo Jean Ollivier/Roger Lécureux, proposées en juillet 1958 dans divers magazines : Tintin, Bayard, Vaillants, Cœurs vaillants, Spirou…, puis « Le Raid Laponie Le Cap » : deux pages signées par les mêmes auteurs et destinées aux mêmes journaux en août 1958.

« 27e Rallye de Monte-Carlo » (1958).

Illustration pour « Roseline et le nain vert » de Michèle Arnéguy, GP Rouge et or (1958).

Enfin, « Hello ? Hollywood » : publicité pour les chewing-gums du même nom comptant huit pages pour Spirou et trois pour Tintin en août et septembre 1959. Il a également participé à la promotion de la fameuse méthode Assimil en 1973.

Enquête sur un mystère

Plutôt que de passer pudiquement sous silence les raisons de l’abandon de ses deux principales et lucratives collaborations au cours de l’année 1969, nous avons décidé de vous les dévoiler.

Au cours de son entretien publié dans le n° 153 de Hop ! (mars 2017), le dessinateur Pierre Le Goff (6) confie : « J’ai appris à dessiner grâce à Pierre Le Guen. Nous étions plus qu’amis et avons passé des vacances ensemble. Il était très doué. C’est le seul dessinateur que j’aie jamais connu capable de vous apprendre à dessiner… Chez lui, il y avait une pièce où l’on ne pouvait pas entrer. Il y faisait de la gravure sur cuivre. En fait, il dessinait tellement bien qu’il a fait des faux billets ! »

C’est aussi dans Hop ! n° 119 (septembre 2008) que Pierre Le Guen évoque sa passion pour la gravure : « On m’a dit que j’avais un dessin de graveur. Mon trait n’est jamais hésitant : il est franc, net, incisif. Je me suis toujours intéressé à l’imprimerie, à la façon dont on pouvait reproduire du trait. Parmi mes dadas, il y a la gravure… ».

« Le Raid Laponie-Le Cap » (1958).

Dessin pour la couverture du roman « Le Champion » de Paul Berna GP Rouge et or (1959).

Cette passion lui permet de rencontrer Albert Decaris (1901-1988), célèbre buriniste bien connu des philatélistes : il a gravé plus de 500 timbres. C’est par défi que notre dessinateur s’amuse à graver des billets de banque ; par défi encore qu’il tente d’écouler ces exemplaires uniques chez les commerçants. Il est repéré alors qu’il règle son plein d’essence avec un de ses faux billets.

Bien payé par Vaillant, un contrat juteux avec GP rouge et or : deux raisons qui vont à l’encontre de cette démarche. Plus vraisemblablement, il se met à l’épreuve. Un jeu dangereux dont il n’imagine pas les conséquences désastreuses qui l’éloigneront pour un temps du monde de la bande dessinée.

« Nasdine Hodja » est confié à Di Marco, GP Rouge et or rompt le contrat vieux de 15 ans qui les unit. La peine sera légère : Pierre Le Guen n’ayant jamais cherché à vivre de la fausse monnaie, encore moins d’en faire le trafic. Le temps qu’il passait pour réaliser un faux billet lui coûtait plus cher que sa valeur. Mieux, la Monnaie nationale utilisera ses talents de graveur.

Outre les propos limpides de Pierre Le Goff, Georges Rieu, rédacteur en chef de Vaillant, mais aussi ses amis de l’Atelier 63, m’a parlé de cette aventure peu banale. Lui n’y a jamais fait allusion.

« Hello ?... Hollywood ! » (1958).

Descente aux enfers

Lorsqu’il sort de cette passe difficile, Pierre Le Guen est sans travail. Les temps compliqués pour les dessinateurs classiques d’après-guerre approchent, ce qui ne facilite pas ses recherches. Vaines chez les gros éditeurs, elles finissent par être fructueuses chez Fleurus et plus particulièrement à Formule 1 : énième version du vieux Cœurs vaillants. Il réalise des récits complets, dès 1971, principalement des énigmes policières aux scénaristes divers (Jacques Debaussart, Guy Hempay, François Drall, Jacques Josselin…) : « Échouer n’est pas jouer » (n° 1 de 1971), « Enquête en Suisse » (n° 3 de 1972), « Sponx l’homme éponge » (n° 38 de 1974)…

« Échouer n’est pas jouer » Formule 1 n° 1 (07/01/1971).

Ferdinand et Alpha, deux membres de la rédaction, sont censés être les héros d’aventures délirantes au cours desquelles ils affrontent une organisation criminelle internationale, les SMOCKS. Divers dessinateurs animent ces épisodes à suivre : Bernard Dufossé (7), Alain d’Orange (8), Patrice Serres… et Pierre Le Guen.

« Oxygène à la vaudou » Formule 1 n° 43 (28/10/1971).

Ce dernier signe trois histoires écrites par Jacques Josselin : « Oxygène à la vaudou » (n° 40 à 52 de 1971), « Plume, pudding et Patchwork » (n° 38 à 46 de 1972), « Couscous à la Norovilov » (n° 40 à 52 de 1973).

« Couccous à la nonovilov » Formule 1 n° 51 (25/12/1973).

On lui doit aussi cinq aventures en huit pages de l’« Agence Artabam and Co » écrites par Mauguil (Maurice Guillot) de 1974 à 1976. Pour conclure ce passage dans Formule 1, ajoutons deux posters dans les n° 13 de 1970 et 18 de 1971.

« Agence Artabam and Co » Formule 1 n° 20 (25/05/1976).

Alors responsable des Pieds nickelés magazine, journal publié grâce à René Pellos qui souhaitait se démarquer du mensuel dirigé par Jacques Veissid, je me suis fait plaisir en proposant à Pierre Le Guen de réaliser, seul, une nouvelle série.

Résultat : « Capitaine Enfer », une histoire de pirates au temps de la flibuste, sans doute le meilleur de ce qu’il a produit au cours de ses années de galère.

Hélas, victime de règlements de comptes internes et malgré de bonnes ventes Les Pieds nickelés magazine (nés en octobre 1971) cesse de paraître en mai 1972.

« Le Capitaine Enfer » ne compte que sept épisodes de six pages et sera repris chez le micro-éditeur Le Taupinambour en 2012.

« Capitaine Enfer » Journal des Pieds nickelés n° 1 (10/1971).

En 1973, sort le Journal des PBEà l’initiative du Club des premiers bâtisseurs de l’Europe. François Solo dirige ce journal de format tabloïd qui comptera seulement cinq numéros.

« Bernard Rix » Journal des PBE n° 2 (02/1974).

Pierre Le Guen anime les aventures de Bernard Rix : un agent d’Interpol imaginé par Bernard Foulet. Le récit demeure inachevé.

Brève collaboration avec le Parisien libéré en mai et juin 1972.

Il y dessine « Télévisez juste » : un jeu quotidien où les lecteurs sont invités a identifier deux dessins identiques parmi une série de neuf.

Publication chez Dargaud, dans le n° 10 (décembre 1974) du mensuel Lucky Luke de l’unique épisode de « Capitaine Chérubin ».

Ce récit en 12 pages écrit par Jean-Pierre Gourmelen lui permet de renouer avec l’univers des corsaires : il sera repris à l’intérieur de l’album « Capitaine Enfer » paru au Taupinambour, en 2012.

« Capitaine Chérubin » Lucky Luke n° 10 (12/1974).

Bref retour dans Pif gadget en 1976 (n° 395, 397 et 398) avec la publication de trois épisodes de la série « Stanislas Fox » écrite par Jean Sani. À raison de deux planches par page, ces récits — qui en comptent huit — ont pour héros le maître de l’illusion accompagné par sa blonde assistante Miss Ruby. Les vieux lecteurs qui se souviennent de « Nasdine Hodja » ne sont toujours pas revenus de cette triste prestation.

« Stanislas Fox » Pif gadget n° 395 (10/1976).

Il faut attendre 1977 pour retrouver sa signature dans les n° 9 (mars 1977) à 14 du magazine Circus publié par Glénat. C’est encore à mon initiative que cette « Vie d’artiche » est née de l’union entre Christian Godard et Pierre Le Guen. Sans doute le scénario le plus dingue de Godard, où les deux auteurs sont les héros d’une longue nuit dans Paris, faite de rencontres insolites à la fois joyeuses et tristes. Un album de la collection Circusréunit ces pages en 1979.

« La Vie d’artiche » Circus n° 10 (05/1977).

Pierre Le Guen fait partie, en 1980 et 1981, du studio Five Stars créé par Claude Moliterni au sein des éditions Dargaud, afin de produire des épisodes des séries japonaises « Albator » et « Cap’tain Fulgur ». Ces pages dessinées avec Philippe Luguy (9), Christian Gaty, René Deynis et Max Lenvers (10) sont publiées dans le magazine Le Journal de Cap’tain Fulgur, puis réunies sous forme d’albums. Certains épisodes sont réédités dans Télé junior en 1981.

« Cap’tain Fulgur » Le Journal de cap’tain Fulgur n° 9 (11/1980).

Quelques travaux le plus souvent alimentaires se succèdent jusqu’en 1985 :

— « La Fantastique Histoire du pétrole » publiée dans les n° 41 à 48 du journal publicitaire du Club Antar : 90 Magazine.

— Participation au « Grand Chelem » des éditions Setam (en 1978), aux côtés de Roland Garel (11), Angelo Di Marco (12) et Lucien Nortier. Il y signe « France-Galles » : une histoire en 16 pages écrite avec le concours de Roger Couderc.

— Illustration de trois petits albums de la collection Histoire junior chez Hachette : « Vercingétorix » et « Louis XIV » en 1979, « Marie Curie » en 1980.

— Participation, en 1980, à « L’Encyclopédie en BD » proposée par les éditions Auzou : encrage avec Angelo Di Marco des pages dessinées par René Deynis, Max Lenvers et Philippe Luguy.

« Encyclopédie Auzou » (1980).

— Illustrations et BD pour deux ouvrages de la collection L’Archer vert des éditions Dargaud : « Le Tour du monde en 80 jours » en 1983

« Le Tour du monde en 80 jours » Dargaud (1983).

et « Gulliver » en 1984.

« Gulliver » éditions Dargaud (1984).

Enfin, première partie de l’album « Les Grecs » (scénario R. Haurez) pour les éditions Pierre Bordas et fils en 1985.

L’album est terminé par Max Lenvers après une chute de notre malchanceux dessinateur dans l’escalier conduisant à l’Atelier 63.

Cet album est l’ultime trace laissée par Pierre Le Guen dans l’histoire de la bande dessinée.

Constatant que les temps ont changé, que le monde de la bande dessinée n’est plus fait pour lui, Pierre Le Guen déménage en Lorraine et change de métier : il ne sera pas le seul de sa génération.

Il opte pour la photographie industrielle, travaille en sérigraphie pour un imprimeur, dessinant sur commande les demandes des clients.

Il laisse une œuvre abondante et variée d’une remarquable qualité, hélas introuvable en librairies comme en bibliothèques.

« UFH Les équipages perdus » Vaillant n° 907 (30/09/1962).

Seules les pages jaunies des magazines permettent d’apprécier comme il se doit son talent d’auteur réaliste.

Rares sont les études consacrées à Pierre Le Guen.

Une fois encore, c’est dans l’excellent Hop ! de Louis Cance que le lecteur passionné peut lire un entretien réalisé par Évariste Blanchet suivi d’une bibliographie complète de Louis Cance (Hop ! n° 119, septembre 2008, 56 Boulevard Lintilhac, 15000 Aurillac).

Ce n’est qu’en juin 2023 que nous avons appris que Pierre Le Guen est mort le 27 décembre 2022 à Vannes, à l’âge de 93 ans.

Henri FILIPPINI

Relecture, corrections, rajouts, compléments d’information et mise en pages : Gilles RATIER

(1)   Voir Gérald Forton.

(2)   Voir Décès de Max Lenvers : bon vent Maxon !.

Illustration pour « Ceux de la ligne » Vaillant n° 480 (25/07/1954).

(3)   Voir Disparition de Georges Rieu : concepteur de Pif gadget.

(4)   Voir Christian Gaty : réaliste et efficace ! (première partie) et Christian Gaty : réaliste et efficace ! (deuxième et dernière partie).

Illustration pour « Indiens et Vikings» de Jean Ollivier GP Rouge et or (1962).

(5)   Voir « Liz & Beth » et Bédéadult’.

(6)   Voir Pierre Le Goff : des revues de bande dessinée aux strips dans les quotidiens… (première partie) et Pierre Le Goff : des revues de bande dessinée aux strips dans les quotidiens… (seconde partie).

(7)   Voir Bernard Dufossé : encore un talent réaliste bien oublié… et « Hilda » : Le mystère Kovacq….

(8)   Voir Alain d’Orange : virtuose et populaire ! (Première partie) et Alain d’Orange : virtuose et populaire ! (Seconde et dernière partie).

(9)   Voir Philippe Luguy et Interview de Philippe Luguy.

(10)       Voir Décès de Max Lenvers : bon vent Maxon !.

(11)       Voir Roland Garel : disparition d’un homme exemplaire….

(12)       Voir Angelo Di Marco : disparition du roi des reporters-dessinateurs !.

« Jacques Flash » Vaillant n° 686 (06/07/1958).

Galerie

5 réponses à Pierre Le Guen : un grand parmi les grands ! (seconde partie)

  1. Vincent dit :

    Pas du tout lui sur la photo

  2. Vincent dit :

    Voici un lien avec une photo où je suis avec lui en 2014. Je l’ai eu au téléphone en 2017 ou 2018
    https://www.2dgalleries.com/art/l-insaisissable-nasdine-hodja-26168

  3. Vincent dit :

    Autant pour moi ! Ma rencontre avec Pierre Le Guen date du 5 et 7 décembre 2015 !j’ai d’autres photos de lui à disposition!

  4. Vincent dit :

    La dernière photo que vous présentez n’est autre que René BRANTONNE

    • Gilles Ratier dit :

      Oups ! Vous avez raison : c’est en effet une erreur : on enlève cette photo…
      Merci pour ce signalement…
      Bien cordialement
      La rédaction

      P.-S. On en a profité pour rajouter quelques images issues de Vaillant : merci à Jean-Luc Muller !

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