Dix ans après la parution de « Résurrection », la première partie d’un diptyque accouché dans la douleur, voici enfin « Révélations » : conclusion du dernier récit du regretté Philippe Tome, décédé alors qu’il travaillait sur les dernières pages de son scénario. Les éditions Dupuis proposent, enfin, l’intégralité de cette aventure magistralement dessinée par Dan Verlinden, digne successeur de ses deux prédécesseurs : Luc Warnant et Bruno Gazzotti.
Lire la suite...Les « Pinocchio » de Jacovitti
L’une des plus belles exhumations du patrimoine bédéphile de 2009 aura certainement été l’un des quatre « Pinocchio »(1) (celui de 1946) réalisé par le productif et original italien(2) Benito Jacovitti, par les éditions Les Rêveurs.
Dans un super grand format (27 x 38 cm) au dos toilé, cette magnifique deuxième version du célèbre conte pour enfant de Carlo Collodi, popularisé par le dessin animé de Walt Disney, multiplie les cases surréalistes et les trouvailles graphiques.
Benito Franco Giuseppe Jacovitti, Jac pour les intimes, est né le 9 mars 1923 dans la petite ville de Termolli (près de Campobasso, sur le Molise), d’un père qui travaillait pour les chemins de fer italiens et d’une mère d’origine albanaise. Il décède d’une hémorragie cérébrale, à Rome, le 3 décembre 1997 et son épouse (Floriana, dite Lile) ne supportant pas le choc, meurt quelques heures plus tard : la nouvelle de la disparition du couple fit alors les choux gras de la presse et de la télévision italienne…
Comme le précise l’érudit Luca Boschi dans l’introduction très documentée de ce superbe ouvrage cartonné, ce n’était pas la première fois que le populaire Benito Jacovitti se penchait sur la petite marionnette en bois qui va, finalement, se transformer en véritable petit bambin. Avant de dessiner ces trente et une immenses pages, publiées, à l’origine, dans la revue catholique Il Vittorioso, le futur créateur de « Coco Bill » et de « Zorry Kid », certainement inspiré par l’ambiance toscane qui l’a environné pendant ses études au lycée artistique de Florence, donne une première et remarquable interprétation de « Pinocchio » en réalisant cent treize illustrations en noir et blanc (légèrement teintées en vert ou en bleu) et seize planches hors texte en couleurs pour illustrer un livre des éditions La Scuola (à Brescia), publié en 1945.
Bien que Benito Jacovitti soit d’abord publié dans des revues locales (La Taurina en 1939), dans des magazines humoristiques ou satiriques (Albi Vari, Il Brivido en 1940 et Il Travaso delle idee de 1940 à 1941, puis de 1949 à 1951 et de 1955 à 1959, ou encore Rome Hall, en 1945, avec le drôle de western « Pete lo sceriffo »), c’est surtout l’hebdomadaire Il Vittorioso qui lui donne vraiment l’occasion de se lancer dans la bande dessinée, dès 1939, alors qu’il est encore lycéen, avec le récit « Pippo e gli Inglesi » (« Pippo et les Anglais »). Il s’agit d’un premier personnage qu’il va animer jusqu’à la disparition du titre, en 1967 : « Pippo », un gamin dégourdi, meneur du groupe dit des « 3 P » (qu’il forme avec le gros Palla et le fluet Pertica).
Inscrit à la faculté d’Architecture de Florence où il fréquente un groupe d’« intellectuels » dont son ami le cinéaste, scénariste, producteur et acteur Franco Zeffirelli faisait aussi partie, Benito Jacovitti continue d’avoir des rapports privilégiés avec le magazine Il Vittorioso. Il leur propose alors une version en couleur de « Pinocchio », sans bulle mais avec des textes adaptés aux vignettes sous forme littéraire (dialogues compris, ce qui permet certaines audaces étonnantes dans le propos), qui sera publiée, semaine après semaine, du n°49 du 22 décembre 1946 au n°26 du 13 juillet 1947.
En fait, on l’a appris bien plus tard, ce « Pinocchio » a été dessiné à partir de 1943, en plein dans la période où les censures aveugles du Ministère de la Culture Populaire interdisaient l’utilisation des phylactères dans la presse italienne : d’où l’absence de bulles. Le jeune Benito Jacovitti, alors très inspiré par Elzie Crisler Segar (le créateur de « Popeye ») et par Al Capp (« Li’l Abner ») n’en était encore qu’au début de son cursus universitaire ; il s’isolait fréquemment pour dessiner à plein-temps, accumulant déjà les personnages et les cases sans commande éditoriale particulière, ceci avant de quitter Florence pour s’installer définitivement à Rome, en 1946.
Même si cette version a été republiée régulièrement en Italie (dans l‘Albo Giraffone de l’A.V.E., en 1950, dans l’album « Festival di Jacovitti » en 1962 et en format de poche dans le fumetti en noir et blanc Gli Oscar, en 1972), Benito Jacovitti dessine pour la troisième fois « Pinocchio », en 1964, à la demande d’A.V.E. (c’est-à-dire Anonima Veritas Editrice) : éditeur romain avec lequel il travaillait depuis longtemps, illustrant pour lui l’agenda scolaire Il Diario Vitt (tiré à trois millions d’exemplaires), compagnon d’études de plusieurs générations d’écoliers italiens.
Publié en 1964, les illustrations de cet album luxueux sont peut-être encore plus significatives de l’esprit fantaisiste et provocateur de cet humoriste nonsensique qui frappa le lectorat français par l’utilisation systématique d’éléments insolites dans sa signature : saucisson, salami, ver de terre, boîte de conserve, peigne, crayon à papier, os ou arête de poisson (Lisca di pesche en italien). C’est d’ailleurs ainsi qu’on le surnommait à l’école d’Art de Florence, à cause de sa grande taille et son immense minceur… Á noter qu’A.V.E., éditeur très catholique, finira par mettre Jacovitti à la porte parce que ce dernier s’était permis de produire des dessins érotiques destinés au « Kamasultra » rédigé par Marcello Marchesi, en 1977.(3)
Sollicité par son ami, l’agent littéraire Vaezio Melegari, Benito Jacovitti se consacre une quatrième fois au célèbre petit pantin, en 1977, à l’occasion de la publication du catalogue de l’exposition « L’Image dans le livre pour enfants : les illustrateurs de Collodi en Italie et à travers le monde », à Trente. Il y raconte son lien personnel avec la fable écrite par cet écrivain et journaliste toscan en se représentant lui-même : dessinant ses trois « Pinocchio » sous la menace armée d’un pantin au nez en canon de fusil.
Contrairement à ce que la plupart des historiens du 9e art s’autorisent à penser, les nombreuses (et très difficiles à répertorier) œuvres comiques et absurdes de Benito Jacovitti ont largement été publiées et diffusées en France. En effet, après-guerre, par le biais de l’agence Graph-Lit, les principales vedettes d’Il Vittorioso sont traduites et transférées dans différents pockets des éditions du Siècle (lesquelles allaient bientôt s’appeler Impéria) ou chez PÉI (Périodiques et Éditions Illustrées qui publiaient alors le méconnu bimensuel Nat le petit mousse), future Sagédition. Un article assez complet sur les premières parutions de Jacovitti dans les petits formats français est paru sur Comics Vintage, l’excellent site de Fabrice Castanet : http://conchita.over-blog.net/15-index.html. On y apprend, entre autres, que « Pasqualino e Pasqualone » fut traduit par « Tomate et Bégonia » dans Nat le petit mousse, du n°25 au n°30 (juillet à septembre 1953)(4).
Et une quantité de planches touffues, issues d’aventures « jacovitiennes », sont alors, hélas, remontées en petit format, tout en étant également pénalisées par la mauvaise qualité de la reproduction et de l’impression. Ainsi, dès le n°1 d’octobre 1949, certains épisodes des « 3 P » sont proposés dans le Super Boy des éditions Impéria, jusqu’en 1958 ; mais aussi dans d’autres petits formats de cet éditeur comme Crack (en 1950), Tagada, Garry, Néro Kid, Roico, Targa (où l’on trouve surtout ses dessins d’humour)…
C’est aussi le cas d’autres créations plus éphémères que ce dessinateur au style si personnel a réalisé pour l’hebdomadaire italien Il Vittorioso : comme « La Signora Carlo Magno », « Il Barbieri della Prateria » (créés en 1941), « Ali Baba e i quaranta ladroni » (1942), « Romero el torero » (1943), le journaliste malchanceux « Chichiricchi » ou le chinois « Cin-Cin » (1944), « Peppino il paladino » et « Arcipoliziotto Cip » (parodie hilarante de « Sherlock Holmes ») en 1945, « Giacinto corsario dipinto » (1947), « Caramba » (1948), « Pasqualino e Pasqualone » (1950), le fantôme noir « Zagar », l’histoire d’amour entre bovins « Giove il Bove », la première version du gangster nul « Jak Mandolino », le pastiche « Tex Revolver » (1955) ou les surprenantes planches de « Le Babbuce di Allah »…
D’autres récits de « Pippo, Pertica e Palla » (les « 3 P ») paraîtront aussi dans le pocket Pépito de la Sagédition, sous l’appellation « Titi », dans Spirou(5) (« Pippo au Mexique » en 1951) et dans les n°1 à 4 de Ooooh ! chez Aventures et voyages, sous le nom de « Tico », de 1969 à 1970. Et bien d’autres publications de la SAGÉ (comme Bugs Bunny) ou des éditions des Remparts ont aussi proposé nombre d’histoires ou de jeux et de gags signés Jacovitti, dans les années 1950 et 1960 ; mais les noms d’origine ont souvent été peu fidèlement transposés, s’éloignant ainsi de la volonté d’origine de l’auteur malicieux qui les jonchait de jeux de mots…
Même son pastiche politico-social « Raimondo il vagabonde », créé en 1945 dans Il Vittorioso, est adapté, dans notre pays, par Marijac qui le rebaptise « Totoche le vagabond » pour son Coq Hardi, en 1948. Á la même époque (1948-1949), le créateur des « Trois mousquetaires du maquis » et de « Jim Boum » traduira aussi, toujours pour ce même hebdomadaire, deux autres séries parodiques de Jacovitti : « Mandrago il mago » (émule malchanceux de « Mandrake » créé en 1946) et « L’Omaverole Tar-zan » (roi de la jungle farfelu créé en 1948).
Par ailleurs, son surréaliste « Don Chisciotte », un autre de ses chefs-d’œuvre graphiques (un « Don Quichotte » vaguement inspiré par le roman picaresque de Miguel de Cervantes) qu’il créée en 1950, a d’abord été publié dans le pocket Zorro de la SFPI (Société française de Presse Illustrée, éditions de petits formats créées et dirigées par Jean Chapelle) en 1951, dans le magazine belge Le Moustique des éditions Dupuis, puis dans le Robin des bois des éditions Jeunesse et vacances, ceci avant d’être proposé dans un très bel album broché, en grand format et en noir et blanc, dans la collection « 30-40 » des éditions Futuropolis, en 1983.
La quasi-exclusivité qui unissait l’Il Vittorioso et Benito Jacovitti se rompt en 1957 alors que, depuis 1955, ce dernier dessine de nombreuses publicités et que le propriétaire du quotidien milanais Il Giorno lui propose d’animer le supplément hebdomadaire pour enfants Il Giorno dei Ragazzi, sous la direction du scénariste Andrea Lavezzolo. Jacovitti y lance, en 1957, son héros le plus célèbre : le désopilant et saucissonnant cow-boy « Cocco Bill »(6), qu’il replacera ensuite les revues Il Corriere dei piccoli (en 1968), TV Junior et, finalement, dans Il Giornalino, de 1978 à 1987 : revue pour laquelle il travaillera jusqu’à son décès. En France, quelques épisodes de « Cocco Bill » furent traduits dans les Pim Pam Poum (de 1959 à 1960) et Pim Pam Poum Pipo (de 1968 à 1969) des éditions Lug, dans deux albums aux éditions Lattès en 1975 et dans Pif-Gadget en 1982.
Pour Il Giorn(alin)o dei Ragazzi, Jacovitti crée aussi la bande quotidienne « Elviro il vampiro », la série de science-fiction « Gionni Galassia » (en 1958) re-titrée « Johnny Galaxie » dans le mensuel Pim Pam Poum des éditions Lug en 1959, « La Famiglia Spaccabue » (encore en 1958), le pirate « Gambadiquaglia » (en 1960), le poulet « Chicchirino » (en 1963), « Microciccio Spaccavento » (en 1965), « Tizio », « Caio e Sempronio », « Tomasito Figuenariz »…, et le détective privé « Tom Ficcanaso » (dès 1957) renommé « Tom Finasse » dans Pim Pam Poum en 1959 et 1960 ou « Tom le fouinard » dans le n°5 de la revue française Pogo, en 1969.
En 1968, Benito Jacovitti fait des infidélités au Giorno dei Ragazzi (dont il avait fait augmenter les ventes de cinquante mille exemplaires, rien qu’avec la parution de son cow-boy buveur de camomille) pour l’Il Corriere dei Piccoli où il replace « Cocco Bill » et redonne vie au gangster surmené qu’est « Jak Mandolino » en l’affublant d’un petit démon tentateur, de 1969 à 1974. Il finira, toutefois, par quitter définitivement ces deux revues, en 1982. En France, on peut retrouver « Jak Mandolino » dans le mensuel Zorry Kid de la SFPI (Chapelle) en 1970 et 1971, dans Charlie Mensuel (en 1973) et dans l’album « Jacky Mandoline Joe Balardo » co-édité par le quotidien Libération et les éditions du Cygne, en 1983.(7)
Cependant, c’est aussi pour Il Giorno dei Ragazzi qu’il reprend les aventures de « Cip l’arcipoliziotto » (de 1971 à 1974) et de « Zagar » ou qu’il créé « Taralino Taralla » (1970-71) et, surtout, en 1968, « Zorry Kid » : délicieuse parodie du vengeur masqué Zorro parue, en France, dans des fascicules Impéria comme Néro Kid, dans le pocket Zorro et la revue Zorry Kid de la SFPI (de 1970 à 1971) ou dans trois albums aux éditions Garnault (en 1982 et 1983).
L’esprit satirique et irrévérencieux de Benito Jacovitti se retrouve aussi dans les nombreux autres journaux auquel il a collaboré comme Intervallo (avec « Battista l’ingenuo fascista » en 1945), Albi Costellazione (1946), Belzebu ou le magazine catholique L’Aspirante (1947), le journal satirique Fra Cristoforo, Giornale del mattino, Il Piccolo Missionario (1957-1958), Esso Junior (1958), Corriere dello Spazio (1959), Il Giorno del Lunedi (1962-1963), Esploriano et L’Automobile (1966-1967), La Domenica del Corriere (1968), La Notte, Radio Corriere (1972), L’Europeo (1973), Il Giornale d’Italia, Il Tempo, Comix, TV Junior, Sorry, Eurêka (avec la reprise de « Tom Ficcanaso » en 1968), Comic Art et surtout Linus : mensuel où il crée les parodies de la maffia sicilienne « Gionni Peppe » et « Gionni Lupara » traduites, pratiquement simultanément en France, dans Charlie Mensuel, de 1973 à 1975. Alors qu’il s’y moquait autant de la droite que la gauche, Oreste Del Buono le responsable du magazine lui somme, vu le climat peu approprié, de ne pas taquiner les politiques de gauche. Le sarcastique Jacovitti démissionne alors de son propre chef pour ne revenir à Linus que deux ans plus tard.
Ayant aussi travaillé pour la télévision sur la série « Gilp, i fumetti in tivu » et pour de nombreuses campagnes publicitaires, Benito Jacovitti a créé une soixantaine de personnages, tous plus loufoques les uns que les autres, dans plus de trois cents récits et près de cent cinquante albums ; ceci, rien que dans son pays d’origine où, actuellement, la réédition respectueuse de ses œuvres suscite un heureux engouement. Il est vraiment dommage qu’il n’en soit pas de même dans nos contrées où son style délirant « sous acide » et surtout ses textes bavards et malicieux (souvent intraduisibles) n’ont eu, finalement, que très peu d’adeptes…(8)
GILLES RATIER, avec Christophe Léchopier (dit « Bichop ») à la technique
(1) Á noter que, jusqu’à présent, aucune de ces quatre versions n’avait été traduite et proposée au public francophone.
(2) Et oui, notre « Coin du patrimoine » traverse une fin d’année plutôt transalpine, puisque nous vous avons récemment proposé d’en savoir un peu plus sur Antonio Rubino (bdzoom.com/article4082), Guido Crepax (bdzoom.com/article4067), Ivo Milazzo (bdzoom.com/article4042), Roberto Raviola dit Magnus (bdzoom.com/article3992), Hugo Pratt (bdzoom.com/article3947), la série « Tex » (bdzoom.com/article3869), Sergio Toppi (bdzoom.com/article3807), Attilio Micheluzzi (bdzoom.com/article3636), la série « Martin Mystère » (bdzoom.com/article3598) et Dino Battaglia (bdzoom.com/article3391).
(3) Jacovitti ne se laissa pas intimider et collabora au magazine Playmen en dessinant « Il Kamasutra spaziale », en 1980, traduit en français dans l’album « Kamasutra » paru en 1983, chez Artefact.
(4) Pour d’autres détails sur la bibliographie française de Jacovitti, voir le site bdoubliees.com, l’« Encyclopédie des bandes dessinées de petit format » de Gérard Thomassian, les n°76 et 95 de Hop ! et le « BDM » (pour les albums).
(5) L’hebdomadaire de Marcinelle publia également, au n°1166 de 1960, un mini-récit de Jacovitti intitulé « Pic et l’oiseau ».
(6) « Coco Bill » fut repris, après le décès de Jacovitti, par Luca Salvagno, dans Il Giornalino.
(7) « Jacky Mandoline » fut aussi publié, de façon anecdotique, dans le quotidien Libération, à cette même époque ; tandis que quelques pages de « Joe Balardo » (orthographié « Joe Balordo ») ont eu l’honneur de figurer au sommaire des premiers numéros du Psikopat, en 1985. Il y a également eu du Jacovitti « moderne » dans B.D. l’hebdo de la B.D., en 1978.
(8) Et si vous voulez en savoir encore plus sur Benito Jacovitti, nous ne pouvons que vous conseiller de retrouver les références suivantes : Haga n°10-11, RanTanPlan n°24, Le Collectionneur de Bandes Dessinées n°85, Papiers Nickelés n°14 (qui, lui, est toujours disponible auprès du C.I.P. : Jacques Bisceglia, Les Erables, 36 rue de Picpus, 75012 Paris) et « Á la rencontre de la BD » de Jean-Claude Faur aux éditions Bédésup en 1983. Et si vous parlez italien, n’hésitez pas à consulter les sites très fournis et documentés www.jacovitti.it et lelecollezionista/jacovitti.
je mets ici le lien exact sur Tomate et Bégonia
http://conchita.over-blog.net/article-tomate-et-begonia-par-jacovitti-39355304.html
Louis Cance (de l’indispensable revue Hop !) nous signale que les pages du « Don Chisciotte » (« Don Quichotte« ) de Jacovitti ont aussi été publiées dans l’hebdomadaire grand format Zorro, à l’identique de l’édition italienne : c’est à dire en couleurs !
Gilles Ratier
Fabrice Castanet vient de rajouter un article instructif sur la production de Jacovitti en France sur son indispensable site pour les amateurs : http://conchita.over-blog.net/article-les-amis-de-pepito-titi-pippo-par-benito-jacovitti-45335273.html
Gilles Ratier
Que du beau ! L’album édité par Les Rêveurs est un bijou. Un beau début d’année !
Arnaud
Sujet découvert au hasard de mes lectures, c’est absolument magnifique!
Merci pour vos compliments Ollivier, ça fait plaisir !
Gilles Ratier