Les amateurs de son œuvre le savent bien : Jacques Tardi est un boulimique de travail qui dessine matin, midi et soir. Or, « Dessins matin, midi et soir », c’est le titre d’un beau petit recueil édité par Oblique Art (structure dirigée par Pierre-Marie Jamet) qui nous propose pas moins de 160 pages rassemblant des illustrations réalisées par le créateur d’« Adèle Blanc-Sec », sélectionnées dans les nombreux carnets qu’il a noircis (voire mis en couleurs) tout au long de sa remarquable carrière d’auteur du 9e art : croquis, études de personnages… et même courtes bandes dessinées iconoclastes inédites.
Lire la suite...Encore de belles intégrales avant la fin de l’année… et quelques prévisions pour 2017 !
Avant que nos librairies favorites soient envahies par un nombre imposant de compilations de vos séries préférées sous forme de beaux livres, publications de luxe (ou pas), voici la présentation de quelques intégrales à ne pas rater avant cette déferlante… Et, une fois n’est pas coutume, commençons par des structures moins imposantes — mais quand même incontournables — du domaine patrimonial (comme Le Coffre à BD ou Place du Sablon), même si l’on ne pourra pas s’empêcher de parler, aussi, des productions de chez Dupuis, Dargaud ou Le Lombard, qui sont toujours considérées comme le must pour les amateurs.
Alors que Bernard Coulanges, le responsable du Coffre à BD, va mettre fin à son activité d’éditeur le 31 mars 2017, cet infatigable promoteur du patrimoine du 9e art continue toutefois d’alimenter, toutes les semaines, son site de vente par correspondance : http://coffre-a-bd.com.
En espérant une proposition sérieuse d’un éventuel repreneur pour son activité de passionné qu’il a su rendre lucrative, il propose encore, jusqu’à la date fatidique, de nouveaux albums en souscription (sans paiement à l’inscription), lesquels seront imprimés en fonction du nombre de souscripteurs ; les albums indisponibles n’étant réimprimés que quand un nombre suffisant de personnes a demandé cette réimpression.
C’est d’ailleurs ce qui se passe avec l’intégrale chronologique des douze albums de la série « Nic et Mino » de Jean Ache et Claude Dupré, lesquels paraîtront bien, comme cela a été annoncé, avant mars 2017. D’ailleurs, les quatre premiers sont déjà disponibles et les quatre suivants sont, dès maintenant, proposés en souscription.
Le blond Nic et le brun Mino sont deux jumeaux qui parcourent la planète grâce à la richesse de leur oncle : le renfloueur d’épaves Octave Roultabosse. Pour lutter contre leurs innombrables ennemis, ils sont accompagnés du Chinois Tao (un disciple de Confucius), du journaliste gaffeur Bob (un Américain flanqué de son chien Cicéron), ou encore du sympathique scaphandrier Agénor.
Les exploits de cette joyeuse bande traquant les savants fous ou les tyrans avides de pouvoir dans des mondes souvent inconnus ont fait les beaux jours du Journal de Mickey, entre 1957 et 1965 (voir 80 bougies pour Le Journal de Mickey [deuxième partie]).
Quatre d’entre eux ont été réunis sous forme d’albums de 1962 à 1964 par les éditions Hardi : une filiale d’Édi-Monde, la société de Paul Winkler (fondateur du Journal de Mickey ; voir 80 bougies pour Le Journal de Mickey [première partie]) et les éditions musicales Barclay en ont proposé deux disques 45 tours en 1961.
Le style ligne claire des dessins précis de Jean Ache y est toujours très attachant (voir D’Arabelle à Pat’Apouf : Jean Ache [première partie] et D’Arabelle à Pat’Apouf : Jean Ache [deuxième partie]) et quant aux scénarios, aux multiples rebondissements, ils sont signés Claude Dupré.
Ce pseudonyme collectif, créé par Winkler lui-même pour abriter l’identité de certains de ses collaborateurs, dissimule ici Agnès Guilloteau, par ailleurs auteur des dialogues complètement fous des « Nouveaux Mystères de Paris » dans Lectures pour tous et de nombreuses « Histoires de la semaine » : bandes verticales de L’Aurore, Marius et divers quotidiens régionaux (dessins de Robert Bressy, Jacques Blondeau, Pierre Degournay ou Raphaël C. Marcello).
Nous avons l’assurance, notamment grâce à l’érudit Dominique Petitfaux, que cette brave dame a bien écrit les scénarios de la série « Nic et Mino », mais les a-t-elle vraiment tous écrits ?
Quoi qu’il en soit, les albums du Coffre à BD reprennent, en l’état (donc en bichromie ou tout en couleurs), l’intégralité des histoires publiées dans l’hebdomadaire disneyen. Si le rédactionnel des albums est très réduit, cette édition contient quand même, en supplément, les principales modifications survenues lors de la publication en albums : rajouts de planches résumant les pages supprimées dans les albums des éditions Hardi et de nouveaux dessins, notamment pour les épisodes « Destination inconnue » (retitré pour l’occasion « Le Mystère de la cité perdue ») ou « Le Voyageur de l’espace » (« La Chasse au Vénusien » pour l’album). On vous l’a déjà dit en introduction, ces ouvrages sont donc bien incontournables !
« Nic et Mino » : intégrale en douze albums par Jean Ache et Claude Dupré
Éditions Le Coffre à BD (20 € chacun) – voir http://www.coffre-a-bd.com/cgi-bin/boutique.bin?s=0&S=1492.
Même si Place du Sablon se veut une maison d’édition indépendante dans le groupe Paquet, elle dépend cependant financièrement de cette structure suisse : donc, elle peut-être est assimilée à une filiale (en droit commercial, une société filiale est une entreprise dont 50 % du capital a été formé par des apports réalisés par une autre société dite société mère qui en assure généralement la direction, l’administration et le contrôle par l’intermédiaire d’une ou de plusieurs personnes, administrateurs ou gérants qu’elle a désignés). Toutefois, d’après des responsables de Place du Sablon, les choix éditoriaux de cette structure sont indépendants de ceux du groupe de Pierre Paquet.
On ne peut, d’ailleurs, que se réjouir du programme que Place du Sablon propose depuis sa création officielle en 2015 : il est axé sur la ligne claire, à travers des rééditions d’auteurs contemporains tels qu’André Taymans et Francis Carin ou de grands noms du 9e art franco-flamand-belge comme Willy Vandersteen. Et la publication chronologique des aventures de Bob et Bobette en version originale avec de nouvelles couleurs (donc pas celles des années 1960 redessinées par le studio éponyme) dans une collection patrimoniale est, en soi, une excellente nouvelle : les textes de présentations de Philippe Nihoul étant sobres, mais bien documentés et très efficaces.
D’autant plus que les trois épisodes proposés dans le premier tome couvrant la période 1945-1947 (« L’Île d’Amphoria », « Le Rayon magique » et « Le Singe volant » ; « Ricky et Bobette » récit géniteur datant de 1945 ne faisant pas officiellement partie de la série) n’avaient jamais été proposés dans leur brute version d’origine en langue française : seuls étaient disponibles les albums des éditions Érasme, publiés entre 1961 et 1967.
Même si ces documents sont primordiaux, on comprend en partie pourquoi en les découvrant : le dessin de Vandersteen était à cette époque assez rugueux, pour ne pas dire primaire… D’ailleurs, Hergé ne voulait pas entendre parler de cette série pour le journal Tintin, pensant pis que pendre des dessins du Belge néerlandophone.
Cinq autres histoires seront publiées dans la presse quotidienne flamande (dans De Nieuwe Standaard) avant que le créateur de « Tintin » finisse par changer un peu d’avis et que Vandersteen nous y livre quelques purs chefs-d’œuvre délirants et poétiques à la fois, entre 1948 (« Le Fantôme espagnol ») et 1958 (« Le Cheval d’or ») : voir Willy Vandersteen dans Tintin.
« Les Aventures de Bob et Bobette, patrimoine T1 : 1945-1947 » : par Willy Vandersteen Éditions Place du Sablon (35 €) – ISBN : 978-2 — 889-36021-5
Comme BDzoom.com vous informe, régulièrement, des nouvelles intégrales ou rééditions patrimoniales publiées par la plupart des autres petites structures passionnées qui se consacrent pleinement à ce long et nécessaire travail de transmission (voir nos récents articles sur René Follet et Fred Funcken chez Hibou…, Du Bob de Moor en veux-tu en voilà chez BD Must !, « Rataplan » en intégrale !, Thierry le chevalier : clap de fin !, Antonio Hernández Palacios ou « Zorro » par Jean Pape…), passons à certaines publications dignes d’intérêt proposées par les maisons d’édition aux moyens financiers plus imposants.
Du côté Dargaud, label leader du groupe Média-Participations (quatrième groupe français d’édition et le plus important sur le plan de la bande dessinée francophone), la parution récente des tomes 2 et 3 de l’intégrale la série de space opera « Valérian » due à Jean-Claude Mézières et à Pierre Christin (voir Quand Pierre Christin signait Linus : 1ère partie, le rêve américain… et Quand Pierre Christin signait Linus : 2ème partie, scénariste à Pilote), du tome 8 de celle des aventures du Démon des Caraïbes, du tome 6 de celles des péripéties aéronautiques des Chevaliers du ciel ou du tome 5 de celle du lieutenant Blueberry dans l’Ouest américain (annoncé, quant à lui, pour le 2 décembre) devrait ravir les aficionados de ces héros mythiques du journal Pilote.
D’ailleurs, le tome 5 des compilations « Les Belles histoires de Pilote » (période 1982-1989) est également annoncée pour la même date.
En ce qui concerne ces trois dernières séries, elles sont toutes scénarisées par l’immense scénariste Jean-Michel Charlier, considéré comme l’Alexandre Dumas du 9e art. (1)
Dans ce nouveau et incontournable volume, le pirate Barbe-Rouge est dessiné par Jijé, secondé par son fils Lorg (ce dernier a accordé un long entretien à Brieg Haslé-Le Gall : responsable du dossier de présentation de cet opus dont l’intérêt est à la hauteur de celui du précédent tome, lequel avait déjà été concocté par ce passionné des BD maritimes).
Il en est de même pour la sixième compilation ayant pour héros les pilotes de chasse français Tanguy et Laverdure, mais dans ce cas-là, Jijé est seul maître graphique à bord (même s’il est assisté par Daniel Chauvin pour le dessin des avions, entre autres) et son talent de dessinateur réaliste explose à chaque page.
Comme à leur habitude, les joyeux duettistes Patrick Gaumer et Gilles Ratier s’en donnent à cœur joie pour vous conter, dans un copieux dossier d’introduction très illustré, les avatars éditoriaux de ces épisodes se déroulant au Moyen-Orient.
Notons aussi une passionnante et émouvante interview de Benoît Gillain (l’autre fils de Jijé qui vient, malheureusement, de nous quitter ; voir Disparition de Benoît Gillain…) réalisée, juste avant son décès, par notre encyclopédiste préféré.
Au Lombard, autre important label du groupe Média-Participations, c’est encore l’ami Patrick Gaumer qui tient la vedette avec le troisième et ultime tome de la somptueuse intégrale de « Simon du fleuve » : série de science-fiction post-apocalyptique, due à Claude Auclair, publiée dans le journal Tintin et en albums chez cet éditeur, entre 1973 et 1989. Son conséquent dossier de quarante-quatre pages, précédant cette belle compilation des albums « L’Éveilleur », « Les Chemins de l’Ogam », « Naufrage » tome 1 et tome 2, est habilement présenté avec sa verve et son érudition habituelle, mais aussi avec beaucoup d’émotion : l’affaire qui opposa Auclair et son autre scénariste Alain Deschamps étant, alors, au cœur de la création et du propos.
Cette tétralogie reprend donc le cycle scénarisé par Alain Riondet, à partir de 1988, après une interruption de la série pendant dix ans. Même si les auteurs partageaient alors le même regard pénétrant sur la vie et le monde, la même attention envers les autres, leur collaboration donne un autre ton à cette bande dessinée écologique avant l’heure. S’ils aspirent tous deux à des horizons lointains, leur voyage se veut également plus introspectif. Il s’en dégage une lucidité sans concession, comme une certaine forme de sagesse… Pour en savoir plus sur Claude Auclair, voir : Claude Auclair : itinéraire d’un homme libre….Signalons aussi que Le Lombard réédite, à un rythme assez effréné, les aventures de Bob Morane adaptées en bande dessinée par le créateur même du personnage en roman : Henri Vernes.
Cette intégrale chronologique, dotée d’un expéditif dossier rétrospectif de dix pages réalisé, dans chaque volume, par Jacques Pessis, en est à son quatrième opus : elle rassemble des épisodes dessinés par Dino Attanasio (voir Le retour de Bob Morane… en intégrale !), puis par Gérald Forton (voir Rééditions patrimoniales nouvelles et à venir…), et publiés dans l’hebdomadaire féminin Femmes d’aujourd’hui ou dans Pilote, entre 1959 et 1967.
Les tomes 5, 6 et 7 (avec les premiers épisodes dessinés par William Vance) sont prévus pour janvier, juin et octobre 2017 et, grâce à Nathalie Van Campenhoudt, éditrice au Lombard que nous remercions chaleureusement, nous pouvons même vous annoncer tout le programme patrimonial de cet incontournable éditeur belge pour l’an prochain :
— « Jonathan » T6 en juin : avec des dossiers repris des éditions spéciales des derniers albums.
— « Benoît Brisefer » par Peyo T1 (en avril), T2 (en août) et T3 (en novembre) : dossiers de Patrick Gaumer que l’on attend avec impatience.
— « Comanche » d’Hermann et Greg (en grand format et en noir et blanc ; sous le label Niffle) T1 et 2 en janvier : cinq tomes par volume, avec quelques histoires courtes et, en encart, une planche issue de l’hebdomadaire Tintin.
- « Thorgal » par Grzegorz Rosiński et Jean Van Hamme (en grand format et en noir et blanc ; sous le label Niffle) : T1 avec les albums 1 à 6 en juin et T2 avec les albums 8 à 13 en septembre.
Enfin, à tout seigneur patrimonial tout honneur, terminons ce panorama avec les productions d’intégrales patrimoniales des éditions Dupuis. Si nous vous avons déjà parlé longuement des récents tome 1 de « 421 » d’Éric Maltaite et Stephen Desberg (voir « 421 : l’Intégrale T1 » par Éric Maltaite et Stephen Desberg), tome 1 de « Broussaille » de Frank Pé et Michel de Bom (voir Rééditions patrimoniales nouvelles et à venir… ou « Le Spirou de … T10 : La Lumière de Bornéo » par Frank Pé et Zidrou) ou tome 8 des « Petits Hommes » par Pierre Seron (« Les Petits hommes T1 : l’intégrale » par Pierre Seron et Albert Desprechins), etc. (Encore trois intégrales Dupuis incontournables !), les responsables de ce secteur chez Dupuis — Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault – ont bien voulu nous communiquer leur programme à venir pour 2017… Qu’ils ont eux-mêmes commenté !
Qu’ils soient eux aussi remerciés, une fois de plus, pour leur passion, leur professionnalisme et leur intérêt envers notre site !
Février : « Tif et Tondu » tome 1, nouvelle édition reprenant par ordre chronologique (et intégralement !) tous les épisodes, sauf ceux dessinés par Fernand Dineur. Celui-ci concerne la période 1949-1954 (du « Mystère de Beersel » à « Oscar et ses mystères ») : dessins de Will et scénarios de Dineur, Bermar — pseudonyme d’Henri Gillain — et Albert Desprechins qui signait alors Ben. Introduction des Pissavy-Yvernault.
À noter que la tomaison de cette nouvelle édition coïncide avec celle de l’ancienne : de sorte que ces épisodes et ceux de Marcel Denis seront repris dans des volumes indépendants.
Avril : tome 8 (et dernier) de « La Patrouille des Castors » par MiTacq. Il reprend « Torrents sur Mesin » et « La Pierre de foudre », ainsi que l’épisode inachevé « Les Naufragés de la Marie-Jolie » et un portfolio d’une vingtaine de pages avec des dessins préparatoires ou des originaux des couvertures de la collection Tout MiTacq.
Très belle introduction de notre serviteur !
Mai : premier volume (sur quatre de prévus) de l’intégrale « Jojo » par André Geerts. Il reprend les quatre premiers volumes, ainsi qu’une quarantaine de pages inédites en albums préfigurant les débuts de Jojo. Trois cents pages de fraîcheur et de rondeur introduites par Morgan Di Salvia.
Juin : tome 3 (sur six de prévus) de « Valhardi ». Il reprend les derniers épisodes dessinés par Eddy Paape : la version intégrale des « Êtres de la forêt » (scénario d’Yvan Delporte) et les histoires écrites par Jean-Michel Charlier (« Le Château maudit », « Le Rayon super-gamma » et « La Machine à conquérir le monde »), avec, en bonus, le scénario inédit de la fin de cette dernière histoire censurée, à l’époque, par la Commission de censure. Introduction des Pissavy-Yvernault.
Juin : « Sophie » par Jidéhem tome 5. Dernier volume de cette collection introduite par les Pissavy-Yvernault.
Deuxième semestre :
— « Buck Danny » tome 12 : reprend les quatre premiers épisodes de Francis Bergèse et Charlier, ainsi que les premières pages des « Oiseaux noirs », savamment introduites par Patrick Gaumer.
— « Bizu » tome 3 qui reprend les quatre derniers albums parus chez Dupuis.
— « Les Crannibales » tome 1 (sur deux de prévus) qui reprend les quatre premiers albums, agrémentés d’une sauce spéciale… Tout ceci introduit par Monsieur Boris Henry.
À noter que ces deux derniers titres viendront à point nommé pour célébrer les cinquante ans de bande dessinée et de fidélité à Dupuis de Jean-Claude Fournier…
— « Broussaille » tome 2 : dernier volume présentant la suite de l’intégralité des pages de notre baladin, introduites par Jean-Pierre Abels, alias L’Oncle Paul.
— « Jessie Jane » : dernier volume de la rétrospective Mazel racontée par Patrick Gaumer.
— « Lucky Luke » tome 2 (sur les dix dessinés par Morris qui sont prévus) qui revient sur tous les épisodes de la période 1949-1952. Introduction des Pissavy-Yvernault.
— Neuvième et avant-dernier volume des « Petits Hommes » : il reprend les albums de la période 1996-2001, laquelle est racontée par Vivian Lecuivre.
Gilles RATIER
(1) Vous trouverez, sur Bdzoom.com, nombre d’articles consacrés à ce formidable créateur d’histoire, mais on doit aussi vous conseiller, si vous l’avez pas encore acquise, sa biographie officielle : « Jean-Michel Charlier vous raconte… », due à un certain Gilles Ratier et parue, en 2013, aux éditions Le Castor astral.
Et toujours pas d’intégrale Jess Long du génial Piroton avec des scénaristes « haut e gamme »!
C’est en cours… ça vient ensuite !
Ha ! J ‘ai déjà tous les albums ( sauf Liège) – Y aura t il des inédits ?
Merci pour toutes ces infos. Un regret : j’espérais un volume consacré aux Tif et Tondu de Fernand Dineur (Spirou et Héroic Album), c’est raté.
Bien cordialement.
Les épisodes signés Fernand Dineur restent difficiles à lire pour un lecteur d’aujourd’hui. C’est un volume qui risquerait de peiner à toucher le public. Mais ce n’est pas exclu, sous forme d’un numéro 0 de la collection, plus tard… A ma connaissance, ils sont cependant déjà disponibles dans la collection hachette.
Tout à fait,mais c’est vraiment pénible!Personnellement j’ai acheté puis revendu
J’en ai aussi lu quelques uns…. c’est vrai que l’on se dit « quel bonheur qu’il ait vendu ses personnages à Dupuis ». Du burlesque pas vraiment drôle, et dessiné par dessus la jambe!
Bonjour !
De belles intégrales à venir en perspective !
Un petit regret cependant : pas encore d’intégrale VIEUX-NICK ET BARBE-NOIRE ou HULTRASSON en vue….
Cela est-il prévu ?
Merci pour votre réponse
Cordialement
C’est plus amusant de chercher les albums Dupuis sur internet ou chez les bouquinistes, du très noble Remacle!
J’ai cru entendre dire que les ayant-droits de Remacle s’y opposaient.
Ce n’est hélas pas au programme… Le catalogue Dupuis est riche et les parutions d’intégrales, limitées à un volume mensuel environ. Avant de songer à publier de nouvelles collections, il faut boucler celles qui sont en cours. Plus tard, peut-être ?
bonjour,
toujours un peu décu par toutes ces integrales( mauvaises qualité du papier( manque de documents , surtout les histoires publicitaires etc…) .
j’espère quand meme des integrales de blondin et cirage, du petit nicolas , de boulle et bill,
dr justice, j’en passe et des meilleurs.
J’ai lu plus haut la possibilité d’une intégrale JESS LONG. Est-ce une information qui se confirme ? Je n’ose y croire !
S’il y a une intégrale Jess Long, il faudrait retravailler les films, car la colorisation fut catastrophique. Alors que les planches originales, à l’encre de Chine, sur grand format, sont merveilleuses!
Bonjour !
Dans une interview plus récente (voir Profitons d’une nouvelle intégrale patrimoniale indispensable pour faire le point sur ce secteur chez Dupuis !), quand j’évoque à nouveau la possibilité d’une éventuelle intégrale « Jess Long », Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault restent assez laconiques et peu explicites, se contentant d’un « Oh là là… Tu cites beaucoup de séries qui nous démangent… Depuis cinq ans, maintenant, que l’équipe éditoriale nous accorde sa confiance, notre discours a toujours été de prendre le temps de bien faire les livres, de privilégier la qualité à la quantité. Animer le programme intensif de sortie des intégrales occupait beaucoup de notre temps et empêchait des pas de côté vers des projets plus atypiques. Aujourd’hui, nous pouvons le faire, et nous nous en réjouissons. »
Bien cordialement
Gilles Ratier