L’Épatant d’avant-guerre (deuxième série 1937-1939) : septième partie

Septième partie d’un imposant dossier de Michel Denni sur le magazine L’Épatant, publiée à l’origine (sans les illustrations et sans la mise à jour), dans l’ultime numéro de la revue spécialisée Le Collectionneur de bandes dessinées : le n° 113-114 d’octobre 2008. On y parle de Aristide Perré, Bill Holmann, Albert-Georges Badert, Pierre Duteurtre, José Moselli, Eu. Gire, Paul H. Jepsen, René Giffey, Jo Valle, Mat, Gaston Callaud, Robert Rigot, Lucien Bornert, Tristano Torelli, Franco Caprioli… Des auteurs bien oubliés aujourd’hui…

Le dernier numéro de L’Épatant première série : le n° 1517, daté du 26 août 1937.

Pour consulter les premières parties, cliquez ici : L’Épatant d’avant-guerre (première série 1908-1937) : première partie, ici L’Épatant d’avant-guerre (première série 1908-1937) : deuxième partie, ici L’Épatant d’avant-guerre (première série 1908-1937) : troisième partie, ici L’Épatant d’avant-guerre (première série 1908-1937) : quatrième partie, ici L’Épatant d’avant-guerre (première série 1908-1937) : cinquième partie et ici L’Épatant d’avant-guerre (première série 1908-1937) : sixième partie.

Créé le 9 avril 1908, L’Épatant s’arrête, le 26 août 1937, après trente et une années de parution. Mais c’est pour rebondir la semaine suivante avec une nouvelle formule au format géant de 39,5 x 52 cm. Cette folie du gigantisme qui s’est emparée des éditions Offenstadt a déjà provoqué la création de Junior le 2 avril 1936 (55 x 39 cm), la transformation du Petit Illustré en L’As (39 x 27 cm) le 4 avril 1937, de Cri-Cri en Boum ! (38,5 x 26 cm) le 17 juin 1937 et de L’Intrépide en Hardi ! (38,5 x 26 cm) le 27 juin 1937. Et tout cela à cause de l’intrusion dans le monde de la presse enfantine du Journal de Mickey de Paul Winkler, le 21 octobre 1934, qui semble avoir précipité dans les poubelles de l’histoire le vieux petit format 20 x 26 cm, immuable depuis trois décennies.

Les dernières aventures des Pieds nickelés dessinées par Aristide Perré ont été compilées dans cet album publié par la S.P.E. en 1939.

Triomphe de l’humour loufoque en format géant

Cette nouvelle formule possède au moins l’avantage de permettre à « Popol le joyeux pompier » de retrouver, en haut de la première page, son format d’origine au-dessus des « Pieds nickelés » de Perré qui continuent leurs aventures sur trois larges strips malheureusement constamment accompagnés d’un texte explicatif fourni.

Les trois compères sont toujours perdus dans un labyrinthe de fêtes foraines en compagnie du détective Sherlokokos.

Dans les numéros suivants, ils vont devenir radio reporters, couvrant le mariage du roi Malikoko et de la princesse Kadétoto.

Travesti, Croquignol jouera une chanteuse soprano aidée par un phonographe, puis le trio se retrouvera à Nice parmi un groupe de fêtards au milieu de gaz hilarants avant de s’emparer d’un yacht et de partir vers des aventures maritimes.

Mais, début janvier 1938, au n° 22, Perré (1) arrête « Les Pieds nickelés » et il faudra attendre la fin octobre pour les retrouver sous le crayon de Badert, au n° 61 de L’Épatant, réduit à nouveau à l’indestructible format 20 x 26 cm.

« Popol le joyeux pompier » a aussi été publié dans un album de la collection Copyright des éditions Futuropolis, en 1987.

« Popol le joyeux pompier » (« Smokey Stover » aux États-Unis), créée par Bill Holman (1903-1987) dans le Chicago Tribune le 10 mars 1935, existe déjà dans la première série depuis le mois de juillet 1938 : voir L’Épatant d’avant-guerre (première série 1908-1937) : sixième partie. Il s’agit des péripéties burlesques d’un soldat du feu accompagnées de nombreuses réflexions sentencieuses inscrites sur des panneaux ou proférées par des personnages saugrenus revues pour cette version française par Pierre Dac.

Celui-ci, d’ailleurs, toujours en première page, débute un roman loufoque en petites colonnes de textes : « Le Chapeau du mystère », signé Popol le Pompier, qui va durer sur 60 numéros. Lors d’un déjeuner, les Offenstadt évoquent avec lui la possible parution d’un journal rappelant l’hebdomadaire La Vache enragée de Maurice Hallé, publié entre 1918 et 1925. Ce sera L’Os à moelle que la S.P.E. lancera le vendredi 13 mai 1938, Pierre Dac s’installant avec toute son équipe dans les bureaux du 43 rue de Dunkerque (2).

« Smokey Stover » en 1937, dans sa version d'origine aux États-Unis.

Les premières aventures des Pieds nickelés dessinées par Badert ont été compilées dans cet album publié par la S.P.E. en 1940.

Autre bande loufoque présente dès le premier numéro : « Les Aventures de Dodoche et Tatave » d’Albert-Georges Badert, en couleurs en page 3, dont les gags s’inspirent des démêlées de deux poivrots, un industriel à haute-forme et un chiffonnier rouquin.

Né à Port-Marly le 28 décembre 1914, Badert fait la connaissance en 1931 de Louis Forton et lui montre quelques dessins humoristiques de sa composition.

Celui l’encourage à continuer, puis le présente aux frères Offenstadt qui l’embauchent.

Il collabore alors à Parisiana (1934) et à La Vie de garnison (1937), avant de reprendre « Les Pieds nickelés » dans L’Épatant tout en créant « La Famille Alacoque » dans L’As (1938).

Plus tard, il devient illustrateur à Radio nationale (1942), à L’Alerte (1943) et rédacteur en chef en zone sud d’une revue pharmaceutique : Monsieur Purgeon.

À la Libération, il dirige les magazines Quadrille (1944), Tour à tour (1946), et est le responsable des chroniques théâtrales de L’Aurore.

Il réalise sa dernière bande dessinée en 1950 avec « Lililolu » dans Ici-Paris et poursuit une carrière de journaliste et d’illustrateur, en semi-retraite à partir de 1979, avant de décéder le 18 décembre 1994.

José Moselli est aussi l'auteur du roman à suivre « Chicago-Jim, la terreur des gangsters ».

Toujours dans ce premier numéro géant de L’Épatant, on découvre en pleine dernière page couleurs « Le Secret de l’idole » : une histoire maritime et policière d’honnête facture due à Pierre Duteurtre (1911-1989). Il signe ici sa première bande dessinée (sur scénario de Jacques Mahan, alias José Moselli), tout en publiant parallèlement, la même année, des illustrations dans L’As.

Il se fera surtout connaître après la Libération avec « Guerre à la Terre » dans Coq hardi en 1947 (voir Coq hardi : vie et mort d’un journal [première partie] | BDZoom.com et Coq hardi : vie et mort d’un journal [deuxième partie] | BDZoom.com), suivie de « Nuage rouge » et surtout de « Sitting Bull » sur scénario de Marijac, traduit dans plusieurs langues. C’est le premier western français à prendre la défense du peuple indien, ce qui vaut à Duteurtre de recevoir un prix décerné par le ministère de l’Éducation nationale en 1948.

Il deviendra, d’ailleurs, l’un des maîtres de la bande dessinée western avec « Trois filles de l’Ouest » dans Frimousse (1959), « Les Invincible de l’Ouest » dans Allez France (en 1969, voir Le Allez !.. France de Marijac ! | BDZoom.com), etc. avant de se consacrer exclusivement à la peinture après avoir acheté le premier atelier de Picasso à Montmartre.

Terminons l’évocation graphique de ce premier numéro de L’Épatant 2èmesérie en passant très vite sur la médiocre adaptation des « Trois mousquetaires » d’Alexandre Dumas par un certain Bielsky et « Le Masque vert » de I. Bonnotic qui ne vaut guère mieux quant au graphisme.

« Les Trois mousquetaires ».

Côté rédactionnel, outre la continuation du roman de J. Fauconnier « La Pyramide d’or » qui a débuté dans la série précédente et le début de « Chicago-Jim, la terreur des gangsters » par l’omniprésent José Moselli, L’Épatant démarre, dès son premier numéro, une chronique qui deviendra « L’Épatant-Sports » avec « Le Courrier du recordman » où le journal répond à toutes les demandes de renseignements sportifs.

Signalons aussi, destinée aux jeunes collectionneurs de timbres, « La Philatélie en zigzag » permettant de « s’enrichir en s’amusant » (sic). À noter également les rubriques « Récréations et Amusements » proposant mots croisés, rébus, dessins chiffrés et « Comment construire un modèle réduit » (ici, en ce n° 1, un canot automobile) où l’on proposera, par la suite, un planeur de performances, un biplan de chasse, une avionnette, etc. Sur les conseils de G. Sablier.

Au n° 4, création d’« Hégésippe Dupont… Français moyen » : première bande humoristique d’Eugène Gire (1906-1979) qui deviendra après la guerre un des maîtres de l’humour loufoque à la française avec la trépidante « Pension Radicelle » dans Vaillant (1947) : voir Connaissez-vous Eu. Gire ? Pension Radicelle – BDzoom.com

Nous sommes donc trois semaines après la parution de cette nouvelle série à quatre bandes humoristiques dont trois appartenant au genre loufoque et cela ne va pas cesser de croître avec l’arrivée de dessinateurs humoristes comme Mat, Callaud, Thomen et même Ferraz.

La science-fiction fait quand même son entrée dans le journal au n° 10, début avril 1937, avec « Rod Rian de la police interplanétaire ».

D’origine américaine, la bande est dessinée par Paul H. Jepsen. Aux États-Unis, sous le nom de « Rod Rian of the Sky Police », elle paraît en planche du dimanche dans un supplément tabloïd de 8 pages diffusé par le George Mathew Adams Service.

Jepsen, après quelques semaines, transforme son nom en Jepson sur les conseils de sa femme adepte d’ésotérisme numérique. Mais cela ne suffira pas à lui porter chance, car « Rod Ryan » sera sa seule bande, d’ailleurs restée inachevée après la disparition du tabloïd. Jepson alias Jepsen s’occupera par la suite de publicité et d’illustration. (3)

De Bison noir à Toto le Kostec

« Le Bison noir du Far–West ».

Une semaine plus tard, au n° 11 du 11 novembre 1937, « Le “Bison noir” du Far–West » débute en superbe planche en couleurs.

Il s’agit d’un western contant les aventures de Robert Lefranc (surnommé le Bison noir en raison de sa force herculéenne) dessiné par le talentueux René Giffey (1884-1965) d’après un roman de Jo-Valle (1865-1949).

Giffey est déjà un vieux routier de la S.P.E. où il a débuté en reprenant « L’Espiègle Lili » en 1921 dans Fillette, signant aussi dans le même journal « Les Espiègleries de Friquette » (1923), « Bébé-Peggy » (1927), « Nigaude et Malicette » (1929), « La Petite Shirley » (1936). (4)

Mais c’est du Giffey réaliste dont il s’agit ici, dans la lignée de « L’Homme du mystère » publié dans L’Épatant 1ère série (1921) ou de « La Cassette mystérieuse » dans Le Petit Illustré (1923). Il réalisera plus tard la passionnante saga « Buffalo Bill » dans l’hebdomadaire Tarzan (1946-1952), puis dans L’Intrépide (1952-1960). Certes, le découpage n’est pas encore ici aussi nerveux, la mise en page s’encombrant par ailleurs d’un texte fourni dans chaque image ; mais la concision et le souci du détail sont déjà présents, recréant parfaitement l’atmosphère violente de l’Ouest américain à la fin du XIXe siècle.

Le texte est de Jo Valle, vieux collaborateur des Offenstadt lui aussi, âgé en 1937 de soixante-douze ans, dont c’est ici la dernière bande dessinée.

C’est lui qui a créé « L’Espiègle Lili » (dessinée par André Vallet) en octobre 1909, dès le premier numéro de Fillette. Il a travaillé dans Le Petit Illustré (1909-1935), dans Le Cri-Cri (1911-1928) et surtout dans L’Intrépide (1910-1925) où il a écrit « L’Aigle des Andes » (1915).

« Le “Bison noir” du Far–West » est déjà paru sous forme de roman en 1910 dans L’Intrépide et il l’a condensé 28 ans plus tard pour L’Épatant. Auteur d’une extraordinaire fécondité, il est décédé à l’hospice de Crépy-en-Valois en 1949, ignoré de beaucoup d’encyclopédies littéraires (et même de romans dits populaires).

Cinq albums ont été publié par la S.P.E. en 1936 et 1941.

Au n° 13, apparaît une nouvelle bande loufoque : « Les Extraordinaires Aventures de César-Napoléon Rascasse ».

C’est une sorte de Tartarin de Tarascon hautement farfelu créé par Mat (1895-1982) dans L’Intrépide, en janvier 1934.

Après être passé par Hardi, il restera dans L’Épatant jusqu’à la fin, puis émigrera à nouveau, cette fois dans Junior.

Comme toujours, la frénésie préside aux situations toutes plus cocasses les unes que les autres.

Précisons que Mat était un ami de Pierre Dac et de nombreux chansonniers montmartrois.

Il était aussi le champion toutes catégories des dessinateurs français quant au nombre de personnages créés : le plus connu étant Oscar le Petit Canard. (5)

« Bibi Fricotin » par Callaud.

Dix numéros passent sans grand changement, puis sort une nouvelle bande humoristique au n° 23, due à Gaston Callaud, cette fois, auteur que nous avons brièvement évoqué dans notre étude sur la 1ère série de L’Épatant.

Encore fort méconnu de nos jours (on ne sait toujours pas ses dates de naissance et de décès), il a débuté chez les Offenstadt dans Le Pêle-Mêle en 1925, a collaboré à La Vie de garnison (1929) et a repris « Bibi Fricotin » après la mort de Louis Forton, dans Le Petit Illustré à partir d’octobre 1934.

Il dessine ici « Toto le Kostec » : l’homme qui a pris du fortifiant.

« Toto le Kostec » par Gaston Callaud.

C’est une agréable bande comique mettant en scène un Breton costaud dans des gags soigneusement agencés.

L’aviateur Mermoz et « L’Ennemi du monde » en format moyen

À son n° 39 du 26 mai 1938, L’Épatant tombe au format moyen 26 x 39 cm. Le contenu reste le même, hormis la fin du « Masque vert » et de « Toto le Kostec » qui laissent la place à « La Vie héroïque de Mermoz » par Robert Rigot (1908-1998). Le célèbre aviateur, responsable de la première liaison postale aérienne Afrique-Amérique le 12 mai 1930, a disparu en mer au large de Dakar le 7 décembre 1936. Son souvenir glorifié est encore dans toutes les mémoires. Sur trois strips surmontant un texte abondant, Rigot dessine avec brio cette passionnante biographie sur scénario d’un certain Blanc dont le nom n’apparaîtra que dans l’album publié par la S.P.E. en 1939. Spécialisé dans le confessionnel, notamment dans les hagiographies de saints chez Fleurus où il va œuvrer pendant trente-quatre ans, Robert Rigot est aussi l’auteur des célèbres « Frederi le gardian » (1950) dans Cœurs vaillants et « Chantal au Katanga » (1952) dans Âmes vaillantes. Il collaborera également à de nombreux journaux francophones situés dans les colonies françaises : Le Fenech (1960) en Algérie, Kisito (1954) en Afrique noire, Ibalata à Madagascar, etc. Renommé pour sa vitesse d’exécution, il devient illustrateur judiciaire en 1972 et terminera sa vie comme responsable du syndicat national des artistes dessinateurs.

« Dans l’empire des Incas ».

Au n° 45, en juillet 1938, « Dans l’empire des Incas » propulse les jeunes lecteurs de L’Épatant dans la jungle sud-américaine. Non signée, la bande d’origine italienne, au scénario quelque peu embrouillé, conte en noir et blanc la découverte d’un trésor gardé par d’étranges êtres descendants des peuples précolombiens.

« L’Ennemi du monde », qui paraît un mois plus tard au n° 50, se révèle d’une tout autre facture. Dessinée en grandes planches en couleurs aérées, avec textes allégés et phylactères, la bande est signée par Pierre Duteurtre que nous avons évoqué plus haut.

L’excellent scénario de Lucien Bornert, romancier de science-fiction et d’aventure, met en scène un savant fou qui a trouvé le moyen d’agrandir des insectes pour les diriger à sa volonté afin de dominer le monde. Essaims d’abeilles monstrueuses, mantes religieuses à tête atrophiées, télévision en trois dimensions, mur magnétique où rebondissent les obus, il s’agit de l’une des premières et des meilleures bandes de science-fiction française jamais réalisées. Bornert est, par ailleurs, l’auteur du célèbre récit complet « Satanax » paru aux éditions Mondiales en 1948 et l’un des nombreux scénaristes du « Buffalo Bill » de René Giffey dans Tarzan. Il a écrit par la suite deux romans d’anticipation aux éditions Le Trotteur (« Le Péril vient du ciel » et « Robots sous-marin » en 1953) et signé des nouvelles dans Galaxie 1ère série (1956-57).

« Le Signe sanglant » paraît brièvement dans L’Épatant, seulement sur deux numéros avant de passer dans L’As. Mi-policier mi-espionnage, le scénario décrit des catastrophes ferroviaires provoquées de façon criminelle.

La bande portant comme copyright Torelli à Milan (1936), il s’agit probablement de Tristano Torelli né en 1911, futur fondateur des éditions Toro en 1946 et scénariste de « Carnera » (1945), « Nat » (1948), « Sciuscia », etc. : quoi qu’il en soit, ce récit se révèle captivant.

Quant au graphisme, non signé, il laisse cependant un peu à désirer. Pourtant, il serait dû au talentueux dessinateur italien Franco Caprioli (1912-1974, bien connu pour ses adaptations de romans de Jules Verne, Herman Melville, Emilio Salgari), dont c’était l’une des premières réalisations.

Cette identification a pu être réalisée grâce à François Rahier qui a eu l’occasion, il y a quelques années, d’aider ses amis Luigi Marcianò et Gianni Brunoro pour l’édition complète en italien de cette histoire : elle est parue en deux volumes sous le titre « Il Segno insanguinato » aux éditions de l’ANAFI.

L’histoire avait été publiée une première fois dans Argentovivo !, du n° 23 au n° 55 (entre le 22 mai et le 31 décembre 1937) et s’était arrêtée avec la fin de publication du journal.

« Le Signe sanglant » dans sa version italienne d'origine.

Les trois dernières planches, inédites en italien, ont été traduites du français pour cette édition préfacée par Fulvia Caprioli et par Gianni Brunoro.

Michel DENNI (qui remercie Claude Guillot et Jean-Claude Blanc pour le prêt de leur collection)

Mise en pages et mise à jour du texte : Gilles Ratier

Merci aux sites http://www.bd-nostalgie.org, http://hnhlexicon.blogspot.fr et https://www.lambiek.net où nous avons trouvé quelques couvertures ou illustrations de L’Épatant qui nous ont permis d’illustrer dignement certains passages de cet article. Sur cette période, voir aussi Les grands auteurs de la bande dessinée européenne, troisième chapitre. Vous avez dit phylactères ? : humour à la page et feuilletons de longue haleine… et Les grands auteurs de la bande dessinée européenne, quatrième chapitre. Américanisation à volonté et deuxième salve de périodiques pour enfants….

(1) Nous avons évoqué la carrière d’Aristide Perré dans Le Collectionneur de bandes dessinées n° 102 page 16.

(2) Voir, à ce propos : Jacques Pessis, « Pierre Dac, mon maître soixante-trois », aux éditions François Bourin en 1992, pages 112 et 113.

(3) Sur Paul H. Jepsen, voir le commentaire de Jean-Claude Glasser dans le Le Collectionneur de bandes dessinées n° 26 page 32.

(4) Sur la participation de René Giffey à Fillette, voir notre article dans Le Collectionneur de bandes dessinées n° 94 page 31 et sur BDzoom.com (Fillette avant-guerre : 1909-1942 [première partie], Fillette avant-guerre : 1909-1942 [deuxième partie], Fillette après-guerre, première série : 1946-1953 [1ère partie], Fillette après-guerre, première série : 1946-1953 [2ème partie], Fillette, suite et fin : 1954-1964 [première partie] et Fillette, suite et fin : 1954-1964 [deuxième partie]) ; sur son œuvre, voir le n° 41 du Collectionneur de bandes dessinées spécial René Giffey.

(5) Sur Mat, voir les Collectionneur de bandes dessinées n° 35, 36 et 37.

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