Les amateurs de son œuvre le savent bien : Jacques Tardi est un boulimique de travail qui dessine matin, midi et soir. Or, « Dessins matin, midi et soir », c’est le titre d’un beau petit recueil édité par Oblique Art (structure dirigée par Pierre-Marie Jamet) qui nous propose pas moins de 160 pages rassemblant des illustrations réalisées par le créateur d’« Adèle Blanc-Sec », sélectionnées dans les nombreux carnets qu’il a noircis (voire mis en couleurs) tout au long de sa remarquable carrière d’auteur du 9e art : croquis, études de personnages… et même courtes bandes dessinées iconoclastes inédites.
Lire la suite...De quelques rééditions patrimoniales récentes…
Même pendant cette période relativement calme sur le plan des parutions qu’est le premier trimestre de l’année, les éditeurs proposent plusieurs ouvrages dits patrimoniaux qui méritent largement le détour et vont vous faire sortir votre porte-monnaie… À commencer par le premier volume d’une refonte totale de l’intégrale « Tif et Tondu » proposée par les éditions Dupuis, mais aussi par la conclusion de celles de « La Patrouille des Castors » (toujours chez Dupuis) ou de « Michel et Thierry » chez Hibou, sans oublier l’arrivée de celle de « Benoît Brisefer » au Lombard : des séries qui sentent bon la madeleine de Proust, mais pas que…
Si ceux qui ont déjà acheté à l’unité les épisodes « La Servante de Lucifer », « Le Maléfice de l’améthyste » et « Le Secret de Khâny » peuvent se dispenser du neuvième tome de l’intégrale « Yoko Tsuno » intitulé « Secrets et maléfices » (le dossier de présentation — composés de textes où l’auteur, Roger Leloup [1], parle de ces inspirations et nous instruit sur sa documentation — n’apportant guère de renseignements sur l’évolution éditoriale de la série), il en va tout autrement du premier tome de la nouvelle collection chronologique (seul concept vraiment valable pour une intégrale respectable) des aventures du chauve Tif et du chevelu-barbu Tondu (2) chez le même éditeur : Dupuis (voir : http://www.dupuis.com).
Nous avons non seulement droit à la superbe maquette et mise en pages actuelle des intégrales Dupuis due à Philippe Ghielmetti et Roman Gigou, à un dossier de cinquante pages aussi érudites que passionnantes signé du couple Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault (toujours au top !), mais aussi à une compilation de tous les inédits de Will (3) sur la période 1949-1954, non repris dans l’ancienne intégrale : des scénarios de Fernand Dineur, Luc Bermar et Albert Desprechins alias Ben, y compris « Le Mystère de Beersel » qui est un récit de trente-deux planches en noir et blanc (fort bien restaurées par Alain Maury) datant de 1949 et jamais paru dans Spirou.
L’ancienne intégrale « Tif et Tondu » date déjà de dix ans (mars 2007) et, entre-temps, la façon de concevoir ces ouvrages et leurs dossiers d’introduction a beaucoup évolué : il n’y a pas photo quand on compare cet opus avec les précédents.
Donc aucune hésitation à avoir, d’autant plus que si la numérotation de cette nouvelle édition coïncide avec celle de l’ancienne, ce premier volume a été conçu en pensant à ceux qui avaient acheté la précédente série : la tomaison est distincte (par années) et propose des inédits.
Il y a aura aussi un volume indépendant reprenant les épisodes signés Marcel Denis (4), avec en bonus, une histoire inachevée : elle non plus jamais publiée dans Spirou. Donc, ceux qui le désirent pourront se contenter de ces deux seuls volumes sans risquer de doublon avec la collection antérieure.
Voilà donc de quoi patienter en attendant la parution imminente (en avril) du premier volume de l’intégrale « Jojo » d’André Geerts (on en reparlera très bientôt) et du huitième et dernier tome de l’intégrale de « La Patrouille des Castors ».
Ce dernier reprendra les albums mis en images par MiTacq (5) parus entre 1990 et 1994 (« Torrent sur Mesin » et « La Pierre de foudre », sur scénario de Marc Wasterlain, puis de Jacques Stoquart), complétés par les premières pages des « Naufragés de la Marie-Jolie » : épisode interrompu par le décès du dessinateur.
Ce qui mettra un point final à cette série qui fut, pendant près de cinquante ans, un pilier du journal Spirou. Le dossier très documenté de votre serviteur achèvera donc de raconter cette saga qui est un sublime retour en enfance pour plusieurs générations de lecteurs.
Toujours côté intégrale, si vous n’avez pas encore les dernières histoires de Bob Morane illustrées par Gérald Forton (6) dans les années soixante (« L’Île du passé », « L’Ennemi sous la mer », « Les Masques de soie » et « Les Loups sont sur la piste », publiées dans l’hebdomadaire féminin Femmes d’aujourd’hui entre 1965 et 1967, vous pouvez vous procurez le volume 5 de celle de cet aventurier que vient de faire paraître les éditions Le Lombard (http://www.lelombard.com). Peu soucieux de chronologie, remarquons que les responsables ont publié « La Malédiction de Nosferat » (proposé à l’origine dans Pilote en mars et avril 1967) dans le précédent tome, alors qu’il s’inclue logiquement entre « Les Masques de soie » (publié dans Femmes d’aujourd’hui entre octobre 1966 et mars 1967) et « Les Loups sont sur la piste » (publié dans Femmes d’aujourd’hui entre mars et août 1967),
Par ailleurs, sachez que le court dossier réalisé par Jacques Pessis (seulement sept pages avec beaucoup de photos) ne propose qu’un carnet de voyage du romancier Henri Vernes, créateur du personnage sous forme de romans (7).
Donc, il vaut mieux économiser pour vous procurer, dès parution (le 21 avril), le premier tome de l’intégrale « Benoît Brisefer » par Peyo (avec Will et François Walthéry).
Il contiendra « Les Taxis rouges », « Madame Adolphine », « Les Douze Travaux de Benoît Brisefer » et un alléchant dossier de Patrick Gaumer qui nous dira tout sur ce grand classique du 9e art, dont le héros est un petit garçon doué d’une force herculéenne… sauf quand il s’enrhume !
Vous pourrez aussi, par exemple, concentrer vos achats sur l’intégrale de « Michel et Thierry » d’Arthur Piroton et Charles Jadoul (8) proposée par les éditions Hibou : ces dernières poursuivant leur travail d’exhumation de certaines petites pépites belges publiées dans les journaux des années cinquante aux années soixante-dix.
Ce cinquième opus, de cent pages, permet de terminer en beauté l’intégrale de cette série sur l’aéromodélisme publiée dans l’hebdomadaire Spirou entre 1962 et 1968.
Il reprend, à l’identique de la parution – c’est-à-dire soit tout en couleurs soit en bichromie —, les deux derniers épisodes de quarante-quatre pages chacun qui restaient à éditer.
C’est-à-dire, « Un royaume pour un puffin » et « Mylène et ses carats », lesquels correspondent, en fait, à la quatrième et à la sixième aventure de ces passionnés de courses d’avions en modèles réduits que sont le jeune Belge Thierry Welter et son mentor le Français Michel Camargue, publiées entre le n° 1327 et le n° 1348 de 1963, puis entre le n° 1374 et le n° 1395 de 1964. L’ouvrage propose également un supplément pédagogique sur le radioguidage publié à l’origine dans le n° 1533 de Spirou daté du 14 septembre 1967 : un texte illustré de seize pages largement illustré par Arthur Piroton et Carlos Roque.
Notons aussi, chez cette petite maison d’éditions belge, outre la suite des « Meilleurs récits de… » (scénarios d’Yves Duval, parus pour la plupart dans le journal Tintin, et illustrés par Liliane et Fred Funcken pour le n° 38 ou par Jean Torton pour le n° 39), un petit fascicule de quarante pages au format à l’italienne qui reprend un épisode du western « Jim Steward » — dont ce petit éditeur belge a déjà compilé en deux albums plusieurs histoires complètes —, proposé comme supplément d’un numéro du mensuel Recorddes éditions Bayard (dessins de Pierre Ramboux alias Sidney et scénario de Jacques Acar), en 1970.
Pour votre information, sachez qu’Hibou sera toujours, en plus de sa distribution en librairies spécialisées, diffusé par Le Coffre à BD sur Internet (voir http://coffre-a-bd.com), dès que cette entreprise sera officiellement reprise par de nouveaux gérants.
Donc, attention, puisque nous sommes dans une période intermédiaire où cette salutaire structure arrête temporairement la vente des albums, en attendant son redémarrage, à la fin avril ou au début mai (plus vraisemblablement).
Nous devrions être dans les premiers informés et nous vous tiendrons, bien entendu, au courant…
Toutefois, pendant ce laps de temps, vous pouvez toujours demander des réimpressions d’albums et quelques nouveautés alléchantes devraient même être ajoutées en souscription.
Il faudra donc patienter un peu pour vous procurer, si ce n’est pas encore fait, les quatre derniers tomes (sur douze en tout qui en constituent l’intégrale) de « Nic et Mino » par Jean Ache (9) ou « Le Dernier Tiroir » de Jacques Devos : un intéressant ouvrage qui compile diverses histoires oubliées ou travaux inédits du créateur de la série « Génial Oliver » (publiée dans Spirou, entre 1963 et 1988), précédé d’un instructif préambule du fils du dessinateur qui fait le point sur la carrière de son paternel.
Quant à Bernard Coulanges, le créateur du Coffre à BD, il va bien sûr profiter d’une retraite bien méritée, mais va dépenser une bonne partie de son énergie à mettre à jour son autre site http://bdoubliees.com : ceci afin de rattraper tout le retard qu’il a accumulé ces dernières années.
Il lui reste, en effet, beaucoup de descriptions de revues à mettre en place, pour le plus grand bonheur des amateurs et des collectionneurs !
Par ailleurs, sachez aussi que tous les éditeurs actuellement diffusés par le Coffre à BD continueront à l’être dans la nouvelle organisation : c’est donc aussi le cas de Fordis qui nous annonce, hélas !, que la suite de la série « Michel Brazier », créée par le scénariste Jean-Michel Charlier (et dont le premier épisode avait été dessiné par André Chéret [10]), est momentanément reportée.
« En effet, André Chéret, à la suite d’un léger problème de santé, souhaite mettre fin, après plusieurs mois de réflexion, à notre collaboration. Nous regrettons, Philippe Charlier et moi-même, cette décision, mais nous devons respecter le choix de notre auteur. Que faut-il faire ? Mettre fin à cette série ou la mener jusqu’à son terme avec un autre dessinateur ? Après mûre réflexion et avec l’accord de Philippe Charlier et André Chéret, la décision a été prise : confier la reprise à un nouveau dessinateur ! Il nous faudra donc nous armer d’un peu de patience et trouver la perle rare. Celle-là même qui devra s’imprégner de l’esprit de son créateur pour mener à son terme cette série inédite. Au rayon bonnes nouvelles, sachez que Christian Godard a terminé l’écriture de son deuxième scénario, soit le troisième épisode de la série : “La Poursuite impitoyable”. Il achèvera l’écriture du dernier opus “Le Dernier Acte”, courant 2017 » communiquait il y a peu Salvatore Biddau, le responsable des éditions Fordis.
Il terminait également sur une autre note optimiste, en annonçant que la collection Jean-Michel Charlier présente, elle, se poursuivra dès le mois d’avril (le 21 exactement) avec la parution d’un épisode de la série « Guy Lebleu », mise en images par le grand Raymond Poïvet (11), inédit jusque-là en album (si l’on ne tient pas compte d’une édition pirate qui avait été tirée à très peu d’exemplaires) : « Les Pirates de la nuit ».
Il s’agit de la reprise des cinquante-six pages en quadrichromie parues dans Pilote entre le n° 259 du 8 octobre 1964 et le n° 286 du 15 avril 1965 : les huit planches qui étaient alors en en noir et blanc (légèrement grisées) ou en bichromie (noir et rouge) seront recolorisées à partir des couleurs de l’hebdomadaire. En octobre/novembre, devrait paraître le dernier épisode de cette série paru dans Pilote (en 1966 et 1967) et dernier à être inédit en album : « 15 Milliards de diamants ». Ne les ratez pas !
Terminons ce panorama des récentes rééditions patrimoniales indispensables à tout amateur avec un petit focus sur les éditions Neofelis (https://www.neofelis-editions.com) qui ont publié « Jean Frisano : une vie d’artiste » : ouvrage où les souvenirs de ses enfants Thomas (également talentueux dessinateur, voir la série « Relations publiques » chez Glénat) et Sylvia, conversant avec Philippe Fadde, sont mis en valeur par de nombreuses reproductions de documents connus ou inconnus : un bien beau livre de plus de deux cents pages dont l’édition est limitée et numérotée à mille exemplaires. À la différence de son frère Pierre (12), Jean Frisano n’a réalisé que très peu de bandes dessinées dans sa carrière : on notera seulement ses travaux pour les éditions Ray-Flo, notamment les séries westerns « Le Fils de la prairie » (1949) ou « Jim Tomahawk » (1952) qu’il réalise avec son jeune frère. Toutefois, l’évocation de son nom fait encore briller les yeux des nombreux amateurs des publications SAGE ou Lug, car il a réalisé des milliers de couvertures pour les récits complets ou mensuels Mandrake, Petits Moineaux, Sciuscia, King roi de la police montée, Garth, Amok, Le Fantôme du Bengale, Jim-la-Jungle, Raoul et Gaston, Ranch magazine, Kiwi, Mustang, Ombrax, Rodéo, Yuma, Futura, Fantask, Marvel, Strange, Titans, Nova, La Planète des singes…
Gilles RATIER
(1) Pour en savoir plus sur Roger Leloup, lire sur BDzoom.com : Roger Leloup avant « Yoko Tsuno ».
(2) Pour en savoir plus sur « Tif et Tondu », lire sur BDzoom.com : « Tif et Tondu ».
(3) Pour en savoir plus sur Will, lire sur BDzoom.com : Willy Maltaite alias Will (première partie) et Willy Maltaite alias Will (deuxième partie).
(4) Pour en savoir plus sur Marcel Denis, lire sur BDzoom.com : L’atelier Franquin.
(5) Pour en savoir plus sur MiTacq, lire sur BDzoom.com : MiTacq » hors patrouille » !.
(6) Pour en savoir plus sur Gérald Forton, lire sur BDzoom.com : Gérald Forton.
(7) Pour en savoir plus sur « Bob Morane » en bande dessinée, lire sur BDzoom.com : Le retour de Bob Morane… en intégrale !.
(8) Pour en savoir plus sur « Michel et Thierry » et ses auteurs, lire sur BDzoom.com : « Michel et Thierry » par Arthur Piroton et Charles Jadoul.
(9) Pour en savoir plus sur « Nic et Mino » et Jean Ache, lire sur BDzoom.com : Encore de belles intégrales avant la fin de l’année… et quelques prévisions pour 2017 !, D’Arabelle à Pat’Apouf : Jean Ache (première partie) et D’Arabelle à Pat’Apouf : Jean Ache (deuxième partie).
(10) Pour en savoir plus sur « Michel Brazier » et André Chéret, lire sur BDzoom.com : Michel Brazier, « petit » frère de Rahan ! et André Chéret.
(11) Pour en savoir plus sur Raymond Poïvet, lire sur BDzoom.com : Raymond Poïvet (1ère partie) et Raymond Poïvet (2ème partie).
(12) Pour en savoir plus sur Pierre Frisano, lire sur BDzoom.com : Hommage à Pierre Frisano….
L’histoire « La Malédiction de Nosferat » est parue dans l’intégrale 4 de Bob Morane.
Merci Didier pour cette précision qui nous avait échappée ! Nous en avons profité pour rectifier le tir dans le corps du texte, car il n’empêche que les responsables sont peu soucieux de chronologie : en effet, « La Malédiction de Nosferat » (proposé à l’origine dans Pilote en mars et avril 1967) aurait dû s’inclure logiquement entre « Les Masques de soie » (publié dans Femmes d’aujourd’hui entre octobre 1966 et mars 1967) et « Les Loups sont sur la piste » (publié dans Femmes d’aujourd’hui entre mars et août 1967).
Bien cordialement et respectueusement
Gilles Ratier
« (« Torrent sur Mesin » et « La Pierre de foudre », sur scénario de Marc Wasterlain, puis de Jacques Stoquart) »
Ah bon ? Le scénario de La pierre de foudre est de Stoquart ?… Il était crédité dans l’album d’origine ?…
Bonjour Marcel !
Comme vous pourrez le lire dans mon dossier d’introduction à cette intégrale (dont voici quelques extraits) : « C’est encore avec son ami publicitaire et scénariste Jacques Stoquart que l’auteur jette les bases de cette nouvelle aventure dont il revendique cependant la paternité : « Oui, c’est la première fois que je réalise toute l’histoire, de A à Z. Outre le dessin et le scénario que je signe depuis longtemps, je me suis aussi chargé des couleurs. »… C’est donc Jacques Stoquart qui va aider MiTacq à agencer les éléments disparates de l’histoire que ce dernier a en tête et qui va attirer son attention sur les possibilités des infrasons : « Lors d’une expédition familiale, se souvenait-il, Michel, qui voyait surtout des images, me parla de choses qui l’avaient frappé : les enfants de Tchernobyl, une vieille malle postale avec une lettre oubliée, un aérolithe portant des traces de vie extraterrestre, etc. Il ne voyait pas très bien comment tirer une histoire de tout cela. Je lui ai proposé de brainstormer ensemble durant une après-midi, nos femmes étant priées d’aller papoter au restaurant et de nous laisser tranquilles jusqu’à l’accouchement du synopsis. »… Avec son discret collaborateur, MiTacq structure mieux ses idées jetées sur papier et s’autorise à utiliser, avec prudence et rationalité, certains poncifs que l’on retrouve plutôt dans les récits de science-fiction : un univers qu’il avait déjà abordé avec l’ami Jacques dans un court récit de six pages intitulé L’impossible mort de Jean Pierrac, publié dans le Journal de Spirou en 1973. Grand seigneur, son complice scénariste (à qui l’on doit aussi la plupart des aventures de Stany Derval que MiTacq illustra de 1968 à 1979) refusera d’être rétribué pour ses nombreux apports narratifs : « Merci d’abord de me proposer une rémunération pour mon aide dans la mise au point de ton scénario – il y a bien peu d’idées à moi dans ce synopsis ‒, mais comme je te l’ai dit, j’ai agi par plaisir de créer, considérant cela comme un hobby, au même titre qu’une aquarelle. Le plaisir a été vif et je ne vois aucune raison de rendre ce loisir payant… », écrira-t-il dans une lettre non datée adressée à MiTacq. A contrario, Stoquart ne développa guère le découpage qui sera, par la suite, complètement peaufiné en famille : sous la supervision et les conseils de l’épouse de MiTacq, Simonne, mais aussi de ses enfants Christine et Alain. MiTacq veillera à bien tous les citer dans le générique final. »
J’espère que cela répondra à vos interrogations… Mais lisez l’intégralité du dossier, vous allez en apprendre beaucoup plus…
Bien cordialement
Gilles Ratier
Merci beaucoup de votre réponse.
J’ai toujours trouvé que Stoquart (quoique peu productif en BD) était sous-estimé, il a écrit de très bons scénarios pour MiTacq (avec qui il avait également abordé la SF dans Les tombeaux de glace, une aventure de Stany Derval) et surtout pour Follet.
Cher Gilles bonjour
Pas sûr de comprendre ce que vous laissez entendre à propos de l’ancienne et de la nouvelle intégrale Tif et Tondu qui seraient compatibles : la nouvelle intégrale est-elle prévue… intégrale ?!
Bien à vous
Fred
PS Savez-vous si l’intégrale des Castors sera suivie d’intégrales Stany Derval et Jacques Le Gall?
Bonjour cher Frédéric !
En effet, la nouvelle intégrale est prévue… intégrale (par rapport à l’ancienne) ; enfin presque, puisque, pour le moment, il n’est pas question de reprendre les épisodes dessinés par Dineur. Elle démarre donc avec ce nouveau tome qui est sans tomaison, ce qui permet de l’inclure au sein de l’ancienne pour ceux qui ne voudront pas acheter la nouvelle mouture avec de nouveaux dossiers bien plus complets et un véritable respect de la chronologie (ce qui n’était pas le cas dans la précédente intégrale).
Suis-je plus clair ?
Pour ce qui est d’éventuelles intégrales Stany Derval et Jacques Le Gall, je n’en sais rien. Peut-être que nos amis Pissavy-Yvernault pourront nous en dire plus sur ce forum où ils leur arrivent d’intervenir…
Merci pour vos commentaires et votre fidélité à notre site…
Bien cordialement
Gilles Ratier
Sinon, il y a aussi la très belle intégrale des éditions Hachette, qui est elle véritablement complète me semble-t-il et déjà parue en intégralité. Elle comporte même un sympathique texte d’accompagnement pour chaque tome, même si celui-ci n’atteint pas la précision historique de Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault, et surtout ne comporte pas autant d’éléments d’archives.
L’intégrale Jacques Le Gall fait effectivement partie des envies… mais le programme est très chargé pour les prochains mois. Il faudra être patient ! BPY
Fin pour la réédition des albums de « Michel et Thierry »… mais on peut signaler la série qui lui a fait suite quelques années plus tard : « Les casseurs de bois » (Piroton, Carin et Mittéï). Une intégrale est maintenant disponible aux Edtions Place du Sablon.
Bien cordialement.
Tout à fait Denis : merci pour cette précision !
La rédaction !
Eh bien merci à tous !
Et puisque on parle ici de Piroton et là de Tillieux (via Tif et Tondu), une belle édition chronologique de Jess Long trouverait des amateurs !
Bien à vous
fred