Apparue pour la première fois dans le mensuel Tchô ! en 2003, Lou est devenue un best-seller de l’édition, avec plus de trois millions d’albums vendus, une série d’animation, un long métrage, des traductions dans le monde entier… Un tel succès méritait bien cet ouvrage anniversaire, qui nous propose — en plus de 300 pages — de revenir sur l’histoire de l’héroïne qui a grandi avec ses lecteurs. Tout en ouvrant généreusement ses carnets de croquis, Julien Neel évoque — au cours d’un long entretien — son propre destin, lié depuis 20 ans à celui de la petite fille blonde devenue grande.
Lire la suite...Lucien Nortier : un grand de la BD réaliste à la française (seconde et dernière partie)…
Suite et fin du dossier consacré à Lucien Nortier : celui qui, aux côtés de Raymond Poïvet, Christian Gaty et Robert Gigi (1), a appartenu à l’équipe des dessinateurs du fameux Atelier 63, lequel a durablement marqué toute une génération de jeunes dessinateurs. C’est au sein de ce groupe chaleureux qu’il a construit une œuvre foisonnante, dont il ne reste disponible aujourd’hui que trop peu de choses. Nono, comme l’avaient baptisé affectueusement ses amis, était un homme droit, amoureux de la nature et du travail bien fait. Pour lire la première partie, cliquez ici : Pour lire la première partie, cliquez ici : Lucien Nortier : un grand de la BD réaliste à la française (première partie)….
« Robin des Bois » tout juste lancé, Lucien Nortier et son ami Christian Gaty sont sollicités pour créer une nouvelle série. « Le Grêlé 7/13 » débute dans le n° 1101 (19/06/1966) de Vaillant, proposée dans un premier temps sous forme de récits à suivre.
Enregistré sous le pseudonyme du Grêlé 7/13 par les nazis parce qu’il possède sept taches de rousseur sur la joue droite et 13 sur la joue gauche, notre héros est un gars de Ménilmontant venu aider les résistants des maquis de province.
Accompagné par L’Ermite, un solide gaillard peu loquace, il mène la vie dure à l’occupant allemand pour lequel il est une véritable bête noire.
Écrite par Roger Lécureux, cette série passe en récits complets de dix pages à partir du n° 1241 de l’hebdomadaire devenu Pif gadget.
Les exploits du Grêlé 7/13 se terminent dans le n° 1356 (27/05/1971) avec la Libération de Paris.
La série compte 44 épisodes complets et 15 histoires à suivre, dont certains sont dessinés par Lucien Nortier seul.
En 1973, un recueil de la collection Sélection Pif gadget des éditions Vaillant en compile quelques-uns, puis de 2008 à 2012 les éditions du Taupinambour en présentent une version intégrale en 13 volumes aux tirages très limités.
« Le Grêlé 7/13 » terminé, Nortier revient rapidement dans Pif gadget avec la création de « Fanfan la Tulipe », toujours assisté par Christian Gaty. Campé une première fois par Étienne Le Rallic dans L’Intrépide, Fanfan répond toujours présent lorsqu’il s’agit de venir en aide à un roturier victime des troupes royales qu’il ridiculise : un scénario truculent de Jean Sani divisé en récits complets de dix pages.
Lucien Nortier dessine 54 épisodes, aux côtés de Christian Gaty, jusqu’au n° 1566 de Pif gadget (31/03/1975), puis il abandonne définitivement le personnage à son compagnon d’atelier qui poursuit la série en solitaire jusqu’au n° 1824 en 1980. Un album est publié par les éditions Kangourou en 1975, un autre par Temps forts en 2003. Une intégrale en 11 volumes à petits tirages est publiée de 2007 à 2009 par Le Taupinambour.
Les fidèles lecteurs du dessinateur ont découvert sa passion pour les animaux en suivant « Okla-Homa », une aventure de « Sam Billie Bill » parue dans Vaillant en 1956 (n° 599 à 621). Il lui faudra attendre le n° 1561 de Pif gadget (avril 1975) pour partager à nouveau sa passion avec ses jeunes lecteurs. Sous forme de récits complets de quatre pages, Lucien des Bois évoque 25 années de bonheur passées auprès des bêtes de nos forêts.
Débutée sous le titre « Lucien des Bois », la rubrique devient rapidement « Jean Richard raconte… » dans le seul but de mettre en avant l’acteur alors célèbre : « … La série s’intitulait “Jean Richard raconte…”. En réalité, c’est Nortier qui racontait et Jean Richard qui prêtait son nom et sa bobine pour de basses raisons commerciales », confiera-t-il à Jean-Paul Tiberi dans la revue Hagaen 1983. Un dernier récit, « L’Heure entre chien et loup » (dont le scénario est crédité à Patrick Cothias) est publié dans le n° 1645 (janvier 1977).
Puis, la nouvelle équipe, plus politique que spécialisée en bande dessinée, congédie le fidèle collaborateur après 30 années de présence dans le journal : « J’avais remarqué que, depuis quelque temps, Vaillant faisait du vide parmi son personnel et qu’il était prudent de se munir de la carte du parti. Ce que je ne fis évidemment pas, mais au contraire j’allais pousser un coup de gueule à la rédaction pour rouspéter contre ces renvois suspects sinon abusifs et le fait qu’on avait un contrôle à l’entrée où on devait décliner son identité. Pour un vieux routard comme moi, c’était trop. Le résultat a été une convocation chez le directeur du personnel de l’époque : Gérard Lanternier qui me dit que mon style avait vieilli, que je n’étais plus dans le coup et qu’il n’y avait plus de travail pour moi » (Haga n° 53).
Notons qu’au cours de ces trois décennies, contrairement à d’autres confrères, il a livré peu d’illustrations d’articles ou de nouvelles : citons « Escale à Sarasola » (un roman d’Henri Bourdens en 1947) et quelques belles images aux thèmes historiques au milieu des années 1960.
Collaboration sans histoire au Journal de Mickey
En 1964, les transformations qu’entreprend Vaillant incitent Lucien Nortier à chercher d’autres débouchés : d’autant plus que sa collaboration avec Christian Gaty, bien rodée, permet d’augmenter le rythme des livraisons.
Au Journal de Mickey, il propose une adaptation du western « Joss Randall », alors très populaire à la télévision.
C’est pour dessiner « Thierry la Fronde », autre feuilleton lui aussi au top, qu’il est retenu.
Bien que dessiné avec le concours de Christian Gaty, seul son nom figure au générique : « Alors que nous avons travaillé ensemble selon notre habitude, la série a été signée de mon seul nom, parce que Winkler m’avait choisi parce que je dessinais bien les chevaux. Il ne voulait pas entendre parler d’un autre dessinateur, fût-il mon plus proche collaborateur. »
Les scénarios sont signés Jean-Claude Deret : le créateur du personnage. Il livre des synopsis, mais le découpage est réalisé par un collaborateur du journal.
La première double page d’une longue histoire de 130 pages est présentée dans le n° 610 (02/02/1964) du Journal de Mickey. La série compte huit épisodes : « Mission spéciale », « Le Secret d’Hizerth », « La Fiancée de Lord Tills », « La Révolte des tuchins », « Le Gerfaut du Roi »… enfin « La Demoiselle Lisa de Clairouanne » qui prend fin dans le n° 841 (21/07/1968).
Après la trahison de Messire Florent (son intendant), le seigneur Thierry de Janville se réfugie dans la forêt de Sologne afin de lutter contre les troupes du Prince noir. Entouré par Bertrand, Judas, Jehan, Martin, Boicicaut… sans oublier sa fiancée la blonde Isabelle, ce Robin des Bois français devient l’ami du dauphin Charles. Nortier et Gaty effectuent un excellent travail, tout au long des 440 pages que compte cette épopée historique. Les éditions Regards débutent une série d’albums au faible tirage en 2018.
Toujours avec Christian Gaty, après l’abandon de « Thierry la fronde » disparu du petit écran, ils dessinent en 44 pages « La Flèche du Viking » d’après le roman d’Henri Dupuy Mazuel, adapté par Pierre Fallot (1909-1976) et publié du n° 891 au n° 913 (13/12/1969). En l’an 846, au temps des premiers Capétiens, les Normands envahissent la France. Robert le Fort et ses amis luttent contre l’envahisseur aux côtés du roi Charles le Chauve.
Lucien Nortier revient, seul, dans les pages du Journal de Mickey avec la création d’« Allo ! toubib » : série présentée sous forme de récits complets en dix pages, dont il écrit aussi les scénarios. Le docteur Nicolas Vincent parcourt le monde pour le compte de l’Institut mondial de zoologie afin de résoudre des énigmes concernant les espèces animales. Débutée dans le n° 997 la série, bien que de qualité, prend fin dans le n° 1213 (14/09/1975), après seulement une petite dizaine d’épisodes réunis dans deux albums parus chez le micro éditeur Milwaukee Comics en janvier 2021 et janvier 2022.
Au cours de cette période, le duo Nortier/Gaty dessine « Mademoiselle d’Artagnan » : une histoire en 52 pages écrite par Pierre Fallot et proposée du n° 1105 (04/02/1973) au n° 1109. Marie-Lys, fille de Charles de Batz seigneur d’Artagnan, est plongée dans un sombre complot ourdi contre le Cardinal Mazarin. La nouvelle rédaction n’envisageant pas de nouveaux épisodes de ces deux séries, Lucien Nortier quitte le Journal de Mickey après dix années de collaboration sans nuage. Signalons qu’il a également produit quelques belles illustrations animalières au début des années 1970.
Et encore…
En 1959, notre dessinateur crée « Captain James » pour les éditions Aventures et Voyages, dans le format de poche Totem : série qui passe l’année suivante dans Whipee !, puis dans Apache.
Ces récits complets en 60 pages, écrits par Roger Lécureux, évoquent les aventures très classiques du Captain James, surnommé Trois Doigts, accompagné dans un Far West de carte postale par ses amis Sumy l’Ours et Tiboy.
Bernadette Ratier (directrice d’Aventures et Voyages) lui reprochant injustement un travail trop vite fait, il claque la porte après avoir réalisé les 47 premières pages du premier épisode publié dans le n° 41 de Totem (septembre 1959). Pierre Le Goff (2) prend la suite et réalise les 15 autres épisodes. La série est rééditée dans La Route de l’Ouest n° 128 à 142 en 1985/1986. On peut aussi supposer que la proposition de Pilote est pour quelque chose dans cet abandon brutal.
Toujours en 1959, après avoir réalisé quelques illustrations pour le magazine pour adultes Paris-Flirt (qui publiait, notamment la série « Clairette » d’Albert Uderzo et Jean-Michel Charlier qui fréquentent également l’Atelier 63), Lucien Nortier est invité par Charlier (3), tout comme Raymond Poïvet (1), à figurer au sommaire de l’hebdomadaire Pilote qu’il se prépare à lancer avec ses amis René Goscinny et Uderzo.
Son image de spécialiste du western lui vaut la mise en images de « Bison noir ».
Bien connu des jeunes auditeurs de l’émission Champion (qui deviendra Pilote) diffusée le jeudi sur Radio Luxembourg, Bison noir était le héros d’un feuilleton radiophonique écrit par Guy Bertret et Jacques Ledrain.
Fils du grand sachem de la tribu des Pawnees, Bison noir tente de faire régner la paix entre les Indiens et les blancs qui grignotent leur territoire.
Ce récit de 46 pages est publié du n° 1 (29/10/1959) au n° 46 de Pilote et sera compilé dans un album tiré à très peu d’exemplaires par Le Taupinambour, en 2010.
Dès le numéro suivant (daté du 15/09/1960), Nortier embraie avec l’adaptation de « La Flèche brisée » (« Broken Arrow ») : le feuilleton de la 20 th Century Fox. Proposée sous le titre « Cochise », cette histoire adaptée par Georges Fronval évoque les combats héroïques du grand chef indien. Elle se termine dans le n° 104 (19/10/1961), totalisant 58 pages : un album au faible tirage sera également publié par le Taupinambour en 2011. Ce sont les deux seules bandes dessinées réalisées par Lucien Nortier pour Pilote.
En 1977, il est présent dans l’hebdomadaire Tintin, à l’occasion du bref passage de Jean-Michel Charlier à la tête de sa rédaction française. Il crée « Trio Black », dont les héros sont Vicky une adolescente éprise d’aventure et ses deux chiens : le teckel Sloup et le dogue allemand Zouka. Ils n’auront le temps de vivre que deux épisodes de 12 pages avant le départ de Charlier.
Toujours dans Tintin, il dessine une vie du chien Rintintin écrite par Jean-Marie Pélaprat. Ces histoires sont publiées simultanément dans l’hebdomadaire Junior.
Il réalise en 1977, pour la collection Vidi, des éditions Chancerel/Fleurus un ouvrage consacré aux chiens, écrit par les docteurs vétérinaires Françoise Duc et Jean-Pierre Marcellot et un second album ayant pour thème les chats.
En 1978, Nortier collabore à deux ouvrages sportifs de la collection B.D.S., aux côtés d’Angelo Di Marco, Robert Bressy, Pierre Dupuis et Roland Garel (4) : « Les Bleus en Argentine » (où il dessine l’épisode « Le Rêve d’Hidalgo »)
et « Le Grand Chelem » (où il met en images « Angleterre France »), dont les scénarios sont signés Roger Couderc, Henri Garcia et Thierry Roland.
Au début des années 1980, il illustre trois des 33 ouvrages de la collection Histoire junior écrits par Jacques Marseille et édités par Hachette : « Les Grandes Inventions », « De Gaulle » et « La Révolution française ».
Après un bref passage à Franc-Jeux (la revue des enseignants laïques) en 1957, il entame en 1980 une collaboration régulière avec Jeunes Années magazine : publication trimestrielle luxueuse des Francs et Franches Camarades, où travaillent aussi Robert Gigi et Michel Blanc-Dumont.
Une nouvelle fois, il partage avec ses lecteurs sa passion pour les animaux au cours de récits complets se déroulant aux quatre coins de la planète : « L’Âne du père Auvin », « L’Orphelin », « Les Serpents d’Afrique du Sud », « Les Gorilles blancs »…
Il réalise ainsi une vingtaine d’histoires en noir et blanc jusqu’en 1986.
En 1979 et 1980, pour la revue mensuelle des Petits Juniors de Télé 7 jours, il redonne vie à « Raconte-nous, oncle Lucien ». Le brave tonton évoque les animaux des bois en compagnie de son neveu et de sa nièce, du n° 17 au n° 36 de ce sympathique petit journal.
En 1980, commence sa dernière longue participation à un journal.
Hebdomadaire d’humour gaulois au papier de couleur verte, Le Hérisson lui ouvre ses pages avec l’illustration du courrier des lecteurs consacré aux animaux, puis des articles animaliers de Claudine Ségur.
En 1981, il succède à José Garcia pour l’illustration de la rubrique historique « Ça, c’est français », écrite par René Sinn.
On lui doit aussi des Unes, des illustrations de nouvelles et autres rubriques diverses.
Pour l’amateur de bande dessinée, c’est un premier récit dédié à la guerre de Vendée qui est le plus remarquable de cette collaboration : « La Croix, le cœur et la meute », une histoire de 35 pages présentée du n° 1908 (5/11/1982) au n° 1942.
Elle évoque le combat contre les républicains du vicomte Corneillet de Lannau aux côtés du chouan Charette, en 1793.
Plus romantique, « La Vengeance du Faucon » se déroule en 1191. Elle débute dans le n° 1977 (08/03/1984) et raconte l’histoire d’amour impossible entre Arnaud le mystérieux trouvère et Malia la prostituée. Ces deux récits, peut-être les plus travaillées graphiquement du dessinateur, ont été édités en albums aux faibles tirages par les éditions Regards en 2018. Une troisième histoire consacrée à Pancho Villa ne verra pas le jour pour cause d’abandon de la BD dans le journal.
Amer, Lucien Nortier quitte les pages du Hérisson en 1987 : « J’ai aujourd’hui 64 ans. Où en suis-je arrivé ? Je ne sais pas, je ne sais plus. J’ai vieilli et je n’ai plus le “pet”, la confiance de la jeunesse. On ne vit pas avec le passé… Je déplore l’orientation actuelle de la BD qui a tourné il y a quelques années, à cause d’un certain metteur en scène de cinéma (Alain Resnais) qui s’est mêlé de BD. Plus on dessine mal et plus on a des chances d’avoir du succès, des prix bidon dans des festivals qui ne servent à rien » confie-t-il à Louis Cance dans Hop ! .
Comme c’est le cas pour de nombreux autres dessinateurs de sa génération, le travail commence à manquer.
Il publie un dernier album en 1989 aux éditions du Signe : « Jean-Sébastien Bach » écrit par Pierre Dhombre.
Il profite peu de sa retraite qu’il prend cette même année, occupant son temps à la peinture animalière.
Il décède à Plessis-Bouchard dans le Val-d’Oise le 14 décembre 1994. Il avait 72 ans.
Lucien Nortier était un homme droit qui n’hésitait pas à s’emporter face à l’injustice ou à la bêtise.
Tout au long de sa vie, il a combattu pour la profession, fondant le Syndicat national des dessinateurs de presse, dans le but de défendre le droit à la retraite et à la carte de presse au sein d’une profession dont les membres travaillaient souvent jusqu’à l’épuisement : une action qui lui causera plus d’ennuis que de satisfactions. Nono, comme on le surnommait, était chaleureux et le rencontrer au sein de l’Atelier 63 était toujours un immense bonheur pour ses visiteurs.
On peut regretter que son œuvre se limite aujourd’hui à des albums aux tirages limités, réservés aux lecteurs les plus fortunés.
Des articles lui sont consacrés par Hop ! (n° 5/6, 33, 57, 64, 77 et 123) et un court entretien a été publié par Haga dans son n° 53, un autre dans Hop ! n° 41 en 1987.
Henri FILIPPINI
Relecture, corrections, rajouts, compléments d’information et mise en pages : Gilles RATIER
(1) Sur Raymond Poïvet, Christian Gaty et Robert Gigi, voir Raymond Poïvet (1re partie) et Raymond Poïvet (2e partie), Christian Gaty : réaliste et efficace ! (première partie) et Christian Gaty : réaliste et efficace ! (deuxième et dernière partie), Robert Gigi : de la bande dessinée populaire à la nouvelle BD… (1re partie) et Robert Gigi : de la bande dessinée populaire à la nouvelle BD… (2e et dernière partie).
(2) Sur Pierre Le Goff, voir Pierre Le Goff : des revues de bande dessinée aux strips dans les quotidiens… (première partie) et Pierre Le Goff : des revues de bande dessinée aux strips dans les quotidiens… (seconde partie).
(3) Sur le rôle de Jean-Michel Charlier à Pilote, voir Le rôle de Jean-Michel Charlier dans les premiers numéros de Pilote….
(4) Sur Angelo Di Marco, Robert Bressy et Roland Garel, voir Angelo Di Marco : disparition du roi des reporters-dessinateurs !, Disparition du roi des strips : Robert Bressy ! et Roland Garel : disparition d’un homme exemplaire…..
Merci pour cet article très documenté, la page de « La Croix, le cœur et la meute » est magnifique!!
Quel(s) bosseur(s) !
Quel bel artiste méconnu car n’ayant eu les honneurs de la publication en album de son vivant de ses héros les plus emblématiques. Quelle humilité. Suis l’heureux propriétaire de deux planches originales du Cormoran, dont l’une publiée à la fin de la première partie de cet article, et je ne m’en lasse pas! Quel talent, quelle pâte! Merci pour ce superbe article.