Robert Gigi : de la bande dessinée populaire à la nouvelle BD… (2e et dernière partie)

Suite du dossier consacré à Robert Gigi qui appartient à la riche génération des dessinateurs réalistes français apparus dès l’après-guerre. Dessinateur pour la presse populaire pendant un quart de siècle, contrairement à nombre de ses confrères, il parvient à éviter la marginalisation imposée à beaucoup d’entre eux par la déferlante de la nouvelle BD au cours des années 1970. Des histoires juvéniles aux scénarios désuets à la création de la sulfureuse Scarlett Dream, un grand écart parfaitement maîtrisé que nous vous invitons à découvrir. Pour consulter la première partie, cliquer ici : Robert Gigi : de la bande dessinée populaire à la nouvelle BD… (1re partie).

Les riches années 1960-1970

Au milieu des années 1960, alors que sa collaboration avec la SPE diminue, Robert Gigi se tourne vers d’autres supports. On le rencontre brièvement dans Pilote où il présente deux récits didactiques avec les textes placés sous les images : « L’Évasion du « Jean Bart » »  dans le n° 1 (29/10/1959) — encore un scénario non signé de Jean-Michel Charlier ; voir Le rôle de Jean-Michel Charlier dans les premiers numéros de Pilote — et « Opération Jéricho » dans le n° 4.

« L’Évasion du "Jean Bart" » Pilote n° 1 (29/10/1959).

Cinq ans plus tard, il dessine à quatre mains avec Max Lenvers (1), pensionnaire lui aussi de l’Atelier 63.

Le duo livre, sous la signature commune Len-Gi, quatre épisodes en huit pages des aventures de Simon Leblanc. Des récits évoquant le quotidien du patron d’un aéro-club réservé aux jeunes en difficulté, dont les scénarios édifiants sont écrits par un Jacques Lob (2) débutant. Parution dans les n° 35 (11/1964), 42, 48 et 57 du mensuel Record publié conjointement par la Maison de la Bonne Presse et Dargaud.

« Simon Leblanc » Record n° 42 (06/1965).

« Clovis » Chouchou n° 10 (01/04/1965).

En 1964, Daniel Filipacchi lance Chouchou (3), hebdomadaire au format géant où les meilleurs dessinateurs de l’époque sont au sommaire : Raymond Poïvet, Noël Gloesner (4), Guy Mouminoux, Georges Pichard (5), Marc-René Novi (6), Francisco Hidalgo (7), Paul Gillon (8)… et Robert Gigi qui réalise un strip humoristique, « Gentil Clovis ».

Il signe aussi « Rodéo à Carson City » (scénario de P. Heulen) : un récit complet dans le n° 5 (10/12/1964).

Enfin, dans le n° 10 au format moins ambitieux, il dessine « Panique à Mammouth City » : une histoire délirante en 12 pages écrites par Rémo Forlani.

Illustration nouvelle V Magazine n° 582 (03/1966).

Pour le magazine mensuel Constellation, il présente des illustrations de faits divers, entre 1964 et 1967.

Enfin, de 1966 à 1970, il réalise des bandes dessinées pour les catalogues jeunesse des éditions Hachette : ces dernières étant destinées à promouvoir les romans des séries « Lieutenant X », « Fantomette », « Le Prince Donegal », « Thierry la fronde »…

Auteur d’illustrations de nouvelles policières teintées d’érotisme publiées dans la première formule de l’hebdomadaire V. Magazine (Voilà), de 1950 à 1952, il poursuit cette activité dans la version trimestrielle à partir de 1955.

« Panique à Mammouth City » Chouchou n° 10 (01/04/1965).395

Parmi les auteurs de ces textes, figure Claude Moliterni qui écrit sous divers pseudonymes pour ce journal dirigé par Henri Georges Gallet.

Après avoir publié avec succès « Barbarella » de Jean-Claude Forest, c’est au duo Moliterni/Gigi que revient la lourde tâche de succéder à ce dernier.

À raison de huit pages par numéro, Scarlett Dream démarre ses aventures dans le n° 579 (été 1965).

Rousse, sexy, la belle agent de l’office international de contre-espionnage lutte sans relâche contre le docteur Styx et sa compagne Zarda.

Cette première série se poursuit jusqu’au n° 593 et dernier (hiver 1969).

Les huit premiers épisodes sont réunis dans un album luxueux édité par Éric Losfeld en 1967, au Dernier Terrain vague.

« Scarlett Dream » V Magazine n° 582 (03/1966).

Le second (« Araigna ») est édité en 1972 par la Serg qui publie la revue Phénix.

« Scarlett Dream » V Magazine 591 (06/1968).

Quatre nouveaux longs épisodes de 46 pages seront réalisés pour Dargaud, de 1979 à 1982.

Ils étaient conçus à l’origine sous forme de strips destinés à France-soir, lequel ne publiera en 1975-1976 que le premier récit : « L’Inconnue de Hong-Kong ».

Les trois autres paraissent directement sous forme d’albums, de 1980 à 1982 : « Ombres sur Venise », « À deux pas de l’enfer » et « En double commande ».

« Scarlett Dream » permet à Robert Gigi d’abandonner son statut de dessinateur pour enfants et de rejoindre le bataillon de plus en plus fourni des auteurs de la nouvelle bande dessinée.

« Scarlett Dream : L’Inconnue de Hong-Kong » éditions Dargaud (1979).

V Magazine cesse de paraître en 1969.

La même année,  Gigi fait son entrée dans Pilote aux côtés de Jacques Lob qui, lui aussi, travaillait pour ce trimestriel coquin avec Georges Pichard (sur « Blanche Épiphanie »).

Le duo ouvre le « Dossier des soucoupes volantes » dans le n° 508 (31/07/1969).

Jacques Lob écrit des scénarios documentés et sérieux, illustrés avec réalisme par Robert Gigi.

Le dossier se referme dans le n° 12 de Pilote mensuel (mai 1975).

À noter un dernier récit consacré au triangle des Bermudes, dans le n° 3 de la revue Imagine animée par le scénariste Rodolphe (11/1976).

« Les Dossiers soucoupes volantes » Pilote n° 508 (31/07/1969).

Ces histoires ont été réunies dans trois albums édités par Dargaud : « Le Dossier soucoupes volantes » (1972), « Ceux venus d’ailleurs » (1973) et « OVNI dimension autre » (1975). Réédition sous forme d’intégrale en 1979 et 1982, sous le titre « Apparitions OVNI ».

« Dossiers soucoupes volantes » Pilote mensuel n° 12 (05/1975).

Phénix, revue internationale de la bande dessinée aux ventes très modestes (créée par Claude Moliterni) se paie le luxe de publier « Orion le laveur de planètes ». Ce récit de science-fiction riche en trouvailles est signé Moliterni et Gigi.

« Orion » Phénix n° 8 (11/1968).

Sept épisodes sont présentés dans les n° 8 (4e trimestre 1968), 10, 12, 20, 36, 39 et 40 (août 1974), partiellement repris dans Poco géant n° 1 en 1970 et Les Pieds nickelés magazine en 1972. Un album est publié par Dargaud en 1974, réédité en 1983.

« Orion » Phénix n° 39 (07/1974).

Portfolio italien Comix Land (1973).

C’est après avoir découvert « Orion » que Giancarlo Francesconi, directeur de l’hebdomadaire italien Corriere dei ragazzi, demande en 1972 à ses auteurs de créer une série pour son journal.

« Le Avventure di Agar » débutent dans le n° 22 (28/05/1972) et prennent fin dans le n° 8 (25/2/1973).

Agar et son amie la princesse Zarra parcourent les galaxies à la recherche de Toïmaker : le fabricant de jouets maléfiques.

La série se poursuit en France dans le mensuel Lucky Luke, en 1974 et 1975.

Trois albums sont publiés par Dargaud en 1974, 1975 et 1976, réédités en 1983.

L’épisode « Le Jouet maléfique » est repris dans l’album « Gigi : Rêves écarlates » chez Aedena, en 1987.

Vibrant hommage au « Little Nemo » de Winsor McCay, cette belle série n’a connu hélas qu’un succès d’estime.

« Agar » Corriere dei ragazzi n° 33 (10/12/1972).

« Orion » permet à Gigi de publier un portfolio en Italie, édité par Comics Land en 1976.

« Agar » album « Eclipso » Dargaud (1976).

En 1960, Robert Gigi commence une collaboration régulière avec le bimensuel Francs-Jeux animé par des enseignants laïques et dont l’essentiel des ventes se fait dans les écoles primaires.

« Au Paradis des inventeurs » Francs-Jeux n° 449 (01/05/1965).

De 1960 à 1969, il réalise une vingtaine de récits complets didactiques en trois pages : « Le Naufrage de la Saône » dans le n° 349 (01/12/1960), « Maurice de Ménilmontant » (n° 437)… enfin « Londres-Sidney » dans le n° 543 (07/08/1969).

« Hito » Francs-Jeux n° 456 (15/09/1965).

Passionné par le Japon ancien, il propose le projet d’une histoire de samouraï qui sera finalement présentée sous forme de romans richement illustrés. Pierre Ferrier, rédacteur en chef et dessinateur pour la jeunesse sous la signature Pef, écrit les textes d’après des synopsis fournis par Gigi. « Hito le samouraï errant » débute dans le n° 456 (15/09/1965). Il est le héros de six longs récits dont le dernier (« Hito, un trésor sous la pluie ») est proposé du n° 689 au n° 699 (15/02/1977). « Hito », qui bénéficie de superbes illustrations, préfigure le futur « Ugaki ».

« Hito » Francs-Jeux n° 699 (15/02/1977).

En alternance avec ce personnage, il anime les aventures de Gamboux le Carnute : un fier Gaulois aux prises avec l’occupant romain.

« Gamboux » Francs-Jeux n° 522 (15/09/1968).

Gamboux est le héros de sept romans illustrés écrits par Jean-Marie Pélaprat (Guy Hempay) du n° 522 (15/09/1968) au n° 683 (01/05/1976).

Toujours sous cette forme, Gigi met en images « Mylord surprise » et « Les Frères du Vindland » de Pierre Ferrier, « Le Long Voyage de Jim Fink », « Les Compagnons de la Rascasse » et « Un âne par petits morceaux » de Jean-Côme Noguès.

Bien que chichement payé, Robert Gigi conserve un excellent souvenir de ce passage à ce Francs-Jeux animé par une équipe qu’il trouve très sympathique.

À noter, chez le même éditeur, un bref passage dans le n° 379 de Terre des jeunes (10/1971) : mensuel destiné aux collégiens, où il illustre les cinq strips du « Rebelle d’Altdorf ».

« Le Rebelle d’Altdorf » Terre des jeunes n° 379 (10/1971).

Illustration nouvelle Jeunes années n° 137 (09/1980).

On rencontre aussi sa signature dans Jeunes Années :

Illustration nouvelle Gullivore n° 16 (05/1990).

magazine luxueux pour l’époque, lui aussi animé par des enseignants laïques para communistes, où travaille également son ami Lucien Nortier.

Il prend plaisir à livrer des illustrations de 1970 à 1983, plus ou moins régulièrement, du n° 4 (12/1970) au n° 155 (09/1983).

Il est présent dans les n° 2, 16 et 24 (02/1991) de Gullivore : mensuel qui remplace Jeunes Années.

À l’occasion d’un salon, il rencontre Hetty Hagebeuk, rédactrice en chef de l’hebdomadaire néerlandais Pep,qui lui demande de réaliser un récit situé au temps du Japon médiéval : l’occasion pour lui de dessiner une véritable bande dessinée sur ce thème qui lui est cher.

« Ugaki » Pep n° 22 (27/05/1972).

Un premier récit de six pages paraît sous le titre « Ugaki le samouraï » dans le n° 51 (11/12/1971) et un second dans le n° 22 (27/05/1972), lequel est repris dans Tintin en 1974.

Hélas, un changement de rédacteur met un terme à cette collaboration.

L’histoire est présentée dans son intégralité en Italie dans l’album « L’Uomo del Giapone » publié par la Cepim de Sergio Bonelli.

La traduction est proposée de 1979 à 1980 dans Pilote (n° 67 à 71), puis en 1980 en album chez Dargaud sous le titre « Le Serment du samouraï », réédité en 1984, puis par Bagheera en 1991.

Le second et dernier volume de cette superbe série (« L’Escrimeur fou ») sort en 1985 dans Charlie mensueldu n° 34 au n° 36, réuni en album la même année chez Dargaud, réédité par Bagheera en 1991.

« Ugaki » tome 2 Dargaud (1984).

Ce sera l’ultime grande histoire réalisée par Robert Gigi qui revient en 1991 avec une courte histoire en trois pages : « La Confession de Sergueï », dans le collectif « Dessous fripons » aux Humanoïdes associés.

« La Confession de Serguï » dans « Dessous fripons » Les Humanoïdes associés (1991).

Une monographie lui est consacrée par Aedena dans la collection Trajets en 1987, sous le titre « Gigi : rêves écarlates ». On y trouve la réédition de courts récits publiés par Pilote(« Variations », « Ailleurs »…), des illustrations érotiques et la réédition des « Jouets maléfiques ».

« Variations » « Rêves écarlates » Aedena (1987).

Notons quelques autres travaux divers au cours des années 1970-1980 :

Bref passage au Formule 1 des éditions Fleurus, où il réalise trois courtes histoires en 1970 : dans les n° 1, 4 et 12 (scénarios de Jacques Josselin). Parution de « Dr Joke » : récit de deux pages dans le n° 0 et unique d’Underground Comics en 1970. Illustrations pour « Les Contes d’Andersen » en 1983 chez Dargaud, sans oublier quelques sérigraphies et affiches.

« Dr Jokes » Underground comics n° 0 (1970).

Il livre deux récits complets à Okapi, pendant la période où Jean-Claude Forest (9)est chargé du choix des BD : « La Princesse venue de la mer » (scénario Alain Bouton) dans le n° 339 du 01/01/1986 et « Sarah Bernhardt » (scénario Hélène Girard) dans le n° 415.

« Sarah Bernhardt » Okapi n° 415 (15/03/1989).

Dans le domaine de la publicité il réalise une campagne pour le lait Mont-Blanc en 1962, la couverture du n° 94 de Trident(la revue du Club Méditerranée), participe au catalogue Catena en 1969, anime « La Bande des Abs » en 1978 pour Absorba,

« La Bande des ABS » publicité dans Pif gadget n° 474 (04/1978).

puis la campagne des cahiers design Buggy en 1973 parue entre autres dans 15 ans, Formule 1…

Concours Buggy Formule 1 n° 37 (18/09/1973).

Enfin, notons la réalisation des crayonnés du premier épisode de « Robin des bois » (scénario de Jean Ollivier) pour Lucien Nortier publié dans le n° 1049 de Vaillant le journal de Pif(20/06/1965).

« Robin des bois » Vaillant n° 1049 (02/06/1965).

Poster « La Belle du mois » Charlie mensuel n° 14 (05/1983).

Dès le milieu des années 1980, la bande dessinée le passionne moins.

Il intervient pourtant régulièrement à l’école des Beaux-arts d’Angoulême, de 1983 à 1988, tout en se tournant vers la sculpture, mais aussi l’uniformologie.

Finalement, il prend sa retraite au début des années 1990.

Il décède avec la discrétion qui fut toujours la sienne le 6 février 2007.              

Robert Gigi aimait dire qu’il avait longtemps travaillé à la commande : « … Je me souviens avoir longtemps été considéré comme un travailleur à façon, c’est-à-dire que le rédacteur en chef sortait un manuscrit de son tiroir et demandait : “Ça vous intéresse ?”. Comme il fallait bien manger, ça m’intéressait forcément, et je me suis ainsi trouvé propulsé de l’histoire de cow-boy à l’aventure de corsaire, sans aucune transition ni préparation. Pour moi, les choses ont changé lorsque j’ai fait la connaissance de Claude Moliterni » (entretien avec Jean Léturgie dans Schtroumpfanzine n° 34 en octobre 1979).

Sculpture Agar Dossier de presse Dargaud.

Ces propos amers expliquent sa décision d’abandonner sans regret une profession exigeante : « N’abordez la BD que si vous avez une volonté farouche, si vous êtes prêts à vous défoncer jour… et nuit pour progresser encore et toujours… Être très doué pour le dessin, soyez rassuré on y arrive par le travail, mais quel boulot ! Être curieux, et être en bonne santé, car c’est assez crevant… » (Entretien avec Louis Cance dans Hop ! n° 70 en 1996).

De nombreux prix internationaux ont récompensé son travail : Prix international de la BD à Lucca (1969), Prix Phénix (1969), Prix du syndicat des dessinateurs de presse (1970), Prix de l’onirisme par la National Cartoonist Society de New York (1972)…

Chaleureux, discret, Robert Gigi n’était jamais satisfait de son travail.

Bien avant Moebius et ses suiveurs, il a débroussaillé les sentiers de l’onirisme avec des personnages comme Orion ou Agar.

Encore un créateur original aujourd’hui injustement oublié, comme beaucoup d’autres de sa génération.

« Il Genial Marmitone de la BD » Phénix n° 14 (10/1970).

« Une image pour Angoulême », gouache 1986, couverture de « Gigi, Rêves écarlates ».

Les plus curieux peuvent en apprendre plus dans Hop ! n° 70 et 114, Schtroumfanzine n° 34, Phénix n° 10 et 18, Papiers nickelés n° 12…

Au début des années 1970, assistant Claude Moliterni dans ses activités pour la promotion de la bande dessinée, j’ai eu le plaisir de côtoyer souvent Robert Gigi.

Simplicité et fidélité en amitié caractérisaient ce passionné du beau, du travail bien fait, quitte à y passer la nuit.

Bob était un artiste, un vrai, curieux de tout. Que ces lignes rendent hommage à son immense talent.

Henri FILIPPINI

Relecture, corrections, rajouts, compléments d’information et mise en pages : Gilles RATIER

Merci à Gwenaël Jacquet pour son travail d’amélioration des scans de base.

Planche originale d'« Ugaki le samouraï ».

« Le Triangle des Bermudes » Imagine n° 3 (11/1976).

 (1)       Voir Décès de Max Lenvers : bon vent Maxon !.

(2)       Voir Les premières BD « osées » de Jacques Lob.

(3)       Voir Chouchou : un hebdo XXL !.

(4)       Voir Noël Gloesner.

(5)       Voir Les pornos de Pichard.

(6)       Voir Marc-René Novi : une carrière contrariée… (première partie) et Marc-René Novi : une carrière contrariée… (deuxième et dernière partie).

(7)       Voir Le photographe Francisco Hidalgo était aussi dessinateur de bandes dessinées….

(8)       Voir En hommage à Paul Gillon.

(9)       Voir Les toutes premières bandes dessinées de Jean-Claude Forest.

« Scarlett Dream » V Magazine n° 593 (12/1968).

Galerie

3 réponses à Robert Gigi : de la bande dessinée populaire à la nouvelle BD… (2e et dernière partie)

  1. ECHO dit :

    Merci Monsieur Filippini de consacrer une rétrospective aussi complète à Robert Gigi : ce dessinateur a eu vers la fin des années 60 un changement de style inattendu, qui l’a fait passer du réalisme banal issu des années 50 (où il ne se distinguait pas d’une foule de dessinateurs honnêtes mais ternes) au style pop en phase avec les changements de l’esprit du moment, comme Druillet, Forest, Pellaert. Malheureusement, sans vraiment rencontrer le succès.

  2. Pat dit :

    Une fois de plus un très bel article, extrêmement bien documenté et un final chaleureux. Merci beaucoup Monsieur Filippini !

  3. Rouchairoles dit :

    On peut voir et entendre Robert Gigi dans le doc sur son Maître:

    https://www.youtube.com/watch?v=Vs5RsyrcYKg

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