Apparue pour la première fois dans le mensuel Tchô ! en 2003, Lou est devenue un best-seller de l’édition, avec plus de trois millions d’albums vendus, une série d’animation, un long métrage, des traductions dans le monde entier… Un tel succès méritait bien cet ouvrage anniversaire, qui nous propose — en plus de 300 pages — de revenir sur l’histoire de l’héroïne qui a grandi avec ses lecteurs. Tout en ouvrant généreusement ses carnets de croquis, Julien Neel évoque — au cours d’un long entretien — son propre destin, lié depuis 20 ans à celui de la petite fille blonde devenue grande.
Lire la suite...« Cahiers Tif et Tondu » T1 par Blutch et Robber
Entre hommage et compréhension de l’histoire du 9e art, Blutch (Christian Hincker) n’en est plus à son premier coup d’essai : outre les planches de « Variations » (Dargaud, 2017), voici dix ans déjà que le Grand Prix d’Angoulême 2009 mûrit une nouvelle aventure de « Tif et Tondu », deux héros créés par Fernand Dineur dans le Journal de Spirou dès 1938. Pour l’anniversaire de la série, l’éditeur Dupuis dévoile les coulisses de cette création avec un premier cahier réunissant les 22 premières planches, de nombreuses illustrations extraites des carnets de croquis de Blutch et le roman « Les Mystères de l’antiquaire », rédigé par Robber.
Dans « Variations » (voir notre article), Blutch répondait à sa manière à la question « Quels sont les albums qui vous ont le plus marqué ? » : l’auteur avouait alors vouloir « refaire » (et non recopier) en redessinant, relisant, jouant et parfois modifiant une page ou une séquence d’un grand maître. Pour « comprendre comment faisaient » Morris, Franquin, Jacobs, Manara, Graton, Lauzier, Pellos, Pétillon et beaucoup d’autres (une trentaine au total). Cet état d’esprit agite bien des dessinateurs actuels (l’on pourra penser tant au prochain « Blueberry » imaginé par Sfar et Blain qu’à l’hommage aux héros des « Tuniques Bleues » formulé par le bien nommé Blutch). Au-delà des souvenirs liés aux lectures d’enfance, une telle proposition formelle questionne tant le lecteur que tout le microcosme de la bande dessinée sur son aspect exploratoire, entre maîtrise et ouverture, citation fixative et reconstruction rafraichissante. Initié voici une dizaine d’années, le projet « Tif et Tondu » aura naturellement nécessité un scénario (signé de Robber, le frère de Blutch), la validation par les ayant-droits puis un lent travail graphique (interrompu par la création des planches de « Variations »). Des choix aussi, tel l’absence du personnage de Choc et une atmosphère intentionnellement située entre polar et fantastique, sur le mode des récits de Boileau et Narcejac. Un clin d’œil et une mise en abyme savoureuse dans la mesure où ces deux fameux auteurs avaient eux-mêmes reçus dans les années 1970 l’aval des héritiers de Maurice Leblanc pour concevoir, sous forme d’habiles pastiches, de nouvelles aventures d’Arsène Lupin.
Portée par Dineur jusqu’en 1951, la série « Tif et Tondu » sera ensuite rachetée par Dupuis pour être confiée graphiquement à Willy Maltaite (Will) dès 1949, tandis que Maurice Rosy en assure les scénarios à partir de 1954 (« Tif et Tondu contre la main blanche »). Maurice Tillieux à partir de 1970 (T18 : « L’Ombre sans corps »), Stephen Desberg (T26 : « Le Gouffre interdit », 1978), puis Denis Lapière (T39 : « Coups durs », 1991 ; dessin par Alain Sirkorski) mèneront les personnages jusqu’en 1997, la série s’arrêtant alors au quarante-cinquième opus. Pour les 90 ans de « Tif et Tondu », l’éditeur a bien préparé les choses : trois cahiers successifs donc (à paraître entre mai et octobre 2018), prélude à la parution du one-shot de Blutch et Robber, ainsi qu’une nouvelle intégrale (tome 1 paru depuis janvier, tome 2 en septembre) complétée comme il se doit d’une maquette modernisée et surtout d’un copieux dossier introductif historique rédigé avec passion par Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault.
Objet collector certes coûteux mais à tirage limité, le cahier making of semble avoir le vent en poupe chez Dupuis ; on aura déjà vu pareille proposition autour du récent « Théodore Poussin » (voir notre article dédié) et l’éditeur revient également ce mois-ci sur les trente ans de la collection Aire Libre avec une formule identique (voir le site). Un état d’esprit qui rejoint finalement le scénario concocté pour ce nouveau « Tif et Tondu », puisque le récit démarre avec une variation sur l’art, sa perception… et sa contrefaçon, dans la veine de « L’Alph-Art » inachevé d’Hergé (1986) : le marchand d’art renommé Patrice Goret de Saint-Guy est un receleur d’œuvres volées, piégé par nos astucieux héros. Une grille de lecture entre absence et présence, réalité et dédoublement, altérité et transposition fantomatique, que porte assez admirablement le premier visuel de couverture… Sans couper les cheveux en quatre mais dans un noir et blanc symbiotique, comme il se doit quand on se nomme Tif et Tondu.
Philippe TOMBLAINE
« Cahiers Tif et Tondu » T1 par Blutch et Robber
Éditions Dupuis (14,00 €) – ISBN : 979-1034731305
C’est laid.
C’est magnifique
« Laid et magnifique » ça fait très « Tif et Tondu » et assez « Choc ».
En tout cas, j’aime bien cette introduction du côté du scénario.
Les couvertures, autant celle du tome 1 que celle du 2, sont sublimement blutchiennes.
Et c’est beau.
Au moins, il n’y a pas ses bulles mal tracées ni son lettrage disgracieux!
Oui, bon, mais ça fait partie de son style, Paty!!!! C’est vouluuuu!!!
Patydoc, si vous n’aimez pas, c’est votre droit, n’achetez pas, ne le lisez pas, de toutes façons ce tirage limité sera vite épuisé,. Mais n’en dégoutez pas les autres! Je me précipite chez un bon libraire dés ce samedi!
Vous déniez le droit de Patydoc à exprimer son point de vue, tout en lui reconnaissant « le droit » d’en avoir un. Bravo pour ce paradoxe que l’on rencontre souvent chez les internautes qui réclament la tolérance pour eux, mais se refusent à l’appliquer à ceux dont l’opinion est discordante. On pourrait résumer par : « Si vous n’êtes pas d’accord avec moi, fermez-là et allez voir ailleurs ». Croire qu’un message ou un avis va « dégoûter les autres », c’est accorder à ses autres bien peu d’intelligence. C’est ce conformisme du nombre qui me fait fuir les forums.
Cher Patydoc, continuez de dire ce que vous pensez sans vous soucier de la police du politiquement correct.
Captain Kérosène, m’enlève les mots de la bouche… et bonne journée Patydoc.
Bel étalage de grande tolérance !!!! De plus, ce n’est pas faire injure à BDZoom que de dire que nous sommes ici entre nous, il n’y a pas d’implications financières..
« Laid, bulles mal tracées, lettrage disgracieux ». La voila la belle argumentation de Patydoc sur ce Tif et Tondu audacieux , éloigné des planches de Will ou Sikorski.
Blutch a été Grand prix à Angoulême, il me semble que son talent n’est pas à remettre en cause. Et j’apprécie qu’il garde son style personnel pour animer les aventures de personnages créés il y a quatre-vingt.
Pensez-vous que ceux qui reçoivent des décorations les méritent forcément?
Une couverture du 1 sublime.
Des planches en revanche à l’aspect lourdingue(sans que ça est l’air voulu par le scénario,vu ce qu’elles racontent)avant tout par manque d’espace entre les cases, très chargées en traits,épaisseurs(il y a un réel manque de gestion de la profondeur des plans avec des lignes de même calibre pour les éléments proches ou éloignés) et masses.Du noir et blanc,très grisé,qui manque globalement de….blanc,donc d’air.
La BD n’est pas qu’une suite d’illustrations,aussi magnifiques soient-elles.
Où voyez-vous donc le manque de blanc? Pour chaque planche il constitue plus du tiers de la composition globale.
Et puis allez dire à Blutch que la bd n’est pas qu’une suite d’illustrations, il sera ravi d’avoir appris quelque chose et vous remerciera pour la leçon!
Il manque du blanc ,donc de l’espace,entre les cases,c’est criant.La stratégie de composition – qui induit l’expérience de lecture,ici une sensation d’étranglement par manque de respiration,globalement, dans les planches,non voulue par ce qui est raconté – n’est pas une question de quantité mais de placement.
On appelle ça le gris optique,jeu de contrastes qui est censé être l’essence même de l’art de la BD,en principe.Il y a aussi la stratégie dite du « damier ».
Un bon test:regardez les planches en question,même en version agrandies et plissez les yeux pour réduire les effets du contraste,résultat:c’est de la bouillie,illisible,une erreur majeure.Et pas seulement dans le domaine du noir et blanc.Les coloristes numériques actuels,qui travaillent sur écrans donc sur une image éclairée,servent trop souvent des planches trop sombres quand elles sont imprimées,ou qui scintillent trop,saturées de dégradés.Plaie qu’un dessinateur comme Alan Davis déplore à chaque occasion,pour ce qu’il considère comme un sabordage de la narration,par des « incompétent du domaine narratif » dixit.
Si vous voulez une leçon à ce sujet regardez le remarquable travail du légendaire auteur chinois He Youzhi,par exemple,le regretté Michel Plessix qui n’a jamais confondu détails et remplissage disait y avoir appris beaucoup.Apprendre des autres n’est pas une tare,vous savez.
Ces planches de Blutch sont aussi pleines de tangentes,autre erreur normalement à éviter.Alors je le répète:la BD n’est pas qu’une suite d’illustrations,aussi magnifiques soient-elles.
Merci pour ces précisions techniques, Plume au Poil. Je reconnais qu’elles sont fort intéressantes et judicieuses, surtout en ce qui concerne vos considérations sur les coloristes numériques mais, désolé de persister dans mes errements, je ne vois pas en quoi ces pages constitueraient un contre-exemple à une bonne narration. Ah certes, ce n’est pas du Alex Toth, du Hugo Pratt ou du Roy Crane mais je vous assure que je n’ai eu aucune difficulté à les lire et que j’y ai même pris du plaisir. Et j’irai plus loin dans la contradiction; je trouve les cases de Blutch, prises dans leur individualité, pas forcément toutes très réussies et considère que ce qui fait leur force c’est justement leur agencement dans la planche.
Bon, cela dit, je veux bien admettre que les inter cases sont éventuellement peut-être sans doute trop minces ( bien que ce soit moins gênant sur papier que sur écran) et que, depuis que vous avez mis le doigt dessus, mon regard n’est plus tout à fait le même. Vous voyez, je ne déteste pas apprendre des autres;)
Madame bande dessinée est très généreuse et se laisse lire même quand elle est malmenée,c’est sa grande force.Un sens de l’abnégation dont de nos jours elle use à outrance,quitte à s’étioler.
Ici l’expérience de lecture induite ne correspond pas au sujet et à son humeur,comme un film destiné à vous faire peur qui vous ferait hurler de rire,ou inversement.
Mais comme avec des grains de sable dans une pâte à crêpe,on peut trouver plaisant de trouver du croustillant là où on devrait trouver du moelleux et fondant,du moment qu’on garde l’illusion que l’on mange toujours une (bonne) crêpe.
Il y a quand même une certaine audace à prétendre donner à un dessinateur du calibre de Blutch une leçon de dessin, de narration ou de lisibilité… audace sans doute à la hauteur de l’engouement parfois exagéré (et un poil pédant) que ce dessinateur a suscité depuis déjà 30 ans qu’il publie.
De fait, il a depuis longtemps fait ses preuves sur le plan technique (et artistique !) et critiquer son lettrage ou l’épaisseur du blanc entre ses cases n’est qu’affaire de goût personnel.
Je trouve plus intéressant de s’interroger sur sa réflexion autour de la BD « classique » depuis quelques années, que ce soit sur son livre « variations » ou sur cette version de Tif et Tondu (qui n’est en rien une « reprise » de la série-mère).
Dans une interview à Libé l’année dernière, il disait notamment « Je me demande toujours comment faire pour que mon dessin ne vieillisse pas, ou moins. Comment fuir mes propres facilités et me soustraire au flot, au flux. Et pour échapper à l’immédiateté, à ce truc totalitaire, et trouver une autre voie. Je me dis qu’il faut que mon dessin soit de plus en plus classique, académique. Eviter les tics de la modernité, comme ce dessin rapide et nonchalant qu’on trouve beaucoup aujourd’hui : souvent ce n’est pas habité, je ne vois pas qui est derrière. »
En lisant ce passage, il me semble probable qu’il a décidé de revenir à ce style plus appliqué et détaillé pour se démarquer de bon nombre de ses « suiveurs » ou successeurs qui sont restés marqués par son style plus relâché, voir « tachiste » de sa période « Mitchum ». Il rappelle aussi qu’il n’appartient à une autre génération que celle des auteurs actuels, résignés à dessiner à la palette des romans graphiques de 200 pages pour le prix d’un album de 46… et condamnés à trouver des solutions de rapidité ou d’épure, parfois avec une certaine grâce, (Bastien vivès à ses débuts), parfois sans…
Conclusion: les inter cases si minces soient-elles soulignent le plein de néant des susdites
Il est bien là le problème,Blutch parle encore et toujours de dessin ,quand la BD est une écriture,redoutablement rigoureuse et exigeante pour qui souhaite la pratiquer à son meilleur,c’est un art.Oui,Blutch est un grand dessinateur,et pas qu’un peu,mais il est un conteur nettement moins séduisant.
Il est loin d’être le seul.
Merci Doc Plume et Paty au Poil, vos doctes analyses, de si haute technicité, m’ont éclairé l’esprit. Grâce à vous je VOIS, je sais lire les livres d’images et mieux encore, je sais qui est bon ou mauvais!
Que Saint Franquin vous bénisse!
Pourquoi ce ton qui tourne à l’aigre,quelque chose qui ne passe pas,qui coince?
Ironiser c’est bien,argumenter c’est mieux,dans la mesure de ses moyens,c’est entendu.
Ce qui fait qu’au bout du compte on a les idoles qu’on mérite.
Je vous rejoins toutefois,Franquin est un saint,avec Jidéhem comme plus bel apôtre.
Je ne suis pas aigre du tout et j’admire le travail de Franquin, quant à la personne, j’en suis incapable puisque n’ayant jamais eu l’occasion de la rencontrer quoiqu’il fut, parait-il, une excellente et humaine nature. Je n’en ferai donc pas un saint.
En ce qui concerne vos arguments techniques sur le Tif et Tondu, je les trouve tout à fait pertinents mais je vous prierais de me laisser mes yeux de lecteur innocent qui prennent sans analyser ni décortiquer une aventure dessinée. Pour être bref et pour rester dans le domaine de la religiosité, laissez moi la foi du charbonnier.
Edition limitée à 2600 exemplaires, avec jaquette, et six pages du roman que dédicacent Tif et Tondu, L’antiquaire sauvage, en fait écrit pâr Robber et illustré par Blutch!
On aime ou on n’aime pas! J’aime bien Blutch, mais aussi Tif et Tondu (surtout ceux de Rosy et Tillieux, mis en images par Will). Donc je suis doublement content!
Je n’ai rien à dire à propos des éditions limitées, s’il y a des amateurs, tant mieux pour tout le monde (pour ma part je n’ai suivi que la première d’entre elles, un Tardi, il y a longtemps déjà). En revanche, que penser de la stratégie marketing du groupe media participations à propos des reprises de classiques ? Un album classique vaut 10.95 euros; une reprise vaut minimum 13.99 euros et parfois peut aller jusqu’à 16.50 euros (et peut-être même plus). Donc, qu’au moins la reprise soit au niveau de qualité minimum requis: transformer un classique en gribouillages Bouzardo – Van Liemto – Blutchesque, vendus de surcroît plus chers que le prix habituel d’un album classique, n’est certes pas la meilleure manière de relancer une série. Beaucoup de commentateurs ici semblent vivre « hors sol », et n’ont sans doute pas de fins de mois difficiles. Suivre une collection de BD coûte cher, et lecteur est en droit d’exiger une certaine qualité tant du point de vue du scénario que du dessin. Il y a trop de je-m’en-foutisme dans la BD actuelle, surtout chez media participations.
l’art (et c’en est, que cela vous plaise ou non patydoc) sert souvent de miroir, alors si vous voyez que du néant dans ces cases, c’est (peut-être) que… je vous laisse finir.
plume au poil, vous avez lu bouvard et pécuchet? et bien vous me faites penser aux deux.
cela dit, tout ça n’est pas très important et je vous souhaite une bonne soirée.
Voir le commentaire du 24 mai 2018 à 13 h 29 min qui est valable pour vous aussi tant on a l’impression que vous allez passer une mauvaise nuit,cher Captain.
Aigre? On n’est pas aigre quand on admire. En revanche les pontifiants petits profs qui se gargarisent de théories fumeuses, ont-ils conscience qu’il y a plus de talent dans l’ombre du petit doigt de blutch que dans toutes leurs vaniteuses personnes? Oui je crois qu’ils en ont conscience. Et elle est peut-être là, l’aigreur.
PS: c’est vrai que je dors mal, mais vous n’y êtes heureusement pas pour grand chose plumeaupoil.
Ah tous ces beaux esprits donneurs de leçons… Qui n’acceptent pas la critique quand elle leur est adressée! Il y a un certain snobisme dans le tout petit monde de la BD envers quelques chouchous comme Blutch, et c’est ce parti pris qu’on doit critiquer ; sur un site concurrent, on qualifie Blutch de « petit Mozart de la BD » … Ben voyons … Encenser Blutch de la sorte, c’est aussi mépriser les (vrais) grands dessinateurs de BD, qui eux, oeuvrent dans le silence et l’amour du travail bien fait, et n’ont pas les honneurs du capitaine fracassé.
Effectivement ces « théories fumeuses »ont été énoncées par quelques (très) grands dessinateurs de BD,dont certains ont même fondé des écoles d’où sont sortis quelques-uns des plus grands artistes de la BD actuelle.
Il faut croire « qu’eux » n’étaient pas des « petits profs »!
Quelle critique? c’est laid? c’est un avis ça, à la rigueur, pas une critique, et j’ai tt à fait le droit de ne pas le partager, votre avis de réac et de me permettre de vous le faire savoir, sinon c pas la peine de venir se balader par ici. et puis tu as des exemples (oui je tutoie tjrs les réac) de ces grands artistes qui oeuvrent dans le silence et etc… qu’on se marre.
plumeaupoil, on enferme pas blutch (et d’autres) dans un carcan, il manque du blanc , y a trop de tangentes, ça c des conneries d’école d’art qu’il faut oublier aussi vite qu’on les a apprises. Blutch a besoin d’air. De liberté. Pas de règles obsolètes.
L’invective plutôt que les arguments,on retrouve vite les réflexes des clowns tristes face à la contradiction.
Un cas d’école:à bout de souffle on taxe l’autre de réac,bientôt de révisionniste,très vite on parlera de nazis….L’escalade habituelle d’une leçon bien apprise,par des personnes qui réclament la liberté,surtout de s’exprimer.
Il est temps de prendre la tangente et de s’arrêter là,pour moi.Je préfère regarder encore la magnifique illustration de couverture du tome 1 de ces cahiers Tif et Tondu.
Si je suis un clown triste, vous êtes mon auguste mon cher.
Bonne contemplation.
En tout cas, vous êtes certainement un piètre avocat de la cause Blutchesque, capitaine fracassé! Ce n’est certes pas avec cette agressivité et cette intolérance que vous allez nous faire changer d’avis.
Je n’ai pas tant d’ambition papytoc. Je sais bien qu’on ne change pas un veau en cheval de course.
Des insultes maintenant … Honte à vous
je tiens à présenter des excuses à tous mes frères bovins qui liront ces lignes.
Ho ho ho messieurs ( pas de dames?), que de bla bla pour un opuscule, vous êtes (mention spéciale à plumeaupoil) de dignes représentants de l’école du vent, maison spécialisée en courants d’air et autres pères siffleurs, détendez vous et p…, pardon soufflez un coup!
Le courant d’air est dans votre tête où il ne semble pas y avoir grand chose. La trivialité de votre message le démontre amplement.
Allons, allons. Le grand Blutch, fin amateur de Pif-Gadjet dans le petit Christian, et dont le pseudo est un hommage à la série de Cauvin & Salvérius (plus tard Lambil) s’occupe maintenant de Tif et Tondu. Il ne fait pas une tentative de reprise, vous de juger… Il y en a qui vont aimer, d’autres non! Tous les droits sont valables, il ne sert à rien de sortir des petits commentaires à la noix. Peace et tolérance sur bdzoom, SVP!
» A vous de juger… Il y en a qui vont aimer, d’autres non! Tous les droits sont valables, il ne sert à rien de sortir des petits commentaires à la noix. Peace et tolérance sur bdzoom, SVP! ».
Que de lieux communs !
Les commentaires ne sont pas « à la noix » et les vôtres sont les bienvenus.
Est-il encore possible d’émettre un avis argumenté sans avoir les petits juges et autres flics de la pensée sur le dos ?
Bonjour à tous et merci pour vos commentaires en général.
Sur BDzoom, nous apprécions les échanges d’idées, surtout s’ils sont arguméntés. Nous sommes également partisan de la liberté d’expression.
Cependant, dès que les commentaires dépassent le cadre de la discussion bédéphile et prennent une nature personnelle, nous y coupons court. J’ai donc du siffler la fin de la récréation et ne pas valider certains de vos messages qui, pour certains, frôlaient la diffamation.
Donc, je répète : on parle de BD et que de BD ! Et même en cas de désaccord, restez dans la courtoisie.
Merci de votre compréhension. D’autres espaces vous permettent de vous exprimer par ailleurs sur d’autres sujets.
Laurent TURPIN
CK: j’entendais par « à la noix » les commentaires injurieux ou insultants, je pense que vous aviez compris.
A l’attention de M. Henru Filippini
Dans le numéro 38 de la revue Phénix (juin 1974), vous chroniquez l’album « Le Scaphandrier mort » (Tif et Tondu 21) et reprochez à Tillieux de puiser systématiquement son inspiration dans ses anciens Félix.
A ma connaissance, cet épisode n’a rien d’ une adaptation. Il est purement inédit et reste d’ailleurs un des derniers très bons Tif et Tondu.
Henri Filippini vous répond : « 1974! Vous prenez votre temps pour réagir ! Si mes souvenirs sont bons je crois que ce Tif et Tondu est un remake d’un Félix comme Tillieux le faisait souvent à la fin de sa vie… mais je n’en suis pas certain. »
Merci pour votre réponse, M. Filippini.
Je réagis tardivement, je vous l’accorde. J’ai un pêché mignon : je me plonge régulièrement dans d’anciens fanzines et revues et prends plaisir à remettre en perspective des informations, des chroniques, des interviews… Pour en revenir à ce Tif et Tondu, non, non, je suis formel, il n’est pas issu d’un Félix. Le Roc Maudit, oui, Les Ressuscités, oui, Un Plan démoniaque, oui… mais pas le Scaphandrier mort. J’en mettrai ma main (blanche) à couper.
Bien à vous.
FD