Les amateurs de son œuvre le savent bien : Jacques Tardi est un boulimique de travail qui dessine matin, midi et soir. Or, « Dessins matin, midi et soir », c’est le titre d’un beau petit recueil édité par Oblique Art (structure dirigée par Pierre-Marie Jamet) qui nous propose pas moins de 160 pages rassemblant des illustrations réalisées par le créateur d’« Adèle Blanc-Sec », sélectionnées dans les nombreux carnets qu’il a noircis (voire mis en couleurs) tout au long de sa remarquable carrière d’auteur du 9e art : croquis, études de personnages… et même courtes bandes dessinées iconoclastes inédites.
Lire la suite...Dissertons sur la BD, il en restera toujours quelque chose…
Le site BDzoom.com a toujours mis en avant les actions patrimoniales des éditeurs (et des auteurs), ainsi que les ouvrages apportant leur lot d’informations ou de points de vue non négligeables sur la petite et la grande histoire du 9e art. (1) C’est même, peut-être, le seul espace sur le Net à y accorder tant d’importance et avec autant de suivi… Toutefois, comme cela fait quand même quelque temps que nous n’avons pas listé les derniers essais théoriques sur notre industrie culturelle préférée, voici, cette semaine, quelques livres incontournables qui vous aideront, peut-être, à mieux appréhender l’univers de vos séries ou de vos auteurs préférés : le livre sur les sources de « Spirou » que notre collaborateur Philippe Tomblaine vient de publier chez L’Harmattan, en tête…
« Spirou aux sources du S… » par Philippe Tomblaine
Éditions L’Harmattan (30 €) – ISBN : 978-2-343-03109-5
Dans la prolongation de sa rubrique hebdomadaire « L’Art de… » sur BDzoom.com, où il avait déjà disséqué de nombreux albums de la série « Spirou et Fantasio » (2), le professeur-documentaliste qu’est Philippe Tomblaine a enfin finalisé un très complet outil analytique nous permettant d’en savoir encore plus sur cet emblème de la bande dessinée franco-belge, lequel a fêté son soixante-quinzième anniversaire l’an passé. Complétant à merveille les différents opus déjà consacrés à ce personnage créé par Rob-Vel et popularisé par André Franquin (mais aussi par Jijé, Jean-Claude Fournier, Nic Broca & Raoul Cauvin, Tome & Janry, Jean-David Morvan & José-Luis Munuera ou Yoann & Fabien Vehlmann), « Spirou aux sources du S… » commence par une très intéressante analyse thématique de la série (sorcellerie champignacienne, la Seconde Guerre mondiale, sciences, savoirs et science-fiction…) et se termine par un dossier pédagogique qui sera, certainement, très utile au corps enseignant.
Mais la cerise sur le gâteau, et c’est aussi le plat de résistance, consiste en les quatre-vingts pages d’entretiens avec les auteurs de la série classique (Cauvin, Fournier, Morvan, Munuera, Vehlmann et Yoann) ou des one-shot (Frank Le Gall, Olivier Schwartz, Yann, Fabrice Tarrin, Lewis Trondheim et Fabrice Parme) qui décortiquent leurs œuvres, ainsi que les conditions dans lesquelles elles ont été réalisées, avec, en sus, l’avis expérimenté de l’éditeur (Benoît Fripiat) : évidemment indispensable !
« Le Complexe d’Obélix » par Nicolas Rouvière
Éditions PUF (19 €) – ISBN : 978-2-13-063142-2
À l’instar de Philippe Tomblaine, le maître de conférences à l’université Grenoble 1 Nicolas Rouvière est déjà l’auteur de divers autres ouvrages consacrés au 9e art, notamment à la célébrissime série « Astérix » créée en 1959 par Albert Uderzo et René Goscinny, pour le journal Pilote. Mais en ce qui le concerne, son propos est tout autre, puisqu’il tente, avant tout, d’apporter des grilles de lecture symboliques à cette Å“uvre de la culture populaire, nous proposant, toutefois, des analyses souvent captivantes. Comme le précise d’ailleurs Anne Goscinny, la fille unique du scénariste d’origine, laquelle préface cet essai moins hermétique que l’on pourrait le croire au premier abord : « Nicolas Rouvière a appliqué aux joyeux habitants du village gaulois une partie des théories freudiennes… En lisant ce texte, me vient à l’esprit une citation de mon père qui tendrait à accréditer la démarche de l’auteur : « Je n’essaie pas de faire d’Obélix un personnage bête. Je le considère plutôt comme un adulte avec des réactions naïves de très jeune enfant… Mais n’oubliez pas que le but essentiel du personnage est de faire rire ». »
Et, en effet, même en pleine psychanalyse d’Obélix, l’auteur, gardant donc à l’esprit tout l’humour de Goscinny, réussit à nous éclairer en nous faisant rire : car il a su éviter certains écueils condescendants de son statut d’universitaire pour radiographier ce riche et complexe personnage, au travers de ses relations aux autres personnages de la série, notamment à sa mère et aux femmes !
« Bande dessinée et lien social » sous la direction d’Éric Dacheux
CNRS Éditions (8 €) – ISBN : 978-2-271-08071-4
Ce recueil de contributions dû à des chercheurs et à des praticiens qui s’intéressent au 9e art est peut-être, quant à lui, un peu plus ardu à la lecture. Rien que l’argument promotionnel pourrait faire fuir les moins habitués aux usages et à la linguistique — quelques fois un peu nébuleuse — utilisés dans ce genre d’ouvrages universitaires qu’affectionne la collection des Essentiels d’Hermès (compilation d’articles déjà publiés, pour la plupart dans la très savante revue Hermès) : « Les textes réunis dans cet Essentiel montrent comment la BD rend compte des interactions politiques et économiques quotidiennes et la façon dont elle prend place dans nos imaginaires… »
Pourtant, en témoignant de ses vertus pédagogiques et de sa capacité à promouvoir de véritables liens afin de mieux nous démontrer que la bande dessinée est aussi un fait social, ces interprétations savantes sont souvent très intéressantes et bien mises en valeur par les trop rares illustrations de Stéphane Heuet ; notamment celles du sociologue Dominique Wolton (qui explique que la BD, moins prisonnière des normes professionnelles qui encadrent les mass media, constitue souvent en une critique implicite du monde médiatique), du scénariste Christophe Dabitch (qui voit, dans le reportage dessiné, une voie non conformiste de se confronter à la réalité) ou de la chargée d’enseignement au département d’Arts plastiques de l’université de Namur Magali Boudissa (laquelle nous sensibilise à l’interactivité du genre, le 9e art numérique apparaissant comme un nouveau média en émergence), alors que le spécialiste des sciences de l’information et de la communication qu’est Éric Dacheux (lequel a coordonné cet ouvrage collectif) s’interroge une fois de plus sur le succès des albums de bande dessinée : média qu’il définit comme reflétant la société dans laquelle il s’inscrit, prenant des formes différentes suivant les continents et les pays…
« Femmes et Humour » par Mira Falardeau
Éditions Hermann (19 €) – ISBN : 978-2-7056-7324-6
Mila Falardeau est, elle aussi, une universitaire : docteure en sciences de l’art de la Sorbonne et enseignante au Québec, elle se passionne pour l’humour en images et pour la BD, ayant furtivement embrassé une carrière de dessinatrice. Après des ouvrages sur l’histoire du cinéma d’animation, de la bande dessinée et de la caricature au Québec, elle aborde, ici, la féminitude de l’humour engagé, à travers les portraits et les témoignages de trois générations de femmes artistes : du début du XXe siècle à nos jours, en Amérique du Nord, en Europe francophone et au Moyen-Orient. Même si on ressent (surtout si on appartient au sexe opposé) un certain parti pris destiné à remettre en questions, coûte que coûte, les stéréotypes classiques autour de l’image de la femme, les points de vue de bédéistes féministes comme Chantal Montellier, Claire Bretécher, Florence Cestac, Catherine Beaunez, Jeanne Puchol, Lisa Mandel, Pénélope Bagieu, Trina Robbins, Shary Flenniken, Roberta Gregory, Lynn Johnston, Julie Doucet, Marjane Satrapi ou Zeina Abirached sont toutefois très éclairants et même passionnants ; d’autant plus que l’auteure dresse un historique assez bien documenté (même si elle oublie, pour la France, la part importante et souvent ignorée des femmes scénaristes qui travaillaient, la plupart du temps, de façon anonyme pour la presse catholique ou pédagogique) et tente plutôt adroitement d’expliquer le fait qu’il y ait si peu de femmes à pratiquer la caricature, la BD et le cinéma d’animation.
Elle propose même des solutions pour que ces dames pratiquant l’humour visuel obtiennent la place qui leur revient dans le monde de l’humour engagé, notamment grâce au développement des nouvelles technologies.
« La Pastèque 15 ans d’édition » collectif
Éditions de la Pastèque (29 €) – ISBN : 978-2-923841-48-9
Restons au Québec pour évoquer l’imposante rétrospective éditoriale de La Pastèque depuis quinze ans : une histoire retranscrite, à l’aide de différents documents, photos, dessins inédits et témoignages, dans un bel ouvrage commémoratif ; cette parution étant tout à fait de bon aloi, puisque cette incontournable structure montréalaise a fortement contribué à la reconnaissance de la bande dessinée québécoise par-delà ses frontières.
Créées en 1998 par Frédéric Gauthier et Martin Brault (deux libraires passionnés interviewés avec érudition par notre collègue et fin connaisseur du domaine Jean-Dominique Leduc), les éditions de la Pastèque ont donc permis la reconnaissance ou l’ascension d’auteurs importants du 9e art québécois, à l’instar de Michel Rabagliati, Guy Delisle, Pascal Girard, Leif Tande, Isabelle Arsenault, Jean-Paul Eid ou encore du vétéran Real Godbout (3).
Et ce livre de deux cent soixante-douze pages, débordant d’informations croustillantes sur son histoire, est là pour en témoigner et nous le rappeler si besoin en était…
« Encyclopédie de la bande dessinée : journaux et périodiques illustrés d’après-guerre » T2 (7 volumes) par Victor Cypowyj
Autoéditions (350 € + 25 € de frais de port pour l’ensemble : un colis de 9 kg) – ISBN : 978-2-9543782-5-1, 978-2-9543782-6-8, 978-2-9543782-7-5, 978-2-9543782-8-2, 978-2-9543782-9-9 et 9791093589-00-8
Toujours dans le domaine rétrospectif, voilà le deuxième tome de l’« Anthologie historique de la bande dessinée » (de la préhistoire à 1980) autoéditée par Victor Cypowyj (victor.cypowyj@laposte.net) : pas moins de sept volumes qui totalisent deux mille trois cent trente pages copieusement illustrées !
C’est d’ailleurs le point fort de cet étonnant travail de fourmi, car en effet, ce n’est pas forcément le cas des autres encyclopédies existant actuellement ; d’autant plus que celle-ci recense pratiquement toutes les bandes dessinées franco-belges, italiennes et américaines publiées dans les périodiques d’après-guerre.C’est-à -dire Pic et Nic, Bimbo, Pat, Grand CÅ“ur, Petits Belges, Spirou, Bravo, Wrill, La Semaine de Suzette, Coq hardi, Héroïc-Albums, Perlin et Pinpin, Fripounet et Marisette, CÅ“urs vaillants, Âmes vaillantes, Vaillant, Pif gadget, Fillette, Le Petit Canard, Risque-Tout, O.K, Zorro-Jeudi magazine, L’Invincible, Aventures de Paris jeunes, Bob et Bobette, Frivolet, Jocko et Poustiquet, Mon journal, Tarzan, L’Intrépide, L’Astucieux, Hurrah !, Mireille, Junior, Donald, Le Conquérant, Chouchou, Bayard, Record, Pierrot, Cricri, L’Épatant, Le Journal des Pieds nickelés, de Bibi Fricotin, Trio, Total journal, Tintin, Line, Hello BD, Le Journal de Mickey, Nano et Nanette, Pistolin, Pilote, Charlie mensuel, Lisette, Bernadette, Récréation, Cadet journal, Cap’taine Sabord, King Kong, J2 jeunes, Formule 1, J2 magazine, Djin, Triolo, Johnny, Gomme, Ima, Amis-Coop, Bonux-Boy, Les Histoires illustrées, Téléjunior, etc. : avec un historique et un résumé des principales séries abondamment illustrés par des couvertures et des planches intérieures, du moins en ce qui concerne les premiers numéros de chacun de ces journaux.Cependant, quelques problèmes d’informatique, d’imprimeur et de santé n’ont pas permis de réaliser tout ce que Victor Cypowyj prévoyait ; d’où de récurrents défauts déjà visibles dans le premier tome : des listings inutiles (car présents dans d’autres ouvrages ou sur Internet), alors que certaines informations majeures manquent, trop de noms mal orthographiés ou attribués, etc. : même si notre amateur passionné tente, avec une bonne volonté évidente, de réparer les nombreuses erreurs du même genre colportées dans les ouvrages historiques qu’il a consultés et qui sont dus, pour la plupart, à des pionniers dont il faut quand même respecter le travail ; car, rappelons-le, à leur époque, ils partaient de rien.
Quoi qu’il en soit, ce travail est tout à fait méritoire et a dû nécessiter des années de préparation : cette encyclopédie fort bien illustrée devant totaliser, en fin de compte, vingt-deux volumes. Ceci explique aussi le coût de l’ouvrage (50 € le volume), mais Victor Cypowyj propose quand même des facilités de paiement en plusieurs fois, pour ceux qui le désirent, avec des chèques signés et datés pour le jour de l’encaissement prévu : envoi des volumes dès l’encaissement des deux cents premiers euros (payés en une ou deux fois), le solde pouvant être réglé, par exemple, à raison de cinquante euros par mois.« Encyclopédie Thomassian des bandes dessinées T2 : LUG, vol. II 1954-1955 » par Gérard Thomassian
Éditions Fantasmak — voir www.fantasmak.com — (50 €) – ISBN : 2-9523197-5-8
Il faut bien reconnaître, à la décharge du passionné Victor Cypowyj, que quand on ambitionne de traiter d’autant de pans différents de l’histoire de la BD francophone, les risques d’erreurs et de confusions sont grands, voire inévitables. Il vaut donc mieux limiter son champ d’action, comme a su le faire l’érudit Gérard Thomassian qui tient la librairie parisienne Fantasmak spécialisée dans les petits formats, lequel est devenu une référence et un véritable expert de ce domaine très précis. Il vient d’ailleurs de publier la deuxième partie du tome 2 (consacré aux éditions LUG) de sa monumentale « Encyclopédie Thomassian des bandes dessinées » sur les petits formats. Après un premier opus traitant des années 1950 à 1954 – et particulièrement des magazines Plutos, Tex et Pampa…) -, celui-ci s’attarde sur les autres revues westerns que sont Fox et, surtout, la deuxième formule de Rodéo.
Évidemment, on retrouve tous les éléments qui ont fait le charme des précédents opus de ce travail de bénédictin, certes très pointu (il intéressera en priorité les spécialistes), mais qui peut aussi séduire les nostalgiques et les amateurs lambda de bandes dessinées populaires. Ils pourront ainsi y admirer les magnifiques couvertures colorées de ces pockets, adaptations de compositions italiennes (les couvertures des éditions LUG étant mises en regard de celles d’origine) ou créations autochtones, notamment par les prolifiques dessinateurs de l’atelier LUG qu’étaient Roger Médina, Rémy Bordelet, Jean Frisano, Jean-Yves Mitton ou Ciro Tota.
Mais aussi découvrir le talent de dessinateurs et de scénaristes de tout premier plan dont on ne parle, hélas, que très rarement dans les ouvrages encyclopédiques : tout particulièrement grâce à très bonnes reproductions de planches, souvent confrontées à leurs parutions d’origine qui étaient, quant à elles, bien plus glorieuses et plus belles. En effet, la plupart du temps, elles bénéficiaient d’une meilleure impression et n’avaient pas encore subi l’autocensure et les remontages recommandés par les éditeurs français.
Les responsables de ces étonnants travaux graphiques sont très souvent italiens et ignorés du grand public (et de certains spécialistes) (4). Ils ont pour noms Pietro Gamba, Antonio De Vita (Devi), Alberto Tosi, Giorgio Bellavitis, Nevio Zeccara, Augusto Pedrazza (le dessinateur d’« Akim »), Francesco Pescador, Leandro Biffi, Leone Cimpellin, Aurelio Galeppini (le premier dessinateur de « Tex »), Sergio Tarquinio, Lina Buffolente, Orlando Grassetti, Gallieno Ferri (l’auteur de « Zagor »), Otello Scarpelli (le dessinateur de la série « Ivanhoé »), Ferdinando Fusco, Lamberto Lombardia, Ferdinando Tacconi, Carlo Cossio, Mario Cubbino, Vincenzo Chiomenti, Franco Bignotti, Giorgio Trevisan, Raffaele Paparella, Luciano Bernasconi, le studio Esse-G-Esse (qui créa « Miki le ranger » [« Capitan Miki »], bande particulièrement bien disséquée dans ce volume, et « Blek le Roc » [« Il Grande Blek »])… ; et ceci sans occulter le rôle du scénariste Luigi Grecchi.
Par ailleurs, on trouve aussi les traces des traductions d’autres séries étrangères non négligeables, comme celles réalisées par l’Argentin Walter Ciocca, l’Anglais Cecil Langley Doughty, l’Espagnol Juan Manuel Cicuéndez ou les Français Jean Cézard et Pierre Mouchot (alias Chott) ; le tout étant préfacé par les souvenirs d’enfant de Georges Ramaïoli, grand amateur de ces bandes populaires western.
Ce résultat étonnant de précisions a pu être possible, car, tout au long de sa carrière, Thomassian a eu la chance de rencontrer d’anciens dessinateurs et éditeurs qui travaillaient pour ces fascicules bon marché et d’avoir accès à leurs archives personnelles. Par ailleurs, il a réussi à remonter les filières étrangères qui alimentaient ces titres, grâce à des contacts fiables avec des collectionneurs à l’étranger. C’est ainsi que depuis 1995, avec une première version de cet ouvrage (mais en noir et blanc et beaucoup moins complète, bien moins maquettée et illustrée que celle-ci), il a entrepris l’édition d’une monumentale encyclopédie de ces bandes dessinées en petits formats, dépouillant, avec une méticuleuse précision, le contenu de tous les fascicules, à raison d’un (ou plusieurs dans le cas présent) volume par éditeur, pour le bonheur du collectionneur ou de l’amateur éclairé.
D’autant plus qu’on y trouve tout : le nom des auteurs et leur biographie (alors que 90 % de ses BD de gare n’étaient pas signées), leur provenance, leur nom d’origine, leur date de création, le résumé de l’histoire, etc.
(1) Voir par exemple, parmi nos plus récents articles : Quelques ouvrages de plus pour tout savoir sur le 9e art…, Un géant nommé Jijé !!!, Sous les pavés, la passion !, Sous les pavés, la passion : deuxième !!!, Hergé, un musée de papier, Quelques documents historiques sur le 9e art et nouveautés oubliées du passé… ou « The Silver Age of DC Comics : 1956-1970 » par Paul Levitz.
(2) À consulter sans réserve pour en savoir plus : « Le Spirou de… T7 : La Femme léopard » par Olivier Schwartz et Yann, Spécial 75 ans de Spirou : « Le Spirou de… T5 : Le Groom vert-de-gris » par Olivier Schwartz et Yann, Spécial 75 ans de Spirou : « Spirou et Fantasio T8 : La Mauvaise Tête » par André Franquin, Spécial 75 ans de Spirou : « Spirou et Fantasio T4 : À Moscou » par Janry et Tome, « La Peur au bout du fil » par André Franquin, Greg et Jidéhem, Spécial 75 ans de Spirou : « Le Spirou de… » T2 (« Les Marais du temps ») par Frank Le Gall, Spécial 75 ans de Spirou : « Spirou et Fantasio » T7 (« Le Dictateur et le Champignon ») par André Franquin et Maurice Rosy, Spécial 75 ans de Spirou : « Spirou et Fantasio » T35 (« Qui arrêtera Cyanure ? ») par Janry et Tome, Spécial 75 ans de Spirou : « Spirou et Fantasio » T22 (« L’Abbaye truquée ») par Jean-Claude Fournier, Spécial 75 ans de Spirou : « Les Aventures de Spirou et Fantasio » T51 (« Alerte aux Zorkons ») par Yoann et Fabien Vehlmann, Spécial 75 ans de Spirou : « Spirou et Fantasio » T44 (« Le Rayon noir ») par Janry et Tome, « Dans les griffes de la Vipère » par Yoann et Fabien Vehlmann et « La Foire aux gangsters » par André Franquin et Jidéhem.
(3) L’un des autres fers de lance des éditions de La Pastèque est d’entretenir le patrimoine de la bande dessinée québécoise puisque, après les rééditions des aventures de Michel Risque et de Red Ketchup par Real Godbout ou celles de Jérôme Bigras par Jean-Paul Eid, elle poursuit sur sa lancée en rendant disponible l’intégrale d’un autre classique de la BDQ, né dans les pages du défunt magazine Titanic au cours des années 1980 : « Gilles La Jungle » par le réalisateur de courts métrages d’animation Claude Cloutier, une parodie déjantée et loufoque du fameux Tarzan d’Edgar Rice Burroughs et des bandes dessinées populaires du siècle dernier.
(4) Certains de ces dessinateurs, pourtant étonnamment talentueux, sont même pratiquement inconnus dans leurs contrées respectives, à l’instar de Marcello Cassinari Vetor, Franco Paludetti, Mario Guida, Danilo Grossi ou Veniero Canevari (qui fut l’assistant de Guido Buzzelli)…
Â