On vous a déjà dit tout le bien que l’on pensait de la saga ébouriffante, délirante et jubilatoire « The Kong Crew » d’Éric Hérenguel… (1) Or, voilà que les éditions Caurette sortent une très belle intégrale de luxe de la trilogie (224 pages, dans sa version originale en noir et blanc grisé et en français) : une incroyable épopée hommage aux comics, aux pulps et aux vieux films fantastiques des fifties ! Ceci alors que le tome 3, cartonné et en couleurs, vient aussi à peine de paraître chez Ankama… La totale en noir et blanc ou les trois volumes en couleurs, vous avez donc le choix ! L’essentiel étant de ne pas passer à côté de ces aventures follement drôles, débridées et imaginatives, sous couvert de fable épique et écologique !
Lire la suite...André Gaudelette/André Joy : deux signatures pour un grand oublié (seconde partie)…
Suite du dossier évoquant la curieuse carrière d’André Gaudelette : dessinateur dont la série « P’tit Joc » disparaît brutalement alors qu’elle est adulée par ses jeunes lecteurs. Les aventures de ce héros étaient présentes dans les pages de l’excellent hebdomadaire Vaillant, signées du pseudonyme André Joy. Dix ans après ces débuts prometteurs, le dessinateur choisit de devenir un auteur anonyme, reprenant son patronyme, dans les journaux de la presse confessionnelle où il officiera désormais. Retour sur le parcours atypique d’un homme de convictions. Pour lire la première partie, cliquez ici : André Gaudelette/André Joy : deux signatures pour un grand oublié (première partie)….
L’illustration de « L’École buissonnière », dans le n° 18 (03/05/1959), marque l’entrée d’André Gaudelette/Joy dans Âmes vaillantes.
Il sera présent dans cet hebdomadaire pour jeunes chrétiennes — et ses successeurs J2 magazine et Djin — jusqu’en 1985.
Il propose quelques illustrations jusqu’en 1968, dont celles du roman « Le Sortilège de la vallée bleue » de May d’Alençon, en 1966.
On lui doit également une cinquantaine de récits complets historiques : de « Fabre, Homère des insectes » (n° 21 du 24/05/1959) à « Claire, Mona et la Giberne » (n° 39 du 25/09/1974).
Écrites par Yves Benoit, Louis Saurel, Isabelle Gendron, Monique Amiel, Guy Hempay, Henri Cado, Philippe Brochard, Georges Fronval, Claire Godet, Jacques Josselin…, ces histoires authentiques comptent de deux à huit pages.
Avec la complicité de Guy Hempay dont il apprécie la rigueur, il propose « Mr Wahrdeutur est innocent » : premier épisode complet des « Enquêtes de Nicole », publié dans le n° 9 d’Âmes vaillantes du 01/03/1962.
Monsieur Gordini, responsable de l’agence de police privée qui porte son nom, et son adjointe Nicole conduisent, tambour battant, leurs enquêtes. Des indices placés au fil du récit permettent aux jeunes lectrices de découvrir le coupable en même temps que les enquêteurs.
À Paris, mais aussi dans la France profonde, le duo mène avec succès une centaine d’enquêtes proposées en quatre, puis huit, pages aux titres évocateurs : « Le Chiffre 23 », « Cherchez l’innocent », « Enquête éclair à l’hôpital », « Un passant dans la nuit », « L’Enquête impossible », « 4 Insolents suspects »….
Si les derniers épisodes peuvent sembler moins travaillés aux yeux des habitués de cette série qui connaît un grand succès auprès des lectrices, le dessinateur n’est pas en cause.
Il doit obéir aux désirs saugrenus d’une rédaction qui impose, à ses dessinateurs, un dessin « moderne », sans vraiment savoir ce qu’elle veut : une décision catastrophique pour les vieux collaborateurs comme François Bel (voir François Bel : un destin contrarié…), Noël Gloesner, Pierdec (voir Pierdec : classique et réaliste… [première partie] et Pierdec : classique et réaliste… [seconde et dernière partie])… et André Gaudelette.
Un changement houleux de rédacteur en chef entraîne l’abandon des « Enquêtes de Nicole », lorsqu’en 1974 J2 magazine devient Djin. Curieusement, la nouvelle équipe demande au duo d’arrêter leur série après 12 années de succès.
Hempay et Gaudelette sont alors priés de mettre au point une nouvelle série d’enquêtes policières. Le premier épisode d’« Agence Martineau » (« Rapt au Palladium-star ») est publié dans le premier numéro de Djin, daté du 30/10/1974. Martineau et ses jeunes adjoints, Ralph et Simone, n’auront à résoudre que quatre énigmes, avant de disparaître dans le n° 17 (23/04/1975).
Notons seulement deux histoires à suivre au sommaire de J2 magazine : une adaptation en 40 pages de « L’Odyssée » par Gabou, présentée du n° 40 (03/10/1973) au n° 44,
et « Caron-Bourru ou les mystères de l’ombre des nuits », un récit burlesque de Guy Hempay en 15 pages publiées du n° 27 (03/07/1974) au n° 29.
C’est Monique Amiel, rédactrice en chef par intérim de J2 magazine, qui lui permet de publier le premier épisode de « Judy » (« Judy et le château »), dans le n° 9 (05/03/1974) de l’hebdomadaire.
Judy, que sa mère frivole persiste à appeler Juliette (ce dont elle a horreur), est une jolie blonde qui rêve de mondes fantastiques et de princes charmants. Sa route croisera nombre de personnages étranges dont des héros de BD…
et même un trio d’historiens de la BD.
Son amoureux (MC2, un jeune blondinet surdoué) intervient régulièrement pour lui venir en aide au fil des épisodes. Pour l’anecdote, le projet a été refusé une première fois par une rédactrice en chef de Nade (ex-Bernadette) qui lui a lancé : « Nous ne donnons pas ça à nos filles ! ».
Présente dans le n° 19 de J2 magazine, Judy est de retour dans le n° 9 de Djin, officiellement intronisée par Jacques Josselin : le nouveau rédacteur en chef. Cette « Alice », alternant entre merveilleux et ambiances cauchemardesques, est l’héroïne de 26 récits complets publiés dans Djin et d’une histoire à suivre : « Judy et les visiteurs ».
Le dernier épisode proposé dans les n° 33 et 34 (19 et 26/08/1981) — « Épilogue pour Judy » — évoque la disparition du personnage, alors que sort l’ultime numéro du journal. Erreur ! La petite blonde revient dans le n° 8 de Triolo : successeur de Djin. Elle y vit en alternance une dizaine de récits complets et six histoires à suivre, jusqu’au n° 129 du 01/01/1987.
Une série inclassable, inventive en diable, dessinée avec une énergie incroyable. Il existe un seul album au tirage confidentiel de l’épisode « Judy et les collectionneurs », publié en 2006 par les microéditions Le Taupinambour.
Après cette collaboration remarquable au dernier journal publié par les éditions de Fleurus première génération,
André Gaudelette prend sa retraite, non sans avoir signé trois derniers albums édifiants pour l’éditeur catholique : « Nord Pas-de-Calais » et « Franche Comté » dans la collection Les Grandes Heures des églises et « L’Église et la Révolution » (scénario de Serge Saint-Michel) en 1989.
Et encore…
Si Vaillant et les éditions de Fleurus ont été les principaux employeurs d’André Gaudelette, d’autres éditeurs et journaux ont accueilli ses travaux.
En 1960, il démarre une collaboration régulière, qui se prolonge pendant plus de dix années, avec le bimensuel Francs Jeux.
Ses premières illustrations pour la nouvelle « Le Défi du sire Vaudrez » sont publiées dans le n° 330 (15/02/1960) ; dont il signe aussi la couverture.
On lui doit d’autres illustrations pour une dizaine de nouvelles, mais aussi pour quatre romans : « Le Trésor de Tricoire » de Pierre Gamarra en 1960, « Un autocar grand comme le monde » de Johannes Mario Simmel en 1961, « Le Tour du monde de Bernard » par Ry de la Torche en 1963, enfin « Un robot dans la rivière » de Henri Bassis en 1964.
« À L’assaut du Pacifique », son premier récit complet historique en trois pages paraît dans le n° 344 (15/09/1960) et le dernier d’une série de 65 (« Le Métro »), dans le n° 581 (15/05/1971).
Notons : « Le Coup de Jarnac » (n° 369), « Le Marquis volant » (n° 400), « Le Vrai Cid » (n° 430), « Signé Vercingétorix » (n° 450)
, « Napoléon IV » (n° 470), « Carthage » (n° 528), « Cap au Sud » (n° 557), « Les Forçats de Sidney » (n° 560)…
On lui doit aussi « L’Inconnu des Amériques » : une histoire à suivre en 38 pages écrite par son vieux complice Guy Hempay. Publiée du n° 478 (15/09/1966) au n° 497, elle raconte les aventures exotiques, en Amazonie, de deux jeunes hommes à la recherche du fils d’un riche homme d’affaires sur le point de mourir.
Il conserve un excellent souvenir de ces dix années passées au sein de ce magazine publié par une coopérative d’enseignants du primaire : « J’ai vécu une coopération très agréable. On m’avait spécialisé dans des histoires complètes, longtemps avec monsieur Appell. J’ai réalisé également une histoire à suivre avec Pélaprat (Guy Hempay), ainsi que des illustrations. Cette maison présentait l’énorme avantage de payer à la livraison, compensant le manque d’avantages sociaux… » (Hop ! n° 95).
Avant d’être modernisé par une nouvelle génération d’auteurs, Total Journal connaît une formule au format à l’italienne à laquelle André Gaudelette participe en 1965.
Il réalise des illustrations et une courte histoire à suivre publiée du n° 43 au n° 45 : « La Favillana ».
Du n° 43 (04/05/1965) au n° 13 de 1970, il publie quelques histoires complètes de deux à quatre pages dans l’hebdomadaire pour filles Lisette des éditions de Montsouris couplé avec Nade de la Maison de la Bonne Presse : « Le Vélo rouge » (n° 1 de 1967), « Cadet Roussel » (n° 32 de 1967), « Un drame au refuge » (n° 8 de 1968), « Benjamin Franklin » (n° 39 de 1969), « Le Chevalier du Barisel » (n° 13 de 1970)…
Les scénarios de cette quinzaine de récits sont signés François Drall, Simone Mandron, Henriette Robitaillie, Pratoucy… On lui doit aussi une histoire à suivre de 18 pages : « À l’île de Robinson » écrite par François Drall (n° 22 à 30 de 1968).
Pour l’anecdote, notons un très bref premier passage à Lisette en 1949, avec l’illustration de la nouvelle « Perdue dans la neige ». Tout aussi brève sera sa collaboration au trimestriel Lisette magazine qui se limitera à deux pages proposées dans le n° 43, en 1967. Au milieu des années 1960, il présente quelques récits historiques dans le magazine publicitaire Poney, le journal des garçons élégants, dont « Les Deux Évasions manquées de Jeanne d’Arc ».
En 1969, sur l’insistance d’un fan de « P’tit Joc », votre serviteur, Georges Rieu (voir Disparition de Georges Rieu : concepteur de Pif gadget…) — qui triomphe avec Pif gadget — lui commande deux épisodes de dix planches écrites par Jean Ollivier. Bien que signée André Joy, je dois avouer que je n’ai pas retrouvé dans cette reprise le héros de mon enfance. Ces deux histoires, dont l’une est titrée « Cœur-volant », seront reprises dans l’album broché édité par Hibou en 2009.
Beau joueur Georges Rieux propose au duo de lancer un nouveau personnage, « Ryan l’Irlandais », dont un seul épisode est publié dans le n° 1273 de Pif gadget (octobre 1969). Clap de fin !
Henri Caouissin, qui écrit des scénarios pour Fleurus sous le pseudonyme Henri Cadot, lui propose de travailler pour son journal bretonnant L’Appel d’O Lo Lê : l’illustré culturel des jeunes et des familles de Bretagne.
À un prix d’ami, aux côtés de Pierre Brochard ou Rémy Bourlès, il dessine quatre histoires complètes et nouvelles entre 1970 et 1973 : « Ermengarde » dans le n° 5 (scénario de Jann Poher), « Jakou le larron » dans le n° 22 (scénario Caouissin)…
De 1976 à 1983, il travaille régulièrement pour le mensuel des jeunes coopérateurs scolaires Amis-coop publié par la SCATOCCE.
Du n° 173 (avril 1976) au n° 235 (juin 1981) ; il illustre plus ou moins régulièrement une « Histoire de Paris » écrite par Lucien Denise.
Ces récits de deux pages sont proposés sous forme de strips, avec un texte explicatif placé sous les images.
Toujours pour Amis-coop, il réalise une douzaine de récits complets historiques : « Grain de sel » (n° 190 en septembre 1977), « Histoire de la Réunion » (n° 238 de septembre 1981), « L’Aventure des Trabucayres » (n° 263 de novembre 1983)…
Il est présent dans le premier numéro des Pieds nickelés magazine (octobre 1971), avec un récit complet en six pages : « Une Jag pour Stef ». Cette histoire est signée André Joy.
Idem pour « Juste un coup d’œil », récit en quatre pages parues dans le n° 5 (octobre 1972) de la revue Comics 130 éditée par le magasin de BD anciennes Futuropolis.
Deux BD commandées par des rédacteurs en chef nostalgiques de « P’tit Joc ».
La S.E.P.P., maison d’édition spécialisée dans les revues de petits formats, est rachetée par des financiers qui décident de remplacer une partie des séries étrangères par de la création.
Aux côtés de Pierre Frisano (voir Hommage à Pierre Frisano…), Robert Bressy (voir Disparition du roi des strips : Robert Bressy !), Yves Masard, Claude-Henri…
André Gaudelette est de l’aventure. Sous le pseudonyme Proxima (avec le concours de Michel Motti pour le scénario), il anime « Tom, Dom et Peluche » : les aventures d’un trio de gamins, aussi curieux que facétieux, aux prises avec des voyous pas très malins.
Hélas, l’expérience tourne court pour l’éditeur comme pour ses auteurs.
Quelques épisodes seulement sont publiés dans les poches Casse-cou (n° 51 et 52) et Super Casse-cou (n° 1 à 4) en 1975 et 1976.
En 1987, il illustre « Jean Chouans l’insoumis » : une brochure réalisée par les éditions Publicitaires, inspirée du spectacle proposé par le château de Lassay.
Bien qu’ayant pris sa retraite en 1989, comme nous l’avons vu, il publie quelques albums religieux pour Fleurus.
Dans le même créneau, « L’Abbé Louis Roussel » est le dernier ouvrage réalisé par André Gaudelette en 1991 pour les éditions Médialogue.
Écrit par René Berthier, ce récit évoque la vie du fondateur des orphelins apprentis d’Auteuil.
À ces travaux « officiels », il faut ajouter ceux, plus insolites, destinés à faire vivre sa nombreuse famille : dessins publicitaires, story-boards pour la formation bancaire, plaquette pour un son et lumière, illustration de catéchismes, dessins pour les scouts d’Europe, portraits à l’huile pour un amateur d’art… et même une histoire destinée à l’Écosse.
Notons, enfin, qu’André Gaudelette est le père du dessinateur Michel Gaudelette qui a sévi pendant de longues années, avec talent, dans les pages de Fluide glacial.
Jonglant avec les époques tout au long de leurs récits complets historiques, il est difficile d’imaginer la somme de recherches pour, parfois, seulement quelques pages exigées aux dessinateurs de cette génération qui, sans le secours d’Internet, parvenaient à transporter leurs lecteurs dans le passé avec une redoutable précision.
André Gaudelette excellait dans cet exercice difficile.
Il nous a quittés à Paris le 26 février 2012 à l’âge de 87 ans : voir Le dessinateur André Gaudelette, qui signait aussi André Joy, est décédé ce week-end !.
Petit intermède personnel
Si j’écris ces articles dédiés au patrimoine de la BD avec une profonde nostalgie et un grand plaisir, celui-ci m’est particulièrement cher.
Lecteur de Vaillant, j’étais dingue de « P’tit Joc » et sa disparition, en 1957, fut un rude coup au moral pour le gosse de dix ans que j’étais.
Pour moi, André Joy était mort.
Quelle surprise lorsqu’en 1963, frais abonné de la presse Fleurus dont j’ignorais tout, j’ai découvert un certain André Gaudelette dont le trait réveillait en moi bien des souvenirs.
J’ai aussitôt envoyé une lettre au mystérieux dessinateur aux bons soins de la rédaction Fleurus (merci à celui qui la transmise).
Peu après, un paquet est arrivé avec une longue missive et des originaux prouvant que Joy et Gaudelette ne faisaient qu’un.
Nous avons beaucoup échangé par lettres jusqu’au jour où l’ami Gaudelette a fait les 70 kilomètres qui nous séparaient pour rendre visite à ce lecteur un peu dingue.
Je rencontrais à la fois mon premier dessinateur et celui qui m’avait fait le plus rêver. Inutile de vous dire que la journée fut mémorable.
Ensuite, je suis entré en BD comme on entre en religion.
Grâce à mes connaissances au sein de la profession j’ai tenté de faire renaître André Joy dans Pif gadget, dans Le Journal des Pieds nickelés… et même écrit un scénario dessiné en 1977, publié dans P.L.G.P.P.U.R. n° 15 : « La Réplique de Monsieur Planche ».
Mais j’ai échoué.
Nous nous sommes vus souvent, jusqu’à ce dernier repas autour de 2004/2005, en compagnie du cher Jean Ollivier. Ce jour-là, après avoir réuni ces deux vieux messieurs adorables, j’avais transformé mon rêve d’enfant en réalité…
Si vous souhaitez en savoir plus sur André Gaudelette nous vous recommandons la lecture des n° 95 (juin 2012) et 105 (mars 2005) de Hop ! et des n° 9 (automne 1981) et 10 (printemps 1982) de P.L.G.P.P.U.R..
Henri FILIPPINI
Relecture, corrections, rajouts, compléments d’information et mise en pages : Gilles RATIER
Merci à Gwenaël Jacquet pour son travail d’amélioration des scans de base.
bravo; merci de nous faire découvrir tant de trésors de la bd !
« Notons, enfin, qu’André Gaudelette est le père du dessinateur Michel Gaudelette qui a sévi pendant de longues années, avec talent, dans les pages de Fluide glacial. »
Je profite de cet article pour demander si un de vos rédacteurs sait ce que devient Michel Gaudelette, justement. Il semble avoir arrêté la BD assez brusquement, il y a une dizaine d’années. Et c’est bien dommage.
Bonjour Marcel !
Henri Filippini nous signale que Michel Gaudelette semble revenir, timidement, dans Fluide glacial, en co-signant quelques histoires avec la dessinatrice Isa. En revanche, nous n’avons pas d’explication sur sa disparition des pages du mensuel voici une dizaine d’années…
Bien cordialement
La rédaction
Merci de votre réponse !
J’ai croisé Mr Gaudelette dans une librairie à Antony où il m’a gentiment dédicacé sa bd de Judy (et le collectionneur). Cette histoire est vraiment bien (je l’ai souvent relue si bien que certaines pages se détachent) et j’aurai bien aimé trouver/lire les autres histoires de Judy.
Merci pour votre article.
J’abonde dans votre sens. J’adorerais pouvoir lire les autres histoires de Judy. Superbe univers si onirique, ambiance, originalité et dessin. Si seulement les Editions du Taupinambour pouvait accéder à cette requète, et réunir l’ensemble de ses aventures dans une compilation. L’appel est lancé…