N’hésitez pas à revenir régulièrement sur cet article, puisque nous l’alimenterons, jour après jour, avec tout que nous envoient nos amis dessinateurs, scénaristes, coloristes, libraires, organisateurs de festivals et éditeurs pour vous souhaiter de joyeuses fêtes : et ceci jusqu’à la fin du mois de janvier 2025 !
Lire la suite...20 BD jeunesse, des primo-lecteurs aux adolescents, pour buller cet été…
Dernière chronique jeunesse avant des vacances méritées. Voici 20 idées de lectures pour nos chers enfants ; des tout petits aux presque adultes. Pour faire simple, nous vous rappelons dix titres qui nous ont enthousiasmés et dont nous vous avons parlé sur BDzoom.com depuis janvier, auxquels nous ajoutons dix titres récents que nous ne vous avons pas présentés faute de place dans notre rubrique hebdomadaire. En vous souhaitant un bel été et de belles vacances, prenez soin de vous.
Commençons cette ultime chronique de la saison 2021 -2022 par un « Top 10 » des titres 2022 déjà traités dans la rubrique jeunesse de notre site. Sélection à la subjectivité assumée que nous vous proposons de suite :
1) « Mauvais Sang » par Lionel Richerand et Loïc Clément : depuis longtemps, nous vous entretenons du remarquable travail de scénariste pour la jeunesse de Loïc Clément. Les éditions Delcourt lui dédient désormais une collection : Les Contes des cœurs perdus. Ainsi après « Chaussette », « Le Voleur de souhaits », « Chaque jour Dracula », « Jeannot » et « Le Silence est d’ombre », le sixième volume « Mauvais Sang » démontre une nouvelle fois le savoir-faire et l’intelligence narrative du Bordelais. Il traite ici avec une grâce singulière de l’anxiété infantile, du stress qui noue l’estomac des enfants et les empêche de vivre pleinement leurs premières années. Il met ici en scène un petit vampire, figure transitionnelle en qui le jeune lecteur peut se projeter. De quoi exorciser ses peurs et ses tourments personnels, le stress qui peut l’anéantir s’il ne se sent pas en confiance, s’il craint trop le regard et le jugement des autres.
2) La trilogie « Allons Z’enfants » par Pierre Fouillet et Yan Le Gat est une saga familiale enjouée autour des événements heureux ou tragiques qui touchent ses membres. Le récit fait la part belle à la vie en Bretagne de la fin du XIXe, au mitan du siècle suivant. Il y a dans le dessin autant d’humour que dans le récit : de quoi vulgariser intelligemment le récit national dans une bande dessinée documentée, mais toujours vivante et prenante. Le coté pédagogique se retrouve en fin d’ouvrage dans un dossier documentaire illustré à destination des plus jeunes du primaire et du collège
3) La pentalogie « U 4 » par Adrián Huelva, Pierre-Paul Renders et Denis Lapière : série concept intrigante et vraiment addictive, « U4 » plonge le lecteur dans une France touchée de plein de fouet par une pandémie plus mortelle que la peste noire et beaucoup plus dangereuse que la COVID-19. Les auteurs ont parfaitement réussi à créer l’atmosphère délétère dans laquelle évoluent des personnages sympathiques, profondément humains qui cherchent une raison de (sur)vivre dans un pays soumis à la violence de gangs, devenu un gigantesque cimetière à ciel ouvert. L’univers cohérent de la pentalogie est mis en images par le Madrilène Adrián Huelva et colorisé par Amparo Crespo. Le graphisme est facilement lisible, d’une grande efficacité, dynamique et sobre à la fois. Le dessinateur a su aller à l’essentiel en devant dessiner les plus de 660 pages des cinq albums. La coloriste a su varier les ambiances suivant les épisodes et les séquences de de chaque volume. Ainsi, le lecteur peut aisément reconstituer le puzzle du récit éparpillé sur les cinq volumes.
4) « Les Bourrinologues » par Lucie Castel, Nicole Augereau et Grégory Jarry : les bourrinologues ce sont trois présentateurs d’une émission de télévision qui se complaisent à présenter, avec une délectation malsaine, les plus belles destructions du vivant à l’œuvre sur Terre de nos jours. Ils embarquent dans leurs voyages autour du globe des stagiaires de troisième fortement perturbés par leurs discours et ce qu’ils voient. Ironie et humour second degré sont au service d’un message clair sur les atteintes à la biodiversité et au manque de moyen des luttes contre le dérèglement climatique. Un intéressant mélange de photographies et de dessins dynamise un récit qui aurait pu être alourdi par des explications scientifiques de bonne tenue. Les auteurs du très remarqué « Voyages en Égypte et en Nubie de Giambattista Belzoni » se sont bien amusés pour décrire avec acrimonie la plus belle victoire de l’Homme : détruire sa propre planète.
5) « Le Silence de l’ombre » par Élodie Garcia et Xavier Bétaucourt : histoire familiale, sensible et délicate, « Le Silence de l’ombre » s’adresse à un vaste lectorat, dès dix ans. La partie onirique permet aux plus jeunes d’appréhender la mort d’êtres proches et peut les aider au besoin à comprendre le lent cheminement du deuil qui est narré ici avec une grande pudeur.
6) « La Forêt du temps T1 : Les Enfants de la pierre » par Mateo Guerrero et Tristan Roulot : un ouvrage intelligent au rythme enlevé qui invite vraiment à une relecture, tant il fourmille de détails qui deviennent signifiants au fur et à mesure de l’intrigue. Le scénariste Tristan Roulot réussit avec brio à construire une fresque à partir des mythes fondateurs de l’humanité. Il jongle avec un talent certain entre fantasy classique, récit d’initiation et réflexions philosophiques sur le temps avec citations d’Aristote et de Platon : « Le temps n’existe pas, puisqu’il est constitué du passé, qui n’existe plus, du futur qui n’existe pas et du présent qui disparait sans cesse. »
7) « Un grand-père tombé du ciel » par Marc Lizano, d’après Yaël Hassan : cette bande dessinée est l’adaptation d’un classique de la littérature jeunesse qu’est le premier roman de Yaël Hassan, paru en 1997. Début réussi en littérature, car l’ouvrage est un véritable succès multirécompensé. Marc Lizano évoque ici la résilience des survivants de la Shoah : comment ceux-ci se sont reconstruits après-guerre, en occultant parfois leurs traumatismes les plus aigus. Il évoque, de manière sensible, le travail de mémoire, de transmission entre les générations, afin que survive la mémoire de familles en grande partie détruites
8) « L’Enfant des lucioles T1 : Sécheresse de printemps » par Arnaud Boutle, ce récit fantastique cohérent et bien mené qui se déroulera sur quatre albums et quatre saisons est porté par de belles valeurs et beaucoup de bienveillance. Il ravira par ses soubresauts les jeunes lecteurs, tout en leur apportant d’utiles questionnements sur le monde qui les entoure : la défense de l’environnement, les premiers effets du dérèglement climatique, la nécessité de collaborer avec les autres avant d’agir, les prémices du passage à l’adolescence ou l’importance de la transmission entre les générations.
9) « Game au vert » par Esteban Hernández et Damián : voilà une bande dessinée bien construite, fraiche et amusante, dans l’air du temps tout en restant sincère, loin de tout effet de mode. C’est un grave problème de société qui est traité ici avec humour : plus des deux tiers des 11-17 ans ont un risque sanitaire élevé en raison de leur sédentarité. Les écrans de toutes sortes, de moins en moins la télévision et de plus en plus les jeux en ligne, sont responsables de cet état de fait. Les auteurs espagnols situent leur intrigue dans un avenir proche pour présenter le mode de vie rural complétement oublié par les jeunes citadins. Les jeunes lecteurs pourront ainsi facilement s’identifier à un garçon candide qui découvre les joies simples de cueillir, puis manger, des fraises des bois, de se baigner dans un lac de montagne ou simplement de randonner jusqu’à un sommet voisin. Combien de nos pré-adolescents urbains de 2022 connaissent ces joies simples ?
10) « Les Vous » par Nicolas Pitz et Davide Morosinotto : les Vous est un peuple mystérieux que l’on signale près d’un lac des Alpes italiennes. Nicolas Pitz adapte avec talent le roman de Davide Morosinotto, métaphore fantastique de problèmes sociétaux bien contemporains. Une excellente BD jeunesse en direction d’un lectorat adolescent. L’ouvrage ne laisse pas indifférent et peut se lire dès le début des années collège, à 12-13 ans. Les jeunes lecteurs peuvent s’identifier aux héros ; des collégiens qui dépassent sans a priori les différences qui gênent les adultes et un être mystérieux, le rêveur du peuple Vous, c’est-à-dire le conteur respecté de son histoire. Un véritable double des auteurs, une révérence à ceux qui racontent habilement des histoires.
À ces dix titres nous en ajoutons dix autres dont nous vous recommandons tout autant la lecture :
1) « Le Super Week-end de l’océan » par Gaëlle Alméras est une sympathique bande dessinée documentaire que l’on peut lire dès sept ans. Quatre petits animaux anthropomorphes aux caractères différents – le jeune lecteur peut facilement s’y identifier- découvrent l’océan sous toutes ses coutures. Que ce soit au rotring ou à l’aquarelle l’autrice compose de très belles planches avec des vues sous-marines détaillées. De quoi en apprendre beaucoup sur le monde marin tout en s’amusant.
2) « Les Aventures du roi singe T2 : Le Voyage vers l’Ouest » par Vincent Sorel et Stéphane Melchior : la suite de la trilogie commencée il y a deux ans déjà. Cette série jeunesse inspirée d’un récit traditionnel chinois est une quête initiatique et une réflexion sur le pouvoir. Très belle adaptation de Stéphane Melchior pour le trait énergique de Vincent Sorel.
3) « Little Katherine Johnson » par Augel : après les très amusants « Le Petit Mozart », « Le Petit Vinci » et « Little Agatha Christie », dans la même collection et chez le même éditeur, Augel réussit à dessiner un ouvrage intrigant et touchant dans lequel son trait rond, précis et expressif, fait mouche. Il donne à voir ici en une suite de courts récits, souvent des planches-gags, la jeunesse de la grande mathématicienne afro-américaine Katherine Johnson, célébrée dans le film biographique « Hidden Figures/Les Figures de l’ombre ». Une bande dessinée tendre, amusante et instructive.
4) « Miss Shaolin T1 : Premier Tournoi » par Licinia Tozzi, Isabelle Bothier et Cyril Kravtchenko : une bande dessinée jeunesse sans prétention qui narre les aventures modernes de Bo, une jeune fille férue d’arts martiaux qui a reçu l’enseignement pluriséculaire de son grand-père, ancien instructeur au temple Shaolin.
Son camarade Alex veut profiter de son entrainement mais la voie vers la victoire pour le tournoi inter-collège est semée d’embuches…
5) « Toupoil T5 : La Nuit des blaireaux » par Serge Monfort : la suite des aventures du chien Toupoil qui après loutres, ours, lynx et loups croisent des blaireaux. Une belle occasion de sensibiliser de jeunes lecteurs, dès six ans à la découverte de la faune sauvage de nos régions. Les aventures de ce chien intrépide sont utilement complétées par un dossier documentaire en fin d’ouvrage sur le blaireau avec photographies, cartes et bibliographie.
6) « Lore Olympus » T2 par Rachel Smythe est une bande dessinée qui s’adresse à un lectorat adolescent. Elle regroupe 25 épisodes sur 175 de la série parue sur une plateforme internet. Ce webtoon a été remarqué (cinq millions de lecteurs, 970 millions de vues sur Webtoon) et a remporté de nombreux prix dont celui des lecteurs Goodreads dans la catégorie roman graphique. Dans de courts chapitres nous croisons les dieux grecs dans un monde contemporain. Leurs romances se dévoilent forcément sur les réseaux sociaux dans un monde connecté. Le récit est intelligemment construit et adapté à une lecture en ligne : peu de décors, beaucoup de gros plans, narration diluée. Cette réécriture contemporaine de l’enlèvement de Perséphone par Hadès met en avant des thématiques actuelles : telles que les violences sexuelles, la dépression ou le féminisme. Une œuvre intrigante, à suivre maintenant sur papier, de quoi gagner de nouveaux lecteurs.
7) « Les Grandes Vacances T5 : Un vent de liberté » par Gwénaëlle Boulet et Pascale Hédelin : en 1939, Ernest et Colette, de jeunes Parisiens, passent l’été chez leurs grands-parents à Grangeville. Lorsque la guerre éclate, leur père rentre à Paris et leur mère, malade, part se soigner en Suisse. Restés en Normandie, les enfants découvrent la vie à la ferme et se font de nouveaux amis. Ils vont vivre la Seconde Guerre mondiale à la campagne. Cette bande dessinée, adaptation de la série animée, est suivie de pages documentaires richement illustrées, afin de faire comprendre aux enfants du primaire le contexte historique de l’histoire. Des pages qui pourront être aussi utilisées par les enseignants intéressés par cette excellente œuvre historique à hauteur d’enfants destinée aux jeunes sur une époque qu’il faut aborder dès la fin du primaire.
8) « A-Lan T1 : Le Secret de Wasabi » par Thomas Labourot et Beka : les Beka (Bertrand Escaich et Caroline Roque) sont un couple de scénaristes qui fait merveille pour des séries destinées à la jeunesse.
Nous vous avons récemment vanté les qualités du premier volume de « Les Cœurs de ferraille » : voir Tel Cyrano, nous pouvons affirmer, qu’à la fin de l’album « Les Cœurs de ferraille », nous sommes touchés….
Pour « A-Lan », ils ont écrit un récit de science-fiction, tendre mais jamais mièvre autour d’un couple de héros otaku qui préfèrent rester dans leurs chambres que de rencontrer d’autres humains. Une intelligence artificielle empathique les sort de leur enfermement volontaire.
Une bande dessinée qui touche des points sensibles pour des jeunes d’aujourd’hui hyperconnectés, portée par le dessin expressif de Thomas Labourot.
.
9) « Les Sortilèges de Zora T2 : La Bibliothèque interdite » par Ariane Delrieu et Judith Peignen : on retrouve avec plaisir la vive Zora, une malicieuse jeune sorcière réfugiée à Paris avec sa grand-mère. Cette série jeunesse sait jouer d’un thème classique ; une sorcière mal à l’aise dans le monde des Nonsorciers, mais loin de se cantonner à une nouvelle version d’un Harry Potter au féminin, « Les Sortilèges de Zora » confrontent intelligemment la jeune héroïne à des adolescents de son âge, en qui, malgré ses préventions, elle se retrouve progressivement. De quoi développer avec humour et une certaine subtilité de belles thématiques universelles comme l’acceptation de la différence, la nécessité de la transmission entre les générations ou le besoin d’écoute et de partage entre amis à l’adolescence Judith Peignen a su créer des personnages aux tempéraments forts, attachants par leur complexité et leur envie de vivre leur passion. Son scénario finement ciselé est mis en images de manière efficace, douce et expressive, par Ariane Delrieu. Son trait moderne, souple, et coloré, est remarquable dans les séquences de magie quand apparait le havre de paix de Zora et de sa Babouchka : un manoir magique en plein cœur de Paris auquel on accède par une marmite qui monte et qui descend. Un récit original d’une grande richesse.
10) « Alcibiade T1 : L’Académie de magie » par Marc Lataste et Allan Barte : Alcibiade est un jeune garçon aux cheveux violets qui entre avec de grandes ambitions dans l’académie de magie. Il rêve de devenir un gardien chargé de maintenir l’équilibre sur sa planète. Son initiation va être perturbée par les périlleuse bêtises de ses camarades de classe. Il va vite être embarqué avec ses amis dans des aventures rocambolesques pour tenter d’éviter la guerre sur sa planète. Ce premier volume d’une série jeunesse amusée aux couleurs acidulées est complétée par des bonus de jeux qui plairont à des lecteurs de l’école primaire.
Nous terminons cette saison 2021-2022 si particulière, marquée par la sortie d’une pandémie qui nous a tous impactés, par ce florilège de 20 bandes dessinées à destination des plus jeunes et nous vous donnons rendez-vous en septembre prochain pour une nouvelle saison de belles découvertes dans un 9e art qui n’oublie pas de rester jeune.
Laurent LESSOUS (l@bd)
« Mauvais Sang » par Lionel Richerand et Loïc Clément
Éditions Delcourt (10,95 €) – EAN : 978-2-413-04095-8
« Allons Z’enfants T3 : Louise et Gaspard » par Pierre Fouillet et Yan Le Gat
Éditions Sarbacane (13,90 €) – EAN : 978-2-37731-818-6
« U4 : Yannis » par Adrián Huelva, Pierre-Paul Renders et Denis Lapière
Éditions Dupuis (14,50 €) – EAN : 979-1-0347-3775-8
« U4 : Khronos » par Adrián Huelva, Pierre-Paul Renders et Denis Lapière
Éditions Dupuis (14,50 €) – EAN : 979-10-347-3776-5
« Les Bourrinologues » par Lucie Castel, Nicole Augereau et Grégory Jarry
Éditions Bayard, collection Bande d’ados (11,50 €) – EAN : 978-2-408-03268-5
« Le Silence de l’ombre » par Élodie Garcia et Xavier Bétaucourt
Éditions Jungle (15,95 €) – EAN : 978-2-8222-3407-8
« La Forêt du temps T1 : Les Enfants de la pierre » par Mateo Guerrero et Tristan Roulot
Éditions Le Lombard (10,95 €) – EAN : 978-2-8082-0262-6
« Un grand-père tombé du ciel » par Marc Lizano, d’après Yaël Hassan
Éditions Jungle (16,00 €) – EAN : 978-2-822-23446-7
« L’Enfant des lucioles T1 : Sécheresse de printemps » par Arnaud Boutle
Éditions Glénat (15,50 €) – EAN : 978-2-344-04343-1
« Game au vert » par Esteban Hernández et Damián
Éditions Bamboo (15,90 €) – EAN : 978-2-8189-8856-5
« Les Vous » par Nicolas Pitz et Davide Morosinotto
Éditions Rue de Sèvres (16,00 €) – EAN : 978-2-81020-213-3
« Le Super Week-end de l’océan » par Gaëlle Alméras
Éditions Maison Georges (24,90 €) – EAN : 978-2-3821-5017-7
« Les Aventures du roi singe T2 : Le Voyage vers l’Ouest » par Stéphane Melchior et Vincent Sorel
Éditions Gallimard (12,50 €) – EAN : 978-2-07-509242-5
« Little Katherine Johnson » par Augel
Éditions La Boite à bulles (16,00 €) – EAN : 978-2-84953-433-5
« Miss Shaolin T1 : Premier Tournoi » par Licinia Tozzi, Isabelle Bothier et Cyril Kravtchenko
Éditions Jungle (11,95 €) – EAN : 978-2-822-236546
« Toupoil T5 : La Nuit des blaireaux » par Serge Monfort
Éditions Crayon vert (12,00 €) – EAN : 978-2-9195-0208-0
« Lore Olympus » T2 par Rachel Smythe
Éditions Hugo BD (24,95 €) – EAN : 978-2-7556-9336-2
« Les Grandes Vacances T5 : Un vent de liberté » par Gwénaëlle Boulet et Pascale Hédelin
Éditions Bayard, collection BD kids (9,95 €) – EAN : 979-10-363-3309-5
« A-Lan T1 : Le Secret de Wasabi » par Thomas Labourot et Beka
Éditions Dupuis (11,90 €) – EAN : 979-10-3475-271-3
« Les Sortilèges de Zora T2 : La Bibliothèque interdite » par Ariane Delrieu et Judith Peignen
Éditions Vents d’Ouest (17,00 €) – EAN : 978-2-7493-0974-3
« Alcibiade T1 : L’Académie de magie » par Marc Lataste et Allan Barte
Éditions Glénat (14,50 €) – EAN : 978-2-344-04398-1