Apparue pour la première fois dans le mensuel Tchô ! en 2003, Lou est devenue un best-seller de l’édition, avec plus de trois millions d’albums vendus, une série d’animation, un long métrage, des traductions dans le monde entier… Un tel succès méritait bien cet ouvrage anniversaire, qui nous propose — en plus de 300 pages — de revenir sur l’histoire de l’héroïne qui a grandi avec ses lecteurs. Tout en ouvrant généreusement ses carnets de croquis, Julien Neel évoque — au cours d’un long entretien — son propre destin, lié depuis 20 ans à celui de la petite fille blonde devenue grande.
Lire la suite...Fillette, suite et fin : 1954-1964 (première partie)
Après les trois parties consacrées à la publication d’avant-guerre et celle sur le Fillette d’après-guerre jusqu’en 1953 (1), cette reprise du dossier de Michel Denni consacré à Fillette, mythique illustré féminin, reprend cette fois-ci le recensement critique de cette attrayante publication à partir du n° 390 du 7 janvier 1954, et ce jusqu’à sa fin en août 1964. Cet article a été publié, à l’origine (sans les illustrations et la mise à jour), dans Le Collectionneur de bandes dessinées, au n° 90 daté de l’hiver 1999/2000. On y parle de René Giffey, de Kline, de Robert Gigi, de Christian Gaty, de Julio Ribera, de Jean-Claude Forest… mais aussi de « Pauvre Aggie ! » et de « Lili » !
Titre : Fillette, puis Fillette jeune fille au n° 545 du 27 décembre 1956
Éditeur : SPE (Société parisienne d’édition)
Premier n° : 2 mai 1946
Premier n° de la série étudiée ici : n° 390 du 7 janvier 1954
Dernier n° : n° 42 du 6 août 1964
Numérotation : continue jusqu’au n° 900 (17 octobre 1963), puis reprise au n° 1 le 24 octobre 1963 jusqu’au n° 42 du 6 août 1964
Parution : hebdomadaire
Nombre de pages : 20 pages du n° 390 au n° 524, 28 pages à partir du n° 525, 36 pages en 1960, puis 40 pages en 1964, pour finir à 32 pages dans la nouvelle série
Format : 20 x 26
Parenté : suite du Fillette d’avant-guerre qui parut de 1909 à 1942 ; devient Paul et Mic en septembre 1964
Reliures éditeur : voir le recensement complet dans le B.D.M. 1999-2000
Fillette, comme nous l’avons déjà précisé ici Fillette après-guerre, première série : 1946-1953 (2ème partie), est l’héritière d’un des plus prestigieux hebdomadaire de l’entre-deux-guerres qui, du 21 octobre 1909 au 8 mars 1942, a vécu pendant 1 755 numéros. La parution s’est interrompue pendant quatre années jusqu’au 2 mai 1946 où la résurrection s’est faite sous les meilleurs hospices grâce à des dessinateurs français de grands talents comme René Giffey, Edmond-François Calvo, René Pellos Alexandre Gérard et Mat, et deux bandes américaines de qualité : « Pauvre Aggie ! » et « Miki ».
René Giffey en état de grâce
En ce n° 390 du 7 janvier 1954 où nous reprenons notre étude, René Giffey est à nouveau à l’honneur avec « Le Capitaine Fracasse » d’après le roman picaresque de Théophile Gautier. Sous le règne de Louis XIII, le jeune baron de Sigognac, désargenté, parcourt la France en compagnie de comédiens ambulants. Après de multiples péripéties (duels, enlèvements, guet-apens, etc.), il épousera Isabelle : l’ingénue de la troupe.
Comme pour « Cinq-Mars » d’après Alfred de Vigny qui débutera dans Fillette en décembre 1954, Giffey adapte en bandes dessinées un classique de la littérature française en reproduisant, avec le maximum de précisions en quelques planches, ce qui occupe plusieurs pages de texte dans le roman.
Cette extraordinaire maîtrise à synthétiser une œuvre en plusieurs scènes phares s’était déjà révélée lors de sa transcription en bandes dessinées des « Misérables » de Victor Hugo dans Tarzan en 1946-1949, notamment pour la bataille de Waterloo.
Et ici, comme dans le chef-d’œuvre de Victor Hugo ou dans « Cinq-Mars » d’Alfred de Vigny, il lui suffit d’un détail caractéristique, d’un trait de génie inattendu : épée qui transperce un avant-bras, trogne de spadassin entrevue en clair-obscur, carrosse lancé à tombeau ouvert, etc., pour recréer l’atmosphère d’une époque avec une authenticité stupéfiante et un trait d’une élégance remarquable qui touche souvent à l’état de grâce.
Tant, il est vrai, comme le notait Raymond Poïvet, que « marquis ou gueux, marquises ou ribaudes, René Giffey avait le don très rare d’ennoblir tout ce qu’il dessinait… » (2)
De solides piliers du journal sont toujours présents : « Oscar le petit canard » depuis le premier numéro de mai 1948, « L’Espiègle Lili » relookée par Alexandre Gérard, la « Pauvre Aggie ! » devenue adulte et « Pat et Patricia » de Pierre Lacroix, par ailleurs auteur de « Bibi Fricotin ».
Oscar, en compagnie d’une pie voleuse subit des tests d’intelligence dans une clinique et poursuit en compagnie de Josette et de tante Zulma des aventures hautement loufoques.
L’espiègle Lili est à la ferme avec son amie La Tioque. Aggie se débrouille pour donner sa vaisselle à laver par des collégiens boutonneux et Pat et Patricia affrontent des bandits sur un navire au cours de péripéties vaguement humoristiques.
Le journal a maintenant 20 pages, dont 8 en couleurs.
Un dessin pleine page en couleurs fait office de couverture et est due à Luco (n° 390), René Giffey (n° 396), Al G (n° 398), Robert Gigi (n° 410) et surtout Jean-Claude Forest (n° 391, 395, 397, 399 et 403), le futur dessinateur de « Barbarella » illustrant le roman « Le Fantôme de Graveley Hall » de Philippe Mouret ; sur Jean-Claude Forest, voir Les toutes premières bandes dessinées de Jean-Claude Forest.
Au n° 396, alors que « Le Capitaine Fracasse » n’est pas terminé, Giffey commence une nouvelle série : « Prisonnières du désert », sur un texte de Sabine.
Comme pour « Fille de pirate » paru en 1947 dans Fillette, il s’agit d’une histoire avec texte fourni sous l’image en noir et blanc.
Donc, à la limite de la bande dessinée, ce mélodrame raconte le rapt en Turquie de Mme Dalleray et de ses deux filles par des pirates du désert, lesquels sont dirigés par le méchant Mayoub.
Giffey se contente d’illustrer ce travail alimentaire dont le scénario, sans surprises, dut intéresser, nous l’espérons, les jeunes lectrices de l’époque.
Gaty, Kline et toujours Giffey
Au mois de mai 1954, Christian Gaty, de son vrai nom Christian Catignol, commence « Yolande la sportive ».
Ancien élève de Raymond Poïvet, Gaty, qui a 29 ans à l’époque, s’est fait connaître après la guerre avec « Jack Tremble » dans Vaillant en 1947 et, surtout, par des adaptations de romans célèbres en bandes quotidiennes dans France-Soir (« L’Atlantide » en 1949), dans Libération (« Le Forgeron de la Cour Dieu » en 1950), dans La Dépêche du Midi (« L’Île au trésor » en 1952), etc.
À la SPE (Société parisienne d’édition), dans la Collection mondiale, il a réalisé, en cette année 1954, « Le Tueur de Daims » d’après James Fenimore Cooper et « Le Roi des montagnes » d’après Edmond About.
Dans un style réaliste et aéré, il conçoit ici les aventures d’une jolie tête brûlée qui bat des records sportifs pour consacrer ses primes aux œuvres charitables. Un montage nerveux relance l’action de numéro en numéro avec beaucoup de talent. Gaty reviendra plus tard dans Fillette, en 1956, avec « Entre nous… » (histoires édifiantes où il se met en scène) et, deux ans plus tard, avec les mésaventures exotiques d’« Une jeune fille au bout du monde ».
Au n° 402, va commencer sur un strip, en général de quatre cases par numéro, « Fillette cuisine » dessiné par Alexandre Gérard, où une héroïne expose des recettes : « Fraises à l’italienne » (n° 411), « Cheveux d’ange » (n° 416), « Galettes salées » (n° 426), etc.
Cela va durer pendant plus d’un an, avec des coupures parfois sur quelques numéros. Puis, le strip laissera la place à de pleines pages d’illustrations d’Alexandre Gérard (« La Fondue » au n° 543), parfois de Luco (« La Pâte à la fourchette » au n° 573) avec même un numéro spécial « Lecture et Cuisine » en 1957.
Depuis plusieurs numéros, Al G. illustre aussi, par ailleurs, diverses autres rubriques pédagogiques, comme « Je veux aider maman ».
Début juillet 1954, Kline, qui a déjà publié dans Fillette « Stany Beule dans la Lune » (1948-1949), « Le Chevalier de Vallahad » (1949) et « Quentin Durward » (1950-1951), revient avec « La Jeunesse de Robin des Bois ».
C’est ce même Kline que d’aucuns crurent anglais pendant longtemps qui avait signé l’excellente bande de science-fiction « Kaza le Martien » dans O.K (1946-1948) et « Roland prince des bois » dans Coq hardi (1949-1953).
Influencé par Milton Caniff, il maîtrise parfaitement les jeux d’ombre et de lumière et se retrouve tout à fait à l’aise dans ces exploits du révolté de la forêt de Sherwood.
À noter que « La Jeunesse de Robin des Bois » est sorti plus tard, en 1957, en album papier dans la collection Mondial Aventures.
À la même époque, commence Rudy, aventures humoristiques d’une adolescente à couettes et à lunettes signées José Grau (1914-1988). La bande paraît de façon intermittente par histoire complète en une planche. Gérard Thomassian nous signale que, contrairement à ce que nous pensions, la série « Rudy » n’est pas anglaise mais espagnole. Elle se dénomme « Rudy Pecas » et elle est parue dans la revue Marilo.
En cette année 1954, le journal Fillette s’intéresse aussi beaucoup au cinéma, soit avec des films racontés : « Barbe-Noire, le pirate » (n° 390) et « La Belle Espionne » (n° 416) de Raoul Walsh, « Lili » de Charles Walters (n° 397), « Les Révoltés de Lomanach » de Richard Pottier (n° 418), etc., soit avec des biographies d’acteurs : Jean Marais (n° 391), Errol Flynn (n° 401), Gérard Philippe (n° 404), Fernandel (n° 410), Alan Ladd (n° 414), Jean-Pierre Aumont (n° 421), etc.
En septembre, au n° 418, l’espiègle Lili termine ses travaux à la ferme de la Barbotière pour commencer, au numéro suivant, une activité de représentante en instruments de musique.
Elle vendra, par la suite, des assurances et des livres, avant de devenir colleuse d’affiches, multipliant gaffes et quiproquos dans des décors années 1950 délicieusement rétros.
Une nouvelle bande anglaise, « Rivalité » due à Evelyne Flinders, va décrire la vie dans un collège de deux jeunes filles.
La méchante Marthe jalouse la gentille Louise et lui tend des pièges pour la faire punir. Comme pour Rudy, cela se laisse voir, sans plus.
Heureusement, à la rentrée 1954, nous assistons au retour d’un classique de la bande dessinée américaine, « Miki » de Bob Kay qui va resté présent dans Fillette pendant près de deux ans.
Les aventures de ce petit garçon et de son oncle invisible avaient déjà fait les beaux jours du journal de 1948 à 1953.
Ils reviennent pour retrouver de malfaisants hommes en noir s’efforçant de dépouiller un banquier.
L’année 1954 va s’achever avec le début de « Cinq-Mars » d’après Alfred de Vigny.
Il s’agit encore là d’un chef-d’œuvre graphique de René Giffey comme « Les Misérables » et « Le Capitaine Fracasse » cités plus haut.
Cette conjuration sous Louis XIII a été minutieusement reconstituée en alternant les mouvements de foule et les scènes intimistes grâce à un découpage remarquablement maîtrisé.
À noter une réédition dans la collection Mondial Aventures en 1955 et une autre, particulièrement soignée, en 1997 par le Musée de la bande dessinée d’Angoulême.
Robert Gigi, Claude Pascal et les frères Groux
L’année 1955 débute avec une nouvelle bande humoristique, « La Famille Plantevigne », due à Jean Marcellin qui signe Couic. Il s’agit d’un comique de bon aloi possédant la particularité de se dérouler dans un univers exclusivement rural. Autre bande amusante : le strip anglais d’Arthur Martin, « Caramel et son chien » qui commence en mars 1955 et met en scène une petite fille prénommée Caramel et un Saint-Bernard placide prétexte à de nombreux gags.
À noter qu’Arthur Martin est l’un des auteurs britanniques qui ont repris le célèbre « Billy Bunter » après la mort de son créateur, Frank Minnit, en 1958.
En mars 1955, paraît, dans Fillette, une bande de Julio Ribera : « Colette ». C’est en septembre 1954 que ce dessinateur espagnol, connu plus tard par la célèbre série de science-fiction « Le Vagabond des limbes », décide de tenter sa chance en France.
Il débute avec « Pistol Jim » dans le petit format Zorro et, en 1955, travaille aussi à Lisette et Pierrot des éditions Montsouris. Il signe ici de charmantes aventures humoristiques d’une petite fille Colette et de son copain Pierre.
En avril 1955, les frères Groux démarrent « Le Secret de l’île ». Totalement ignorés des encyclopédies de bandes dessinées, ils sont pourtant non dénués de talent. En 1949, « Capitaine Risquetout » dans Tarzan et « Capitaine Blood », adapté du film de Michaël Curtiz, dans L’Intrépide 1re série sont d’excellentes histoires de pirates dessinées de façon sobre et efficace : voir Le Tarzan d’après-guerre (1ère et 2ème série) : première partie, Le Tarzan d’après-guerre (1ère et 2ème série) : deuxième partie, L’Intrépide, un hebdomadaire classique (première partie) ou L’Intrépide, un hebdomadaire classique (deuxième partie).
Avec « Le Secret de l’île », il n’est plus question de pirates, mais de marins malhonnêtes qui cherchent à s’emparer de la fortune d’une jeune fille.
Un an plus tard, dans Fillette, les Groux adapteront le « Guillaume Tell » de Friedrich von Schiller avec une grande maîtrise dans le découpage. La bande sera d’ailleurs reprise dans la collection Mondial Aventures en 1959.
Dans cette collection, ils publieront aussi « Le Pirate » d’après Walter Scott (1955), « David Copperfield » d’après Charles Dickens (1959), « La République des forbans » (1959) et « Les Aventures de Sir Arthur Gordon Pim » d’après Edgar Allan Poe (1959).
Passons sur « Le Comte de Monte-Cristo » de Heath Robinson et Patrick Nicolle paru dans le petit format anglais Thriller Picture Library et qui n’ajoute rien à la gloire posthume d’Alexandre Dumas qui fut mieux servie par Giffey dans L’Aventureux.
Nous sommes en septembre 1955 et Robert Gigi signe alors sa première bande dans Fillette où il s’est déjà fait connaître comme illustrateur avec le roman « Alona » de Juliane Ossip paru l’année précédente.
Gigi avait débuté comme dessinateur de bandes horizontales dans la presse adulte avec « Fabiola » dans Samedi-Dimanche en 1948.
Après, il passe à L’Aurore avec « Le Gentilhomme de la montagne » (1949), travaille aux éditions Mondiales dans les récits complets Aventuriers d’aujourd’hui (1949-1950), avant d’entrer à la SPE par L’Épatant où il signe « L’Héroïne aux papillotes » (1951).
Depuis celui de Noël 1951, il collabore aussi aux numéros spéciaux de Fillette et, toujours à la Société parisienne d’édition, il élabore, en cette année 1955, directement en album papier, une adaptation des « Misérables » dans la collection Mondial Aventures qui, curieusement, ne paraîtra dans Fillette que trois ans plus tard, en 1958.
Dans Fillette, il va œuvrer aussi dans les aventures sentimentales souvent teintées d’exotisme avec « L’Étonnante Aventure de Marie-Christine » (1955-1956), « L’Énigmatique Mme Morgan » (1956), « Prend garde Sophie ! » (1957), « L’Île des enfants perdus » (1957), « Le Destin d’une autre » (1959).
Ancien élève de Raymond Poïvet, Gigi possède un graphisme personnel et original et excelle à représenter la sensualité féminine. Cette qualité qui se perçoit déjà dans Fillette s’affirmera dix ans plus tard avec la troublante « Scarlett Dream » dans V. Magazine. Son talent va aussi se révéler avec des adaptations réussies de classiques de la littérature : « Les Misérables » d’après Victor Hugo (1958), « Jane Eyre » d’après Charlotte Brontë (1959), « Le Roman de la momie » d’après Théophile Gautier (1960), « L’Atlantide » d’après Pierre Benoît (1960-1961). Pour « Prends garde Sophie ! » et « le Roman de la momie », Gigi a pour scénariste Lorena qui n’est autre que l’écrivain Huguette Lebeau. Elle écrira pour lui, par la suite, « Confidences d’une quinze ans » qui fera les beaux jours du mensuel Quinze ans, de 1967 à 1980.
On assiste, fin 1955, à l’entrée dans le journal de Claude Pascal avec une aventure maritime : « Captive des glaces ». Déjà connu dans Vaillant où il signe « Louk, chien loup » sur scénario de Roger Lécureux, Pascal a réalisé, cette même année 1955, « Buffalo Bill », puis « Sitting Bull » sur scénario de Georges Vidal dans la collection Mondial Aventures.
Dans Fillette, il réalisera aussi beaucoup d’illustrations, la plupart du temps non signées. Malgré un style réaliste efficace qui fera florès dans Pilote, à partir de 1960 avec les récits complets accompagnant les « Pilotoramas » et plusieurs « Belles Histoires de l’Oncle Paul » dans Spirou de 1965 à 1979, Claude Pascal est malheureusement resté proche de l’anonymat.
Kline est à nouveau à l’honneur dans Fillette, en mars 1956, avec « Magda détective », suivi en novembre de « Magda et les espions », série policière où il ne se sent vraiment pas à l’aise (3).
En revanche, en 1957, dans « Robin des Bois », suite de « La Jeunesse de Robin des Bois » publié dans Fillette en 1954, il renoue avec une époque qu’il apprécie particulièrement.
Michel DENNI
Mise en pages, notes et mise à jour du texte : Gilles Ratier
Remerciements à Dominique Petitfaux, Gérard Thomassian, Denis Gifford, Louis Cance
(1) Voir : Fillette avant-guerre : 1909-1942 [première partie], Fillette avant-guerre : 1909-1942 [deuxième partie] et Fillette avant-guerre : 1909-1942 [troisième et dernière partie], Fillette après-guerre, première série : 1946-1953 (1ère partie) et Fillette après-guerre, première série : 1946-1953 (2ème partie).
(2) Préface au n° 41 du Collectionneur de bandes dessinées : « Hommage à René Giffey » (septembre 1983).
(3) Voir interview de Kline par Guy Lehideux dans Le Collectionneur de bandes dessinées n° 65 (automne 1990).
Romans à suivre parus dans Fillette du n° 390 à la fin
Le Fantôme de Graveley Hall — Philippe Mouret — Ill. de Jean-Claude Forest — n° 391 à 404
Alona – Juliane Ossip – Ill. de Robert Gigi — n° 405 à 416
Rina, la fille du gondolier — Philippe Mouret — Ill. de Robert Gigi — n° 417 à 431
Le Mystère de Rochebrune — Sandra Vallin — Ill. de ? — n° 432 à 449
Le Talisman de Françoise — Annie-Pierre Hot — ill. de ? — n° 450 à 456
La Petite Idole d’argile — Marcel Artigues — Ill. de ? — n° 457 à 478
Le Mystère du pavillon — Georgette Paul — Ill. de Robert Gigi — n° 479 à 496
Le Nocturne de Claude — J. Austruy — Ill. de Robert Gigi — n° 497 à 506
Le Drame est à Rome — Paulette Blonay — Ill. de Robert Gigi — n° 507 à 519
Rosalba – Esteban Moguer – Ill. de Christian Gaty — n° 520 à 531
Sylvie hôtesse de l’air — René Philippe — Ill. de Robert Gigi — n° 525 à 533
Puck écolière — Lisbeth Werner — Ill. de Luce Lagarde — n° 534 à 547
Nomades du nord — J.O. Curwood — Ill. de Maurice Parent — n° 548 à 566
Sylvie a disparu — René Philippe — Ill. de Robert Gigi — n° 567 à 576
Nous ne l’aimerons jamais — Claude Jaunière — Ill. de ? — n° 577 à 594
Le Foulard rouge — F. de Cesco — Ill. de Robert Gigi — n° 595 à 610
Sylvie fait du cinéma — René Philippe — Ill. de Robert Gigi — n° 632 à 642
La Famille Andrieux — Tim Timmy — Ill. de Robert Gigi — n° 650 à 658
Sylvie et l’enfant perdu — René Philippe — Ill. de Robert Gigi — n° 669 à 677
Le Secret de la villa rouge — Paulette Blonay — Ill. de Robert Gigi — n° 688 à 692
Les Locataires de Mme Andrieux — Tim Timmy — Ill. de Robert Gigi — n° 715 à 721
Sylvie avait raison — René Philippe — Ill. de Robert Gigi — n° 722 à 730
Les Andrieux aux sports d’hiver — Tim Timmy — Ill. de Robert Gigi — n° 764 à 770
Sylvie et le commissaire — René Philippe — Ill. de Robert Gigi — n° 780 à 791
Le Retour de Pelochon — Tim Timmy — Ill. de Robert Gigi — n° 792 à 799
Sylvie dans la tempête — René Philippe — Ill. de Robert Gigi — n° 817 à 826
Puck va bon train — Lisbeth Werner — Ill. de Robert Gigi — n° 827 à 838
Le Mystère bleu — Serge Ouvaroff — Ill. de Robert Gigi — n° 837 à 853
Cathy des Navajos — F. de Cesco — Ill. de Manolo Tonzone — n° 839 à 853
Les Andrieux bandits corses — Tim Timmy — Ill. de Robert Gigi — n° 854 à 863
J’ai 15 ans — Allen & Ouvaroff — Ill. de Robert Gigi — n° 870 à 883
Le Fantôme de Racapasse — Dominique Forel — ill. ? — n° 892 à 900
Raya et son étoile — Ève Dessare — Ill. de Harfort — n° 892 à 2 (nouvelle série)
RÉCITS COMPLETS SUR UN NUMÉRO
TITRE | DURÉE | AUTEUR | GENRE | |
Rin Pin Pin et Fanfan | n° 449 (24-2-55) | Couic (Jean Marcellin) | Humour | |
Éric le terrible | n° 514 (25-5-56) | ? | Humour | |
Lucie fait la preuve | n° 769 (13-4-61) | Robert Gigi | Énigme | |
Le Bourgeois gentilhomme | n° 777 (9-6-61) | Robert Gigi | Humour | |
La Fontaine rouillée | n° 779 (22-6-61) | Robert Gigi | Énigme | |
Enquête à Paz del Rio | n° 780 (29-6-61) | Robert Gigi | Énigme | |
Alerte à Tolima | n° 784 (27-7-61) | Robert Gigi | Énigme | |
La Main dans le sac | n° 798 (2-11-61) | Robert Gigi | Énigme | |
Party surprise | n° 799 (9-11-61) | Robert Gigi | Énigme | |
Cagliostro l’énigmatique | n° 804 (14-12-61) | Robert Gigi | Énigme | |
Le Bolide de Stan | n° 812 (8-2-62) | Robert Gigi | Énigme | |
Une Nuit d’angoisse | n° 817 (15-3-62) | Robert Gigi | Énigme | |
Tiphaine | n° 818 (22-3-62) | Robert Gigi | Historique | |
Le Sac de sable | n° 821 (12-4-62) | Robert Gigi | Énigme | |
Les Roches sanglantes | n° 831 (21-6-62) | Robert Gigi | Énigme | |
La Locataire clandestine | n° 833 (5-7-62) | Robert Gigi | Énigme | |
La Marie Céleste | n° 834 (12-7-62) | A. Harfort | Énigme | |
Pédicure | n° 834 (12-7-62) | A. Harfort | Fiche professionnelle | |
Dessinatrice industrielle | n° 835 (19-7-62) | A. Harfort | Fiche professionnelle | |
Cartonnière | n° 838 (9-8-62) | A. Harfort | Fiche professionnelle | |
Noël Raymond détective | n° 891 (15-8-63) | ? | Énigme |
Bonjour,
Un petit rectificatif:
La série « Rudy » n’est pas anglaise mais espagnole. Elle se dénomme « Rudy Pecas » et elle est parue dans la revue MARILO. L’auteur en est José Grau (1914-1988) et non José Gral.
Merci Gérard : ton érudition est sans équivalence ! Je corrige tout de suite !
La bise et l’amitié
Gilles
j’ai 73 ans ce site me fait revivre mes 10 ans.malheureusement je ne trouve pas ce que je cherche a savoir le nom d’un magazine de cette époque dans lequel il y avait « un roman feuilleton » avec de collégiennes peut être a saint petersbourg je ne sans plus.pouvez vous m’aider
merci
Bonjour,
Une petite erreur de numérotation s’est glissée dans la liste des romans à suivre: Sylvie, hôtesse de l’air de René Philippe, illustrations de Robert Gigi débute dans le numéro 525 (et non 526) avec une très belle couverture de Robert Gigi
Merci pour cette mine d’information érudite. je voulais en savoir plus sur Gigi, je dois dire que j’ai été servi!
Merci pour votre vérification : on corrige tout de suite…
Bien cordialement,
la rédaction