Les amateurs de son œuvre le savent bien : Jacques Tardi est un boulimique de travail qui dessine matin, midi et soir. Or, « Dessins matin, midi et soir », c’est le titre d’un beau petit recueil édité par Oblique Art (structure dirigée par Pierre-Marie Jamet) qui nous propose pas moins de 160 pages rassemblant des illustrations réalisées par le créateur d’« Adèle Blanc-Sec », sélectionnées dans les nombreux carnets qu’il a noircis (voire mis en couleurs) tout au long de sa remarquable carrière d’auteur du 9e art : croquis, études de personnages… et même courtes bandes dessinées iconoclastes inédites.
Lire la suite...De quelques imposantes biographies et autres études patrimoniales sur la BD…
Les fêtes de fin d’années approchant (période propice aux cadeaux), les éditeurs de bandes dessinées commencent à multiplier les offres en beaux livres : intégrales, artbook… mais aussi imposantes études patrimoniales sur le 9e art et autres biographies des acteurs d’un passé encore assez récent. Voici donc l’occasion de tout savoir sur un créateur et animateur de journaux comme le professeur Choron, sur des auteurs aussi reconnus qu’André Franquin et Jean Giraud alias Moebius, ou encore sur certains dessinateurs un peu trop sous-estimés par la critique de leur époque — à l’instar de Jean Graton ou de Tibet — que deux magnifiques monographies viennent de mettre en lumière, réparant ainsi cette injustice ! Mais attention, ça va faire mal au porte-monnaie…
D’un format similaire à l’immense biographie de Jean-Michel Charlier parue au Castor astral en 2013, « Jean Graton et Michel Vaillant : l’aventure automobile » est un magnifique ouvrage de trois cent vingt pages qui nous ouvre les portes de l’univers vrombissant de Jean Graton et de ses créations de papiers : le séduisant pilote Michel Vaillant dont la première histoire date de 1957 dans le journal Tintin, bien sûr, mais aussi la motarde Julie Wood publiée d’abord dans le magazine allemand Zack (voir : Le Grand Magazine de bande dessinée européenne : et Super As arriva !), la famille des Labourdet proposée dans Chez Nous ou encore ses premiers dessins pour le journal Les Sports et pour les « Oncle Paul » ou autres histoires courtes du temps où il travaillait pour la World’s P. Press (justement avec Charlier qui lui a mis le pied à l’étrier, voir Les premières « Belles Histoires de l’Oncle Paul »…) et, un peu plus tard, pour les éditions du Lombard, dans des périodiques comme Tintin, Line, La Route des jeunes…
Évidemment, on y parle aussi beaucoup de voitures de course (notamment de la Vaillante créée par le père de Michel Vaillant) : souvenons-nous que Jean Graton allait lui-même sur tous les circuits du monde, afin d’être au plus près de la réalité, du vécu des pilotes et des grandes écuries. Son témoignage, ainsi que ceux de grands pilotes de la seconde moitié du XXe siècle et ceux de ses proches étant recueillis et retranscrits dans cette très belle biographie réalisée par Xavier Chimits et Philippe Graton, le fils de ce créateur passionné.
Grâce aux collections de la fondation Jean Graton, cet album exceptionnel est illustré de nombreux documents rares : dessins inédits, photos personnelles, couvertures d’époque, crayonnés… et planches originales où l’on voit bien la perfection de son trait, lequel s’apparente quelques fois à celui de Victor Hubinon qui lui donna, d’ailleurs, divers conseils lors de son apprentissage à la World’s.
Le perfectionnisme de Jean Graton saute alors aux yeux et on comprend tout de suite pourquoi, après plus de cinquante ans et soixante-dix albums, la magie de la saga « Michel Vaillant » continue d’opérer sur les jeunes lecteurs initiés à cette bande dessinée par leur père ou leur grand-père (1) : c’est tout simplement parce que Jean Graton fait partie, lui aussi, des grands du 9e art ! Pour en savoir plus, lire aussi « Michel Vaillant ».
« Jean Graton et Michel Vaillant : L’Aventure automobile » par Xavier Chimits et Philippe Graton
Éditions Hors Collection (59 €) – ISBN : 978-2258118461
           Tibet fait partie, lui aussi, de cette deuxième génération, un peu sacrifiée, des auteurs du journal Tintin : à l’instar de Jean Graton, mais aussi de Raymond Reding, Albert Weinberg, François Craenhals ou Liliane et Fred Funcken, qui n’eurent pas les faveurs de la critique de l’époque. S’il existait déjà une excellente monographie à son sujet (« Tibet, la fureur de rire » par Patrick Gaumer au Lombard) et quelques articles méritant votre attention (voir : Tibet [1ère partie], les brimades et Tibet [2ème partie]), « Tibet : Mystères ! » est une impressionnante biographie en images où Vincent Odin, spécialiste des beaux livres chez Maghen, présente, en fac-similés, nombre d’illustrations et de planches souvent inédites.
Les originaux, rassemblés grâce à la famille et à une poignée d’inconditionnels, retracent l’étonnant itinéraire du créateur de « Ric Hochet » (avec le scénariste André-Paul Duchâteau) ou de « Chick Bill », pour ne citer que ses deux séries les plus connues. Dessinateur prodige et prolifique, Tibet est entré à seize ans aux studios Disney. On le retrouve quatre années plus tard au journal Tintin où, après environ deux cents albums en soixante ans de carrière, il a contribué à écrire l’Histoire du 9e art franco-belge, aux côtés des plus grands… dont il prétendait ne pas faire partie ! Reprenant le principe des précédents titres de la collection Biographie en images, les textes accompagnant les dessins sont extraits d’interviews accordées par Tibet tout au long de sa carrière, ceci afin de « donner la parole à l’auteur et à lui seul ! », dixit l’éditeur.
Préfacé par Albert Uderzo, ce livre, dont la qualité d’impression est ordinairement réservée aux livres d’art, comporte pas moins de trois cent cinquante pages et est une nouvelle occasion de pénétrer dans l’atelier d’un grand classique de la bande dessinée franco-belge. À noter que sa sortie sera accompagnée de deux expositions : à la Galerie Daniel Maghen du 18 novembre au 12 décembre (expo-vente) et à la Maison de la bande dessinée à Bruxelles (boulevard de l’impératrice), du 17 novembre au 5 janvier (expo simple, sans ventes).
« Tibet : Mystères !, biographie en images » par Vincent Odin
Éditions Daniel Maghen (59 €) – ISBN : 9 782 356 740 403
           André Franquin, lui, a, pratiquement de tout temps, été reconnu comme l’un des maîtres de la bande dessinée : un génie graphique qui a influencé et qui continue d’influencer de très nombreuses générations d’auteurs. C’est ce que prouve la troisième édition, une nouvelle fois augmentée (la première comptait cent quatre-vingt-douze pages, alors qu’on en est à trois cent quatre-vingt-quatre avec celle-ci), de « Franquin : chronologie d’une œuvre » par Jean-Louis Bocquet (éditeur et coauteur, notamment, des histoires courtes commentées de Franquin chez Dupuis) et Éric Verhoest (journaliste, éditeur, galeriste et coauteur du « Monde de Franquin »).
           Ces deux spécialistes réunissent ici, album après album, les pièces d’un puzzle qui compose le parcours de ce créateur de personnages emblématiques (du Marsupilami à Gaston) qui fut l’un des meilleurs dessinateurs de la série « Spirou et Fantasio » et dont le trait libre et l’humour corrosif ont fait qu’il soit devenu un pilier inébranlable de la bande dessinée franco-belge.
Si vous n’aviez donc pas encore cédé à la tentation des deux premières éditions, c’est le moment où jamais de ne pas laisser passer, encore une fois, l’occasion !
« Franquin : chronologie d’une œuvre » par Jean-Louis Bocquet et Éric Verhoest
Éditions Dupuis (59 €) – ISBN : 9 782 354 260 996
           Puisque l’on parle de Franquin, il vous faut aussi, obligatoirement, la très belle édition, parue dans la collection 50/60 de chez Niffle, de « QRN sur Bretzelburg » : la dernière longue aventure de Spirou illustrée et conçue par le maître (avec l’aide scénaristique de Greg), publiée dans le journal éponyme entre 1961 et 1963.
Comme les précédents opus de cette Pléiade de la bande dessinée, ces 130 demi-planches, parues dans un climat éditorial complexe (entre les problèmes de santé de son auteur et l’interdiction de son éditeur, survenue en cours d’album, de faire réapparaître le personnage de Zorglub), sont présentése en noir et blanc : ceci afin de respecter le format de création original et de mieux faire ressentir le génie graphique de Franquin.
Le journaliste Hugues Dayez commente, quant à lui, de façon fort agréable et érudite, cette histoire éloignée des problématiques futuristes des tomes précédents où le Marsupilami avale par erreur un émetteur radio et intercepte une conversation de la plus haute importance, à laquelle vont se retrouver mêlés, bien malgré eux, nos amis Spirou (2), Fantasio et Spip.
« QRN sur Bretzelburg : 1963 » par André Franquin et Greg
Éditions Niffle (29 €) – ISBN : 978-2873930646
           Comme Franquin, Jean Giraud, alias Gir, alias Moebius, fait partie des monstres sacrés de la bande dessinée franco-belge : voir Pour se souvenir de Moebius…, Pour se souvenir de Jean Giraud (alias Gir ou Moebius)… et Et Gir redevint Moebius… : genèse !. Nul ne le conteste ! Les éditons Casterman ont aujourd’hui la bonne idée de rééditer et compléter ses passionnants entretiens avec Numa Sadoul, lesquels couvrent l’intégralité de sa carrière et abordent de nombreux pans de sa vie, sans aucun tabou : son enfance, la découverte du jazz, de la drogue, du sexe, ses collaborations mythiques avec Jean-Michel Charlier et Alexandro Jodorowsky, l’instinctothérapie, les gourous, le bizness, le temps qui passe, la maladie, la mort… Une inestimable source de découvertes sur un auteur phare (qui nous a quittés en 2012) qui est la somme des deux précédentes éditions, légèrement revues et corrigées ; s’y rajoutent des compléments enregistrés entre septembre 2000 et décembre 2011 (cinquante pages au total), le tout illustré de façon cohérente, grâce à une iconographie respectant le propos des entretiens dans leur continuité.
« Docteur Moebius et Mister Gir : entretiens avec Jean Giraud » par Numa Sadoul
Éditions Casterman (20 €) – ISBN : 9 782 203 041 639
           Georget Bernier dit Le Professeur Choron, lui, n’est pas auteur de bandes dessinées, mais en tant que cofondateur d’Hara-Kiri et de bien d’autres revues (Baladin de Paris, Mad version française, Am Stram Gram, Charlie Mensuel, Hara-Kiri Hebdo, Charlie Hebdo, La Gueule ouverte, Surprise, B.D., Charlie matin, Mords-y l’œil, Zéro, Professeur Choron, Vrai, Yéti, La Grosse Bertha, Grodada…) où son ombre irrévérencieuse faisait plus que planer, il est devenu un acteur incontournable de la presse BD des années soixante à quatre-vingt-dix ! Pour célébrer les dix ans déjà passés depuis sa disparition, les éditions Glénat ont publié, avec l’aide de Virginie Vernay, un gros recueil de textes (écrits par lui-même, mais aussi par Michèle Bernier, Berroyer, Cavanna, Delfeil de Ton, Gourio, Lefred-Thouron…), de photos, de jeux, de poèmes et chansonnettes…, souvent illustrés par Cabu, Fred, Gébé, Luz, Reiser, Schlingo, Siné, Topor, Vuillemin, Willem, Wolinski…, qui nous permet de mieux saisir l’immensité et l’audace du personnage.
« Ça c’est Choron ! » sous la direction éditoriale de Virginie Vernay
Éditions Glénat (39 €) – ISBN : 9 782 344 009 970
           En plus de ses indispensables biographies, bien d’autres essais sur le 9e art vont également paraître en cette fin d’année (3) : nous vous en parlerons, au fur et à mesure de l’actualité. Cependant, l’occasion était trop belle pour ne pas mettre en avant, dans cet article, un ouvrage dû à l’un de nos collaborateurs : Philippe Tomblaine. En effet, ce pédagogue (responsable de la rubrique « L’Art de… » sur BDzoom.com, mais aussi auteur d’ouvrages thématiques comme « Spirou aux sources du S… » à L’Harmattan ou « Pirates & corsaires dans la BD : des bulles à l’abordage ! » chez L’Àpart éditions) vient de publier, à l’occasion du soixante-dixième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, un livre très complet qui analyse les principales BD évoquant le sujet. Comme la plupart des contributeurs de votre site préféré, Philippe est un fin connaisseur de l’histoire du 9e art et il le démontre une fois de plus dans les deux cent quatre-vingts pages de ce volume de la collection Mémoire vive chez PLG. À noter que le côté strictement encyclopédique de ce panorama est contrebalancé par diverses interviews, tout aussi passionnantes les unes que les autres, d’auteurs s’étant illustré dans le domaine (Jean-Blaise Djian, Bruno Marivain, Éric Libergé, Alain Paillou, KieKo, Olivier Weinberg, Sylvain Ricard, Thierry Gloris, Marie Terray, Jean-Christophe Derrien, Claude Pumail, Tarek, Appollo, Brüno, Régis Hautière, Romain Hugault, Philippe Pinard, Olivier Merle, Fanny Montgermont, Jean-Claude Servais, Kris, Vincent Bailly, Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat), une chronologie, un lexique, une bibliographie-webographie et un index venant compléter scientifiquement le tout !
« La Seconde Guerre mondiale dans la bande dessinée » par Philippe Tomblaine
Éditions P.L.G (19 €) – ISBN : 978-2-917837-21-4Â
Gilles RATIER
(1) En cette période où l’on assiste à la résurrection de nombreux classiques de la bande dessinée européenne (« Bob Morane », « Corto Maltese », « Astérix », « Iznogoud », « Ric Hochet », « Buck Danny », « Achille Talon »… en attendant « Corentin »), il faut aussi saluer la résurrection fort réussie de « Michel Vaillant » (par Denis Lapière et Philippe Graton pour le scénario et par Marc Bourgne et Benjamin Benéteau aux dessins) : une nouvelle saison dont on ne parle, à notre humble avis, pas assez ; voir « Michel Vaillant : nouvelle saison » T1 (« Au nom du fils ») par Marc Bourgne, Benjamin Benéteau, Philippe Graton et Denis Lapière.
Pourtant, le quatrième tome (« Collapsus »), qui vient de paraître, ne fait que confirmer notre bonne impression, se terminant sur une chute impressionnante, accentuant le côté dramatique et réaliste du scénario ! On ne vous en dit pas plus, courez vite vous le procurer chez votre libraire favori…Â
(2) Puisqu’on parle des aventures de Spirou, profitons-en pour signaler que le Petit Spirou, lui, fête ses vingt-années d’existence en album, parallèlement à la sortie du tome 17 : « Tout le monde te regarde ! ». En effet, c’est en mars 1990 qu’est parue la première compilation de ses gags : « Dis bonjour à la dame ! ». En revanche, Tome et Janry ont réellement imaginé le Petit Spirou, sept ans plus tôt (en janvier 1983), dans un récit proposé en mini-album en supplément au tome 38 de la série « Spirou et Fantasio » : « La Jeunesse de Spirou ». Il faudra cependant attendre le n° 2594 du journal Spirou (daté du 29 décembre 1987) pour voir apparaître le premier gag de la série officielle (voir : Les premières cases de l’oncle Tome : genèse et Les premières cases de l’oncle Tome : suite et fin) ! Pour célébrer cet anniversaire un peu tiré par les cheveux, les éditions Dupuis ont demandé aux auteurs de commenter les couvertures de l’hebdomadaire mettant en scène ce personnage anticonformiste dans un ouvrage-hommage ludique et fort sympathique, émaillé d’anecdotes, de souvenirs et de commentaires représentatifs de la liberté d’expression des auteurs, mais qui laisse aussi la part belle aux images !
« Le Petit Spirou : Sans interdits depuis toujours » par Tome et Janry
Éditions Dupuis (15,50 €) – ISBN : 9 782 800 165 813Â
(3) Allez, on vous en cite juste deux qui sont déjà parus, rien que pour le plaisir : la nouvelle édition de « Réinventer la bande dessinée » où le grand théoricien Scott McCloud apporte, sous forme d’un long roman graphique de deux cent trente pages, un complément remarquable à son « Art invisible » en s’appesantissant sur la bande dessinée numérique et son impact, et l’anthologie de la BD de science-fiction compilée par Vincent Bernière aux éditions Huginn & Muninn. Évidemment sujette à caution, comme toute anthologie qui se respecte (et pourquoi ce titre et pas celui-là  ?), l’exercice réalisé par cet éminent journaliste à Technikart, par ailleurs rédacteur en chef des numéros hors série de Beaux Arts magazine consacrés à la bande dessinée ou éditeur free-lance aux éditions Delcourt où il dirige les collections Outsider et Erotix, est plutôt bienvenu : d’autant plus qu’il s’agit d’une première en langue française ! L’objet est beau, bien fourni (trois cent soixante pages) et, en faisant fi des imprécisions de rigueur dans ce genre d’ouvrage (private joke), nous avons eu beaucoup de plaisir en refeuilletant la dizaine de pages consacrées à telle ou telle série retenue : que ce soient des Å“uvres pionnières (« Buck Rogers », « Flash Gordon », « Futuropolis », « Le Rayon U », « Les Pionniers de l’Espérance » et « Astro Boy ») ou de récents chefs-d’œuvre du genre (« Sillage », « Les Mondes d’Aldebaran », « Le Complexe du chimpanzé », « Ohms en série », « Saga », « Aâma » et « Kanopé »), en passant par diverses histoires d’explorations spatiales (« L’Astronef pirate », « Lone Sloane », « Capitaine Albator »…), d’extraterrestres (« Valérian », « Yoko Tsuno », « Aquablue »…), d’apocalypses (« L’Éternaute », « Jeremiah », « Ardeur », « Le Transperceneige » et « Les Eaux de Mortelune »), d’anticipations (« La Foire aux immortels », « Ranxerox », « V pour Vendetta », « Rails »…) ou de space operas (« Les Naufragés du temps », « La Guerre éternelle », « L’Incal », « Kookaburra », « Les Méta-Barons », « Le Cycle de Cyann », « Universal War One »…). Bien vu !
« Réinventer la bande dessinée » par Scott McCloud
Éditions Delcourt (19,99 €) – ISBN : 978-2-7560-6938-8
« Anthologie de la bande dessinée de science-fiction » par Vincent Bernière
Éditions Huginn & Muninn (39,95 €) – ISBN : 9 782 364 801 660
Bon, c’est décidé je vais jouer au loto parce que la hotte du père Noël ne va pas être assez grande !
Bel ouvrage sur Graton, dommage qu’il n’y figure pas de bibliographie beaucoup plus exhaustive vu l’importance de ce volume.
Trés bon dossier sur Tibet. Il était temps de rendre hommage à ce très grand dessinateur. Ayant collaboré à HOP 17 et aux CAHIERS DE LA BD 40,j’ai gardé de magnifiques souvenirs de mes rencontres avec Tibet. J’attends avec impatience la sortie de cet ouvrage. Par contre, quand aurons nous droit à la parution d’une intégrale des histoire de JUNIOR/LE CLUB DES PEUR DE RIEN …???HUE François
Bonsoir cher Gilles
Merci pour ce super dossier concernant ces nouvelles biographies et autres études patrimoniales.
Je viens d’acheter ce « monument » que constitue la biographie de Jean Graton que vous présentez dans votre dossier, l’ouvrage est impressionnant.
J’avais aussi acheté dès sa parution cet autre « monument » signé Gilles Ratier sur Charlier !
Quant au « monument » consacré à Franquin qui est réédité, j’avais acheté la deuxième édition de cet ouvrage.
Oui Noël est le moment de l’année où paraissent plein de beaux livres et il faut donc mettre des sous de côté !
Bien amicalement
Henri Gonse
Merci pour vos félicitations cher Henri !
Si vous avez déjà acheté la 2ème édition de la « Chronologie » consacré à Franquin, vous pouvez, à mon humble avis, vous dispenser de la 3ème surtout destinée aux nouveaux lecteurs ou à ceux qui n’ont fait l’acquisition que de la première édition : les différences entre la 2ème et la 3ème sont, finalement, assez minimes.
Bien cordialement
Gilles Ratier