Quand René Follet illustre Jean Ray/John Flanders…

Illustrer un auteur, c’est un peu comme le traduire : il y a risque de trahison. Pourtant, il existe des exceptions. René Follet dans son approche, sa vision, sa mise en image des textes de Jean Ray/John Flanders se révèle en totale adéquation avec l’univers si particulier de l’auteur. Suivons le chemin où se croisent les deux artistes…

 

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Jean Ray (1887-1964), auteur de littérature fantastique et policière, il écrit un nombre impressionnant de courtes nouvelles pour divers magazines et revues. C’était son gagne-pain et il s’acharnait à se faire publier dans des supports de genres très différents. Certains étaient…

Follet-2014

René Follet, né en 1931, illustrateur et dessinateur, commence sa carrière à 14 ans avec la réalisation de chromos illustrant le roman de Robert Louis Stevenson : « L’Île au trésor ». Il rencontre Hergé en 1945 et se lance alors dans l’illustration pour livres et revues, dont beaucoup sont…

 

…destinés à la jeunesse.

Heureusement, un jour, leur chemin se croise.

           1/ 1948 : Première « rencontre ».

            Au mois de septembre 1946, le journal Tintin paraît pour la première fois en Belgique. La revue qui deviendra le « journal des jeunes de 7 à 77 ans » prépubliera entre autres, à raison d’une planche chaque semaine, les albums de « Blake et Mortimer », d’« Alix » et des « Aventures de Tintin » à partir de l’album « Les 7 Boules de cristal ». Dans la revue, on trouve aussi des articles documentaires et des nouvelles illustrées. C’est ce dernier point qui sera l’origine du croisement entre nos deux protagonistes.

            René Follet commence sa carrière avec la réalisation de quelques dessins professionnels, dès 1945, alors qu’il n’a que quatorze ans. Son premier travail consistera à dessiner soixante images illustrant le roman (abrégé) de Robert Louis Stevenson : « L’Île au trésor » pour la bibliothèque du chocolat Aiglon. C’était l’époque où l’on trouvait, dans les tablettes de chocolat, des images destinées à être collées dans un album. Pour René Follet, ce premier travail n’est pas évident, car il faut choisir quelles scènes illustrer en fonction du texte. Son père l’aidera dans ces choix essentiels qui font que l’illustrateur appréhende parfaitement le texte, ses moments clefs, ses moments importants.

            Peu après, c’est un de ses professeurs d’école qui lui fait rencontrer Hergé. Ce dernier lui donnera pour conseil de ne pas suivre de cours de dessin, afin de ne pas se faire influencer et ainsi développer son propre style. De cette rencontre avec Hergé, vont aussi s’ouvrir les portes du journal Tintin, à la fin de l’année 1948, avec une première illustration pour un texte d’Yvon Le Galec : « Le Plus Horrible des châtiments ». Follet illustrera ainsi, pour l’hebdomadaire, plus de soixante nouvelles et romans à suivre jusqu’en 1960, année où il décide de quitter la revue.

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Une des premières illustrations de René Follet dans Tintin (n°1 - 1950)

            La force de Follet, dans la gestion de sa carrière, est qu’il a toujours voulu et su être indépendant. Bien qu’ayant travaillé pour des magazines, il n’a jamais vraiment intégré les groupes de dessinateurs et est toujours resté autonome.

            Jean Ray a commencé sa carrière littéraire en faisant paraître ses nouvelles dans divers journaux. Il restera toujours en quête de nouveaux supports pour ses écrits : quotidiens, revues de spectacle, revues littéraires, revues pour la jeunesse… Ce n’est que très tardivement – il a alors soixante et un ans ! — qu’il fait paraître, sous la signature de John Flanders, un premier texte dans Tintin en mars 1948 : « Trois longues… Une brève ». Une quarantaine de nouvelles y seront ainsi publiées jusqu’en 1955, plus une en hommage en 1964.

            C’est donc la même année, 1948, que René Follet et Jean Ray vont intégrer le journal Tintin. Mais il faut attendre deux ans pour voir leur première collaboration.

Illustration d'une nouvelle de John Flanders par René Follet (Tintin n° 45 – 1951).

En août 1950, la première nouvelle signée John Flanders et illustrée par René Follet paraît dans Tintin : « Trois hommes derrière un mur ». C’est là le premier croisement entre les deux auteurs.

            René Follet créera son illustration en lisant et découvrant le texte. Il s’agit d’une courte nouvelle, d’un travail unique, d’un seul dessin. Il n’est donc pas nécessaire qu’une rencontre se fasse entre les deux artistes.

            Jean Ray vend de son côté son texte au journal, vraisemblablement via son agent littéraire. Quant à René Follet, on lui donne les textes à illustrer.

            Au total, René Follet ne réalisera que quatre illustrations de courts récits de John Flanders pour Tintin, ainsi que six autres pour la longue nouvelle « Les Sept Robinsons de la neige » [cf illustration ci-contre] parue dans Sélection Tintin 1955, année qui marque la fin de la collaboration entre Jean Ray et la revue.

            Alors que l’association de ces deux talents se dessine et se révèle être une synergie parfaite, l’ironie voudra que l’écrivain et illustrateur ne se rencontrent jamais pour leur travail en commun. Ni pendant ni après leur collaboration au journal Tintin.

            Les années passent.

            Jean Ray décède en 1964.

            Il va falloir attendre plus de vingt ans pour que leurs œuvres se recroisent, et ce, grâce à un nouvel éditeur.

           2/ 1985 : Edmund Bell, en noir et blanc.

            Claude Lefrancq, nouvel éditeur touche-à-tout, décide en 1984 d’éditer des ouvrages des « Aventures d’Edmund Bell », en faisant traduire du néerlandais des longues nouvelles signées John Flanders et originellement publiées dans la revue Bravo ! pendant la guerre.

            Le projet est ambitieux. Chaque ouvrage, en tirage limité, comportera cinq nouvelles, sera relié toile avec jaquette et sera illustré.

            Claude Lefrancq rencontre René Follet et lui propose ce travail sur un premier volume, puis ensuite sur un second.

            Le premier vo­lume : « L’Élève invisible », tiré à 1 000 exem­plaires, propose, outre quinze illustrations sous forme de grandes feuilles à placer dans l’ouvrage, une superbe lithographie numérotée et signée. Le second : « L’Ombre rouge », tiré à 1 500 exemplaires et avec soixante pages de moins, n’aura aucun de ces plus : les vingt-deux illustrations sont directement imprimées sur les pages de l’ouvrage et aucune lithographie n’est proposée.

            Pour l’époque, ces deux livres étaient vendus 410 FF (62 €) pour le premier et 350 FF (53 €) pour le second. Ce qui représentait une petite somme. Mais les acheteurs-collectionneurs de l’époque ne regrettent en rien leur achat (1) pour la simple raison que René Follet donne à Jean Ray/John Flanders toute sa puissance. C’est une révélation. On ne lit plus et ne lira plus John Flanders sans penser aux visuels de Follet. Cette association est parfaite.

            Concernant la technique utilisée par René Follet sur ces illustrations, celui-ci nous confie : « Il s’agit d’un lavis de gouache, effectué avec un tube de noir d’ivoire et un tube de blanc. Les blancs obtenus sont soit l’effet de réserves du papier de fond, soit une superposition de blanc en tant qu’ajout de luminosité ou de correction. »

            On peut apercevoir l’effet technique de superposition de blanc ci-dessous, au niveau des yeux des personnages, sur ce

dessin inédit, spécialement réalisé pour cet article par René Follet.

            Un troisième volume a été annoncé chez Claude Lefrancq : « La Griffe d’Argent ». Il était sur les listes de publications à venir et même parfois sur des listes de publications parues ! Les traductions des textes néerlandais avaient été réalisées, toujours par les mêmes traducteurs : Paul et René Depauw (2). Pourtant, ce volume n’a jamais vu le jour et René Follet, de son côté, n’a jamais eu de commande de travail d’illustration à effectuer.

Une des illustrations de « L’Ombre rouge ».

On est en droit de penser que les ventes n’ont pas été au rendez-vous, malgré les informations données par les éditions Néo (diffuseur français) qui annonçaient dans les publicités pour le second volume, une quasi-rupture de stock du premier !

            3/ 1985 : Edmund Bell, en couleurs.

            Claude Lefrancq décide de poursuivre son aventure avec Edmund Bell, mais cette fois-ci en publiant des bandes dessinées qui seront les adaptations des nouvelles publiées dans « L’Élève invisible ». Pour ce faire, Jacques Stoquart est employé au scénario et René Follet toujours au dessin. Ici, nous basculons dans une autre méthode de travail géré par un scénariste qui impose son découpage au dessinateur, tout en donnant son adaptation et interprétation du texte. Et il est clair que Jacques Stoquart n’aura pas beaucoup de respect pour le texte original. L’histoire de la première adaptation ne suit que dans les grandes lignes le texte de John Flanders. Le mode narratif, les personnages, les lieux… sont totalement originaux et sans réel rapport avec la nouvelle. Jacques Stoquart prend des libertés et René Follet les subit sans réellement les comprendre. Il avouera que : « Seul le recul du temps m’a permis d’en juger l’abus ». Il est ainsi étrange, dans le premier volume — « Le Diable au cou » — de découvrir un univers en totale contradiction avec celui créé par John Flanders. Là où, dans les nouvelles avec Edmund Bell, le côté maternel/féminin est rare, voire inexistant, sinon synonyme du mal, Jacques Stoquart crée et intègre des personnages féminins, sans que cela se révèle important dans l’histoire. Si l’on compare écrits avec scénario, nous sommes en présence de deux univers différents. Celui si particulier créé par John Flanders disparaît quasi complètement. Heureusement, les dessins de René Follet permettent de retrouver un univers proche de celui de John Flanders.

            Pour les deux premiers albums, une édition de luxe tirée à 500 exemplaires verra le jour, et ce pour notre plus grand bonheur.

« Le Diable au cou » nous offrira l’intégralité des crayonnés de René Follet. Il est toujours intéressant d’en observer les différences avec l’album définitif, encré et colorisé.

Ces crayonnés auraient pu exister à eux seuls, sans finalisation, sans encrage, sans couleur tant ils sont expressifs.

Ils montrent tout le talent de René Follet, sa maîtrise du point de vue et, surtout, ils sont en totale adéquation avec les images que peut se faire un lecteur de John Flanders.

Follet matérialise exactement votre vision. Tout simplement extraordinaire !

            « La Nuit de l’araignée », qui adapte la nouvelle « L’Esprit frappeur de Spring-Lodge » dans son édition luxe, nous propose, quant à elle, sous un format géant (30,5 x 42 cm) (3), non pas les crayonnés (sauf une page), mais le dessin finalisé et encré, non colorisé.            1989 et 1990 voient paraître deux nouveaux albums. Mais avec « L’Ombre noire », on découvre une nouvelle maquette : un nouveau bandeau qui est en totale contradiction avec le style de René Follet. On découvre aussi, pour cet album, l’utilisation d’un papier glacé en intérieur, qui rehausse les couleurs et atténue le style du dessinateur. Pourquoi une telle orientation ? Claude Lefrancq recherche-t-il un (autre) public ? Nous le verrons un peu plus loin.

            4/ René Follet, un « metteur en images ».

            Essayons de comprendre le style de René Follet et pourquoi il semble correspondre de manière parfaite au style de Jean Ray ?

            La chose évidente est que le style de Follet n’est pas de la « ligne claire ». L’illustration, le dessin, propose des personnages ou éléments qui n’ont pas de contour précis, et le pourtour de l’illustration n’a pas de cadre, pas de limite. Sauf bien sûr dans les bandes dessinées, mais Follet prend, à notre avis, un malin plaisir à supprimer le cadre de la case. Et avouons-le, c’est un choix judicieux. Ainsi, le lecteur garde son imagination totalement ouverte, prête à fonctionner, continue de deviner, de créer un univers, en complétant ce qu’il y a de représenté. Si l’illustration de Follet est ouverte, le texte de Ray l’est tout autant. Lorsqu’on commence un récit de Ray/Flanders, il ne faut que trois ou quatre lignes pour que l’auteur plante un décor, un ou plusieurs personnages, une situation et une ambiance. Seules quelques lignes ; qui dit mieux ?

Le lecteur est capable avec ces quelques mots d’avoir tout cela ; parce que son imagination créée le reste. Quelques lignes de texte, comme un simple croquis préparatoire dans lequel le lecteur aura déjà, par projection, une idée de ce que sera la finalité. Un texte ouvert, sans réelle limite ; on rejoint les illustrations de Follet.

            René Follet nous explique sa méthode de travail dans le cadre d’une adaptation de bande dessinée :

— En se basant sur un texte du scénariste décrivant brièvement quels personnages sont présents, les lieux et les dialogues, René Follet réalise « un premier projet – mise en place des éléments dans une première distribution des cases ».

Ce premier projet de découpage/mise en page est bien entendu amené à être modifié si nécessité s’en fait sentir.

— À partir de ce premier découpage est réalisé « un crayonné plus ajusté, précis, et destiné à être encré, ou mis au lavis ou en couleurs directes. Il peut sensiblement s’éloigner du premier projet (autres attitudes, autre angle de vue) mais en conservant le découpage du premier projet. »— L’étape suivante sera l’encrage. C’est René Follet qui s’encrera lui-même.

— Pour terminer, la planche encrée sera traduite en bleu pour être colorisée. C’est Luce Daniels qui réalisera la mise en couleurs des albums d’Edmund Bell.

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            5/ La fin (annoncée) d’Edmund Bell.

            Alors que les quatre premiers albums paraissent avec une régularité annuelle, le cinquième album : « Le Train fantôme » paraît trois ans après « L’Ombre noire ». La surprise est de taille pour le lecteur. C’est Wilbur Duquesnoy qui dessine cette aventure.

Claude Lefrancq, malgré l’envie certaine de René Follet de poursuivre l’aventure, orientera ce dernier vers un autre projet « plus important et urgent » : une nouvelle collection, écrite par Loup Durand (« Daddy »). Loup Durand scénarise les deux premiers albums en 1991 et 1992. La série s’arrêtera là.

Pourtant, en parallèle, Loup Durand scénarise deux autres séries qui paraissent également chez Claude Lefrancq en 1993 et 1994, alors que « Daddy » n’est pas poursuivi.

Un extrait de « Daddy » par René Follet.

On est en droit de se poser la question du succès de cette série. Loup Durand décède en 1995. La série en bande dessinée des aventures d’Edmund Bell est donc passée à la trappe.

Une page des crayonnés du « Diable au cou ».

On constate que René Follet est, depuis le début, un choix judicieusement parfait pour illustrer John Flanders, mais malheureusement très mal géré de par les choix au niveau scénaristes et séries. Il y avait sans aucun doute matière à faire une longue série Edmund Bell, en adaptant la plupart des nouvelles. Ce qui pouvait présenter plus d’une quinzaine d’albums.

            Quelle est la vraie cause de l’arrêt de la série ?

Vraisemblablement, le public n’a pas été au rendez-vous. « Le Diable au coup » dans sa version avec les crayonnés se trouve parfois (souvent ?) avec deux autocollants ajoutés : un changeant l’ISBN et un autre masquant et remplaçant le logo Dargaud, imprimé sur la couverture, par le logo Lefrancq.

Pourtant tiré à seulement 500 exemplaires, ce superbe album semble s’être invendu et avoir été récupéré par Lefrancq pour un second lancement. De plus, les éditions Lefrancq semblent avoir régulièrement souffert d’une (très) mauvaise distribution et diffusion.

            6/ Retour à l’illustration.

            En 1991, toujours aux éditions Claude Lefrancq, mais côté littérature, parution d’un premier volume d’une nouvelle collection : Attitudes.

Elle débutera avec un roman inédit (4) de Jean Ray : « Jack de minuit ». C’est René Follet qui réalise la couverture couleur et sept illustrations en noir et blanc en intérieur. Toujours dans cette collection, René Follet illustrera, l’année suivante, le délicieux recueil de nouvelles : « Les Joyeux Contes d’Ingoldsby », avec une couverture couleur et onze illustrations N & B en intérieur.

            Claude Lefrancq entreprend de publier l’intégralité des aventures d’Harry Dickson, y compris les fascicules néerlandais : cinq volumes paraîtront entre 1994 et 1998, avant la fin de cette série sans réelle ligne directrice.

Notons que les deux premiers volumes afficheront une couverture de René Follet. L’année suivante marquera la fin des éditions Claude Lefrancq.

Quand ces dernières s’arrêtent en 1999, c’est pour laisser place aux éditions Ananké, toujours dirigées par Claude Lefrancq. Les éditions Ananké sont essentiellement consacrées à la réédition des aventures de Bob Morane d’Henri Vernes, on y trouve toutefois quelques ouvrages d’autres auteurs, dont « L’Hirondelle de nuit » (2010), roman inédit signé John Flanders, tiré à 300 exemplaires et la réédition de « Le Grand Nocturne » de Jean Ray. René Follet en illustre les couvertures et pour le second, trois projets pour celle-ci y sont présentés en intérieur. La dernière illustration de couverture, à ce jour, est celle d’un tirage très limité de dix-huit exemplaires, paru aux éditions Ananké : « Malpertuis et autres histoires fantastiques ». Il s’agit de la réédition d’un volume paru en 2001, à la Renaissance du Livre, collection Les Maîtres de l’Imaginaire : « Jean Ray ».

            Précisons pour approcher l’exhaustivité, la participation de René Follet aux deux volumes « Harry Dickson, aventures inconnues », tome 1 (2009), tome 2 (2011), aux éditions l’Âge d’Or, avec quatre illustrations N & B intérieures dans chacun des volumes.

            René Follet, dans chacune de ses illustrations, aura transposé l’univers de Jean Ray/John Flanders comme personne. Il a su saisir et comprendre l’atmosphère, l’ambiance, la sueur, l’incertitude… qui ressort des écrits de l’auteur gantois. René Follet « est » Jean Ray. C’est le complément visuel parfait, le complément indispensable.

Qui ne rêve pas de lire une bande dessinée, véritable adaptation fidèle du roman « Malpertuis », illustrée par René Follet, et selon un scénario en totale adéquation avec sa vision ? Pas moi, en tout cas.

 

 

 

 

Tous mes remerciements vont à René Follet, pour son affabilité, sa participation, sa patience, son art, sa passion.

Hervé LOUINET

Sur René Follet, voir aussi sur BDzoom.com, entre autres :  René FolletL’intégrale de « Steve Severin » de René Follet en 9 albums noir et blanc, à paraître en septembre chez BD Must !Sur la vague des vieux pirates et autres flibustiers de la bande dessinée… ou Les premières « Belles Histoires de l’Oncle Paul »….

(1) Notons toutefois que les deux ouvrages se sont mal vendus suite à une mauvaise diffusion et on a pu les trouver soldés, surtout le second volume, jusqu’au début des années 2000.

(2) Les traductions de Paul et René Depauw, revues et corrigées par André Verbrugghen et Françoise Bannier, ont fait l’objet de publications au sein de l’Amicale Jean Ray : « Edmund Bell » – tome I (octobre 2012) — tome II (novembre 2013).

(3) René Follet travaille généralement sur un format comme celui-ci, soit 1,5 fois le format d’édition.

(4) Le roman a été prépublié en 1991, en tirage limité à 100 exemplaires, par l’Amicale Jean Ray.

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4 réponses à Quand René Follet illustre Jean Ray/John Flanders…

  1. julien dit :

    Un « papier » de passionné,ému,vers et pour un artiste de l’absolu.Bravo et merci.
    René Follet est probablement l’un des rares auteurs dont le travail achevé-accompli-est bien au dessus des crayonnés,cependant remarquables.Daddy,Ikar,Edmund Bell…En témoignent généreusement.

  2. Gillusc dit :

    C’est très bien dessiné, mais trop bien? Ça fait trop peur à un bipolaire comme moi!

  3. Jean Depelley dit :

    Excellent article ! Plein d’informations et d’illustrations rares sur un auteur absolument formidable et trop rare. Le point de vue est aussi très intéressant. Bravo !

  4. Ping : In memoriam: René “Ref” Follet, door Hervé – Andreas, striptekenaar

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