Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...Jacques Arbeau, qui signait aussi Jacarbo, est décédé…
Né le 12 décembre 1926, ce dessinateur qui toucha à différents genres de la BD populaire, de « Brik » à « L’Espiègle Lili » en passant par « Les Pieds Nickelés », est mort le 24 septembre 2013, à la suite d’une longue maladie qui l’empêchait même de parler depuis au moins deux ans.
En 1952, un journal local de Villeneuve-sur-Lot (Reflets) publie, dans un style humoristique, sa première bande dessinée : « Dop le Chien ». Il monte alors à Paris où il débute une longue carrière d’illustrateur de pages rédactionnelles ou de jeux et de dessinateur de bandes dessinées, figurant au sommaire d’un nombre impressionnant de supports, entre 1954 et 1972 : Ames Vaillantes, Junior, Ima, Record, Franc-Tireur, Marius, Lorraine Magazine, Vaillant, Fripounet, V. Magazine, Les Jeux du professeur Tournesol, Formule 1 ou Tintin.
Parallèlement, vers 1960, il se lance dans la réalisation de bandes verticales éducatives pour Presse-Service-Magazine (textes d’Edith Hare) et dans l’adaptation de romans en bande dessinée pour les agences Intermonde Press et Mondial Presse, étant publié dans Franc-Tireur (« Truand et Gentilhomme » d’après Yves Dermèze, en 1956), dans Paris-Jour (« Accusé, levez-vous ! », « Colomba » et « L’Horloger du diable ») ou dans des quotidiens régionaux comme Le Républicain lorrain (« Le Roman de la Table Ronde » écrit par François Gratier en 1966).
En 1959, il hérite de la série « Brik », l’intrépide corsaire créé par Marcel Navarro alias J.K. Melwyn-Nash (voir Marcel Navarro alias J.-K. Melwyn-Nash) et Jean Cézard. Il dessine ensuite les aventures romantiques de « Perle » écrites par Roger Lécureux dans le pocket Anouk en 1967, ainsi que celles de « Mirabelle et Sauriné », en 1969, dans Lorraine magazine où il illustre, aussi, plusieurs contes locaux de Jean Vartier. Il sera également l’illustrateur de plusieurs ouvrages didactiques chez Chancerel, puis de plusieurs recueils hagiographiques chez Fleurus/Univers Média, Le Rameau/Sadifa, etc.
En 1974, à la mort du dessinateur Gérard Alexandre (qui signait Al G.), il reprend « L’Espiègle Lili », l’un des personnages historiques de la SPE (la Société parisienne d’édition). Il la fera vivre tout d’abord dans le mensuel Lili-Aggie magazine, puis, au total, dans neuf albums (n° 47 à 55) réalisés entre 1980 et 1986, sur des scénarios de Paulette Blonay. Il en fait une jeune femme moderne qui fait de la moto et résout de véritables énigmes policières, bien loin de la « Lili » originale, créée par le romancier Jo Valle en 1909. À partir de 1981, il illustre également les rubriques « Jardinage » et « Bricolage » dans le magazine Système D.
En 1982, Jacques Arbeau s’est également vu confier le dessin d’une autre série illustre : « Les Pieds Nickelés ». Il animera ce célèbre trio infernal de 1982 à 1983, dans une nouvelle série de six titres, sur des scénarios de Serge Saint-Michel.
Il faut aussi citer sa longue collaboration au journal Marius, à partir de 1981, avec plus de trois cents planches en histoires complètes de quarante pages chacune. Aux éditions Imagi, il publie « Des pépins dans le pruneau » et « La Disparue de Montgeron » (textes de son complice Serge Saint-Michel), en 1986 et 1988,
puis deux albums des « Aventures d’Agenius » (scénarios de Jacques Dubourg), personnage qui fait revivre l’histoire du Lot-et-Garonne, département dans lequel il avait choisi de revenir s’installer.
Son dernier travail connu est une bande dessinée médicale en soutien à Médecins du Monde pour France Abonnements Entreprise (« Destination espoir », scénario de Philippe Meyer), en 1990.
Du réalisme à l’humoristique, de la science-fiction au parodique en passant par l’aventure, Jacarbo a travaillé dans tous les styles et pour tous les supports, à une époque où une publication pléthorique dans la presse était le seul moyen de vivre plus ou moins bien de la bande dessinée.
Quel bel hommage pour un homme si bon et qui savait nous faire rire même lorsque la parole l’a quitté.
Adieux Tonton
Ta filleule
Magnifique hommage, à un homme qui le mérite bien! Il était autant doué que gentil. Mon frère et moi garderons toujours une place dans notre coeur pour notre tonton bien aimé. Baptiste regrette de ne plus pouvoir passer d’autres bons moments a dessiner a ses côtés.
Aurevoir le Jacques.
Baptiste & Cynthia.. Tes petits neveux.
et comme beaucoup de dessinateurs de cette génération (mon ami Jicka, Uber, tous ceux de la SPE…), il faudra un jour faire une étude sur un sujet pertinent : « pourquoi ces « faiseurs » n’ont pas accroché le train de la BD franco belge vers 1960 ? les rédac les faisaient travailler, les payaient mal (cf les auteurs Vaillant dont certains ont mis du tps à devenir célèbres : Chéret, Lécureux, Cézard…) et n’assuraient aucune politique d’album garante d’une vraie notoriété.
Quelques uns furent « étouffés », d’autres « oubliés », certains « écoeurés »… pourquoi la grande école du dessin Ecole Paris Soir n’a pas trouvé sa place au Panthéon de la BD ? Un seul s’en est sorti à prime abord : un certain Albert Uderzo… qui avait rencontré deux vrais scénaristes (Charlier et Goscinny). Et si tout simplement ce n’était que de mauvais choix de carrière ? Leurs veuves vont m’en vouloir… j’en connais.
Ping : News Review: October 2013 | Comics Forum
cousine éloignée ms très attristée -avons très bien connu jacques et raymond son frère-leurs parents haïdé et rené C/o qui enfants ns avons passé des vacances ds les années 50 à Buzet S/B – germaine et Suzanne- notre AGPère dasqué était originaire de Verteuil d’Agenais d’où cette alliance sans doute – Jacques est présent sur nos photos de famille à Paris : fiançailles mariage de ma tante née dasqué – je l’ai vu pour la dernière fois en 71 avec sa femme, et ds son atelier – c’était génial – un grand artiste – mon père travaillait ds les disques et jacques avait dessiné qqs pochettes – de beaux souvenirs et beaucoup de regrets – sincèrement, isabelle dasqué
Bonjour, je ne sais par quel hasard de la vie, j’ai trouvé il y a quelques mois des originaux de Jacarbo sur une brocante en Charente. Il s’agit des planches originales des séries dessinées pour la revue système D et pour les éditions chancerel, citées dans le reportage ci dessus. Si la famille est intéressée pour récupérer ces œuvres il est possible de me contacter sur mon adresse électronique suivante : jean-michel.perez123@orange.fr . Cordialement