Créé par l’écrivain irlandais Bram Stoker en 1897 — et inspiré par le personnage historique du comte Vlad III de Valachie, qui vécut au XVe siècle —, « Dracula » s’apparente autant à un roman qu’à une étude ethnologique ou géographique : l’auteur décrivant pourtant la Transylvanie, sans jamais être allé dans cette région austro-hongroise, en se documentant uniquement dans des bibliothèques. En effectuant un retour aux origines du mal présentes dans l’œuvre originale, tout en s’inspirant librement, cette version — sous-titrée « L’Ordre du dragon » — est une somptueuse bande dessinée d’horreur coéditée par Glénat et Lo Scarabeo.
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Bon anniversaire Raoul Cauvin !
Il n’y a pas que Spirou qui fête ses 75 (lisez septante-cinq) ans cette année. Pour rendre hommage au créateur des « Tuniques bleues », l’hebdomadaire de Marcinelle se rebaptise Cauvin le temps d’un numéro spécial, daté du 25 septembre 2013.
Né le 26 septembre 1938, Raoul Cauvin s’est imposé au fil des années comme le scénariste incontournable des éditions Dupuis (voir « Le Coin du patrimoine » : La face « couchée » de Raoul Cauvin !). Scénariste prolifique de nombreuses séries best-sellers (« Les Tuniques bleues », « Cédric »…), il fête ses 75 ans la même année que le personnage et le journal Spirou : un anniversaire longuement célébré tout au long de l’année dans les pages du magazine et à travers les diverses publications sur le sujet aux éditions Dupuis (voir : Spirou : 2013, une nouvelle ère…). Mais pas question d’oublier Cauvin pour autant !
Ainsi, entre deux étapes du « Spirou Tour », après Bordeaux et en attendant Nantes pour le numéro du 2 octobre, le magazine des éditions Dupuis fait-il la fête à Raoul, au travers d’un cahier spécial qui lui est consacré et au sein duquel on retrouve de très nombreuses signatures sous forme de planches (Bouzard, Bercovici & Le Gall, Bazile, Laudec, Bianco…) ou d’illustrations (de Lambil, Hausman, Achdé, Bergèse, Marvano…) souvent émouvantes et toujours amusantes. Hugues Dayez, de son côté, dans sa chronique patrimoniale, « Les Aventures d’un journal », nous rappelle le jour où Cauvin devint un personnage de BD croqué par Willy Lambil, dans leur série commune « Pauvre Lampil » ! 
Sans oublier les marges basses de la revue remplies, cette semaine, d’une très souriante biographie illustrée du toujours vaillant septuagénaire.
Pour le reste, ce Spirou vaut également le détour puisque « Les Nombrils » y dénouent leur nouvelle aventure, avec la parution des 6 dernières pages de leur futur recueil, à paraître le 4 octobre, et que les prépublications de « Buck Danny » et « Seuls » se poursuivent. Saupoudré d’un zeste de « Masupilami », de « Kid Paddle », de « Tamara » ou encore de « L’Atelier Mastodonte », ce nouveau numéro de Spir…, pardon !, de Cauvin se révèle très agréable composition.
Laurent TURPIN
Les bas de pages sont l’œuvre de Salma
Plus exactement, il s’agit d’un strip d’ « Animal lecteur » de Sergio Salma (scénariste) et de Libon (dessinateur) qui, avec les éditions Dupuis, nous autorisent à reprendre, chaque semaine, pour illustrer notre rubrique « Zoom sur les meilleures ventes … » , quelques extraits pertinents de leur série publiée, en avant-première, dans Spirou et dont tous les excellents recueils sont disponibles aux éditions Dupuis.
J’ose la métaphore culinaire avec les strips d’ Animal lecteur, c’est un régal croustillant, un délice de savourer régulièrement ces petites cases comme de bons petits plats, c’est léger, authentique, savoureux, c’est de la bonne bd bio, toujours dans le vrai, le bon terroir du quotidien d’un responsable de librairie, cela fleure bon la réalité mais saupoudrée d’une petite touche fruitée de fantaisie et même oui j’ose, de poésie!
Soyons tous solidaires avec le patron de « bd boutik » , son combat contre les « grandes surfaces » de vente ne peut que nous appeler à la résistance ( comme une référence José Bové-esque!)
Monsieur Salma exprime sur actuabd des opinions tout à fait enthousiaste sur la « nouvelle » BD, ambitieuse et exigeante, mais heureusement ce qu’il fait avec Libon dans Spirou est beaucoup plus lisible et drôle.