Indio est le petit nom affectif que son père a donné à Jim Terry. Ce dernier est né de l’union d’un jazzman américain d’origine irlandaise de Chicago et d’une Amérindienne de la nation Ho-Chunk du Wisconsin. Bill et Debbie se rencontrèrent à Los Angeles et se marièrent à l’arrivée de Jim. Un an et demi après arrivait sa petite sœur Elena. Les parents de Jim et Elena finiront par se séparer, amenant Jim à s’interroger sur sa situation. Ces questionnements sur sa place dans la société et son désir d’acceptation le pousseront vers de sombres palliatifs aux conséquences désastreuses.
Paru aux États-Unis en 2020 chez Street Noise Books, « Come Home Indio » est maintenant disponible en France grâce à Komics Initiative.
« Blast », meilleure bande dessinée de l’année selon le magazine Lire

La saison des prix BD est lancée. En attendant notamment et très prochainement le Prix RTL, le Grand Prix de la Critique et les nommés aux fauves du prochain festival d’Angoulême, la rédaction du magazine Lire a désigné « Blast », tome 2 : « L’Apocalypse selon Saint Jacky », de Manu Larcenet, comme la meilleure bande dessinée de l’année 2011, juste devant « Portugal » de Cyril Pédrosa et « Polina » de Bastien Vivès.
Rappelons que ces deux derniers titres figurent dans la short list des 5 prétendants au Grand Prix de la critique, en compagnie « L’Art de voler » de Kim et Antonio Altarriba, « Habibi » de Craig Thomson et « Les Ignorants » d’Etienne Davodeau.
Un grand prix dont « Blast » n’avait pas été oublié, figurant dans la liste des 15 meilleurs albums de l’année sélectionnés par l’ACBD. Le titre avait également été remarqué par ces mêmes journalistes de bande dessinée, en juin dernier à l’occasion de la publication des 20 indispensables de l’été.
Pour le magazine Lire, « depuis le « Combat ordinaire », Manu Larcenet a changé de braquet et rejoint les très grands de la BD française grâce à « Blast », formidable série aussi sombre qu’ambitieuse … « Blast » séduit à chaque page, que ce soit par son texte poétique, ses aquarelles d’une rare beauté, ou son regard impitoyablement lucide sur le monde.»
Laurent TURPIN