Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...Jen Trubert : artisan du merveilleux… (seconde et ultime partie)
Suite et fin du dossier consacré à Jean Trubert : un dessinateur modeste jusqu’au choix de sa signature d’artiste, puisqu’il se contente d’ôter un a à son prénom ! Alors que sa fille Chantal vient de publier un passionnant hommage intimiste à son père qui est injustement oublié par nombre d’historiens de la BD (1), nous tentons, nous aussi, de faire revivre sa riche carrière commencée avant-guerre et qui s’est poursuivie jusqu’à la fin des années 1970… Pour consulter la première partie, cliquer ici : Jen Trubert : artisan du merveilleux… (première partie).
De toutes les rencontres de Jean Trubert (qui signe donc Jan Trubert), la plus marquante est sans le moindre doute celle qu’il a eue avec Marijac (Jacques Dumas, 1908-1994).
Dessinateur, scénariste, éditeur, le génial Marijac est, en ces temps lointains, incontournable.
C’est avec « Le Chevalier Printemps » que Jen Trubert démarre une longue et amicale collaboration, laquelle se poursuivra jusqu’à la fin des années 1960.
Proposées sous forme de demi-planches en couleurs, les aventures du blond chevalier amoureux de Rosemonde la belle bergère débutent dans le premier numéro de Baby Journal, en avril 1948, et s’y poursuivent jusqu’au n° 26 et dernier, en avril 1949.
La série continue dans Cricri journal pendant 27 numéros, jusqu’en février 1950.
Aussi incroyable que ça puisse paraître, c’est Roger Lécureux, alors scénariste des « Pionniers de l’Espérance » et futur auteur de « Rahan », qui imagine ce petit bijou.
« Le Chevalier Printemps » revient, en janvier 1952, dans le premier numéro des Belles Images de Pierrot : bimensuel animé par Marijac pour les éditions de Montsouris.
Ce long récit en trois parties se poursuit en 138 superbes pages, jusqu’au n° 69 (01/02/1955).
Plus âgé, Printemps quitte la forêt de Brocéliande et prend la mer, afin de partir à la recherche de l’Île enchantée.
À ce long récit, s’ajoute une courte histoire proposée en 1950 par Coq hardi, du n° 208 au n° 213 de la première série (2).
Les histoires publiées dans Baby journal et Cricri journal sont reprises en 1949 et 1950 dans l’hebdomadaire belge Bravo !, du n° 5 de 1949 au n° 15 de 1950. Notons que les couvertures sont des agrandissements de dessins issus de l’histoire.
Le long récit paru dans Les Belles Images de Pierrot est réédité dans l’hebdomadaire Femmes d’aujourd’hui (éditeur de Bravo !), de 1960 à 1962 du n° 797 au n° 934.
En 1977, les éditions Glénat proposent le premier épisode de cette histoire dans un album de la collection BDécouverte.
Les pages de Baby journal sont reprises en 2015 dans un ouvrage coédité par Chantal Trubert et les éditions Lécureux (3).
Deux autres volumes, bien qu’annoncés, ne seront, hélas !, jamais publiés.
Avec leur n° 70 (28/02/1955), Les Belles Images de Pierrot changent de formule, toujours sous le contrôle éditorial de Marijac. Jen Trubert est présent dès le premier numéro : avec « Titi Pomme », une nouvelle histoire merveilleuse.
Filleul du magicien Collègramme, Titi Pomme, amoureux de Verveine la fille du sculpteur Maître Pierre, donne vie à ses statues. Ce récit en 32 pages prend fin dans le n° 95.
Il est remplacé, jusqu’au n° 9 (16/02/1956) de la nouvelle série, par une reprise de « Jackie et Jacquot » venue de L’Équipe junior, proposée sous le nouveau titre « Pierrot et Jacquot veulent aller en Amérique ».
Jen Trubert retrouve Marijac en 1962, dans l’hebdomadaire Nano et Nanette, dans un premier temps avec des reprises de « Chevalier Printemps » (l’histoire parue dans Coq hardi) et de « Didine » : « Didine gagne le gros lot », épisode publié en 1959 dans Femmes d’aujourd’hui, débute dans le n° 262 (06/02/1962).
Dans le n° 321 (09/04/1963), arrive « L’Étroit Mousquetaire » parodie savoureuse du roman d’Alexandre Dumas imaginée par Marijac.
Le jeune d’Artaban, ayant hérité de l’épée et de la monture de son père, gagne Paris pour devenir mousquetaire du roi.
Ce savoureux récit de 57 pages prend fin dans le n° 345, suivi par « Les Petits Révoltés du Bounty » du n° 358 (24/12/1963) au n° 394.
Cette nouvelle parodie de 75 pages, écrite elle aussi par Marijac, est un véritable bijou.
Le duo Marijac et Jen Trubert (au sommet de leur art) fonctionne à merveille.
Ces histoires sont réunies dans deux albums publiés aux éditions de Châteaudun au milieu des années 1960.
Les deux hommes se retrouvent brièvement dans les deux premiers numéros d’Allez !.. France en décembre 1968 (4), avec une suite qui demeure hélas inachevée de « L’Étroit Mousquetaire » : « Vingt et un ans après ».
Un début de reprise de « L’Étroit Mousquetaire » est publié dans Jeunes Frimousses : mensuel édité en 1985 par Avant Poste, avec le concours de Marijac.
C’est en 1956 que les éditions Gautier-Languereau contactent Jen Trubert pour une éventuelle reprise de « Bécassine », après 20 ans d’absence.
Reprise d’autant plus logique que le créateur du personnage (Joseph-Porphyre Pinchon, 1871-1953) l’avait désigné comme son meilleur successeur.
Trois années de recherches graphiques, mais aussi de tractations entre Bernard Moreau l’éditeur radin et le dessinateur pugnace, seront nécessaires avant la publication de l’album « Bécassine revient », en 1959.
Dotée d’une bouche discrète — il en faut une pour s’exprimer dans les bulles — cette nouvelle Bécassine demeure fidèle à son créateur, bien que Jen Trubert conserve son trait.
Un deuxième album est publié en 1962 (« Bécassine mène l’enquête ») après la parution en 1961 de « L’Alphabet de Bécassine ».
Le scénario du premier album est écrit par Camille François, auteur venu du monde musical qui a participé au tournage du film « Bécassine » en 1938.
Le second, signé Vaubant, réuni Pierre Tchernia et Robert Beauvais.
Ces trois albums qui se sont vendus à 60 000 exemplaires, lors de leur parution, figurent dans la réédition complète des aventures de Bécassine éditée par Hachette collections en 2012 et 2013.
Il faudra attendre 2016 pour retrouver le personnage de Bécassine repris avec talent par le duo Nataël et Béja.
« Ce fut un honneur et un plaisir pour moi d’avoir continué “Bécassine”. Il n’y eut pas de gros problème de réalisation dès lors que l’éditeur n’exigeait pas de moi que j’imite le dessin de Pinchon. » confia Jean Trubert à Jean-Paul Tibéri.
Fin de carrière
Au cours des années 1960, Jen Trubert se limite à des collaborations plus ou moins alimentaires ; non par choix, mais parce que la bande dessinée évolue laissant de moins en moins de place dans les journaux aux auteurs classiques.
La S.F.P.I. de Jean Chapelle ne se contente pas de publier avec succès de nombreux formats de poche.
Depuis les années 1960, elle devient l’un des chefs de file des magazines pour bambins, en achetant les licences des héros de la télévision.
C’est le cas, dès 1965, des aventures de Nounours : le personnage de « Bonne nuit les petits » de Claude Laydu.
Il est illustré un premier temps par Jean Sidobre.
Le futur G. Lévis en abandonne rapidement la mise en images qui est confiée à l’illustratrice Françoise Berthier, laquelle ne parvient pas à suivre le rythme d’un périodique.
Jen Trubert est alors chargé de réaliser un story-board qu’il reprend au crayon, laissant le soin à Françoise Berthier de passer à l’encrage sur sa table lumineuse.
Ce travail anonyme, mais bien payé se poursuit jusqu’en 1974 sur plus de 200 épisodes.
Jen Trubert est aussi présent dans le bimensuel des enseignants Francs Jeux, depuis la fin des années 1940 où il propose des couvertures et des illustrations, mais aussi une reprise des pages de « Cric et Crac », de 1957 à 1960.
Ses livraisons d’illustrations de contes se poursuivent jusqu’au n° 710 (octobre 1977), où il met en valeur des textes de Léonce Bourliaguet, Claude Appell, Georges Nigremont, Serge Lemaire, Jean-Côme Nogués…
En 1967, il entame une longue collaboration avec Amis Coop : le mensuel des coopératives scolaires. Il anime « Pitchoun et la marmaille » : gags en une page écrits par Édith Barnaud, puis par Jean Marie Nadaud. Il s’agit des aventures d’un gosse débrouillard qui, avec ses copains, se réunit dans une cabane en bois construite sur un terrain vague. La série est publiée du n° 92 (septembre 1967) au n° 183 (février 1977).
Toujours dans Amis Coop, il propose une version BD des aventures de Renart. Une dizaine de récits complets sont publiés entre le n° 163 (mai 1975) et le n° 193 (décembre 1977).
À noter qu’il avait déjà adapté l’épisode « Renard et les anguilles » dans Lisette, en 1966.
On lui doit aussi quelques courts récits indépendants : « Le Daim rusé et le tigre » (n° 180), « Le Cochon des Baux » (n° 179) – sans doute encré et mis en couleur par son fils Francis, qui a eu une carrière extra-courte de lettreur, d’encreur et de coloriste assistant de son père -…
Il entreprend une collaboration régulière de dix années (à partir de 1968) avec Kouakou édité par Segedo : bimensuel destiné aux jeunes enfants d’outre-mer.
Il présente des contes africains en bandes dessinées en alternance avec les aventures de la jeune Fatou, sans oublier des illustrations de contes. Sa dernière page est publiée dans le n° 73, en 1978. Ces travaux lui permettent de renouer avec un genre qu’il apprécie : l’illustration.
En 1965, il fait son retour à Lisette des éditions Montsouris, hebdomadaire désormais couplé avec le Nade de la Bonne Presse, avec la création de « Céleste » réalisée avec la complicité d’Édith Barnaud (qui signe Clara) au scénario.
Cette gamine débrouillarde vit de courtes aventures mystérieuses et farfelues en huit pages, en compagnie de ses jeunes amis.
Notons que les personnages féminins sont encrés par sa fille Chantal.
Céleste est l’héroïne de 16 épisodes publiés du n° 21 de 1965 au n° 25 de 1968.
Trois épisodes sont réédités par Aggie et Lili magazine : le mensuel de la S.P.E., en 1978.
On trouve aussi quelques épisodes aux pages remontées dans le magazine de poche Patachon publié par les éditions de Lutèce, de 1971 à 1974.
Toujours pour Lisette, il anime, en 1965-1966, « Caramel et Cie », le temps d’une histoire écrite par Clara, sans oublier une troisième adaptation par Dominique Seine de « Don Quichotte », du n° 41 au n° 50 de 1965.
Ajoutons aussi quelques récits complets : « Archimède » (n° 21/1966), « Aline détective » (n° 23/1968)… et une participation à Lisette magazine.
On le rencontre aussi dans les hebdomadaires des éditions de Fleurus.
Il crée « Christina » avec la scénariste Rose Dardennes pour Fripounet.
Encore une bande de gosses vivant cette fois-ci dans les Alpilles de Provence, dont la meneuse est une jolie blonde prête à tout pour rendre service.
Quatre épisodes de 20 pages sont publiés du n° 20 de 1967 au n° 32 de 1969 : « Les Elfes des Alpilles », « Christina détective »…
On lui doit aussi quelques récits complets et des illustrations de nouvelles, de 1965 à 1970.
Il travaille pour J2 jeunes de 1968 à 1974, livrant des récits complets, des énigmes aux scénarios signés Jacques Josselin, Guy Hempay ou encore par sa fille Chantal Trubert : « Le Coup de Jarnac » (n° 11/1968), « Jonathan Swift » (n° 40/1970), « Le Génie de la caricature » (n° 46/1971), « Pépé mène l’enquête » (n° 21/1973)…
Il livre régulièrement des couvertures et des illustrations au magazine Kisito Ibalita : mensuel proposé par Fleurus et destiné aux jeunes africains.
J2 magazine ne publie que deux histoires, dont « Le Courrier à travers les âges » (n° 43/1969) écrit par Guy Hempay.
Son trait plein de joie de vivre fait aussi merveille dans l’hebdomadaire Perlin et Pinpin, où il illustre des contes au cours des années 1960, jusqu’en 1968.
Enfin, d’octobre 1971 à février 1972, il réalise une énigme policière en une page hebdomadaire dans Télé gadget n° 4 à 22 : « Le Lecteur mène l’enquête », qui mêle ballons et texte sous les images.
Moins prolifique, mais plus prestigieuse, notons sa présence dans trois numéros de l’hebdomadaire Pilote où il crée les aventures de « Roderic 009 » : « Contre Rivoal » (n° 266 du 26/11/1964), « Contre les croqueurs de diamants » (n° 273) et « Passez la monnaie » (n° 302). On peut regretter que cette savoureuse parodie moyenâgeuse des histoires d’espionnage n’ait pas obtenu l’adhésion des lecteurs de Pilote.
En 1979, malade, il perd le goût de dessiner, se réfugiant dans la peinture son autre passion depuis toujours.
De la peinture à l’huile sur bois pratiquée au début de sa carrière à l’acrylique utilisée à la dernière fin de sa vie, Jen Trubert laisse une importante œuvre picturale, tant figurative qu’abstraite.
Ses activités syndicales sont elles aussi remarquables : il fut membre de l’Académie française de l’image, du Syndicat des peintres illustrateurs, enfin du Comité de défense du dessin français.
Son action efficace au sein du Syndicat des dessinateurs de la presse enfantine a largement contribué à l’obtention, le 6 août 1963, à l’assimilation des dessinateurs à des salariés désormais inscrits à la sécurité sociale.
Droit, hélas aujourd’hui foulé du pied par les éditeurs comme par les politiciens.
La fin d’un régime qui, à la fin de sa carrière, se retournera contre lui, l’entraînant dans une profonde dépression qui assombrit les dernières années de sa vie. Il est décédé le 23 mai 1983.
Rarement présent dans les magazines spécialisés dans l’histoire de la bande dessinée, Jean Trubert a été interviewé à deux reprises par Jean-Paul Tiberi : dans Haga présente Coq hardi (janvier 1976) et Haga n° 22/23 (hiver 1975).
Le n° 5 des Papiers nickelés et le n° 5 de Bananas ont également évoqué son œuvre.
Sa fille Chantal Trubert est l’auteur de « Jean Trubert et ses amis », très bel ouvrage publié en 2005 aux éditions belges de l’Âge d’or.
En 2006, la même Chantal Trubert (fondatrice de l’École privée Arc-en-ciel — École Jean Trubert) crée le Club des Amis de Jean Trubert (5).
L’association publie un journal, Le Bulletin des amis de Jean Trubert, très bien réalisé, dont le n° 0 est publié en juillet 2008 ; il est suivi par 15 numéros classiques : du n° 1 au n° 15 (daté du premier semestre 2015).
Un numéro HS n°1 est paru en avril 2009 pour commémorer les 100 ans de la naissance de Jean Trubert.
Ces fascicules aux tirages limités reviennent sur la longue carrière du dessinateur.
L’association a également proposé des expositions et réalisé des rééditions de récits marquants de son œuvre (« Robin des bois », « Le Roman de Renart », « Don Quichotte/Gargantua », « Le Pacha berger »…).
Plusieurs documents illustrant cet article sont d’ailleurs extraits de ces précieux fascicules, mais aussi de l’excellent site http://lectraymond.forumactif.com/t669-connaissez-vous-jean-trubert.
Henri FILIPPINI
Relecture, corrections, rajouts, compléments d’information et mise en pages : Gilles RATIER
(1) Il s’agit du très recommandable « La Fille de mon père » aux éditions Depeyrot où Chantal Trubert dévoile sa relation personnelle avec son géniteur.
(2) Voir Coq hardi : vie et mort d’un journal (première partie).
(3) Voir « Le Chevalier Printemps » par Jean Trubert et Roger Lécureux….
(4) Voir Le Allez !.. France de Marijac !.
(5) Voir Des amis pour Trubert…
Wahou ! Quelles recherches.
De quoi servir de base pour les fans de Jean Trubert…
Bravo, Maître Henri
;o)
Coïncidence de calendrier et de sujet car je travaillais sur les bulletins du Club des Amis de Jean Trubert.
Il y a effectivement un numéro 0, de juillet 2008, et seize numéros.
Quinze numéros classiques, 1 au 15, fin du bulletin au premier semestre 2015.
Un numéro HS n°1, en avril 2009, pour commémorer les cent ans de la naissance de Jean Trubert.
;o)
Merci pour tes précisions Mariano, je complète les infos données par Henri Filippini à ce sujet.
Bien cordialement
Gilles Ratier
Merci pour ces très documentés articles sur Jean Trubert. Je me suis régalé souvent sur des histoires illustrées dans Francs-Jeux et dans Amis-Coop, notamment le Roman de Renard, et c’était donc grâce à l’ami Trubert!
Est-ce bien à son Roman de Renard qu’on doit la naissance d’Astérix ?
Oui. Il paraît que Uderzo et son compère, génial scénariste, envisageaient de créer une bd qui revisiterait le roman de Renard. En apprenant que Trubert s’était déjà lancé dans l’aventure, ils décidèrent de se rabattre( en pis-aller!)sur les aventures d’un village gaulois.
C’est la légende, je ne sais pas si c’est vrai.
Si c’est vrai. C’est Raymond Poïvet, qui travaillait aussi chez Vaillant, qui les a avertis.
Je crois que vous vous avez oublié de de mentionner qu’il avait été régent du Collège de Pataphysique. Sa chaire : Travaux pratiques de Machine à peindre.
A propos des origines d’Astérix, j’ai retrouvé dans un magazine spécialisé bd (Casemate) une interview d’Uderzo en novembre 2009. Le grand Albert y déclarait ceci: » Nous avons du renoncer à notre idée de raconter le Roman de Renart puisque Jean Trubert l’exploite déjà pour ce nouveau journal qui s’appelle Pilote. Finalement, Astérix va naître grâce à lui. Merci Jean! Pour cela, il sera déclaré officiellement parrain de notre petit gaulois. »