« L’Exécuteur T3 : Les Proies » par Arthur Ranson et John Wagner

« Thdum ! Thdum ! Kapwwng ! Pwinng ! Thdum ! Thdum ! »
Non, ne changez pas de lunettes, vous êtes bien en train de lire une chronique de comics. Mais pas n’importe laquelle : celle d’une des cinq meilleures séries de thriller jamais réalisées. Et vous savez quoi ? Elle est anglaise !

Voilà déjà presque deux ans que le tome 1 de « L’Exécuteur », thriller britannique réalisé par John Wagner et Arthur Ranson, entre 1992 et 2001, dans la revue anglaise bien connue 2000 AD, a paru en France chez Delirium. Une publication remarquée par quelques uns, dont Cecil McKinley sur ce site même (lire : Spécial « Delirium » et « L’Exécuteur T2 : La Confession » par Arthur Ranson et John Wagner), et défendu parce qu’adoré. Mais pensez-vous que cela a suffi à faire décoller les ventes et rendre cette oeuvre de quelques 300 pages, reparties en trois volumes aujourd’hui, plus populaire en France ? Pas vraiment ! Tout au plus cela a suscité auprès des lecteurs les plus avertis un peu de curiosité. Il faut croire et c’est certain, qu’une exposition médiatique trop légère ne peut rendre justice à une œuvre, aussi incroyable soit-elle. Or, « L’Exécuteur » possède toutes les qualités narratives et graphiques pour se placer en première place des palmarès de thrillers en bande dessinée de ces trente dernières années. Ce tome trois, concluant la série, permet de dresser un bilan, et il est excellent.

Difficile d’échapper aux souvenirs pour Harry…

On rappellera, pour faire bonne mesure, qu’Harry Exton est un ancien mercenaire d’une quarantaine d’années, qui a été introduit par l’un de ses anciens camarades de guerres dans un cercle de jeu un peu spécial : le jeu mortel. Payé grassement par des politiciens, ou de grosses huiles en mal de sensations, le Button Man, l’homme de main, en français, ou L’Exécuteur,devra tuer un autre homme dans une chasse réglée par son commanditaire et observé par lui et ses amis en direct.On ne refera pas les résumés des deux premiers tomes, chroniqués précédemment, simplement préciserons-nous que l’on retrouve Harry Exton toujours planqué aux États-Unis, dans une belle demeure en pleine campagne au Montana, sous le nom de Raymond Perkins. Là, il entretient une relation amicale avec Wiley, un voisin avec qui il partage des parties de chasse et de pêche, et une autre, amoureuse celle-ci, avec la belle blonde Grace Wyatt, mariée au dentiste du coin. C’est par cette dernière, malheureusement, que les ennuis vont arriver. Harry Exton a été repéré et le décès accidentel récent de son dernier employeur, le sénateur Jacklin, dont le dossier à son sujet le protégeait encore, va lancer la meute à ses trousses. Mais qui est vraiment la proie ?

Harry « C’est sans douleur » Exton : une autre référence…

Le scénario est subtil, racé, implacable. Typique des meilleurs polars ou thrillers jamais vus au cinéma, dans le style sec des classiques des années soixante-dix tels « Les Chiens de paille » (1971), « Get Carter » (« La Loi du milieu », 1972), « Inspecteur Harry » (1971) ou évidemment la série « Jason Bourne », adaptée du roman de Robert Ludlum de 1980. Mais la bande dessinée possède aussi son lot de références pouvant avoir servi de terreau à cet excellent « Exécuteur ». À cet égard, la série belge « XIII » de Jean Van Hamme et William Vance, datée 1984, (mais cependant aussi influencée elle-même par Ludlum) possède une nervosité et un engagement similaire. Le dessin fin et précis, parsemé de hachures, assez typé 70′s, d’Arthur Ranson, clignant parfois du coté de Franz (« Thomas Noland ») rappellera aussi un peu celui de Vance dans ce qu’il a de froid, mais de dynamique, dans sa mise en page. « Jess Long », « Le Lièvre de Mars »… : de nombreux autres titres peuvent venir en mémoire à tout ceux qui aiment le thriller et les intrigues serrées, et les coups de feu. Mais « L’Exécuteur » possède sa propre force et un trait personnel quasi chirurgical, rarement apprécié ailleurs. Un style justement assez daté, un peu « hors cadre » dans ces années quatre-vingt-dix-deux mille, lui conférant ces ambiances si particulières. On remarquera aussi l’inventivité de la mise en page de certaines scènes : le couteau de la page 87 du tome 1, les scènes avec le poisson, avec ses raccords très cinématographiques, où l’humour (so british) apporte parfois une touche originale supplémentaire, au delà des ambiances typiques, comme celles des ruelles ou de la campagne anglaise dans le premier tome. On retiendra, entre autre, la page 42 du tome 2 et sa manière de suggérer la relation amoureuse sur la plage, avec le passage d’un yacht dans une case longue de bas de page, idée réutilisée sous la forme d’un tableau montrant deux scènes de rodéo peintes sur le mur surplombant le lit des deux amants, en page 26 de ce tome 3.

Des détails et un style succulents, engageant à relire encore et encore l’intégralité de la série « L’Exécuteur »,un des bijoux de l’éditeur Delirium et un des tous meilleurs thrillers que la BD européenne ait jamais produite. Recommandé ? Non : obligatoire !!

Franck GUIGUE

« L’Exécuteur t3 : Les Proies » par Arthur Ranson et John Wagner
Éditions Délirium (24 €) – ISBN : 9791000916395

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20 réponses à « L’Exécuteur T3 : Les Proies » par Arthur Ranson et John Wagner

  1. Simon dit :

    Bonjour Franck,
    Une question me brûle les lèvres ; si, selon vous, « l’Exécuteur » est une des cinq meilleures séries thrillers jamais réalisées en BD, quelles sont les quatre autres ?
    Sin City en est ? C’est la seule référence incontournable qui me vient.

    Simon.

    • Franck G dit :

      Ah Ah, bien vu Simon ! Effectivement, j’ai été un peu « raide » dans mon comptage.

      Si je dois lister mes « Cinq » (en fait dix) meilleurs thrillers en séries BD : (les références très noires), les voilà ci-dessous :

      On aurait pu citer aussi les one shot de la collection Rivages chez Casterman, la série « Torpédo », « Jessica Blandy, Tyler Cross, Trou de mémoire »…… et j’en passe et des meilleures. J’ai essayé de resserrer au mieux, de couper dans le gras, pour ne garder que les séries les plus âpres, au suspens bien ténu, ou les plus violentes. Cette liste est évidemment toute subjective et limitée volontairement. (Donc pas du tout exhaustive du genre.)

      L’Éxécuteur (John Wagner/Arthur Ranson)
      Sin city (Frank Miller) (Noir, c’est noir ;-) )
      100 bullets (Brian Azrarello/Eduardo Risso)
      Scalped (Jason Aaron et RM. Guéra)
      Criminal (Ed Brubaker/Sean Phillips)
      XIII (Un peu trop longue sans doute) (Van Hamme/Vance)
      Blue Estate (Andrew Osborne /Viktor Kalvachev, ..)
      Parker (Darwyn Cooke)
      Le Tueur (Matz/Luc Jacamon)
      Makabi/Le pouvoir des innocents (Luc Brunshwig, Olivier Neuray) (Luc Brunshwig/ Laurent Hirn)

      Au plaisir !

      • PATYDOC dit :

        Et les vieux Américains ? Et les Belges (Gil Jourdan; Jess Long )? Et Alack Sinner? Et quid des Italiens (Nick Raider, les yeux et l’ombre)? Etc…

        • Franck G dit :

          Bien sûr, bien sûr. Patydoc. Et Paul Foran…mais on ne va pas refaire l’histoire mondiale de la BD affiliée « Polar », ou « policier » non plus. « Et les mangas alors ? » pourrais-je entendre ! (…)
          Il est clairement précisé dans mon commentaire que n’ont été gardé « que les séries (Thriller) les plus âpres, au suspens bien ténu, ou les plus violentes » (et beaucoup reliées au mileu comics peut on aussi remarquer).

          De plus, les séries franco belge dans leurs plus anciens titres ne sont, il me semble, tout de même pas bien connues pour leur âpreté ou leur violence, (qui était d’ailleurs censurée.) Du sang ? même pas. Là, ça gicle quand-même pas mal. Le registre est donc bien spécial.
          Cordialement,

          • Simon dit :

            Bonsoir Franck,

            Voilà une très belle sélection, pour ce que j’en connais. Je remarque, cependant, qu’il ne s’agit que de références récentes (années 90 pour les plus anciennes, si je ne m’abuse). Cela m’inspire une réflexion. Le genre « thriller » (qui repose sur une forte tension générée chez le lecteur) a-t-il atteint une sorte de maturité historique lors des trente dernières années ? Bien sûr, il existe de vieilles références mais, si l’effet fut au rendez-vous auprès du lectorat d’alors, comment ces œuvres seraient-elles reçues aujourd’hui ?
            Nul doute que le niveau de sophistication des scénarios (développement de la psychologie des personnages, importance des environnements historiques ou sociaux…) ainsi que la variété graphique récente permettent d’immerger le lecteur dans des ambiances d’un réalisme (ou d’un imaginaire) parfois glaçant. Je ne vois, pour ma part, aucune BD publiée avant les années 90 qui puissent rivaliser avec celles que vous présentez ici.

            Bref, pour revenir à votre rubrique, je n’ai jamais su résister à une injonction autoritaire et vais donc, dès demain, acquérir cette prometteuse trilogie « l’exécuteur ». Cela me fera ma lecture pascale !
            Cordialement.

            Simon.

          • JC LEBOURDAIS dit :

            En ce qui me concerne, le top 5 est :
            1- Dick Tracy de Chester Gould
            2- Rip kirby (Alex Raymond puis John Prentice)
            3- Gil Jourdan de Tillieux
            4- Torpedo (Bernet et Abuli)
            5- Gotham Central (Greg Rucka)

  2. Franck G dit :

    Et bien, c’est que je j’appelle un commentaire étayé ! Merci Simon, cela est toujours très agréable de pouvoir développer les chroniques de cette manière.

    Oui, je pense qu’effectivement, suivant l’évolution froide et ultra réaliste du cinéma, mettant de plus en plus en scène les films de torture ou d’épouvante ou les serial killers depuis à peu près trente ans, la bande dessinée a subit une évolution à la fois outrancière et « libérée » d’auto-censure. Cette violence ou cette froideur était auparavant davantage, je pense, l’apanage des récits de science-fiction, et je me peux m’empêcher de citer ici, par exemple, le culte « Judge Dredd » bien connu at apprécié par ici. Cette évolution est, on ne pourra le lier, aussi liée à l’exposition plus importante en librairie d’éditeurs (ou de collections) alternatifs, tels Les requins marteaux, ou le fameux label 619 et sa revue « Doggy Bag », chroniquée dans cette rubrique très récemment par ailleurs, proposant des récits assez trash.

    De fait, une sorte de surenchère est de mise, et chaque auteur, plus ou moins conscient du travail de ses pairs, au cinéma ou dans les comics, ne peut décemment pas, tout en restant dans l’acceptable (tout subjectif), faire moins bien que ses prédécesseurs. L’essentiel subsistant, comme d’habitude, dans le fait d’avoir une bonne histoire à raconter, et de ménager son suspens. Concernant le thriller, c’est le moins que l’on puisse exiger.
    Je rajouterai qu’il est moins courant de découvrir ce genre de récits chez les très grands éditeurs, sans doute encore un peu frileux, rapport à leur lectorat plus « familial » ? Ce qui explique sûrement un peu la difficulté à trouver davantage de titres « classiques » dans ma liste, même si je m’y suis forcé.

    Lisez « l’Exécuteur » , vous ne regretterez pas votre week-end ! Ou alors, j’arrête mes chroniques !
    (ou je tue ce chien, …c’est selon ;-) )
    Au plaisir !
    Franck

    • PATYDOC dit :

      Bonjour Franck. Je suis bien d’accord avec ce que vous écrivez ; je crois cependant qu’en ce qui concerne la « surenchère », il faut distinguer le style « gore » où le caractère outrancier du récit crée une distance avec le lecteur qui rend la lecture acceptable voire amusante, du style « trash » qui cherche systématiquement à choquer le lecteur : un exemple de ce style « trash » :  » a history of violence », où le récit (bien dessiné par ailleurs) commence comme une enquête policière normale et finit dans une scène de bestialité insoutenable.

    • Simon dit :

      Ne touchez pas à ce chien, Franck (et continuez vos chroniques, je vous en prie) ! Cette série est haletante et fascinante ! Les trois tomes sont très complémentaires et constituent un ensemble extrêmement cohérent et complet. Seul bémol : lancée vendredi soir, la lecture était terminée samedi midi. Et le week-end ne fait que commencer…

    • PATYDOC dit :

      Mea culpa : j’ai craqué, j’ai acheté, j’ai lu, j’ai aimé .. Vous aviez raison, c ‘est du bon Wagner (pondu bien avant son sordide History of Violence). Le dessin de Ranson est intéressant et fait penser à Florenci Clavé.

      • franck dit :

        Et bien voilaaa ! ;-) . Merci de votre retour. Ça fera entre autre plaisir à son éditeur, mister Laurent Lerner. Bien à vous,

  3. JC LEBOURDAIS dit :

    Quel est le titre original de cette série ? Est-ce Button Man, qui paraissait déjà dans les années 80 ou une série différente des mêmes auteurs ?

    • Franck G dit :

      Oui JC, il s’agit bien de « Button Man » publié dans 2000AD, puis rassemblé en tpb ensuite chez Rebellion (2003-2009). La série a continué sous le titre « The Hitman’s Daughter », (2010) avec Frazer Irving au dessin. Bien cordialement.

    • Franck G dit :

      Mais celle-i n’a cependant rien à voir avec la série « Bad City Blue », où l’on trouve un « Button Men » dans les 2000 AD #468-479.(1986-1987). Donc, vous confondez un petit peu je pense, car celle-ci a été prépubliée de 1992 à 2001 cqfd. ;-)

  4. JC LEBOURDAIS dit :

    Je me souvenais de cette couverture chez Arboris qui est dans ma collection
    https://www.bedetheque.com/BD-Button-man-Tome-2-Voie-sans-issue-35778.html
    Apparemment c’est un album de 1995, j’avais l’impression que c’était plus ancien que ça.
    Je me demande pourquoi on réédite aujourd’hui des séries aussi vieilles, qui surtout n’ont rien de bien original. Un type comme Greg Rucka fait des choses similaires bien plus contemporaines aujourd’hui.
    Suis-je le seul à trouver le titre français ridicule ? C’est le même titre qu’une série de romans policiers antiques. Ils auraient dû garder le titre original, surtout qu’à la même époque dans 2000AD il y avait aussi Accident Man, qui est très semblable. Les anglais aiment ce genre de violence, apparemment.

    • FranckG dit :

      Alors là chapeau JC, car je n’avais même pas capté qu’une édition française avait été proposée à l’époque. (!!) Il faut dire que je n’avais même jamais entendu parler des éditions Arboris. Wow, dire qu’ils ont publié aussi du Judge Dredd, du ABC Warrior, du Shamballa… !! cela n’a pas du durer bien longtemps.
      Concernant vos remarques sur l’opportunité ou pas de rééditer un tel titre, je trouve que cela rentre simplement bien dans la politique éditoriale de Delirium, qui nous permet de découvrir ou redécouvrir des séries anglaises « de derrière les fagots », et franchement je crois que l’on sera d’accord pour admettre que l’on a bien d’autres sorties BD ailleurs aujourd’hui, plus inutiles que cela. Et oui, 2000AD était violent, mais c’est ce que l’on vient chercher aussi dans ce genre de publication..
      Sur le titre, et bien… c’est subjectif, car l’Exécuteur »;,. sous entendu « des basses œuvres », cela n’est pas plus ridicule que « Button Man », qui, en français, aurait pu donner : « L’Homme de main ». Ce qui n’est pas moins vintage, non ? ;-)
      Bien cordialement.

      • PATYDOC dit :

        Je ne sais pas si cette série est aussi bien que vous le dites, mais pour une fois je ne vous suivrai pas ; en effet « history of violence » est tellement abject que je boycotte dorénavant John Wagner. Il y a quand même quelques valeurs humaines à faire passer avant une lecture « haletante et fascinante » comme dit Simon!

        • Franck G dit :

          Bonjour Patydoc. C’est tout à fait votre droit et votre choix, et je les respecte, mais je pense que vous manquerez cependant une série intéressante, car je ne comparerais pas pour ma part « L’Exécuteur » avec « History of Violence ». Car là où l’on a, d’un côté un thriller assez classique, dans une thématique d’espionnage-complot, contenant certes de la violence, mais intégrée au synopsis de « chasse à l’homme » posée dès le départ, celle-ci est fondamentalement liée à des exécutions entre « tueurs » et donc la morale, si je puis dire, est sauve. Seule peut-être une scène du tome 3, relatif à une « maman » (je ne dévoilerai pas plus), pourrait être éventuellement remise en cause, quoi que… (suspense). Nous n’avons pas, de plus, de scènes de torture. Quant à « History of Violence », le titre lui-même pose le sujet et on peut-doit s’attendre à quelque chose de très dur, traité d’ailleurs presque dans une forme d’essai sociétal. Je n’ai moi-même pas beaucoup apprécié ce titre, dont je n’ai d’ailleurs pas gardé beaucoup de (bons) souvenirs. Donc…

        • Simon dit :

          Bonjour Patydoc,
          Pour répondre à votre commentaire, je dirais que ce qui caractérise, à mon sens, une bonne histoire, c’est le chemin qu’elle emprunte et ce qu’elle nous raconte. La violence n’est ici qu’un ingrédient (très important, certes) et elle n’est pas là pour nous paraître agréable.
          En l’occurrence, le protagoniste n’est pas le vrai méchant. Il n’a rien demandé et est pris dans un piège. Les personnages réellement cyniques sont les commanditaires, les « voix », qui organisent, manipulent et jouissent de ce jeu mortel et du gain qu’il peut leur rapporter. Ces personnages, très peu exposés, puissants parmi les puissants, sont haïssables et c’est bien là que réside l’aspect moral.
          Pour le reste, il s’agit de l’histoire d’un homme brisé par son passé, qui doit tuer pour survivre et qui a décidé que rien ne l’en empêcherait, ni les sentiments, ni les hésitations. Cette psychologie extrême est très bien étayée et ce personnage constitue LE grain de sable dans la mécanique diabolique du « Jeu ». Sans être véritablement mauvais, il se déchaîne jusqu’à faire passer à ceux qui s’en amusent le goût du sang. Un petit côté Russell Crowe dans « Gladiateur », en somme !
          Je ne suis pas sûr de vous convaincre et je n’en dirais pas plus, sinon que c’est fichtrement bien fait.

          Simon.

          • PATYDOC dit :

            Ah ! Vous me mettez la pression … ! :-)
            Bon, en ce qui concerne « history of violence » , ou bien l’auteur de mangas atroces dont je ne veux pas me souvenir le nom, je ne dis pas qu’il faut interdire la vente, soyons bien clair là-dessus ; mais je crois qu’un sticker de mise en garde sur la couverture ne serait pas de trop.

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