Sergio Bonelli Editore : quatre mois et 10 000 pages de création (2e partie)

C’est désormais tous les quatre mois (pour une question de frais de port) que les fascicules publiés en Italie par Sergio Bonelli Editore nous parviennent. Près de 70 magazines aux couvertures colorées qui vous donnent l’envie de les savourer. Et il ne s’agit que des créations, de nombreuses rééditions étant aussi proposées. Deuxième partie (1) d’un petit voyage de mai à août au royaume du plus grand éditeur de fumetti, avec Dylan Dog, Nathan Never et Julia.

— Dylan Dog : best-seller de l’éditeur milanais, Dylan Dog a été lancé en 1986 et poursuit aujourd’hui encore sa traque des créatures diaboliques qui hantent la capitale britannique.

Tiziano Sclavi, père adulé par les foules du personnage, supervise toujours les histoires écrites par une solide équipe de scénaristes.

La série mensuelle propose « Graphic Horror Novel » de Ratigher pour le duo Giuseppe Montanari et Grassani qui a invité Paolo Bacilieri (n° 369, 100 pages, 3,50 €), « Il Terrore » écrit par Gabriela Contu pour Giampiero Casertano (n° 370), « Il Bianco e il nero » par Paola Barbato pour Corrado Roi dessinateur historique de la série (n° 372).

« Il Bianco e il nero » par Corrado Roi et Paola Barbato (n° 372).

Le n° 371 présente une expérience inédite pour SBD : le cross-over de deux héros de l’éditeur. « Arriva il Dampyr » de Roberto Recchioni et Giulio Antonio Gualtieri pour Daniele Bigliardo relate la rencontre de Dylan Dog et de Dampyr : deux personnages évoluant dans l’univers des morts vivants. Dylan Dog n° 371 est vendu avec deux couvertures différentes et contient la première partie de l’histoire, alors que Dampyrn° 209 en propose la conclusion.

« Arriva il Dampyr » par Daniele Bigliardo, Roberto Recchioni et Giulio Antonio Gualtieri (n° 371).

Speciale Dylan Dog n° 31 publie « Il Pianeta dei morti » : une histoire d’Alessandro Bilotti illustrée par Sergio Gerasi (annuel, 160 pages en couleurs, 5,80 €).

Un grand récit de 284 pages est au sommaire du n° 30 de Maxi Dylan Dog Old Boy : « Oltre i confini della realta », une histoire de Luigi Mignacco illustrée par le vétéran Giuseppe Montanari accompagné par Cesare Valéri et Grassani (tous les quatre mois, 292 pages, 6,90 €).

Le n° 21 de Dylan Dog Color Festpublie une grande histoire (« Lo Scuotibare » de Giovanni Masi dessinée par Giorgio Pontrelli), le suivant sous le titre « Remake 2 » revient aux traditionnels trois récits signés Paola Barbato et Carmine Giandomenico, Tito Feraci et Nicola Mari et Fabio Celoni (trimestriel, 100 pages en couleurs, 4,90 €).

Remake 2 » par Carmine Giandomenico et Paola Barbato (Dylan Dog Color Fest n° 21).

Outre les Superbook qui reprennent les histoires publiées par les hors-séries (72 numéros parus, 300 pages, cartonné, 6,30 €), les anciennes histoires sont rééditées dans le trimestriel en noir et blanc qui réuni trois épisodes Granderistampa (88 numéros disponibles, 292 pages, 6,70 €), la nouvelle collection Dylan Dog di Tiziano Sclavi reprend chronologiquement et en couleurs les aventures de Dylan Dog dans une présentation luxueuse (mensuel, 100 pages, 4,90 €).

Enfin, publication en librairie d’un nouvel album cartonné en couleurs qui réunit la trilogie « La Zona crepuscolo » signée Sclavi, Montanari, Grassani et Masiero.

— Nathan Never : première incursion (en 1991) dans le domaine de la science-fiction de l’éditeur italien. Nathan Never, séduisant agent de l’agence Alpha chargée de combattre le crime dans un futur pas vraiment joyeux, est imaginé par un trio de scénaristes sardes : Medda, Serra et Vigna.

La série mensuelle (100 pages en noir et blanc, 3,50 €) présente « Il Canto di Gaia » par Alberto Onesti et Mario Alberti (n° 312 exceptionnellement en couleurs pour le même prix),

« Il Canto di Gaia » par Mario Alberti et Alberto Onesti (n° 312).

« Il Caso Rose » par Bepi Vigna, Luigi Piccatto et Matteo Santaniello (n° 313), « Il Caso Hoover » par Vigna, Piccatto, Broccardo, Riccio et Valeri (n° 313), « Il Caso Forbes » par le même quatuor (n° 314).

Parution d’une mini-série limitée à six numéros, Nathan Never Rinascita, publiée de mai à octobre, évoquant le passé de l’agent Alfa : « Ritorno alla terra » est écrite par Michele Medda, dessinée par Germano Bonazzi (100 pages, 3,90 €). Nouvelle livraison de Nathan Never presenta Agencia Alfa, semestriel offrant quatre histoires inédites signées Stefano Piani, Italo Mattone, Davide Perconti et Alberto Pizzetti où l’on peut retrouver les membres de l’agence Alfa dont la séduisante Legs Weaver (n° 3, 288 pages, 6,90 €). Nathan Never magazine n° 39 tout en couleurs présente trois récits inédits avec Legs Weaver et May Frayn par Giancarlo Olivares, Vanna Vinci, Roberto de Angelis et Silvio Camboni, sans oublier un rédactionnel axé sur le fantastique (annuel, 192 pages, 6,90 €). Enfin, le semestriel Universo Alpha contient la conclusion de « Sezione Eurasia » : un récit de Alberto Ostini mis en images par Mario Janni (176 pages, 6,30 €).

« Sezione Eurasia » par Mario Janni et Alberto Ostini.

— Julia : Julia Kendall, la sympathique criminologue américaine flanquée du commissaire Etorre Cambiaso, imaginée par Giancarlo Berardi, poursuit ses enquêtes sous la signature de son créateur avec le concours de Lorenzo Calza et Maurizio Mantero.

« Il Commissario Graimet » est mis en images par Luigi Copello (n° 224, 132 pages, 4 €), « Rock Around the Blood » par Ernesto Michelazzo (n° 225), « Il Furto del secolo » par Federico Antinori (n° 226) et « Il Segreto di Stan » par Luca Bonessi et Valerio Piccioni (n° 227).

Le Speciale Julia n° 3 publie « Il Caso della gemella perduta » scénarisé par Giancarlo Berardi et Maurizio Mantero : un récit en couleurs illustré par Steve Boraley (128 pages, 6,30 €).

« Il Caso della gemella perduta » par Steve Boraley, Giancarlo Berardi et Maurizio Mantero.

Un album cartonné de « Julia » vient de paraître en librairie, réunissant trois fascicules de la série « Viaggio in Italia » (400 pages).

 À suivre…

Henri FILIPPINI

 (1) Pour consulter la première partie, cliquez ici : Sergio Bonelli Editore : quatre mois et 10 000 pages de création ! (1re partie).

Galerie

2 réponses à Sergio Bonelli Editore : quatre mois et 10 000 pages de création (2e partie)

  1. Michel Dartay dit :

    Les planches publiées donnent envie d’en voir plus! Comment se fait il qu’aucun éditeur français (à part Clair de Lune) ne se soit positionné? On entends toujours dire que la création coûte cher, les droits de traduction sont moins élevés….

  2. Marcel dit :

    Panini a essayé Dylan Dog, Clair de lune a essayé Tex, Dampyr, Martin Mystère et d’autres séries, et même Glénat il y a plus de 20 ans, et tous ont jeté l’éponge, malheureusement.
    Mais vous pouvez au moins sûrement trouver ces quelques tentatives en solde…

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