L’Épatant d’avant-guerre (première série 1908-1937) : troisième partie

Troisième partie d’un imposant dossier de Michel Denni sur le magazine L’Épatant publié, à l’origine (sans les illustrations), dans la revue spécialisée Le Collectionneur de bandes dessinées, du n° 101 daté du printemps 2004 au n° 104 daté du printemps 2005. On y parle de Louis Forton, Jo Valle, Harry Gonel, Tybalt, André Galland, José Moselli, Lucien Haye, Pierre Desclaux, André Buguet, Pablo Roig, René Garry, Jean Chaperon, Aristide Perré… Des dessinateurs ou scénaristes bien oubliés aujourd’hui… Pour consulter les deux premières parties, cliquez ici : L’Épatant d’avant-guerre (première série 1908-1937) : première partie et ici L’Épatant d’avant-guerre (première série 1908-1937) : deuxième partie.

En ce début d’année 1921, au n° 649 du 6 janvier, Louis Forton dessine sur la première page couleurs un bonimenteur vantant un « remède épatant » (sic) pour faire pousser les cheveux d’un chauve dont la tête sort d’une caisse percée.

Il continue ensuite, en doubles pages centrales, « Les Cent vingt-six métiers de Caramel » sur scénario de Jo Valle : série qu’il a commencée depuis déjà un an, en remplacement des « Pieds nickelés ».

En page 7, Harry Gonel conte en douze cases les péripéties de deux ivrognes escroquant un paysan en lui faisant croire que le lapin qu’il transporte est un chat, le tout avec moult expressions argotiques du genre : « L’croquant m’rechasse en ouvrant des zeuils de veau ».

Tybalt, de son côté, termine en page 12 « Les Aventures comiques de Panouille, Groguenoc et Dugomar ».

Enfin, « Le Martyr d’Achille Costaud » d’Agé (André Galland) clôt la publication en dernière page.

La publicité est toujours très présente avec un petit garçon construisant une Tour Eiffel miniature grâce à son Meccano, et une demi-page sur « L’Urodonal qui dissout l’acide urique ».

On rencontre aussi de la réclame pour « L’Almanach scientifique 1921 » de Sciences et Voyages, le fortifiant Laval ou un rasoir de sûreté et une carabine à 700 plombs, preuve que L’Épatant s’adresse toujours autant à la famille qu’aux enfants.

Côté rédactionnel, deux romans à suivre.

Le premier met en scène le détective-cambrioleur John Strobbins affrontant Fu-Yang le comprador, le second décrit Fifi l’Anguille perdu sur un radeau en plein océan.

Ils sont signés par José Moselli : génial auteur de feuilletons de la maison Offenstadt (voir nos tableaux des romans à suivre pour sa production intensive dans L’Épatant).

Le 20 janvier 1921, commence « L’Homme aux cent visages » : une aventure policière de Lucien Haye (1876-1939).

Il a débuté dans L’Illustré national en 1899, puis est passé dans Le Frou-Frou (1901), Le Petit Illustré amusant (1902), Le Bon Vivant (1903), Polichinelle (1905), American illustré (1907), etc. En bande dessinée, on le rencontrera essentiellement dans L’Épatant, de 1921 à 1937, avec de nombreuses couvertures en couleurs. Nous y reviendrons.

En avril, avec une nouvelle bande du prolifique André Galland, « Milo l’Aztèque et Brin d’Acier » : il s’agit, là encore, d’exploits policiers. Le texte est fourni, le graphisme de l’auteur, comme à l’ordinaire, très ombré et hachuré.

Au n° 679, en août 1921, alors que « Milo l’Aztèque » n’est pas encore terminé, il démarre « Croisadéus », où un ménestrel et un alchimiste résistent aux machinations d’un méchant seigneur. À noter que, décidément infatigable, il continue également, depuis décembre 1920, en dernière page, « Le Martyre d’Achille Costaud » sous le pseudonyme d’Agé.

Les Pieds nickelés en Amérique : première époque

Enfin, au n° 669 du 26 mai 1921, « Les Pieds nickelés » sont de retour, saluant les lecteurs du pont d’un navire en première page en couleurs.

On se rappelle qu’ils avaient bondi en voiture sur un bateau en compagnie de Manounou au n° 620 du 5 février 1920 (1).

Mais si l’on voit bien l’arrivée de l’automobile sur le pont avec nos trois héros, la noire épouse de Ribouldingue a disparu. Et les 400 000 francs volés à un de ses admirateurs par les Pieds nickelés se sont volatilisés eux aussi.

À l’évidence, Forton aurait bien eu besoin d’une scripte, d’autant que la présence de Manounou dans l’Amérique raciste eût été l’occasion de nombreux gags.

Il réparera heureusement cette erreur en créant un peu plus tard le personnage du boxeur noir John Jackson.

Le navire rempli de passagers américains se dirige vers le Nouveau Monde. Aussitôt, les Pieds nickelés se font passer pour « les valeureux chauffeurs du général Pershing »(2), avant d’organiser une tombola avec les différentes pièces de leur voiture démontée.

Ils subtilisent au passage quelques montres et portefeuilles, tout en se liant d’amitié un policier américain nommé Brawn. Cela va leur servir, car celui-ci, totalement ivre, va faciliter leur arrivée à New York (n° 673).

Aussitôt débarqués, ils font la connaissance d’un boxeur noir nommé John Jackson (n° 675) qu’ils trouvent tout naturel d’inviter au restaurant. Cela provoque évidemment des protestations racistes de la part des autres convives. Qu’à cela ne tienne, ils se retrouvent tous les quatre dans un théâtre, déclenchant cette fois, pour les mêmes raisons, une bagarre générale où tous les blancs sont rossés d’importance par le quatuor (voir couverture du n° 676).

Plus tard, on retrouvera le malheureux boxeur attelé à une charrue et fouetté par un fermier blanc (n° 684). Il est aussitôt délivré par les Pieds nickelés qui rouent de coups son bourreau, puis le saucissonnent avec son épouse avant de les dévaliser.

Un original de Louis Forton pour « Les Pieds nickelés en Amérique ».

Nos trois compères, toujours accompagnés de leur ami noir, vont demeurer un temps chez un milliardaire neurasthénique nommé Mactich, hippie avant l’heure et végétarien.

En sa compagnie, ils participent à une chasse à courre (n° 691), une battue avec lion apprivoisé (n° 693) et font un séjour à la prison de New York où Filochard manque terminer sur la chaise électrique (n° 694).

Ensuite, ils rencontrent le réalisateur de cinéma Jacobson-Colle qui propose de les accompagner en filmant leurs aventures (n° 708 à 714). Ils traversent les États-Unis en train en sa compagnie et se retrouvent en Californie (n° 715).

Les Pieds nickelés deviennent alors tour à tour artistes peintres en faux tableaux (n° 722), membres de la bande des Écumeurs du Sud-ouest (n° 724), prisonniers dans un village indien dirigé par Patte de Léopard (n° 725), incorporés de force dans l’armée américaine avec un engagement de cinq ans (n° 729), clown dans le cirque Sullivan (n° 732), prisonniers d’une chaîne de lavage dans les abattoirs de Chicago (n° 744), ami du roi du saucisson (n° 750) qui les nomme jockeys de son écurie de course (n° 754).

Ayant franchis sans s’en rendre compte la frontière mexicaine (n° 761), le général Cabradès les fait capitaines, puis généraux et ils manquent de périr fusillés avant de revenir en avion vers la civilisation américaine (n° 764). Parvenu à Washington, ils sont capturés par une association secrète chinoise (n° 773) qui les ligote à des poteaux et les recouvrent de puces. S’échappant habillés en policemen, ils se heurtent à des grévistes, avec lesquelles ils pactisent.

Puis, on les retrouve agents électoraux dans une agence de publicité, clamant « Liberté, égalité, fraternité ! » à tout bout de champ (n° 776), avant de terminer contrebandier en alcool : activité fort lucrative en cette époque de prohibition.

Les piètres scénarios de Pierre Desclaux

Les épisodes que nous venons de résumer se succèdent tous de façon linéaire, sans aucune interruption, dans des situations qui se veulent humoristiques, mais tombent le plus souvent à plat.

Contrairement aux séries d’aventures précédentes composées d’une à cinq pages avec une chute comique à la clé, le texte est pléthorique avec une dizaine de lignes serrées par cases.

Les péripéties sont lourdes, sérieuses, besogneusement amenées et même parfois dramatiques (ce qui est un comble !). Pire, pour faire oublier son manque d’imagination, le scénariste compense par de l’argot forcé et des situations d’une rare vulgarité, comme l’épisode où notre trio organise un concours de crachats dans un tramway (n° 679).

De son côté, Forton fait tout son possible pour introduire le plus de drôlerie possible dans ses dessins ou dans ses bulles, mais sans résultats. Finalement, seuls deux épisodes sont à sauver de ce désastre : celui des abattoirs de Chicago et les Pieds nickelés en agents électoraux.

En fait, comme nous l’apprend un article de Jean Monniot dans Désiré, repris par Georges Jouet dans Le Club des Pieds nickelés (3), un certain Pierre Desclaux a revendiqué, en 1966, les scénarios de cette période.

Connu aux éditions Offenstadt sous les pseudonymes de Pierre Barbance, Jean Frick, Georges Jardin, Tommy ou Sylvio Pelliculo, il faisait partie du comité qui se réunissait régulièrement au restaurant Drouant, sous la présidence de Nathan Offenstadt, afin de prodiguer des idées à Forton comme nous l’avons vu dans la première partie de notre étude. Comment s’est-il retrouvé probablement seul scénariste au début des années 1920, nous ne le saurons sans doute jamais.

D’ailleurs, ces médiocres épisodes façon Desclaux ne seront jamais repris en album papier avant la guerre et il faudra attendre 1965 pour les retrouver remontés avec bulles par Veissid dans les n° 57 (« Les Pieds nickelés voyagent ») et n° 58 (« Les Pieds nickelés font du cinéma »).

Quant à l’épais recueil paru chez Azur en 1969, sous le titre « Les Pieds nickelés en Amérique 1921-1927 », il n’a réédité que 166 planches sur les 288, avec 38 de la période 1927 : probablement rajoutés pour sauver l’ouvrage de l’ennui.

Heureusement, peu à peu, la série s’essouffle, passe des deux pages centrales à une en fin de journal au n° 806 avant de s’interrompre pour presque trois ans au n° 819 du 10 avril 1924, Desclaux ayant manifestement jeté l’éponge.

C’est la fin sans gloire de la première époque des Pieds nickelés en Amérique.

Du martyre d’Achille Costaud aux tribulations de Samovar Bibolet

Entre-temps, sur un texte de Pierre Barbance (l’un des pseudonymes de l’insupportable Desclaux), André Buguet a fait paraître, à partir de septembre 1922, « Le Secret de la bande du Loup », mettant en scène un ramassis de gredins qui se font chanter mutuellement en se servant d’un asile d’aliénés comme repaire.

Aussi à l’aise dans le fantastique que dans le mélodrame policier, Buguet est un artiste que nous avons déjà évoqué dans la première partie de notre étude.

Citons aussi, à la même époque, la publication de « L’Homme du mystère » : un roman policier dramatique écrit par Alin Monjardin, mais dont le dessinateur reste anonyme.

Il en sera de même, un peu plus tard (en 1927 et 1928) pour « Le Repaire mystérieux ».

« Le Prisonnier de la Bastille », dont l’action se déroule à l’époque de Louis XIII et du cardinal de Richelieu, débute dans L’Épatant à la rentrée 1923.

Son auteur, Pablo Roig, dessinateur d’origine espagnol, travaille dans Frou-Frou dès 1902 (avec le spécial « Les Femmes de Paris ») et collabore à La Vie en culotte rouge de 1904 à 1912.

Spécialisé en bandes historiques, on le retrouve dans L’Épatant avec « Le Chevalier de Montalbert » (1925-1926), « Le Chevalier Sans-Souci » (1927-1928), « Les Masques noirs » (1931-1932), « La Disparition du Grand Tangarung » (1937) et dans Fillette avec « La Fauvette de Mantou » (1939).

Finesse du trait, précision des décors, son graphisme ne laisse jamais indifférent.

Autre nouveau venu dans les pages du journal, René Garry qui signe R.G. avec « Le Démon de la haine » à partir d’octobre 1923, une bande policière dramatique où un aventurier cherche à s’emparer de la formule du diamant artificiel.

On retrouvera René Garry en 1928-1929 pour « La Chasse au Convict » sur un texte d’Alphonse Crozière et en 1932-1934 avec un policier de science-fiction : « La Terrible Invention ».

L’interminable, mais plaisant, « Martyre d’Achille Costaud » d’André Galland (signant Agé pour la circonstance) se termine au n° 818, avec un petit mari à grosse tête terrassant, grâce à une prise de jiu-jitsu, son imposante épouse qui le battait jusque-là.

La bande s’éternise depuis plus de trois ans et démontre que Galland évolue avec brio aussi bien dans l’humoristique que dans le dramatique.

« Les Tribulations de Samovar Bibolet », qui prennent la suite, débutent sur les deux pages centrales au n° 819 en avril 1924 et sont concoctées par Jean Chaperon (1887-1969).

Il a débuté dans Paris Théâtre en 1910 et on le retrouve dans Le Petit Soldat de France (1912), Pages folles (1913), Les Trois couleurs (1915), Le Régiment (1916), Le Journal amusant (1919), Frou-Frou (1922), etc.

Fils du peintre militaire Eugène Chaperon (1857-1938), il deviendra secrétaire de l’Union des artistes décorateurs dans les années 1930 et signera une énorme production dans différents magazines jusqu’en 1958 : production malheureusement entachée par la signature de tracts et de brochures antisémites en 1943 qui lui vaudront, à la Libération, de se retrouver privé pendant cinq ans de ses droits civiques.

Pour lors, son Samovar Bibolet, un chiffonnier poivrot et parlant argot, vient d’hériter d’un cousin d’Amérique et est à l’origine de gags fortement soulignés par le texte de Jo Valle.

Une semaine plus tard, au n° 820, une nouvelle bande comique, en couleurs et en dernière page fait son entrée. Il s’agit des « Aventures de Zigouille, Lastec et Bobinard », dans un graphisme géométrique façon art déco dû à Tybalt, l’un des piliers de la production humoristique des Offenstadt dont nous avons abondamment parlé dans la première partie (4). Puis, commence, en juillet 1924, « Cassard Belle-Épée » dessiné par Rym, lequel publie l’année suivante un policier dramatique : « Rix, l’homme du mystère ».

« Rix, l’homme du mystère ».

Ploum suivi de Badigeon, Laburette et cie

Début 1925, Louis Forton, qui a abandonné « Les Pieds nickelés » depuis déjà dix mois, se trouve au faîte de sa période créatrice.

Il vient de commencer « Bibi Fricotin » dans Le Petit Illustré au n° 1043 du 5 octobre 1924, tout en réalisant des couvertures dans L’Épatant et des illustrations dans Le Pêle-Mêle, La Vie de garnison et Cri-Cri : il aurait certainement repris « Les Pieds nickelés » s’il avait eu la chance d’avoir un scénariste de valeur.

Planche originale de « Ploum » par Louis Forton.

Le 1er janvier 1925, il commence dans L’Épatant une nouvelle bande humoristique, « Ploum », laquelle va durer sur 107 numéros à raison de deux planches centrales en couleurs par semaine.

Il s’agit des péripéties du comique américain Monty Banks (1897-1950) qui joue à l’époque dans les films de Fatty Arbuckle. Avec sa bonne tête ronde et son éternel canotier, il est connu en France sous le nom de Ploum.

Né Mario Bianchi à Cesena (Italie) en 1897, c’est aussi un réalisateur de films : « Atta Boy » (1926), « Horses Shoes » (1927), « Honeymoon Abroad » (1929), etc. Marié à la comédienne britannique Gracie Fields, il se produira comme acteur jusqu’en 1945 et décédera en 1950.

Ses aventures cinématographiques transposées dans L’Épatant vont changer de titre à chaque épisode : « Ploum et le Martinosaure » (n° 857 à 883), « Les Désopilantes Aventures de Ploum » (n° 884), « Ploum en Tutu » (n° 885 à 890), « Ploum et l’anarchiste » (n° 891 à 894), « Ploum déménageur » (n° 895 à 904), etc.

Forton les met en scène avec talent, n’hésitant pas à entrecouper l’action par des bulles qui permettent de supporter un texte d’accompagnement toujours copieux, d’abord inspiré du film Erka et signé ensuite par Jean d’Agraives à partir du n° 927.

Une nouvelle bande comique paraît en août 1925. Elle s’intitule « Badigeon, Laburette et cie » et met en scène plusieurs personnages dont les faces mi réjouies mi-étonnées remplissent la première page du n° 889 du 1er août.

L’auteur, Aristide Perré (1888-1958), est né à Rennes le 6 octobre 1888. Il a suivi des études d’art graphique avant de commencer une carrière d’illustrateur dans L’Almanach Nodot en 1913, puis au Pêle-Mêle depuis 1923, aux Petits Bonshommes et à Parisiana en cette année 1925.

Futur auteur à partir de 1933 (dans Midinette) de la série « Poucette Trottin », c’est lui qui reprendra « Les Pieds nickelés », le 1er novembre 1934, dans L’Épatant, après le décès Louis Forton. Nous y reviendrons dans une prochaine partie de notre étude.

Pour lors, Médard Badigeon artiste peintre, Ovide Laburette placier en vins, Engoulevent joueur de biniou et la gouvernante Bergamote, tous très filiformes et anguleux, jouent les comiques, en noir et blanc et dernière page, dans des aventures pourvues d’un texte descriptif relativement sobre de Jo Valle.

« Badigeon, Laburette et cie ».

(À suivre)

Michel DENNI

Mise en pages et mise à jour du texte : Gilles Ratier

Merci aux sites http://www.bd-nostalgie.org et https://www.lambiek.net où nous avons trouvé quelques couvertures ou illustrations de L’Épatant qui nous ont permis d’illustrer dignement certains passages de cet article.

Sur cette période, voir aussi Les grands auteurs de la bande dessinée européenne, deuxième chapitre. Avant l’avènement des bulles : les récits pour les enfants, Les grands auteurs de la bande dessinée européenne, troisième chapitre. Vous avez dit phylactères ? : humour à la page et feuilletons de longue haleine… ou Les grands auteurs de la bande dessinée européenne, quatrième chapitre. Américanisation à volonté et deuxième salve de périodiques pour enfants…

Notes :

(1) Précisons que Manounou retrouvera le trio 57 ans plus tard, en 1977, sous le crayon de Pellos et sur scénario de Janoti, dans « Les Pieds Nickelés en Afrique » (p. 32, n° 96).

(2) Le général Pershing était le commandant du corps expéditionnaire américain en France en 1917.

(3) Voir « À propos des Pieds nickelés » par Jean Monniot, in Désiré n° 7 (octobre 1966) et « À propos du scénario des Pieds nickelés » par Georges Jouet, in Le Club des Pieds nickelés n° 8 (janvier 1998).

(4) Voir « L’Épatant 1ère série 1ère partie » par Michel Denni, in Le Collectionneur de bandes dessinées n° 99, notamment le paragraphe Tybalt et les Pieds nickelés.

Les publicités culturelles de L’Épatant

Les Offenstadt, souvent accusés de crétiniser les classes populaires, semblent avoir eu le souci d’élever le niveau culturel de leurs lecteurs au milieu des années 1920 si l’on en juge par plusieurs publicités paraissant dans L’Épatant.

Les œuvres complètes illustrées de Victor Hugo en dix forts volumes sur vingt mois de crédit à raison de 30 francs par mois (publicité dans le n° 833 du 17 juillet 1924), « L’Histoire de la littérature française » par Léo Clarétie en cinq beaux volumes reliés à raison de 10 francs par mois (publicité dans le n° 919 du 11 mars 1926), « L’Histoire de l’Art moderne : de Rubens à Picasso » par Élie Faure, en un magnifique volume illustré, sans rien à payer d’avance (sic) pour seulement 15 francs par mois (publicité dans le n° 1003 du 20 octobre 1927).

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