Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...Pascal Garray a rejoint son maître…
Mardi matin 17 janvier 2017, un autre dessinateur des « Schtroumpfs », Pascal Garray, s’en est allé rejoindre Peyo…
Né à Liège le 12 décembre 1965, Pascal Garray suit les cours de l’Institut Saint-Luc de cette ville.
Après avoir dessiné les voitures d’une aventure de « Broussaille » de son ami Franck Pé, il rejoint en 1990 le studio Peyo où, pendant deux années, il apprend à dessiner les petits lutins bleus sous le regard de leur créateur.
Deux ans plus tard, Peyo lui propose de reprendre « Benoît Brisefer », dont la publication a été interrompue à la suite du succès planétaire des Schtroumpfs : 28 ans plus tôt !
Le premier album, « Hold-up sur pellicule », écrit par Dugomier et Thierry Culliford (fils de Peyo) sort en 1993. Il sera suivi par « L’Île de la désunion » (dont il est le coscénariste) en 1995, « La Route du Sud » en 1997, « Le Secret d’Églantine » en 1999, « Chocolats et coups fourrés » en 2002 et « John-John » en 2004 (scénario de Frédéric Jannin et Thierry Culliford).
S’en suit une nouvelle hibernation, pour le petit garçon qui perd ses pouvoirs lorsqu’il s’enrhume, laquelle permet à Pascal Garray de travailler sur « Les Schtroumpfs », d’autant plus qu’Alain Maury, le dessinateur en titre de la série, vient de quitter brutalement le studio Peyo.
Après avoir signé « On ne schtroumpfe pas le progrès », en 2002 (avec Philippe Delzenne et Thierry Culliford au scénario et le concours de Ludo Borecki au dessin), il anime seul « Les Schtroumpfs et le livre qui dit tout », en 2008.
Suivront « Schtroumpfs les bains » en 2009, « La Grande Schtroumpfette » en 2010, « Les Schtroumpfs et l’arbre d’or » en 2011, « Les Schtroumpfs de l’ordre » en 2012 et « Les Schtroumpfs à Pilulit » en 2013.
Il revient ensuite à « Benoît Brisefer » avec la publication en 2015 de la quatorzième aventure : « Le Gorille blanc » (scénario Luc Parthoens et Thierry Culliford). Hélas, l’échec du film lancé la même année met un terme aux aventures de Benoît. Revenu aux « Schtroumpfs », il venait de terminer, peu avant son décès, l’album n° 35 à paraître en septembre prochain : « Les Schtroumpfs et les haricots mauves ».
C’est Jeroen De Coninck qui poursuivra les aventures des « Schtroumpfs ». Bien entendu, Pascal Garray a régulièrement mis son talent au service de diverses activités du studio : publicité, animation, récits complets…
Pascal Garray, qui avait un faible pour « Benoît Brisefer », avait réussi à poursuivre l’œuvre de Peyo de son trait plein de fraîcheur, sans pour autant se contenter de la copier. On peut savourer son travail en relisant ses histoires dans les albums publiés par les éditions du Lombard.
Henri FILIPPINI
Meurt-on jeune quand on est dessinateur de BD ? Quelle série impressionnante vit- on ces dernières années! Comme les dessinateurs restent accrochés à leur table à dessin ( avec un boulet au pied, comme le dessine Hergé), ils ne devraient pas hésiter à faire du sport, voyager, rencontrer des amis et aller aux festivals .. Sinon, c est le cholestérol, les maladies cardio-vasculaires, la crise cardiaque etc… ( A moins que les éditeurs ne les traumatisent jusqu’à leur fin tragique)? C’est tout de même étonnant , quand on sait que les grands ancêtres artistes peintres, eux, vivaient longtemps ( malgré l’inhalation continuelle des pigments toxiques) …
Je sens poindre une légère nausée en lisant ce commentaire si opportun et plein de tact… Puisque vous semblez nanti de solides notions de médecine, sauriez-vous m’indiquer comment m’en départir ? Pour de bon si possible, afin de ne plus jamais me fader vos com’ dignes d’un Pincemi…
Vous feriez bien d’aller vous faire soigner, en effet
Mon frère ne restait pas accroché à sa table à dessin comme un forçat. Il faisait du sport, allait à des festivals, ne fumait pas, ne buvait pas et ne faisait aucun excès. Alors votre commentaire plein de tact, vous pouvez vous le garder !!!!!
Ayant connu Pascal, je peux ajouter qu’il était très liant, et à l’écoute des bons conseils des confrères -dont je fais partie-, jeunes ou moins jeunes (donc passé 35 ans, fumeurs sédentarisés ou non…). Au revoir mon cher Pascal, tu manques. Tu étais un vrai gentil, comme on aime. Bizouilles schtroumpfantes à tes proches.
Je l’ai vu lors d’une dédicace au salon du livre à Bxl et j’ai appris son décès avec une grande tristesse car très gentil, souriant, aimable.
Certes, ce n’est pas forcément facile de parler pendant une dédicace car il y a bcq de gens derrière mais il avait répondu à mes questions absurdes avec beaucoup de courtoisie et je retiendrai toujours son sourire et sa simplicité.
Il m’a vraiment marqué. RIP Sois heureux là-haut avec Peyo et tous les artistes.
Je ne l’oublierai pas…
Le prénom flamand de Joren De Coninck est Jeroen.
On corrige !
Merci de nous l’avoir signalé !
Bien cordialement
La rédaction
Le premier album de Benoit Brisefer fut-il scénarisé par Peyo en partie ?
Sur quel album de Broussaille a-t-il travaillé ?
Bonjour Julien !
Pour « Broussaille », il s’agit de « La Nuit du chat ». Quand à « Benoît Brisefer », son premier album date de 1993 (« Hold-up sur pellicule ») et est crédité Thierry Culliford et Vincent Dugomier pour le scénario (Peyo est décédé en décembre 1992).
Bien cordialement
La rédaction
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