Jack Davis (troisième et dernière partie)

Suite de la rétrospective-hommage réalisée par le spécialiste Jean Depelley à l’un des meilleurs cartoonists américains de tous les temps, lequel nous a quittés cet été. Pour lire les deux premières parties, cliquer ici : Jack Davis (première partie) et ici : Jack Davis (deuxième partie).

Dessin intérieur du n° 11 de Help !.

Help ! n° 11.

Au printemps 1960, Kurtzman abandonne rapidement Wildest Westerns pour se consacrer à une autre copie de Mad Magazine pour le compte de Warren : Help !.

Couverture du n° 1 de Yak Yak pour les Four-Color Comics.

Bien entendu, Jack Davis est de l’aventure, jusqu’en 1963.

En 1961, Davis continue dans la même veine chez l’éditeur jeunesse Dell, qui souhaite lui aussi s’essayer à l’humour « Mad ». Davis y lance Yak Yak, un comic book qu’il écrit, dessine et dirige lui-même, le temps de deux numéros des Four Color Comics.

En 1962, Kurtzman lance « Little Annie Fanny » dans Playboy (octobre). Le succès est au rendez-vous.

Ne parvenant pas à tenir le rythme, Elder se fait assister par quelques dessinateurs, dont Jack Davis, Russ Heath, Frank Frazetta, Al Jaffee…

« Little Annie Fanny » de Playboy : Davis assiste Will Elder au dessin.

Photographie de Kurtzman, Elder et Davis en compagnie d’une Bunny.

En 1962, Davis réalise le fameux poster géant du monstre de Frankenstein, dans le style mi-horrifique mi-humoristique qui résume si bien son travail.

Poster publicitaire du monstre de Frankenstein (Famous Monsters of Filmland n° 18).

Cette affiche est disponible auprès de Captain Company, la société de ventes par correspondance de masques de monstres et autres jouets de science-fiction… dont les publicités paraissent dans le magazine Famous Monsters of Filmland.

Rawhide Kid n° 35.

En 1963, chez Marvel, Davis succède à Kirby sur Rawhide Kid n° 33-35.

Pour cette dernière commande non humoristique, Davis collabore avec le directeur de publications/dialoguiste Stan Lee.

La famille Davis s’installe dans le comté Westchester (New York). Jack et Dena ont deux enfants. La maison est remplie d’originaux, à l’exception de ceux de « Little Annie Fanny » qui choquent madame.

La même année, Davis dessine l’affiche de la comédie américaine « It’s a Mad, Mad, Mad, Mad World » de Stanley Kramer, avec Spencer Tracy et une pléiade d’acteurs célèbres des années 1960. La famille Davis est invitée à la grande première sur Broadway, en présence des acteurs. Le film est un énorme succès critique et commercial. La carrière de dessinateur d’affiches de Davis est réellement lancée.

L’affiche de "It’s a Mad, Mad, Mad, Mad World".

Richard Wolfe (« Many Happy Returns of the Day ! »).

Toujours en 1963, Davis enchaîne les pochettes de disques : pour Richard Wolfe (« Many Happy Returns of the Day ! », MGM Records), pour les musiciens country humoristiques Homer & Jethro (« Homer and Jethro Go West », RCA Victor), Ben Colder alias Sheb Wolley  ou le musicien de Big Band parodique Spike Jones.

La couverture de Creepy n° 1.

En 1964, dans le sillage de Help !, Davis est embauché par le responsable de publication Russ Jones pour faire la couverture d’un nouveau magazine Warren consacré à l’horreur : Creepy.

Là, il retrouve succinctement ses vieux amis de E.C. (Joe Orlando, Frank Frazetta, Reed Crandall…). Mais, toujours craintif quand il s’agit d’horreur, Davis concentre ses activités sur Help !.

Dans la foulée, il illustre un dépliant publicitaire de 6 pages avec les héros des séries de la chaîne NBC, publié en couleur dans le magazine TV Guide de septembre 1965 : l’une des revues les plus vendues aux USA.

Ses caricatures de Johnny Carson, Dean Martin et des héros de séries télé Dr. Kildare, Napoleon Solo et Maxwell Smart… attirent l’attention de la rédaction de TV Guide qui lui passera directement commande pour des illustrations intérieures.

Dépliant de TV Guide (septembre 1965).

Une illustration intérieure de TV Guide pour « Des agents très spéciaux » (« The Man from U.N.C.L.E. »).

Un dessin illustrant la série « Daniel Boone » pour TV Guide (1965).

Une illustration intérieure de "Meet The North American Indians" d’Elizabeth Payne.

La couverture de "Meet The North American Indians" d’Elizabeth Payne.

En 1965, il illustre magnifiquement « Meet The North American Indians » : l’ouvrage d’Elizabeth Payne (Random House).

La couverture du roman de poche « The Belle from Catscratch » de Richard Meadle & Jay Rutledge.

La même année, il alterne affiches de films (« Dear Brigitte de Henry Koster », avec James Stewart et Brigitte Bardot) et couvertures de livres de poche (notamment le polar « The Belle from Catscratch » de Richard Meadle & Jay Rutledge, Fawcett).

En 1965, suite à des divergences éditoriales entre Kurtzman et Warren, Help ! s’arrête.

À la recherche d’un contrat de remplacement, Jack Davis revient chez Mad Magazine au n° 99, toujours sous la direction de Feldstein.

Pour des raisons financières, Gaines a cédé le magazine au groupe Kinney National, affilié à la mafia par une de ses succursales.

Kinney veut se diversifier et s’acheter une conduite. Gaines a conservé son poste d’éditeur. Davis y réalise sporadiquement des rubriques humoristiques à un salaire beaucoup plus bas que chez ses autres clients.

L’affiche de « Dear Brigitte » de Henry Koster.

Page intérieure de Mad n° 99 (décembre 1965).

Le petit format Mad Paperback n° 19 : « It's a World, World, World, World Mad ».

La même année, sur la couverture d’une réédition Mad Paperback, Davis parodie son affiche du film « It’s a Mad, Mad, Mad, Mad World », sous le titre : « It’s a World, World, World, World Mad ».

La pochette de « The Mad Show ».

Jusqu’à la fin des années 1970, il réalisera quelques autres couvertures de Mad Paperbacks.

En janvier 1966, Mad devient une comédie musicale sur Broadway sous le titre « The Mad Show » (musique de Mary Rodgers et textes de Larry Siegel et Stan Hart).

Davis dessine la pochette du disque Columbia. Il enchaîne sur celle de Johnny Cash, « Everybody Loves a Nut ».

La pochette du disque de Johnny Cash : « Everybody Loves a Nut ».

Cette même année, Davis poursuit ses affiches auprès des sociétés de production de cinéma :  « The Russians are Coming The Russians are Coming » (de Norman Jewison), « The Funny Thing  Happened on the Way to the Forum » (la comédie musicale de Richard Lester), « Drop Dead Darling » (le film policier de Ken Hughes, avec Tony Curtis). Il produit aussi des dessins publicitaires pour les desserts gélifiés Jell-O.

L’affiche de « The Russians are Coming The Russians are Coming » de Norman Jewison.

« Drop Dead Darling » de Ken Hughes.

Une publicité pour les Jell-O.

À partir de 1966, on le retrouve en free-lance chez la société de production de télévision Rankin-Bass, à la conception des personnages pour le dessin animé « The King Kong Show » (coproduit par la Toei Film japonaise) et, en 1967, sur le design des personnages animés en stop-motion du film « Mad Monster Party » de Jules Bass.

Dessins préparatoires pour le cartoon « The King Kong Show ».

À cette occasion, il retrouve son ami Harvey Kurtzman qui travaille sur le scénario (avec Len Korobkin et peut-être Forrest Ackerman).

Design des personnages animés en stop-motion du film « Mad Monster Party ».

En 1966, Warren souhaite sortir un deuxième magazine noir et blanc de bandes dessinées d’épouvante, sur le même modèle que Creepy.

Le nom choisi pour la revue, Eerie, s’avère faire l’objet d’un contentieux avec Myon Fass : l’éditeur de Eerie Publications qui s’apprête à inonder le marché de copies de basse qualité de Creepy (Weird, Witches’ Tales, Terror Tales…).

Le rarissime Eerie n° 1.

Pour gagner la course, Warren sort à la va-vite un numéro non distribué et tiré à 200 exemplaires, justifiant sa propriété du nom.

Monté avec des histoires déjà parues dans Creepy, Eerie n° 1 possède une magnifique couverture inédite de Jack Davis.

Dessins intérieurs pour Mad n° 165.

Davis recommence à collaborer régulièrement à Mad Magazine dès le n° 108 (janvier 1967), délivrant des dessins intérieurs dans quasiment tous les numéros, et cela pendant près de trente ans.

L’affiche de « Waterhole #3 » (« L’Or des pistoléros »).

La première couverture de TV Guide par Davis.

La même année, Davis fait le plein d’affiches : les comédies « 8 on the Lam » (George Marshall, avec Bob Hope) et « The Producers » (Mel Brooks, avec Gene Wilder), le western comique « Waterhole #3 » (William Graham, avec James Coburn), la comédie musicale « The Flim Flam Man » (Irvin Kershner).

En 1968, Davis réalise une première couverture pour TV Guide.

Il y caricature les présentateurs télé Andy Griffith, Don Knotts et Jim Nabors.

Couverture de TV Guide avec « Mission impossible ».

Il en réalisera 22 en tout, jusqu’en 1975 : « Toutes les commandes étaient intéressantes, parce que TV Guide était le magazine le plus vendeur en Amérique. Je me souviens des voyages en MG de New York à Radnor en Pennsylvanie, pour montrer aux éditeurs mes derniers concepts. J’avais l’impression d’être le type le plus chanceux du monde. »

En parallèle à Mad et TV Guide, Davis réalise de nouvelles affiches de comédies : « Salt and Pepper » (Richard Donner), « The Party » (Blake Edwards, avec Peter Sellers), « Inspector Clouzeau » (Bud Yorkin) et « The Impossible Years » (Michael Gordon, avec David Niven).

L’année suivante, il continue sur sa lancée, avec « Some Kind of a Nut » (Garson Kanin, avec Dick Van Dyke et Angie Dickinson) et le western « Viva Max ! » (Jerry Paris, avec Peter Ustinov) pour lequel il réalise aussi les dessins de promotion.

L’affiche de « The Party » : la géniale comédie de Blake Edwards.

Mad n° 135 (janvier 1970)

À partir de janvier 1970, Davis reprend sporadiquement les couvertures de Mad.

Il se rend régulièrement à New York dans les nouveaux locaux du magazine sur la 3e Avenue, partagés avec ceux de l’éditeur DC Comics également racheté par Kinney National, en 1967.

Le groupe possède maintenant des journaux à succès et la structure Independent News qui les distribue.

Il va pouvoir se lancer dans le cinéma et l’industrie du disque et devenir le géant Time Warner.

Davis réalisera une quinzaine de couvertures pour Mad, jusqu’en 1995.

Toujours en 1970, il peint de nouvelles affiches de films : celles de la comédie « One More Time » (Jerry Lewis) et du film de guerre parodique « Kelly’s Heroes » (« De l’or pour les braves », Brian G. Hutton avec Clint Eastwood) pour lequel il réalise également un livret promotionnel.

L’affiche de « De l’or pour les braves ».

Ebony (septembre 1971).

Davis poursuit ses couvertures de TV Guide, caricaturant les animateurs télé Rowan & Martin (28 mars 1970), son idole de jeunesse Bob Hope (10 avril 1971) et les acteurs de la série Bonanza (14 août 1971).

« The Jackson 5ive ».

Il fait également une couverture pour la revue noire Ebony.

En 1971, pour le studio télé Rankin-Bass, il livre les dessins des personnages de la série animée « The Jackson 5ive ».

Publicités pour les insecticides Raid.

Il réalise également des dessins publicitaires pour les insecticides Raid.

Une page de « Superfan ».

Album avec les strips de « Superfan ».

Au même moment, sur scénario de Nick Meglin (qui écrit aussi dans Mad), Jack Davis anime le comic strip « Superfan » pour le magazine Pro Quarterback consacré à son sport préféré : le football américain.

L’ensemble des strips sera réédité en 1972 dans deux petits formats noir et blanc éponymes.

Fan de football et des Bulldogs de Georgie en particulier, il dessine gratuitement pour son équipe préférée, en échange de tickets pour les finales.

La même année, son humour décalé lui vaut de réaliser l’affiche de « Bananas » (Woody Allen).

Davis se souvient avec amusement de son unique rencontre avec le réalisateur new-yorkais : « C’était dans un ascenseur. Woody ne m’a même pas regardé. »

Affiche de « Bananas ».

L’année 1972 s’avère être l’une des plus fastes de la carrière, pourtant chargée, de Davis. Outre les pochettes de disques (« Motorcycle Mama » du groupe Sailcat avec ses douze dessins dépliants, « Money Talks » d’Allen Funt) et les dessins pour Mad, Davis démarre une collaboration fructueuse avec le prestigieux Time Magazine en tant que dessinateur de couvertures. Davis se souvient qu’il lui fallait beaucoup de documentation et une semaine entière de recherche pour caricaturer les célébrités. Mais, côté finances, le jeu en vaut la chandelle. Sa première couverture sort en octobre 1972 et il y en aura une trentaine jusqu’en 1976, avec quelques très bonnes surprises pour l’artiste.

Trois couvertures de Time par Davis.

En 1973, il peint de nouvelles affiches, pour le policier « The Long Goodbye » (Robert Altman, d’après Raymond Chandler) et la comédie méconnue « Five on the Black Hand Side » (Oscar Williams).

Affiche de « The Long Goodbye ».

Publicité pour les magasins Spalding.

Il réalise des dessins publicitaires pour les magasins de sport Spalding.

En 1974, il fait l’affiche de la comédie « Bank Shot » (Gower Champion, avec George C. Scott).

Il réalise aussi des couvertures de livres de poche (« Southern Fried » de William Price Fox,  Gold Medal).

La couverture du Time Magazine d’octobre 1974, avec le président Ford.

En octobre 1974, il reçoit une note du président Ford, lui-même, le remerciant pour sa couverture du Time Magazine.

Couverture du roman « I am not a Crook » (Fawcett).

Le meilleur souvenir de sa carrière.

En 1975, en plus de ses travaux habituels, il réalise les couvertures des livres de poche du rédacteur au Washington Post et futur prix Pulitzer Art Buchwald : « I am not a Crook » et « Have I Ever Lied to you ? ».

Esquire (octobre 1976).

En 1976-1977, il crée le logo de la compagnie de bus Beeline et peint de nouvelles affiches : celles du documentaire animalier « It’s Showtime » (Fred Weintraub & Paul Heller), des comédies « The Big Bus » (James Frawley) et « The Bad News Bears » (Michael Ritchie) et de la série télé « The Coneheads » pour le Saturday Night Live.

Entre fin 1976 et 1979, il fournit de nombreuses illustrations intérieures, couleur et noir et blanc au magazine Esquire, tout en poursuivant ses commandes publicitaires.

Une nouvelle publicité pour les magasins Spalding.

En 1979, il enchaîne les affiches : « Fast Break » (Jack Smight), « Crime Busters » (Enzo Barboni avec Bud Spencer & Terence Hill), « The Class of Miss MacMichael » (Silvio Narizzano), « Cactus Jack » (Hal Needham avec Arnold Schwarzenegger et Kirk Douglas). Si la qualité des films baisse un peu, Davis ne ménage pas ses efforts pour autant, même s’il reconnaît ne pas toujours regarder les films qu’il illustre.

Son salaire annuel s’élève alors à un nombre à 7 chiffres.

L’affiche de « Crime Busters ».

Les années 1980 montrent une baisse de régime chez Davis. Travaillant toujours sur Mad et les publicités, il délaisse le cinéma, après quelques dernières affiches en 1980 : « Hog Wild » (« Les Rose », 1980) et « Happy Birthday, Gemini » (Richard Benner).

Publicité pour les coupe-faims Slim Jim.

« The Art of Jack Davis » par Hank Harrison (Starbur Press).

Cette même année, il reçoit le prix du meilleur dessinateur publicitaire de la National Cartoonists Society.

En 1987, un livre richement illustré est consacré à sa longue carrière : « The Art of Jack Davis »  par Hank Harrison (Starbur Press).

En 1989, le service des postes américain lui commande le dessin d’un timbre à 25 cents. Il en profite pour faire son autoportrait (à gauche).

Cette même année, la famille Davis déménage pour revenir en Georgie, en bord de mer à St Simons.

Le timbre dessiné par Jack Davis pour les postes américaines.

Au cours des années 1990, il est nominé à plusieurs reprises (1990, 1991 et 1992) au prestigieux Jack Kirby Hall of Fame de San Diego.

Les années 1990 s’avèrent dramatiques pour les pères fondateurs de Mad avec, d’abord, la disparition de Bill Gaines en 1992, puis, deux ans plus tard, celle d’Harvey Kurtzman, d’un cancer du foie.

Mad revient dans le giron de Time Warner. Joe Orlando devient éditeur associé.

Pendant ce temps, Davis poursuit ses couvertures. Sa dernière pour le magazine sera celle du n° 339 (septembre 1995). Il poursuivra les dessins intérieurs jusqu’au n° 354 de février 1997.

117 : La couverture de Mad n° 339.

Pochette du disque « The Great Surf Crash of 97 » des Phantom Surfers (Lookout Records, 1997).

Entre-temps, en 1996, Davis reçoit le prix Milton Caniff (de la National Cartoonist Society) récompensant l’ensemble de sa carrière. Il réalise toujours quelques travaux publicitaires.

En 2000, il reçoit le Prix Reuben du meilleur dessinateur de l’année de la part de la National Cartoonists Society.

En juin 2002, une exposition rétrospective lui est consacrée à New York par la Society of Illustrators. L’année suivante, il est admis au Will Eisner Hall of Fame et en 2005 au Society of Illustrators Hall of Fame.

Infatigable, entre 2003 (n° 427) et 2010 (n° 506), il fournit toujours des dessins à Mad Magazine !

En 2014, il réalise les illustrations du livret accompagnant la sortie DVD et Blu-ray de « It’s a Mad, Mad, Mad, Mad World » (Criterion Collection), avant de prendre une retraite bien méritée à l’âge de 90 ans.

Un autoportrait récent réalisé pour un fan.

Jack Davis succombe à une crise cardiaque à l’âge de 91 ans le 27 juin 2016 à St. Simons Island, Georgie, laissant derrière lui sa femme Dena, ses enfants Katie et Jack, et une carrière d’une richesse incroyable ayant marqué tout un siècle. Son œuvre protéiforme n’a pas fini de nous faire frémir… ou de nous amuser ! La marque d’un géant…

Jean DEPELLEY

Galerie

Une réponse à Jack Davis (troisième et dernière partie)

  1. Michel Dartay dit :

    Formidable article, merci de nous rappeler que les pubs publiées dans les comics Marvel sur Spalding ou Slim Jim étaient dues à Jack Davis!°)

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