Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...Spécial EC Comics chez Akileos
À genoux, chères ouailles, car en vérité je vous le dis, ceci est un grand jour : Akileos est venu, et EC reparut. Après « Frontline Combat » et avant un « Weird Science » prévu à la rentrée (génial ! vivement !), Akileos enfonce le clou en rééditant certaines des publications les plus célèbres du légendaire EC Comics de Max Gaines. Un événement éditorial, et une œuvre de salubrité artistique. Deux très beaux albums viennent donc de sortir : « Tales from the Crypt » et « Crime Suspenstories ». Patrimonial et incontournablement incontournable.
Loin de moi l’idée de lancer une quelconque polémique (certains trouvent que je râle trop et d’autres pas assez), mais décidément, lorsque je vois le travail que font certains « petits éditeurs », ça fait réfléchir. L’intention éditoriale d’Akileos consistant à exhumer les merveilles de tout un pan de la culture comics des années 50 et 60 – qui plus est en proposant de superbes albums, sur le fond comme sur la forme, de manière chronologique – avec des titres parus chez Warren ou EC est une évidence culturelle que personne n’avait osé franchir jusque-là. Certes, Albin Michel avait proposé il y a déjà quelque temps une dizaine d’albums courts appelés « Tales from the Crypt », mais ceux-ci ne reprenaient que les épisodes signés Jack Davis : sentiment contrasté entre l’évidence du génie de cet artiste qui méritait bien sûr pareil honneur et le manque de courage consternant de la part de l’éditeur de ne pas publier les épisodes réalisés par les autres artistes ayant œuvré pour ce titre. Même Kurtzman est passé à la trappe : tout est dit. Mais c’est vrai que Craig, Ingels ou Feldstein sont bien moins bankables (mon dieu, ça y est, j’ai fini par employer cet horrible mot) que le grand Davis… Bref, s’il serait débile de jeter l’opprobre sur les grands éditeurs (car Urban Comics et Delcourt font un travail remarquable quant à l’édition de comics en France), on ne peut que constater que ce sont bien Kymera, Dante, Au Diable Vauvert, Tanibis, Delirium et Akileos (par exemple) qui ont le courage d’éditer des œuvres qui – malgré leur succès et leur reconnaissance historique – effrayent encore certaines « parts du marché ». En rééditant les œuvres parues chez EC Comics, les éditions Akileos font un geste éditorial magnifique ; défricheurs d’évidences nécessaires mais incompréhensiblement oubliées ou méprisées dans un temps de surproduction stérile et étouffante, ils voient encore ce que beaucoup d’entre nous espèrent, et nous l’offrent avec cet aplomb passionnel qui manque cruellement à certains.
Car il n’est pas question ici de simples « séries B populaires » que certains trouveront anecdotiques ou dispensables, mais bien de l’un des lieux de création qui allaient générer des talents immenses et influencer de très grands artistes (d’Alan Moore à Stephen King en passant par Cronenberg ou Gotlib), et même prendre sa part dans l’évolution sociale et politique des États-Unis. Sans nous lancer dans une thèse interminable, rappelons tout de même l’importance et l’influence qu’eut EC dans l’histoire des comics. Créée en 1945 par Max Gaines, reprise par son fils après sa mort en 1947 et vendue en 1961, cette maison d’édition connut son heure de gloire entre 1950 et 1955, cinq courtes années qui lui ont suffi pour marquer les esprits d’une génération qui allait bientôt se retourner contre le pouvoir en place. En effet, outre le fait qu’EC Comics fut le terreau de grands artistes en devenir comme Wood, Kurtzman, Davis, Severin ou Williamson, il fut aussi une provocation à l’ordre établi et une victime de son temps. Après la seconde guerre mondiale, les super-héros n’intéressaient plus personne, mais le lectorat avait néanmoins toujours envie d’émotions fortes. Certains pulps et comics allaient leur donner ce qu’ils voulaient, n’hésitant pas à proposer des récits d’horreur, de crime, d’angoisse et autres réjouissances. Mais c’était aussi l’époque du maccarthysme, de Fredric Wertham et du Comics Code Authority qui allaient imposer la « morale » et obliger par la force des choses certains éditeurs à changer ou disparaître. EC Comics, avec ses récits d’horreur, de crimes et d’extra-terrestres gluants, fut une cible rêvée qu’on acheva aussi méticuleusement que violemment – mais pas frontalement. Les vilains lâches ! Mais, mine de rien, les publications d’EC Comics eurent un effet non négligeable sur toute une jeunesse qui ne comptait pas se laisser bercer par un rêve américain cachant sous ses Cadillac roses et ses milk shakes à la fraise une hypocrisie et une violence larvée qui allaient donner naissance par réaction au rock n’roll, à la beat generation et – par ricochet – aux mouvements hippies pacifistes et contestataires des années 60, à la culture underground. EC Comics proposait autre chose que la guimauve abêtissante qui servait de rêve, prenant le contrepied de la culture officielle en publiant des artistes qui se servaient de l’horreur pour stigmatiser la fatuité de cette humanité mal barrée – tout en en riant, un rire d’une tragique lucidité mais qui fut pris pour un spasme de dégénéré. Pour autant, aucun message ni militantisme, mais bien un amour fou pour ce genre d’univers de la part de l’éditeur et des auteurs, inspirés par des livres et des films plutôt décalés… EC Comics a rebalancé à la gueule de l’Amérique toutes ses saloperies portées aux nues, tous ses crimes cachés par des « gens bien ». Un pavé dans la mare de la conscience des bien-pensants. Et le vivier d’une nouvelle vague de dessinateurs primordiaux. EC Comics ? Historique. Magnifique. Un moment de bravoure. Une aventure aussi courte que déterminante.
Indubitablement, « Tales from the Crypt » est le titre le plus emblématique d’EC Comics, celui qui a marqué durablement nombre de lecteurs et d’artistes. Certes, cette publication eut deux petites sœurs horrifiques (« The Vault of Horror » et « The Haunt of Fear »), mais « Tales from the Crypt » les dépassa en notoriété, jusqu’à être déclinée en série TV des décennies plus tard. Certains pourront s’étonner que cette édition intégrale chronologique commence par le n°17 de ce titre. Ce n’est ni une erreur ni une bizarrerie, don’t worry, et l’explication est simple : les racines de « Tales from the Crypt » se trouvent dans un récit d’Al Feldstein intitulé « Return to the Grave », paru dans « Crime Patrol » #15 en décembre 1949. Dans ce récit horrifique, un certain Gardien de la Crypte fit son apparition, engendrant un basculement dans l’horreur qui s’amplifia dès le numéro suivant, au point que la publication changea de titre au n°17, devenant « The Crypt of Terror » pendant trois numéros avant de se transformer enfin en « Tales from the Crypt » dans le numéro 20 d’octobre 1950. Ces changements de titre se firent dans la continuité de la numérotation du « Crime Patrol » originel pour des raisons économiques, sans relaunch, ceci expliquant cela : donc pas de panique, c’est bien une vraie intégrale débutant par le premier « The Crypt of Terror » qu’Akileos nous propose ici.
« Tales from the Crypt » est intéressant car il n’est pas une vitrine exubérante de monstres à tout va, mais bien une exploration de l’angoisse sous toutes ses formes. Certes, loups-garous, vampires et autres goules y font leur apparition, mais ce sont souvent des récits distillant l’angoisse par des situations sur le fil du rasoir auxquels nous avons droit. L’horreur ne vient pas que du surnaturel, mais aussi de notre propre folie, de nos phobies, nos névroses, faisant basculer les protagonistes dans la face sombre de l’humanité sous l’effet de coups du destin ou de quiproquos tragiques. Ces histoires de 6 à 8 pages chacune nous donnent le même genre de plaisir que la série TV « The Twilight Zone », même si le Gardien de la Crypte est un peu plus inquiétant que Rod Serling ! Et c’est bien le ton à la fois grandiloquent et cynique (soufflant le chaud et le froid entre le rire et l’angoisse) de ce Gardien qui fit aussi le succès du titre : personne n’a oublié la prose d’introduction réjouissante et théâtrale ni la conclusion édifiante de ce personnage à presque chaque histoire !
Bien sûr, nous retrouvons Wallace Wood et Harvey Kurtzman (Jack Davis débarquera dans le n°23 en avril 1951), mais cette édition intégrale nous permet enfin de lire ou relire les récits dessinés par Al Feldstein, Johnny Craig, Graham Ingels ou Jack Kamen, des artistes qui ne déméritent pas aux côtés de nos futures stars, bien au contraire. Partageant un même amour du dessin réaliste, ces dessinateurs nous offrent de très belles variations autour de l’art du noir et blanc, cultivant aussi celui de la mise en scène qui n’hésite pas à en rajouter au niveau de la dramaturgie sensationnelle. Au sein de ces récits – qui ont souffert d’une réputation de crétineries populaires sans intérêt à cause, entre autres, de la censure – se cachent de nombreuses perles esthétiques, des compositions puissamment évocatrices et un art du noir et blanc souvent remarquable. Car n’oublions pas que ce qui reliait l’éditeur et ses dessinateurs était aussi l’envie d’un espace de création qui soit assez libre pour exprimer et expérimenter la nature profonde des styles de chacun. C’est donc avec un immense plaisir qu’on se plonge dans cette réédition intégrale et chronologique de « Tales from the Crypt », très impatients de lire la suite. Seul petit bémol, ce choix de couverture réalisé par un auteur maison (Ronan Toulhoat) au lieu d’avoir repris une illustration originale comme pour les autres albums de ce type chez Akileos. Ce n’est pas que ce dessin soit mauvais ni que Toulhoat ne soit pas à la hauteur, mais cela entraîne une petite dichotomie, un décalage esthétique et cognitif qui pourrait faire croire à une reprise du titre et non une réédition des épisodes originaux. C’est dommage ! On aurait tellement aimé revoir apparaître en couverture l’esthétique et la patine si symptomatiques de cette grande époque ! Surtout lorsqu’on voit comment le même Ronan Toulhoat – avec Richard Saint Martin – a repris un dessin de Johnny Craig pour en faire une couverture aussi sublimissime que celle de « Crime Suspenstories » dont je vais vous parler ci-dessous. Mais que ce petit bémol ne vienne en rien contrecarrer la lecture de cet album génial et in-dis-pen-sa-ble ! Installez-vous bien confortablement dans votre cercueil, et apprêtez-vous à trembler, pauvres lecteurs !
Après la guerre et l’horreur, voici qu’arrive le thriller dans cette collection d’intégrales EC chez Akileos, élargissant l’éventail des genres explorés à l’époque (et comme je l’ai dit plus haut, avec « Weird Science » qui sortira à la rentrée, c’est la SF qui va bientôt débarquer, pour notre plus grand plaisir). « Crime Suspenstories » ne proposait pas des récits « bêtement » policiers, suivant l’enquête de flics ou de privés, mais – selon la même logique que celle employée dans « Tales from the Crypt » – des histoires explorant les différentes facettes de la mythologie criminelle. Nous suivons plutôt la destinée finale de personnages pris dans des situations tragiques ou/et angoissantes qui ne peuvent mener qu’à la mort. Malentendus, névroses, parcours marginaux, cerveaux dérangés : la liste des causes de meurtres ou de mort inopinée est longue ! Cet esprit global permettant d’exprimer de nombreuses facettes du crime, ainsi que le destin dramatique des protagonistes, est l’une des grandes qualités de ce titre. Nous tenant en haleine par des situations fortes et des exagérations stylistiques, les auteurs nous plongent dans des récits sombres où la folie rôde, implacable.
Nous retrouvons la même équipe artistique que celle de « Tales from the Crypt », Jack Davis s’ajoutant au générique. Graphiquement, l’ensemble de ces histoires est remarquable, comme le démontre allègrement le détail de la splash page du « Sosie » réalisée par Johnny Craig que vous pouvez admirer ci-dessous. Mais ce n’est pas la seule merveille de cet album, loin de là, avec par exemple la splash page d’« Un instantané de la mort » de Graham Ingels, le travail de Wood sur « Face à l’horreur », ou encore la première planche de « L’Égoût » par Johnny Craig, un bijou que n’aurait pas renié Will Eisner (oui oui, j’assume, car c’est vrai, et que ne pas avouer cela revient à faire l’impasse sur toute une série de dessinateurs épatants effacés des mémoires pour ne garder que quelques figures reconnues, même à juste titre lorsqu’il s’agit d’un artiste aussi génial qu’Eisner).
On se rend compte en lisant les premiers numéros de « Crime Suspenstories » et « Tales from the Crypt » que les débuts de ces titres sont poreux et laissent s’interpénétrer les genres. Ainsi, l’angoisse criminelle n’est pas absente du titre d’horreur tout comme l’horreur est bien présente dans ces récits de crimes. C’est avant tout un esprit qui est mis en avant, et non une compartimentation malgré les titres thématiques de l’éditeur. Les genres se démarqueront plus avec le temps, et dans des titres plus spécifiques comme ceux de science-fiction. En attendant, les thrillers de « Crime Suspenstories » vous feront plonger dans des atmosphères prenantes, presque expressionnistes dans leur mise en scène, engendrant de magnifiques articulation de cet art si difficile du noir et blanc. Bref, un pur bonheur artistique et patrimonial. On ne saura jamais assez remercier Akileos de s’être lancé dans cette aventure EC Comics, et les lecteurs français ont intérêt à être à la hauteur de cette intention éditoriale, car il serait ignoble et incompréhensible que ces intégrales ne trouvent pas leur public ; mais ça n’arrivera pas ; car vous êtes lucides, passionnés, esthètes, connaisseurs et responsables, non ? Si vous n’achetez pas ces albums, alors ne vous étonnez pas s’il vous arrive des bricoles, et regardez bien sous votre lit avant de vous endormir…
Cecil McKINLEY
« Tales from the Crypt » T1 Éditions Akileos (26,00€) – ISBN : 978-2-3557-4107-4
« Crime Suspenstories » T1 Éditions Akileos (26,00€) – ISBN : 978-2-3557-4102-9
Pour les éditeurs français ayant publié des E.C. Comics, n’oublions pas les Humanoïdes Associés, qui, sous la direction de Robert Roquemartine et Doug Headline, ont sorti dans leur collection Xanadu, entre mai 1983 et mai 1985, six volumes conséquents en anthologie (Terreur, Science-Fiction, Suspense, Guerre, Horreur, Aventures). Plus isolé, et plus loin dans le temps, les éditions Williams, en 1974, avaient sorti (mal imprimé) un album intitulé « Horreur, une anthologie en bandes dessinées », compilation en noir & blanc et couleur.
Bonjour, et merci pour votre commentaire éclairé ! Oui, c’est vrai que les Humanos avaient proposé de beaux albums dans cette collection. Il aura malheureusement fallu attendre 30 ans pour qu’EC reparaisse de manière significative en France depuis cette première intention conséquente…
Bien à vous,
Cecil McKinley
Heureux de voir une édition française digne de ce nom pour ce monument de la BD US, je me demande toutefois si je dois regretter le choix du noir et blanc plutôt que les couleurs de Marie Severin qui a participé je pense à l’esprit EC (puisqu’elle fut, je crois, quasiment seule pour colorier toutes les histoires). Par ailleurs, j’espère que les scénaristes (ou plutôt le scénariste, à savoir Al Feldstein, injustement méconnu car son nom n’apparaissait pas en tant qu’auteur) seront crédités.
Bonjour Olivier.
Merci de votre message, je souscris aisément à votre questionnement sur le noir et blanc de cette réédition. C’est vrai qu’une édition couleurs aurait été vraiment chouette, mais ce choix du noir et blanc est aussi très appréciable, nous permettant d’admirer le style pur de ces formidables dessinateurs dans toute son ampleur. Quant aux scénaristes, ne vous en faites pas, chaque épisode est dûment crédité!
Bien à vous,
Cecil McKinley
Hello Cecil (B’2000 ? ^^), une petite réaction à propos de votre remarque sur les « épisodes dûment crédités »… Euh… En plus des fautes & autres coquilles au sein même des planches, j’ai malheureusement encore un « bug » à signaler… (Akileos, m’enfin, qu’est-ce que c’est que ce bin’s ?!?)…
–> Dans mon exemplaire (apparemment maudit ! ) de « Tales from the crypt-1″, le sommaire présente tout du long une sérieuse bourde récurrente : en effet, chacune des 24 histoires est créditée entièrement à son seul dessinateur, comme auteur complet. On peut ainsi lire, partout : « Scénario et dessin : Wally Wood » ou « Scénario et dessin : Jack Kamen », etc… !!
Or, en dehors de quelques récits ‘en solo’ de Johnny Craig ou Harvey Kurtzman par exemple, les scénarios sont tous de Bill Gaines & Al Feldstein…
Question : les « crédits » exacts (scénariste(s)/dessinateur) sont-ils au rdv dans les autres tomes ??!……
- Dans ce même sommaire, le nom du talentueux « Ghastly » varie entre Graham Ingels et Graham Ingles…
- Sur la 4ème de couv’, EC est présenté comme « le label indépendant de Max Gaines, de 1950 à 1955″… euh oui, mais… ces milliers de planches qu’Akileos réédite intégralement, elles n’existent que grâce à son fils William ‘Bill’ Gaines (qui reprit les rênes en 1947 à la mort de Max !) et transforma radicalement les EC Comics en imaginant cette floppée de publications à suspense devenues mythiques…
Je sais, je sais, ces ‘détails’ ne sont pas bien graves en regard des superbes qualités d’impression, de noir et blanc, de papier, de lettrage… et surtout de l’énorme et courageuse entreprise de « réédition patrimoniale » dans son ensemble, mais quand même… , c’est un peu dommage.
Ceci étant (re)dit, ces ouvrages régalent mes yeux et mon Imaginaire… et c’est bien ça l’essentiel !
Que la grande crypte (et non le grand cric !) me croque : en espérant trouver moins d’erreurs dans les volumes suivants, je vais donc ajouter d’autres ‘Akileos’ sur mes étagères (envahies d’immenses toiles d’araignée gluantes et frémissantes, comme il se doit … )…
Bonjour Thark,
Ce que vous m’écrivez est un peu étonnant, car j’ai l’album sous les yeux et les crédits ne sont pas uniformément dans l’erreur comme vous le dites: je vous en liste quelques-uns : scénario Gardner Fox et dessin Bill Fracio, scénario Al Feldstein et dessin George Roussos, scénario et dessin Johnny Craig, scénario Al Feldstein et dessin Wally Wood, scénario Ivan Klapper et dessin Harvey Kurtzman, scénario Al Feldstein & Bill Gaines et dessin Wally Wood, scénario et dessin Al Feldstein, scénario Gardner Fox et dessin Graham Ingels, scénario Al Feldstein & Bill Gaines et dessin Jack Kamen, etc. Vous êtes sûr que vous n’avez pas volé une épreuve non relue dans un cimetière alentour ?
Il me semble que dans l’ensemble les crédits sont ok… et parfois il y a quelques coquilles, oui… Quant à Max et Bill, vous avez raison, mais là je crois que vous êtes un peu échaudé, car même si c’est Bill qui a tout transformé, c’était tout de même bien l’empire créé par son père… Je prends ça comme un hommage factuel mais nécessaire au père fondateur plutôt que comme une bourde.
Plus on est passionné, plus on est exigeant, plus on est déçu… attention ! Alors oui, quelques coquilles, mais dans l’ensemble, le spectacle est très chouette, et l’intention salvatrice…
Bien à vous,
Cecil
Eh bien, cher Cecil, je vous confirme que je n’ai pas la berlue et que je n’ai rien volé aux défunts Ce que j’ai décrit est précisément ce que j’ai sous les yeux.
Manifestement, mon « épreuve » (dans tous les sens du terme ^^) doit être liée à ce que je citais déjà dans un commentaire figurant plus bas :
« Sur Amazon notamment, je suis tombé sur des réactions similaires d’autres lecteurs. En réponse à l’une de ces « plaintes », quelqu’un a expliqué ceci : « Effectivement la seconde édition du tome 1 comporte quelques fautes d’orthographe, de conjugaison et bulles avec la traduction suivie de la phrase originale en anglais. J’ai contacté Akileos et il s’avère que c’est le fichier non corrigé qui a été imprimé. »… « . Pusqu’il semble qu’Akileos confirme, alors… eh bien alors, il semble que j’ai hérité d’une « seconde édition » présentant un fichier non corrigé (la poisse ! ), tandis que vous, heureux homme, vous disposez de « the right version » !…
CQFD
Je n’aurai forcément pas ces soucis avec mes prochains achats, j’ai conffffiaaaaaanc’ssssss’ce ! (surtout après avoir lu toutes vos chroniques passionnées/passionnantes).
Et ne vous en faites pas, je suis absolument ravi de ces parutions inespérés. Sans mon « malchanceux exemplaire », je n’aurais eu aucune raison de pinailler…
Hello
Je confirme l’erreur de crédit dans le tome 1 de Tales from the crypt : et pourtant il semble bien qu’il s’agit d’une deuxième édition, imprimée en août 2013…
Fan des ces Comics, que j’avais decouvert dans la collection Xanadu des Humanos, cette édition complète est évidemment une bonne nouvelle, à quelques manquements et insuffisances prêt.
L’absence des couvertures couleur (reproduites en tout petit en quatrième de couverture: elles auraient pu être reproduites à l’intérieur, soit en fin de volume, soit intercalées entre chaque numéro).
Des mots oubliés dans les textes, un manque de soin flagrant…
Des séparations entre chaque numéro aurait été le bienvenu. Cette enfilade d’histoires donne un côté pavé qui rompt avec le concept du fascicule type comic book. Ce sera un regret éternel pour moi.
L’essentiel est certes de disposer de cette intégrale, car les histoires sont formidables à tous points de vue, un humour caustique où une ironie mordante qui font mouche 60 ans après, chapeau à l’équipe ECComics.
Pour Akileos aussi, mais un peu plus de soin SVP…
Olivier
comme : Tales of the crypt ( réédition d’ancienne BD ) , je vous propose celles – ci ( des années 70 – 80 ) : – aventures fiction
-big boss – brick – cosmos
– demon – dracula – etranges aventures
– eclipso – frankenstein – faucon noirr
-hallucinations – il est minuit …….. – kamandi
– king kong le robot – le fantôme du bengale – l’inattendu
– la maison du mystère – le manoir des fantômes – le fils de satan
– monde futur – pim pam poum – sideral
– secret invasion – spectral – surboum
– spoof – trophée – vengeurs
– vick – yataca
Sur le même principe de chute avec un personnage récurrent qui commente ironiquement la fin de l’histoire, il y a eu, dans les années 70, les trois magnifiques revues de chez Warren, « Creepy », « Eerie » et « Vampirella » dans une moindre mesure (moins de dessinateurs, plus d’infos ciné fantastique). On y trouvait de prestigieux dessinateurs, beaucoup ayant d’ailleurs déjà œuvré pour EC, comme Wallace Wood, Al Williamson, Reed Crandall, Joe Orlando… et des « petits jeunes » de l’époque comme Jeff Jones ou Richard Corben… Archie Goodwin faisant ici office (pour « Creepy » et « Eerie ») de scénariste « maison », comme l’était Al Feldstein pour EC. Une sorte de seconde vie pour cette idée géniale de BD courtes et frappantes, qui mériterait tout autant sa série d’anthologies.
Cher warrenophile, il se peut que vous ayez bientôt une bonne surprise… Mais chut! Je n’ai rien dit!
Gasp, Cecil ! Vous me mettez l’eau salée (avec une pinte de sang) à la bouche ! Retrouver mon bon oncle Creepy et mon facétieux cousin Eerie de quand j’avais 15 ans, snif, ça serait trop beau… et je pourrais enfin montrer de bonnes histoires bien croustillantes et bien dessinées à ma petite-fille autrement que sur du papier jauni, ah, le beau rêve, enfin, le beau cauchemar, je veux dire…! Bon, en attendant, cet été, je fais du camping juste devant l’entrée de la crypte BD de mon patelin, guettant la bonne (et ricanante) surprise !… Après minuit, bien sûr.
Hello,
Depuis cet article j’ai encore eu confirmation que la chose allait bientôt paraître… vraisemblablement à partir de la rentrée. Je maintiens un minimum le mystère, mais chroniquerai bien évidemment la chose lorsque cela sortira.
En attendant, bon camping, mais prenez garde aux tentes hantées et assurez-vous que toutes les sardines sont à leur place…
Bien à vous,
Cecil McKinley
Très bonne initiative que de reprendre les EC Comics!
Je viens d’en faire une actualité sur mon site : http://club-stephenking.fr/2800-actualite
Merci pour le lien!
Amitiés,
Cecil McKinley
Il faut surtout remercier Russ Cochran, le téméraire éditeur de la « complete E.C. Library » dans les années 1970-80 dont les films (à partir des originaux, sortis de la cave de W.Gaines) ont permis toutes ces rééditions françaises.
Comme d’habitude, cher Jacques, vos commentaires éclairés apportent un beau complément d’information! Merci!
Bien à vous,
Cecil McKinley
Très bon article enthousiaste. Et pertinents commentaires..
Il ne manque plus que le détail des sommaires pour bien faire le point.
Ce que propse justement cette page : http://www.berniewrightson.fr/bonus.html
qui reste à mettre à jour justement avec ces dernières publications Akileos
Quant à Creepy, Eerie.. etc (Warren team), il se trouve que le travail du Bernie’s blog risque d’en surprendre certains : http://berniesblog.hautetfort.com/
Longue vie à BDzoom !
Merci pour ces compliments et ces liens, cher Hector…
Bien à vous,
Cecil McKinley
Hello boils and ghouls,
Que je suis heureux de lire ce commentaire si perspicace et de voir naitre cette série Akiléos des ECs. J’ai trouvé mon premier Tales from the Crypt (numéro 31) ici dans le New Hampshire en août 1952; j’avais neuf ans! Jái payé 10 cents.
Hi, dear Guy!
Merci pour ce court mais délicieux commentaire qui en fera rêver plus d’un…
Bien à vous,
Cecil McKinley
D’abord, félicitations TRES enthousiastes pour cet excellent article ! (car, fasciné par les EC Comics grâce au superbe volume des « Meilleures histoires de SUSPENSE » de l’anthologie Xanadu/Humanos de 1983 que l’ado impressionnable que j’étais (héhé !) avait reçu en cadeau, je me réjouis de voir (res)sortir de leurs tombes tous ces trésors peu ou mal connus)…
Ma découverte tardive mais pleine d’espoir des « Tales from the crypt » des éds. Albin Michel s’étant révélée vach’ment frustrante (« Jack Davis, … Jack Davis… , Jack Davis… » !!! et les autres alors ?!?!?), j’ai bondi de joie z’et d’excitation à la sortie des rééditions n&b d’Akileos !…
Mais… euh… Bon, bien sûr, je ne boude pas mon plaisir de pouvoir déguster une si belle réimpression des planches de Craig, Kurtzmann, Ingels, Kamen, Feldstein et les autres… mais à l’achat du T1 de « Tales from the crypt »-Akiléos , j’ai quand même été terriblement déçu et choqué de la grosse et incompréhensible quantité de fautes, coquilles et autres bourdes de traduction qu’on trouve dans cet album !!!
Sur Amazon (!), notamment, je suis tombé sur des réactions similaires d’autres lecteurs. En réponse à l’une de ces « plaintes », quelqu’un a répondu ceci :
« Effectivement la seconde édition du tome 1 comporte quelques fautes d’orthographe, de conjugaison et bulles avec la traduction suivie de la phrase originale en anglais. J’ai contacté Akileos et il s’avère que c’est le fichier non corrigé qui a été imprimé. »
!!??!!???
Impossible pour moi, donc, de féliciter Akileos aussi chaudement que je l’aurais souhaité…
(d’autant que, parallèlement, Delirium a fait un travail absolument parfait avec ses somptueuses anthologies Creepy, Eerie, Bernie Wrightson : traduction haut de gamme – Doug Headline – , sommaires détaillés, préfaces/postfaces passionnantes ET, surtout… RELECTURE ! Chose rare, la « relectrice » est même créditée, ce qui n’a l’air de rien, mais qui en fait prouve tout le sérieux et le soin apporté à ces éditions).
Comme dit l’autre, « y’a pas photo ! », alors pour l’instant j’ai plutôt donné des sous à Delirium…….. M’enfin !
Bref, … avant de dépenser mes derniers deniers ^^ dans les autres titres publiées par Akileos (et pourtant, Dieu & Diable savent à quel point j’ai envie d’avoir la collection complète !), j’aimerais en savoir plus sur la rigueur/qualité des textes traduits. (Ben oui, chat échaudé craint l’eau froide… ).
Merci d’avance !
(au passage, en dehors des liens incontournables partagés par « Hectorvadair » (berniesblog et cie !), connaissez-vous d’autres sites qui évoquent en détail les « années EC Comics » ? Et pourquoi pas un ou des ouvrages sur le sujet ?)
Bonjour cher Thark, et merci pour votre commentaire enthousiaste !
Alors… dans l’ordre…
Oui, Xanadu, ça a été quelque chose… D’une manière générale, les Humanos furent pionniers en France dans l’édition de comics en albums…
Oui, c’est vrai, malheureusement, cette première édition intégrale des séries EC Comics en français (ça reste néanmoins quelque chose !) contient des coquilles parfois gênantes…C’est dommage… Sur ce point, je ne peux évidemment pas vous donner de précisions sur le sérieux des textes traduits pour les prochains albums EC chez Akileos, n’étant ni dans leurs petits papiers ni habilité à intervenir ou me renseigner sur leur logique de travail… So, wait and see !
Il n’y a pas à ma connaissance d’ouvrage en français entièrement consacré aux EC Comics (tout au plus, ils apparaissent çà et là au détour d’un ouvrage plus général), mais en VO il y a un album qui pourrait vous intéresser : « Foul Play ! » chez Harper Design (2005) qui propose la bio (généreusement illustrée de visuels divers et parfois inédits) des 15 principaux auteurs et artistes d’EC comics, agrémentée d’une histoire complète de chaque artiste joliment reproduite en couleurs d’après les parutions originales. Plus une histoire inédite jamais parue dessinée par Al Williamson, reproduite d’après les originaux de l’artiste : hé, pas mal, non ?
Voilà, cher Thark, merci encore pour votre passion !
Bien à vous,
Cecil McKinley
Un grand merci pour cette réponse « au taquet » et précise !
Si je lis bien entre vos lignes… , il n’y a donc pas que le T1 de « Tales from the crypt » qui comporte ces fautes/coquilles/bugs de texte ? Est-ce que ça se constate autant dans les tomes suivants ?… Et QUID alors de « Shock Suspenstories », « Weird Science », « The Haunt of Fear », etc ??? Idem ?!)…
Raaahhh… ! Clairement, j’aimerais n’avoir que des compliments à faire. Vanter sans réserve les mérites de cette édition intégrale quasi inespérée (entreprise forcément complexe et courageuse pour un éditeur). Ce devrait être l’occasion de partager largement notre enthousiasme pour ces récits 50′s made in EC !
(D’ailleurs, cher Cecil, ça ne semble pas avoir altéré du tout le vôtre, d’enthousiasme ! ).
Paradoxe : grâce à Akileos, le graphisme est superbement « restauré » – côté impression, qualité du n&b et du papier, c’est absolument splendide, quelle chance d’apprécier au plus près l’Art de l’encrage chez tous ces dessinateurs, souvent au sommet de leur Art – … mais décidément, tous ces bugs (parfois navrants) dans les textes, eh bien ça pique les yeux ! ^^
Bref.
Merci aussi de nous révéler l’existence de ce « Foul Play ! » de Grant Geissman que je vais m’efforcer de trouver au plus vite : rogntud’juuuu, 270 pages sur l’Histoire et les auteurs de « EC », ça doit être quelque chose ! y-me-l’faut, y-me-l’faut !!!!!
[Ceci dit... il serait temps que des auteurs francophones s'attaquent à ce sujet ô combien passionnant sur tous les plans : artistiquement, historiquement, humainement, politiquement et même "sociologiquement", si j'ose dire !]
Chaleureusement, et « to be continued… » ici et là sur BDzoom !
Re, Thark !
Difficile de me rappeler précisément pour chaque album EC, depuis 2012… mais je me souviens d’avoir croisé çà et là quelques coquilles, oui… Moi aussi j’aurais aimé que cela soit parfait de chez parfait (c’en est pas loin), mais pas au point d’altérer mon enthousiasme, non, car comme vous l’avez dit, entreprendre l’édition de ces séries historiques est une première en France, que ça aurait dû être fait il y a longtemps, et que ce soit un « petit » éditeur qui le fasse est assez remarquable. Et, finalement, ce ne sont que quelques coquilles, et non une catastrophe intégrale comme ça a été le cas pour « Judge Dredd » chez Soleil, tellement truffé de fautes que ça rendait la lecture impossible… Enfin, on appréciera la restauration des planches qui rendent effectivement un superbe hommage au noir et blanc de ces artistes… Bref, pour un « petit » défaut, pas mal de qualités en regard ! Ça me pousse à un peu de mansuétude…
Bonne lecture du beau « Foul Play ! », and see you soon…
Bien à vous,
Cecil
Bon, eh ben, pour ce beau « Foul Play ! », justement…
I cross my fingers ! Juste besoin d’un peu de patience (et de chance !), le temps que mon exemplaire traverse la mer et me parvienne sans encombre, en provenance de Baltimore, Maryland, USA !
Wait & see, dear Crypt-keeper/Old witch/Vault-keeper ! Et merci encore pour l’info.
ps : hey, je découvre à l’instant que vous avez aussi chroniqué (et copieusement, en plus !) les fameuses rééditions « Creepy » & « Eerie » dont je parle ci-dessus, sans oublier « Vampirella » et autres « Eerie & Creepy présentent… « .
WAAHHH ! Blood and guts ! Merci à vous, miam, slurp, je m’en vais déguster tout ça comme un mort-de-faim !
Hey ! Cool !
Oui… je chronique assez régulièrement les albums patrimoniaux d’Akileos et Delirium…
D’ailleurs (chut !), le samedi 12 mars, je ferai une chronique sur « Shock Suspenstories » 2 et « Weird Science » 3 qui paraissent ces temps-ci.
À bientôt, donc !
Bien à vous,
Cecil
Yeah ! Voilà un rdv que je ne vais pas rater… Je serai ici pour E.C. !!!
Bonsoir Thark,
Comme précédemment, pour des raisons physiques, je réponds ici à votre dernier commentaire plus haut. Votre explication… explique tout, je comprends mieux ! Oui, c’est la poisse, cette histoire de seconde édition… Espérons que cela n’arrive plus ! Et je ne m’en fais pas, je me rends bien compte à quel point vous êtes passionné par le sujet, et c’est donc normal de souhaiter toujours le meilleur !
Vous l’avez sûrement vu, j’ai écrit un article hier sur les deux derniers EC récemment parus…
Bien à vous,
Cecil
Yes, Sir, article vu, lu et relu ! Je le guettais, donc aucun risque de le manquer… (d’ailleurs, ne soyez pas étonné si vous me retrouvez là-bas (oui, encore !!!)… ^^).
En BD, je ne compte même plus les sujets/genres/auteurs/périodes qui me passionnent. Les « EC » – et les « Warren » depuis moins longtemps – en font partie. C’est un territoire de totale jubilation narrative et graphique, d’une richesse folle ! (folle, voire « Mad » ).
Mais c’est loin d’être une passion stérile et monomaniaque, heureusement ; la création contemporaine (franco-belge, européenne, américaine, asiatique, etc… ) me passionne tout autant et je trouve indispensable de voyager d’un style à l’autre, d’une époque à une autre.
Explorer tous les réseaux d’influences artistiques, capter dans les oeuvres d’aujourd’hui les échos du passé (et redécouvrir en même temps les précurseurs ou visionnaires d’antan). Cultiver un éclectisme salutaire et une ouverture d’esprit à 360°. Garder vivaces les émotions enfantines & adolescentes parallèlement au développement incessant d’un esprit critique toujours constructif… Savoir aimer les Grands Classiques panthéonisés tout autant que les Iconoclastes, les Politiquement Incorrects, les Déjantés de la bulle et du mickey !
Bref : vibrer, s’enrichir émotionnellement pour mieux créer et partager soi-même, et s’enrichir encore avec les retours de ces partages (quand il y en a… ).
Et continuer à découvrir tous les recoins de cette Caverne d’Ali-Bédé qu’est BDzoom, même tardivement. Mieux vaut thark que jamais… (!)
Hello Thark,
Entièrement d’accord avec vous, je suis dans le même état d’esprit. Je ne comprends pas les gens qui n’écoutent que de l’opéra, qui ne regardent que des westerns, qui ne lisent que des mangas… Il y a tellement de choses intéressantes, tellement de territoires – et d’époques, aussi (pour certains, la BD commence en 1980). Ici ou dans le magazine « Zoo », je suis plutôt assigné aux comics, mais il m’arrive aussi d’écrire dans d’autres domaines, et c’est toujours avec un grand plaisir, car mes deux idoles ancestrales n’ont finalement rien à voir avec les comics (Franquin et Crepax). Côté US, j’adore Bill Sienkiewicz, Dave Sim, Dave McKean, John Byrne, Jack Kirby, Corben, Terry Moore ou Eric Powell, mais j’ai aussi une admiration sans bornes pour les « anciens » (McCay, Herriman, Outcault, Sterrett, Eisner, Schulz…). Sinon, Toppi, Otomo, Breccia, Nine, Kobayashi, Battaglia, Druillet, de Crécy, Pichard, F’murrrr, Walthery, Macherot, Frank, Zezelj, Ott, Johan de Moor ou Willem ont aussi mes faveurs… entre autres.
Vive l’éclectisme !
Bien à vous,
Cecil
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