Les amateurs de son œuvre le savent bien : Jacques Tardi est un boulimique de travail qui dessine matin, midi et soir. Or, « Dessins matin, midi et soir », c’est le titre d’un beau petit recueil édité par Oblique Art (structure dirigée par Pierre-Marie Jamet) qui nous propose pas moins de 160 pages rassemblant des illustrations réalisées par le créateur d’« Adèle Blanc-Sec », sélectionnées dans les nombreux carnets qu’il a noircis (voire mis en couleurs) tout au long de sa remarquable carrière d’auteur du 9e art : croquis, études de personnages… et même courtes bandes dessinées iconoclastes inédites.
Lire la suite...Quand Jim nous envoie quelques bons baisers (nocturnes) de Rome…
Tels d’éternels amoureux, à 20 ans, Raphaël et Marie s’étaient promis, quoi qu’il advienne de leur vie, de passer la nuit de leurs quarante ans ensemble, à Rome. Réalisé par Jim en 2012 et 2013 (sous le label Grand Angle des éditions Bamboo), le premier cycle renouait ainsi avec le charme du temps passé et des souvenirs heureux, teintés par l’amertume de l’âge… Mais les deux amants, entre amis, familles et moments de solitude, n’en étaient pas restés là : ils avaient ambitionné de se revoir pour fêter leurs 50 ans ! Où ça ? À Rome, bien sûr. En 2018, l’auteur démarrait un deuxième cycle de sa remarquable série, qui trouve ce mois-ci son dénouement dans un (ultime ?) quatrième opus. L’occasion d’effectuer en sa compagnie une dernière balade sous les lumières chaudes de la dolce vita italienne, où pétillent quelques bulles noires, à jamais mélancoliques…
Né en mars 1966 (sous le véritable nom de Thierry Terrasson), Jim sort diplômé de l’École de bande dessinée d’Angoulême et se fait connaître du grand public tant par ses scénarios (sous le pseudonyme de Téhy – autrement dit Thierry -, il signe « Fée et tendres automates », série dessinée de 1996 à 2003 par Béatrice Tillier, et « Yiu », série dessinée par Jérôme Renéaume puis Nicolas Guenet entre 1999 et 2009) que par ses nombreux albums humoristiques, caricaturant tour à tour la vie de bureau (« 500 idées pour glander au boulot », 1997), l’argent (« La Thune », 1998), la sexualité (« L’Amour », 2000 ; « Le Désir », 2005 ; « Les Dessous de la vie amoureuse », 2012), la vie de couple (« Les Mariés », 2007), les travers humains (« Tous les défauts des mecs », 1994 ; « T’as vu ta tronche ? », 2003) ou les vacances en mode larve (« Ibiza Club », 2005). Des succès populaires qui feront les beaux jours des éditions Vents d’Ouest et Soleil pendant deux décennies… Désireux de se renouveler sans quitter ses sujets de prédilection, Jim adopte un style graphique plus réaliste et s’oriente vers des titres plus profonds – mais non moins ironiques et savoureux ! : citons « Petites Éclipses » (coréalisé avec ‘Fane, Casterman 2007), « L’Invitation » (dessin de Dominique Mermoux, Vents d’Ouest 2010), « Où sont passés les grands jours ? » (dessin d’Alex Tefenkgi, Grand Angle 2013 – 2015), « Une petite tentation » (dessin de Grelin, Vents d’Ouest 2013), « Un petit livre oublié sur un blanc » (dessin de Mig, Grand Angle 2014 – 2015), « De beaux moments » (Grand angle, 2015), « Héléna » (dessin de Lounis Chabane, Grand Angle 2014 – 2015), « L’Érection » (dessin de Lounis Chabane, Grand Angle 2016-2017) et « Le Déni » (Grand Angle, 2019). Une très riche production (totalisant 80 albums et plus d’un million et demi d’exemplaires vendus), dont le sommet incontestable demeure la quadrilogie « Une nuit à Rome » : parfumée d’un soupçon de nostalgie et d’une note d’érotisme, cette vision très juste des rapports humains sera unanimement saluée par la critique et le public. Un coup de cÅ“ur également immédiat pour Hervé Richez, le directeur du label Grand Angle, qui permettra au soucieux Jim de renouer pleinement avec l’envie de faire de la bande dessinée…
Jim a souvent raconté la genèse d’« Une nuit à Rome », dont on pourra par ailleurs trouver le making-of dans l’album hors-série « Les Dessous d’Une nuit à Rome : illustrations et entretiens avec Jim », paru en novembre 2014. Aux origines, donc, figurent deux envies très simples de l’auteur : dessiner la ville de Rome et imaginer un fort personnage féminin. Ce dernier, ou plutôt cette dernière, surgira assez spontanément sur la feuille : une belle jeune femme brune, grande, la frange sur le front, des petites tâches de rousseur. Jim n’a pas fait éclore son personnage de nulle part : la même silhouette l’a attendu, vingt ans plus tôt, dans la gare de Montpellier, ville où le dessinateur allait démarrer une nouvelle partie de son existence. Avec celle qui deviendra sa femme. Pour fêter ses quarante ans, cette dernière lui offre un voyage à Rome : Jim, (qui n’aime pas voyager) refuse. Quelques années plus tard, enfin parti vers la Ville aux sept collines, l’auteur est immédiatement séduit par son passé, ses couleurs, ses ambiances, ses lumières. Au retour, Jim dessine son expérience romaine sur dix pages… avant de s’apercevoir qu’il n’a imaginé aucune véritable histoire. Non sans effort, il s’efforcera de relier différentes tranches de vie (vécues ou racontées) pour construire le premier cycle d’ « Une nuit à Rome ». Il s’inspirera du physique d’un ami proche pour incarner le complexe Raphaël, sans oublier ses propres traumas familiaux : après avoir longtemps essayé de rester ensemble, les parents de l’auteur finiront ainsi par se quitter… Dans les deux premiers volumes (mai 2012 et décembre 2013), les lecteurs purent en conséquences découvrir tout ce qui reliait et tout ce qui séparait les quarantenaires Raphaël et Marie, l’un et l’autre vivant en couple, en découvrant peu à peu l’évolution de leurs vies réciproques et parallèles. Conjuguant – dixit l’auteur – « jolies femmes et jolies architectures », Jim ranime l’esprit des serments de jeunesse, pactes souvent aussi forts qu’éphémères, gravés dans les jeunes âmes et devenus futilités pour les adultes. Un amour de jeunesse, la promesse des retrouvailles et d’une nuit érotique dans un hôtel de Rome : mais, après tant d’années, le goût des premiers baisers est-il encore le même ? Cette insolite nuit romaine suffira-t-elle à ré-insuffler l’air des vingt ans ? En naviguant malicieusement au milieu de ce scénario truffé d’écueils, Jim tire le meilleur parti : le blues des quadra et quinquagénaires est un sujet d’actualité, l’adulescence et l’envie de (se) reconstruire une autre vie aussi. Surtout, l’auteur évite soigneusement la fastidieuse introspection psychanalytique de Raphaël, donnant simplement à son personnage le choix entre remords et regrets au fil de 200 planches (tomes 1 et 2 réunis) qui se lisent sans aucun temps mort. Tel un film, cette série produite en famille – Delphine, la femme de Jim, réalise la mise en couleurs – développe une narration toute en simplicité, au gré des copains qui passent, au fil de ces moments, joyeux, dévastateurs ou insignifiants, qui finissent par faire une vie. Observateur discret, un rien voyeur, jouant des regards, des fureurs et des éclats de rire, Jim compose des planches lumineuses, simples, sobres mais finalement touchantes et terriblement humaines. Avec un art consommé du découpage et la mise en page, il utilise lieux, temps et personnages pour donner un rythme à une histoire qui conjugue le passé au présent. Graduellement et inexorablement, alors que tout s’accélère autour de Raphaël qui, spectateur de sa vie, devient, progressivement l’acteur d’un désastre annoncé. C’est dans ce prologue aux allures d’épilogue que réside le grand intérêt de cette comédie romantique, la suite étant pour ainsi dire certaine…
En avril 2018, Jim dévoilait le tome 3 d’« Une nuit à Rome » (voir l’article d’Henri Filippini), ouvrant un deuxième diptyque configuré à l’image du précédent : les retrouvailles programmées de la cinquantaine, à Rome, allaient-elles être aussi belles et dévastatrices que les précédentes ? Très vite, après avoir achevé son deuxième volume, Jim avait eu le sentiment qu’il ne pouvait pas quitter ses personnages aussi facilement. Deux histoires courtes de dix pages chacune n’y suffiront pas… La première (« Marie », 11 planches ; 2014) montre la sulfureuse jeune femme devenir à 46 ans un mannequin de charme pour un photographe. La seconde retrouve « Raphaël » (16 planches ; 2015), occupé à renouer avec une vie de famille bien remplie, entre ses enfants et son épouse Sophia. Interviewé en juin 2014 après un nouveau séjour passé dans la capitale italienne, Jim explique alors : « Je suis tenté de dire qu’il n’y aura pas de tome 3… sans tome 4 ! Question de cohérence. J’oscille par tous les sentiments. Parfois je me dis que non, j’ai réussi à tenir mon histoire, à avoir un petit équilibre, comment ne pas décevoir les gens qui ont aimé les deux tomes ? […] J’ai écrit trois débuts possibles. L’un d’eux me semble le bon axe. Je sais que je vais parler du deuil, du temps qui passe, encore et toujours. Raphaël et Marie approcheront de leurs 50 ans… Comme moi, dans quelques années [en 2016], ce sera sans doute le bon moment, je pense. » Le pari, risqué, sera pris en 2018 avec la parution du tome 3 : renvoyé par Sophia à son célibat, plus désabusé et cynique que jamais, Raphaël est, à 46 ans, un homme qui se cherche…sans cesser de songer à la belle mais évanescente Marie. L’égoïsme de l’un, qui prépare la grande fête de ses 50 ans à Rome grâce à ses collègues et amis, contraste avec le ton posé et émouvant de la seconde. Femme devenue plus adulte, face à sa sÅ“ur et à la relation parentale, Marie fait basculer l’intrigue dans la gravité, sans ralentir le rythme narratif enlevé. Comme l’indique l’auteur en 2018 : « Marie a évolué, elle a plus de doutes, plus de fragilités. En gagnant en âge, on a coutume de dire que les jolies femmes sont celles qui ont le plus à perdre. C’était une partie très intéressante à creuser, ce temps où l’arrogance perd du terrain, se fait empiéter par le doute. Et c’était aussi un défi pour moi : je connais mes limites graphiques, et mes difficultés à dessiner la maturité chez la femme. […] ».
Représentée en couverture de manière alanguie, songeuse, mutine, séductrice et câline, Marie incarne un idéal reliée à une carte postale. Le « Songe d’une nuit d’été » (selon Shakespeare, 1595) et « Rome, mon amour » (Woody Allen, 2012) n’a pourtant pu honorer sa deuxième promesse : à l’heure des retrouvailles, Marie a raté son rendez-vous avec Raphaël pour voler au secours de sa sÅ“ur, désarmée face à un drame familial que nous ne dévoilerons pas ici. Stables ou instables, virant bobos ou carrément bohèmes, les personnages de Jim trouvent dans le quatrième tome un dénouement inattendu. Est-ce la fin d’« Une nuit à Rome » ? Jim ne se risque plus à dire jamais : aux dernières nouvelles, il aurait même entamé les premières lignes d’un scénario racontant la rencontre, à vingt ans, entre les deux amants. Une époque sans portable ni internet, mais avec des 33 tours et des vidéocassettes : nostalgie, quand tu nous tiens… À croire que tous les chemins, mais aussi toutes les époques, (ra)mènent à Rome.
En complément, les lecteurs pourront également découvrir ou redécouvrir (dès le 3 juin) le premier cycle d’« Une nuit à Rome » dans une version romanesque, sous la plume d’Ulysse Terrasson, le propre fils de Jim. L’auteur supervise depuis 2018 la nouvelle collection Grand Angle Roman, entamée avec « Plein de promesses » (1er roman d’Ulysse) et le recueil de nouvelles « L’Amour (en plus compliqué) ». La création, avec Jim, reste une grande et belle histoire de famille, volontiers drôle, surprenante et intime. Nous lui laissons avec plaisir le(s) mot(s) de la fin dans l’interview suivante.
Créée en 2012 et désormais riche de quatre albums, une intégrale, un hors-série making-of et bientôt un roman, « Une nuit à Rome » est-elle la « série de votre vie » ? À combien d’exemplaires s’est-elle vendue ?
Jim :« Ah je ne vais pas être très doué en chiffres… Je dirais pas loin des 80 000 exemplaires, sans compter les « Dessous d’Une nuit à Rome »… Est-ce que c’est la série de ma vie ? J’espère que non, mais il n’y a qu’à la fin qu’on pourra savoir… Laissez-moi espérer faire mieux la prochaine fois (rires) ! »
Dans les albums humoristiques précédemment réalisés chez Vents d’Ouest durant les années 1990 et 2000, vous étiez très sarcastiques sur la vie à deux, l’amour, les galères de l’existence et les petits ou gros défauts de l’humain. Des titres comme « Petites éclipses », « L’Érection », « De beaux moments » ou « Une nuit à Rome » vous ont-ils permis de tourner la page en livrant une réflexion plus profonde, plus juste, sur l’existence et la vie de couple ?
Jim : « Je ne dirais pas que la page est tournée, mais tel que vous décrivez ces titres, c’est un prolongement naturel. C’est parler de la vie de tous les jours, essayer d’aller chercher la vérité de la vie à deux. Avant, c’était sous forme de gags, à présent c’est au sein d’histoires complètes et plus réalistes… »
Dans vos différents entretiens, vous n’évoquez presque jamais les éventuels livres, films ou séries TV qui ont pu vous inspirer lors de la création scénaristique ou graphique des différents chapitres d’« Une nuit à Rome ». L’on pourrait ainsi songer – pour l’atmosphère romantique et les vies bousculées – aux grands classiques comme « Vacances romaines » (William Wyler, 1954), à « La Dolce Vita » (Federico Fellini, 1960), à « Un Amour à Rome » (Dino Risi, 1960) ou encore aux Å“uvres de Claude Sautet et Cédric Klapisch : qu’en est-il ?
Jim : « Je cite souvent « Juste un baiser » [film de Gabriele Muccino, 2001], qui est un film que j’aime beaucoup, qui a un vrai parrainage avec ce que j’écris. Mais je reconnais aussi que les films de Sautet écrit par Dabadie (ne l’oublions pas !) et les Klapisch du début sont effectivement de belles filiations. Capturer la vraie vie, donner à vivre nos vies à travers d’autres vies, est au cœur de ce que je cherche à faire effectivement… »
Votre découpage et votre narration, très cinématographiques, se prêtent à l’adaptation : en 2018, les sociétés de productions Quad Films (« Intouchables », « Un Sac de billes », « Hors normes ») et Octopolis semblaient partantes ; où en est actuellement ce projet, porté par la réalisatrice Katia Lewkowicz et le scénariste Thomas Bidegrain (« De rouille et d’os », « Dheepan ») ?
Jim :« Le cinéma est très complexe. Très emballant, et très compliqué. J’avoue ne pas savoir aujourd’hui ce qu’il en est du projet, mais j’espère toujours qu’il va se faire. J’ai toujours pensé cette histoire comme un film en BD, et je pense qu’il y a tout dans cette histoire pour pouvoir basculer sur grand écran… »
L’on connaît votre envie de dessiner Rome… et les belles femmes, mais ne vous a-t-on jamais demandé d’imaginer en album une histoire romantique se déroulant à Paris, San Francisco (une autre « Nuit américaine » !), Londres (l’on songe à « Coup de foudre à Notting Hill » (Roger Mitchell, 1999) ou au documentaire « Un Week-end à Londres » (Rafick Affejee, 2009) ou tout autre lieu inspirant ?
Jim :« Je ne sais pas ce qu’est le « Un week-end à Londres » que vous citez, mais c’est drôle, j’ai longtemps travaillé un scénario qui avait ce titre. J’ai changé le titre, que je travaille en ce moment avec un dessinateur, mais j’avoue que je veux bien connaître le film dont vous parlez… (Rires) Après, je ne procède pas par ville, j’ai beaucoup de scénarios en cours qui partent plus de personnages que de villes… »
40 ans, 50 ans, et les souvenirs d’autrefois : la vie de vos personnages, si durs à quitter, ne définit-elle pas la carrière d’un auteur de bande dessinée, « idéalement » reliée pour le grand public à des icônes reconnaissables ?
Jim :« C’est toute la malédiction d’avoir des personnages devenus connus… Mais j’aime vraiment l’idée que les prochains personnages sauront marquer les esprits. Et je prends déjà comme une chance le fait d’avoir eu des personnages iconiques ; en réalité c’est un vrai plaisir. Et un vrai défi pour la suite ! »
La nuit, le jour, les lumières : la série conjugue votre regard aux couleurs apportées par votre épouse, Delphine, qui est également le modèle féminin initial de vos personnages, Marie et Sophia. Vous étiez-vous mis d’accord dès l’origine de la série sur la représentation chromatique de la chaleur italienne ? Sur l’évolution de cet aspect au fil des albums… et du temps qui passe ?
Jim :« Non, en réalité on se lance, et on improvise. Ce serait joli d’ailleurs de dire que tout est prévu, contrôlé, mais c’est un jeu de hasard. On part avec l’intention de donner le meilleur de soi, et après… Ça fonctionne ou ça ne fonctionne pas… Mais sur cette série, il y avait une vraie volonté de donner le meilleur, oui. C’était quitte ou double : mes BD d’humour marchaient moins bien, je me suis dit : quitte à faire de la BD, autant faire ce que j’aime vraiment, ne pas penser au temps que prennent les planches, mais donner le meilleur… et advienne que pourra ! »
En couvertures, le choix de l’illustration finale (touchante et somptueuse) est-il toujours soumis aux votes, ou du moins aux regards des internautes et de tous ceux qui s’intéressent à votre travail ?
Jim :« Ah ah, ce n’est pas un vote, c’est une dictature ! Moi seul choisi. Mais j’aime bien prendre la mesure des avis de mes lecteurs, sentir ce qu’ils ressentent. Mais à la fin, ça me sert juste à me rassurer, confirmer un choix… Ou quand j’hésite entre deux choix, à voir comment les choses sont perçus… mais je ne laisserais pas les lecteurs voter, il faut savoir trancher et se tromper parfois, si c’est un chemin intéressant à creuser… »
Il se susurre que la suite d’« Une nuit à Rome » pourrait assez vraisemblablement constituer un nouveau départ, voire un retour aux sources : pouvez-vous nous expliquer les grandes lignes de ce projet ?
Jim : « Oh là là ! Aucune suite n’est encore prévue. Peut être ferais-je un jour la jeunesse de mes personnages, mais ce n’est pas un projet encore clairement défini. C’est tout au plus une tentation… On verra bien, si l’envie me démange… Mais pour l’instant, place à de nouveaux projets… »
Justement, quels sont vos nouveaux projets d’albums, de courts-métrages ou de scénarios ?
Jim :« Plein ! La suite et fin de « Détox » avec Antonin Gallo, un nouvel album avec Laurent Bonneau qui devrait être exceptionnel… Et quelques projets BD en réflexion… Côté cinéma, j’écris « Détox » et « Les lits séparés », deux projets de longs métrages… Et avec Bernard Jeanjean, nous avons écrit l’adaptation de « L’Érection », sous le titre « La Surprise ». Et surtout, je travaille mon premier long métrage intitulé « Belle Enfant », qui m’occupe la moitié du temps… Est-ce que je l’adapterai un jour en BD ? C’est bien possible, et très tentant, ce serait intéressant de travailler dans l’autre sens pour une fois ! »
Philippe TOMBLAINE
« Une nuit à Rome T1 » par Jim
Éditions Grand Angle (18,90 €) – EAN : 978-2818909706
« Une nuit à Rome T2 » par Jim
Éditions Grand Angle (35,00 €) – EAN : 978-2818925379
« Les dessous de Une nuit à Rome » par Jim
Éditions Grand Angle (14,15 €) – EAN : 978-2818932094
« Une nuit à Rome T3 » par Jim
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« Une nuit à Rome : le roman » par Ulysse Terrasson
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