Spécial « Batman/Superman »

Difficile d’y échapper : Batman et Superman débarquent de partout ! Le film de Snyder qui vient de sortir fait grandement parler de lui et de nombreuses parutions mettent en avant ces deux super-héros mythiques. Cette semaine, donc, je vous propose une petite critique de ce film ainsi que de deux albums (l’un de Superman, l’autre de Batman) choisis parmi la pléthore d’ouvrages paraissant ces temps-ci…

« Batman v Superman » par Zack Snyder

Bon… J’suis bien embêté, parce que je ne sais pas trop quoi dire sur ce film. Je suis allé le voir plus pour vous, chers internautes, que pour moi, en vue de cet article, avec néanmoins l’idée ingénue de me laisser aller à du grand spectacle sans faire mon ronchon, me disant aussi que ce serait bien que je me rende compte de l’évolution des choses par moi-même. J’avais plutôt un à priori négatif, mais bon, déontologie oblige, j’y suis allé ! Eh bien… Je ne peux pas dire que j’ai aimé, mais je ne peux pas dire non plus que j’ai détesté, ne sachant trop quoi en penser. Chose que je ne fais que très rarement, j’ai lu plusieurs critiques du film avant d’aller le voir, des plus dithyrambiques aux plus assassines, et là non plus je ne m’y retrouve pas… On lui trouve des qualités que je ne vois pas (je ne suis pas ébloui par sa charge symbolique, trouvant au contraire que les notions de super-héros, de bien et de mal, de morale, d’éthique et de pouvoirs sont traités de manière primaire, sans développement aucun), et on le descend parfois pour de mauvaises raisons : je ne vois rien de choquant dans le fait que ce « Batman v Superman » serve à amorcer un premier futur film d’équipe de super-héros DC afin de concurrencer les Avengers de Marvel (c’est de bonne guerre, c’est tout aussi légitime – y a pas de raison que DC n’utilise pas une équipe aussi emblématique ! –, et il n’y aucun problème à construire une continuité et des évolutions en plusieurs films : c’est même devenu la norme, en film de super-héros) ; et il était même grand temps que DC sorte de ses films monomaniaques sans ramifications d’univers. On ne peut pas dire que le film n’ait pas de qualités (le vrai combat entre les deux super-justiciers ne dure pas des plombes et les effets spéciaux ne bouffent pas tout), il est parfois même assez plaisant, mais on a l’impression qu’on survole tout sans creuser alors que dans le même temps tout semble faire croire qu’on va en profondeur… Ce faux semblant finit par lasser un peu, d’autant plus que la première séquence du film – très impressionnante visuellement – laissait présager un développement adulte et intéressant : un combat entre Superman et un vilain cause des dommages collatéraux humains et matériels si insensés au sein de Gotham (le spectre du 11 septembre est ostensiblement présent, semblant même être réitéré dans une sorte de « reconstitution » d’images connues de cette tragédie) que la légitimité de l’action des surhumains doit se poser. Le combat d’un héros causant autant de morts, ça fait réfléchir sur son omnipotence… Mais ça s’arrête là. Certes, on comprend que Batman en veut à Superman pour cette raison bien précise et que ça va le mener à la baston, mais cela reste dans les airs, juste pour légitimer le combat des titans… Le chemin philosophique (ou existentiel, ou intellectuel, ou métaphysique, enfin vous voyez ce que je veux dire) a donc été écarté au profit du grand spectacle, et ça c’est bien dommage… même si on pouvait s’y attendre.

En fait, si je n’arrive pas à foncièrement détester ce film, le trouvant parfois même plaisant (même s’il m’a vraiment déçu pour les raisons que je viens d’énoncer), c’est peut-être aussi parce que j’ai été trop déçu récemment par les derniers films de super-héros Marvel – qui sont quelque chose dont je rêve depuis que je suis gamin – et que par conséquent je ne vois pas en quoi ce film-ci serait plus à blâmer que ceux-là… Je ne suis même pas allé voir « Ant-Man » et « Deadpool », trop échauffé par les « Captain America », « Avengers : Age of Ultron » et autres « Thor » qui m’ont désespéré (mais je crois que je vais quand même aller voir « Captain America : Civil War », victime de ma passionata pour cette série). Il est triste de voir combien les films Marvel, au fur et à mesure qu’ils prennent de l’ampleur et de la flamboyance visuelle, s’infantilisent jusqu’à en perdre leur moelle, se singeant presque dans des attitudes, des procédés et des blagues imbitables, loupant en cela le coche d’un regard plus adulte qui n’empêcherait en rien le plaisir des plus jeunes. Cette renaissance cinématographique super-héroïque est née au début des années 2000, à l’époque où les comics du même genre avaient déjà pleinement bénéficié de leur passage à l’âge adulte, plus noir et réaliste depuis une quinzaine d’années. Il serait dommage que les super-héros redeviennent débiles par le biais de ce renouveau à l’écran, non ? Certes, ceci est en grande partie dû à l’excitation du boom incessant des avancées technologiques quant aux effets spéciaux, générant des spectacles « que même en rêve t’aurais jamais pu imaginer voir ça en vrai ». Et c’est vrai que des fois, bien utilisé, c’est magique. Mais je crois sincèrement qu’il va falloir encore attendre un certain nombre d’années avant que le cinéma de super-héros puisse – à l’instar des comics qui l’ont enfanté – accéder à sa réelle maturité. Nous n’en sommes visiblement qu’à la préadolescence… Patience, ou espoir, ça peut venir.

« Les Derniers Jours de Superman » par Curt Swan, Dave Gibbons, Rick Veitch et Alan Moore

Cet album est intéressant à plus d’un titre : son auteur, son thème, et son importance éditoriale dans la chronologie de l’histoire de DC Comics. Ça fait beaucoup pour trois récits ! 1°) Son auteur. Évidemment, Moore se penchant sur Superman, lui l’homme qui a totalement remis en question la superbe des icônes super-héroïques, c’est assez excitant. Même s’il faut distinguer les deux premiers épisodes de l’album (parus en juin et septembre 1985) et le dernier en deux chapitres (paru en septembre 1986), l’ensemble témoigne non pas d’une intention iconoclaste de Moore mais bien au contraire d’une certaine compassion envers le personnage, comme s’il lui était insupportable que Superman n’ait aucune vraie dimension humaine, tout au fond de lui, sous sa satanée posture de demi-dieu. Ainsi, dans le premier épisode, Batman, Robin et Wonder Woman viennent souhaiter un joyeux anniversaire à Superman, dans la Forteresse de Solitude : même les Kryptoniens ont droit de souffler leurs bougies. Mais à leur arrivée, ils trouvent un Superman en catalepsie, parasité par une plante cosmique qui lui donne l’hallucination de vivre son désir le plus cher. Grand plongeon dans l’émotion du manque. Une manière pour Moore de percer la carapace de ce surhomme trop lisse à son goût. Instant décisif : au moment où il lâche prise, Superman pleure. Vision inhabituelle de l’icône, profondément humaniste de la part de Moore. Dans le deuxième épisode, il est amusant de voir que Moore n’a fait que décliner le même thème, mais cette fois-ci en compagnie du Swamp Thing (un personnage que Moore avait alors repris depuis plus d’un an et demi chez DC). Autre parasitage, autre perception interne du héros, à travers un champignon cosmique tuant petit à petit Superman tout en étant une porte sur Krypton. Seule l’empathie absolue du Swamp Thing, qui va aider Superman à s’extirper de cette mort annoncée, sauvera l’Homme d’Acier dans un voyage au plus profond de lui-même. On voit ici un Superman résigné, fatigué, en fin de course, plus aussi super que ça… Enfin, dans le double épisode éponyme, Moore rassemble les proches de Superman autour de lui, provoquant une cohésion humaine et sensible par-delà le mythe, et là aussi, à un moment décisif, Superman pleure… On le voit, malgré sa vision très critique du mainstream, Moore n’en renie pas pour autant les grandes figures des comics, ni leurs auteurs, sachant pertinemment combien c’est le souvent système et non ceux-ci qui sont fautifs de certaines dérives. Mais il est assez croquignolesque de rappeler que ce « Superman » sortit au même moment que son antithèse « Watchmen »…

2°) Le thème. Bien sûr, envisager la fin d’une icône éternelle telle que Superman, c’est amorcer l’impossible, répondre à un fantasme qui nous attire autant que nous le refusons. C’est aussi le risque de revenir dans ce petit jeu très en vogue de tuer un personnage avant de devoir le faire revenir, procédé qui a ses limites – jusque dans la patience excédée-fascinée des lecteurs. Mais ici, Moore fait plus disparaître que mourir Superman, après ce qui pourrait être considéré comme une élégie conceptuelle. Là où le 2°) rejoint le 3°), c’est que cette date de septembre 1986 est tout sauf anodine. Outre l’annonce de « Watchmen » en couverture d’« Action Comics » #583 (ce qui entérine la place de Moore chez DC), l’année qui vient de s’écouler a été révolutionnaire chez DC puisque d’avril 1985 à mars 1986 a déferlé le fameux « Crisis on Infinite Earths » qui a bouleversé la totalité de la logique de l’univers de l’éditeur. Le besoin s’était donc fait sentir de rendre hommage à la première vie de Superman, de le faire « disparaître » de manière nuancée (ou symbolique), afin de mieux le faire renaître après le cataclysme de « Crisis » (ce qui se fera sous l’égide de John Byrne avec son « Man of Steel »). Cet album est donc le symbole d’une transition entre deux époques, deux manières de faire vivre un super-héros mais aussi de lire ses aventures ; un passage en douceur, empathique et un peu mélancolique, ne faisant que renforcer le côté immortel de ce héros qui fut et restera à jamais le premier grand et vrai super-héros de l’histoire des comics.

« Batman : Black & White » T1, collectif

Au départ, j’avais prévu de vous parler du « Dark Knight » III de Frank Miller qui vient de sortir… Parce que bon dieu, c’est « Dark Knight » et c’est Miller, quoi ! 30 ans après son premier opus qui fit définitivement date dans l’histoire des comics, véritable jalon pour tous, on espérait que Miller – qui plus est accompagné de Brian Azzarello, d’Andy Kubert et de Klaus Janson ! – allait peut-être nous offrir une suite digne de ce nom et se reprendre après un « Dark Knight » II dont on préférera oublier la vulgarité primaire. Et puis je l’ai lu… et j’en suis presque venu à regretter le II, après l’avoir refermé. J’aurais aimé vous en dire du bien, mais ça je ne le peux point, décemment ; je devrais donc vous en dire du mal, car y a de quoi, mais ça ne vient même pas, tant je ne ressens rien face à ça… Y a rien. Attendu, plat, redescendu d’un cran – voire d’un millier de crans… Consternation. Bah euh… il est où, Miller ? Et qu’est-ce qu’il a foutu, Azzarello ? Et pourquoi on ne sent aucun style, alors qu’il y a Kubert et Janson ? Il y a même un passage tout à fait indigne où à l’affirmation « Atom… l’un des plus grands héros de la Terre », il est répondu (asseyez-vous) : « Vous ne dites pas ça au sens littéral, je suppose ? » Hé ! Z’avez compris ? Bonne blague ! « Atom » ! « Grand » ! Hé ! Hilarant ! Oui, mais des blagounettes comme ça, ça passait encore (mais tout juste) au début du Silver Age, dans l’esprit décomplexé et rafraîchissant de la pop culture, en des temps différents… Aujourd’hui, pour se permettre ça et que ça passe, même le background de Miller ne suffit pas, il faut y insuffler une dimension ou une mise en scène très entendue et très maline… Mais là… Je n’en reviens toujours pas ! Bon… tant pis… La preuve qu’il ne suffit pas d’avoir de bons ingrédients pour que le plat soit mangeable… Mon choix n’a pas été difficile à se reporter sur un autre album qui lui vaut vraiment le coup d’œil : « Batman : Black & White » T1.

« Batman : Black & White » : un projet de Mark Chiarello qui a proposé dans les années 1990 une anthologie « Batman » composée de récits courts (7 à 8 pages) réalisés en noir et blanc par un aréopage d’auteurs prestigieux. Outre des artistes de comics représentant plusieurs générations et venant d’horizons différents (comme Bisley, Bolland, Chaykin, Corben, Kubert, McKeever, Nowlan, Sienkiewicz, Simonson, Stelfreeze, Timm, Wagner, Williams…), des dessinateurs étrangers comme Otomo, Muñoz ou Liberatore tentèrent l’expérience. Aux scénarios, du beau monde aussi avec Archie Goodwin, Jan Strnad, Dennis O’Neil, Andrew Helfer… 4 premiers numéros de « Batman : Black & White » sortirent à partir de 1996, puis l’expérience se renouvela en 2002, 2008 et 2014, amenant son lot de nouvelles signatures remarquables (Azzarello et Risso, Arcudi, Buscema, John Paul Leon, Byrne, Bernet, Jim Lee, Ellis, Torres, Dini, Ross, Levitz, Severin, etc. !). En France, dans les années 1990, les Éditions USA avaient publié un « Batman ! » reprenant les 4 premiers numéros du titre, mais étant depuis longtemps épuisé et difficilement trouvable, cette nouvelle édition donnera l’occasion aux nouvelles générations de découvrir ce bel hommage au Chevalier Noir, et aux fans de longue date de continuer l’aventure. Car si cet album contient les récits du volume 1 US (#1-#4), il propose aussi un choix du vol.2, et un T2 sortira au mois de juin afin de compléter le tout, ce qui nous permettra de lire enfin – et pour la première fois en France – l’ensemble de cette chouette aventure éditoriale et artistique. On ressent beaucoup de plaisir en découvrant chacune des visions de Batman générées par ces grands artistes, florilège en hommage à l’une des très grandes figures de DC Comics. D’un côté, on constate combien l’exercice de style pousse certains dessinateurs de comics plutôt habitués aux super-héros à se surpasser, en profitant pour expérimenter des choses (comme Bolland qui amorce de subtiles et puissantes hachures et trames dans des découpages libres). De l’autre, nous avons des dessinateurs de comics plutôt indépendants qui insufflent une autre atmosphère visuelle et narrative au personnage (comme Ted McKeever, dessinateur génial et pourtant très mésestimé et très peu représenté dans le paysage éditorial français, qui nous plonge dans un contexte très concret, traversé par une poésie noire, provoquant un fort sentiment de réalisme). Enfin, il y a des artistes comme Otomo, Liberatore ou Muñoz, qui enrichissent le mythe par leurs visions extérieures. À quel autre super-héros DC le noir et blanc conviendrait-il le mieux ? Ça semble logique, mais il fallait y penser, et le résultat ravira les fans de Batman tout autant que ceux qui s’intéressent aux exercices de style dans les comics.

Cecil McKINLEY

« Batman v Superman » par Zack Snyder

Warner Bros. (tarif en vigueur dans les salles)

« Les Derniers Jours de Superman » par Curt Swan, Dave Gibbons, Rick Veitch et Alan Moore

Éditions Urban Comics (15,00€) – ISBN : 978-2-3657-7947-0

« Batman : Black & White » T1, collectif

Éditions Urban Comics (28,00€) – ISBN : 978-2-3657-7441-3

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9 réponses à Spécial « Batman/Superman »

  1. JC Lebourdais dit :

    BvS n’est ni un très bon film ni un très mauvais, c’est juste mal fichu et réalisé avec les pieds par Zack Snyder qui est le Michael Bay de DC. Il ne se passe rien pendant les premières 90 minutes et puis on se bastonne un peu sans raison et puis Doomsday arrive, Wonder Woman lui file 3 baffes et puis c’est fini. Des scènes qui s’enchaînent les unes aux autre sans cohérence ou fluidité, des personnages antipathiques à souhait, un casting absurde (sauf Affleck qui étonamment s’en sort bien).
    En tout cas je conseille Ant-Man et Deadpool sans réserve qui sont les deux films les plus fun de 2015 à mon avis.

  2. Spike dit :

    BVs ? réalisé avec les pieds ? Allez vous acheter une paire de lunettes. Je doute que Michael Bay arriverait à faire des plans iconiques comme le fait Snyder.

  3. Marcel dit :

    « Je ne suis même pas allé voir « Ant-Man » et « Deadpool » »
    Ben c’est dommage, parce que c’est les deux meilleurs de ces deux dernières années, avec Les gardiens de la galaxie.
    Ant-Man, la bande-annonce m’avait fait très peur, mais finalement, le film est bien rythmé et fun (en celà, la BA était complètement ratée).
    Et Deadpool est une tuerie absolue, surtout si on est déjà amateur du perso. C’est clairement plus une comédie d’action, mais ça n’arrête pas, c’est inventif, y a zéro temps mort.
    A côté de ceux-là, Ultron ou Days of future past sont effectivement de gros ratages (particulièrement le X-Men, dont le scénario complètement incohérent m’a perdu en route).

  4. Marcel dit :

    « « Batman : Black & White » : un projet de Mark Chiarello qui a proposé dans les années 1990 une anthologie « Batman » composée de récits courts (7 à 8 pages) réalisés en noir et blanc par un aréopage d’auteurs prestigieux. »
    Je me demandais s’il y avait un lien quelconque avec les deux volumes Batman : D’ombre et de lumière publiés en Semic Books en 2001 et 2002, et qui proposait exactement le même format (histoires courtes N&B, auteurs prestigieux). Wiki m’a donné la réponse :
    1996 : Batman ! (Éditions USA) : premiers épisodes de la série « Batman: Black & White » édités par Éditions USA.
    1997 : Batman ! (Éditions USA) : réédition avec une nouvelle couverture.
    2001 : D’ombre et de lumière 1 (Semic, collection Semic Book) : nouveaux épisodes édités par Semic, premier volume2.
    2002 : D’ombre et de lumière 2 (Semic, collection Semic Book) : nouveaux épisodes édités par Semic, second volume.
    2016 : Batman Black and White tome 1 (Urban comics) : Batman: Black & White, Vol. 1 (#1-4) et sélection Vol.2 (backup Batman: Gotham Knights #1-9 + 5 histoires inédit)3
    2016 : Batman Black and White tome 2 (Urban comics) : (sortie juin 2016)4

    Donc, cette réédition correspond à « Batman ! » + « D’ombre et de lumière 1″ + 5 inédits. Donc, doublon pour moi, je passe.

    En revanche, je viens d’acheter le DKIII, et vous me faites le regretter avant même d’en avoir commencé la lecture…

    • jb dit :

      Merci pour l’info.

    • Bonjour Marcel,

      Vous avez raison, j’avais zappé les deux albums Semic, et c’est vrai que si vous les avez, cela fait doublon avec ce premier tome – à part les 5 inédits. Le second tome de juin vous intéressera peut-être plus, avec ce qui a été fait après 2002…
      Quant à « Dark Knight » III, désolé de vous avoir refroidi, mais vous pourrez toujours me donner votre avis ici quand vous l’aurez lu !

      Bien à vous,

      Cecil

  5. Michel Dartay dit :

    On peut aller voir Ant-Man et Deadpool, ou louer ou acheter les DVD (pas encore sorti pour Deadpool).
    Si ces films ne méritent pas d’entrer au panthéon des cinéphiles ou de récolter des Oscars, ils constituent quand même des divertissements de qualité!
    Ant-Man: film tout public, fun et sans gros mots. Lilliput chez Marvel, à moins que ce ne soit un remake de « Chérie, j’ai immensément rétréci les gosses ». DC dispose d’un perso comparable, the Atom! Avec Michael Douglas en guest-star (oui, les acteurs classiques adoooorent les SH depuis leur succès en salles)
    Deadpool: un changement de braquet pour les films de super-héros Marvel. Ce film récolte un énorme succès chez les ados trash pour qui il a été conçu. Deadpool est un des rares super-héros à n’avoir pas été conçus par Stan Lee au début des années soixante, donc il y a de nombreuses allusions à la masturbation (wanker-friendly), mais aussi au cuni et à d’autres pratiques: on y voit même le personnage principal s’initier de façon passive au gode-ceinture (plan très bref, mais on aura compris). Ceci dit, le film regorge de références à l’univers Marvel classique et au cinéma de SF, le scénario très soigné devrait quand même arracher quelques rires et sourires, même si l’on est très loin de l’univers Disney-Marvel classique. Amateurs de rétro-nostalgie s’abstenir, maintenant, si vous avez envie de rigoler (bètement, certes) en imaginant ce que Apatov ou les Farelly aurait pu faire d’un super-héros Marvel, vous avez la réponse!!

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