Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...En direct d’Angoulême…
Quelques photos du début du 43e Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, grâce à notre envoyé spécial Gwenaël Jacquet…
Le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, ouvert au public depuis hier, continue sur sa lancée, toujours sous la présidence de Katsuhiro Otomo (qui sera remplacé par Hermann l’an prochain, mais nous reviendrons bientôt sur cette sacralisation méritée…).
L’auteur d’« Akira » et de « Domu » est, quant à lui, bien présent dans la cité charentaise et donne de sa personne pour présenter l’une des attractions principales du festival : la moto de Kaneda arrivée tout droit du Japon où il est possible de se faire photographier sur l’engin stabilisé et placé sur fond typiquement manga.
Bien évidemment, d’autres auteurs en ont profité à l’instar de la délégation de Taiwan présente dans le pavillon Asie.
C’est le cas de l’auteur taïwanais Hambuck, dessinateur qui est également à Angoulême : retrouvez-le sur le stand des éditions Kotoji pour dédicacer son ouvrage « Alice in Mechaland ». Le titre arrivant en avant-première ce vendredi au festival : mais sa sortie en librairie n’est prévue que pour le 26 février.
Aucune exposition d’originaux d’Otomo n’étant organisée, ce sont des dessins en hommage au maître qui ont été réalisés par des auteurs du monde entier et qui sont présentés dans les caves du théâtre.
Autre temps fort ce début du festival : la remise du Grand Prix de la Critique ACBD 2016 à « Zaï Zaï Zaï Zaï » de Fabcaro. L’auteur n’arrivant qu’en soirée, c’est son éditeur, 6 pieds sous terre, qui s’est déplacé pour recevoir une planche réalisée par Antonio Altarriba et Keko (prix 2015 pour « Moi, assassin »), ainsi qu’une botte de poireaux.
Gwenaël JACQUET
Je trouve un peu bizarre qu’il n’y ait aucun original de Monseur Otomo à voir, alors que son manga-fleuve Akira s’est déroulé sur des milliers de pages. Que sont devenus ces originaux? Ont ils été vendus, volés ou rendus radio-actifs par la proximité de Fukushima? L’auteur les garde t’il dans son coffre-fort, ou sont ils encore chez l’imprimeur? A moins qu’il ne s’agisse d’un manga virtuel, réalisé sur tablette graphique, mais la technologie numérique était moins développée à l’époque qu’aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, il y a certainement une explication que j’aimerais connaitre…..
En fait, il y a quand même deux dessins originaux d’Otomo dans cette expo (mais ce ne sont pas des planches, juste des illustrations). Après, les raisons pour lesquelles le festival d’Angoulême a préféré montrer des hommages réalisés par d’autres dessinateurs plutôt que des originaux du maître (lesquels existent bien, rassurez-vous !), ne nous sont pas connues !
Bien cordialement
La rédaction
L’intégralité (!) des originaux dr’Akira ainsi qu’un grand nombre d’autres originaux de séries plus anciennes de Katsuhiro Otomo (dont Domû) et d’illustrations récentes et historiques ont été exposés l’année dernière à Tokyo. Un catalogue de très grand format a été publié à cette occasion reproduisant en scans HD un choix de planches et d’illustrations. Le second volume de Kabe était aussi vendu en même temps. Les deux ouvrages sont maintenant des collectors.
Je pensais qu’Angoulême aurait repris tout ou partie de cette exposition que j’ai vue pour ma part deux fois (j’habite à Tokyo).
Au lieu de cela, les festivaliers devront se contenter d’un hommage qui servira surtout à la galerie Glénat pour faire son business. C’est bien dommage et sans doute très décevant pour les visiteurs du festival qui espéraient admirer en vrai le travail d’Otomo. Ses originaux sont magnifiques, mais les Japonais sont des gens méfiants. Leurs exigences ont peut-être dépassé les capacités du Festival. Il serait intéressant de creuser la question.
L’expo était une grande réussite.
Apparemment le pataques des faux prix est en train de faire des remous a l’etranger. Ajouter ca au fiasco prealablement decrit par toute la presse mondiale semble indiquer qu’il est temps pour une serieuse remise en question a Angouleme.
Je tiens à exprimer mon indignation quant à la façon dont se sont comportés incroyablement et cruellement des cons au festival de la Bande Dessinée et de l’Image 2016 à Angoulême .
Annoncer à des auteurs qu’ils ont atteint le but de toute une vie, puis que la chose est un canular est honteux : je pense pas que cela soit une simple blague, mais un trait cruel de bêtise.
Signé Jean Chakir,
auteur et ancien coordinateur de l’atelier de la section Arts graphiques de l’École des Beaux-Arts d’Angoulême.
Bonjour,
Je suis tombé par hasard dans 1 librairie « CLUB » en Belgique sur 1 ex de ce que je pense être la 1è édition de « l’arabe du futur » T1 de Riad Sattouf, imprimé en mai 2014. Pouvez-vous me confirmer qu’il s’agit bien de l’édition originale ?
Bien à vous,
Daniel Hanicq
Bonjour Daniel !
Hélas non, l’EO de « L’Arabe du futur » T1 est notée « imprimée en avril 2014″.
Désolé pour vous…
Bien cordialement
La rédaction
Merci !