En 1941 et 1942, il y eut L’Audacieux (deuxième et dernière partie)

Dans le cadre de nos études des revues éditées par Cino Del Duca après-guerre (voir Cino Del Duca : de la presse du cœur à la BD…), après Tarzan, L’Intrépide, Hurrah ! et Mireille (1), voici la première partie de la reprise réactualisée — et réadaptée en deux articles pour BDzoom.com — d’un article de Michel Denni publié dans le n° 89 du Collectionneur de bandes dessinées, daté de l’automne 1999. Pour la première partie, cliquez ici : En 1941 et 1942, il y eut L’Audacieux (première partie).

« II Principe Azzuro » d’Antonio Salemme en Italie.

Le prince, Batman et Robin l’étonnant garçon

En août 1941, au n° 25, alors que « Don Winslow » s’arrête, inachevé, une nouvelle bande italienne fait son apparition. Il s’agit du « Prince charmant » (« II Principe Azzuro ») d’Antonio Salemme, créé le 9 avril 1938 dans L’Intrepido, journal appartenant au frère de Cino Del Duca : Domenico Del Duca, resté en Italie, par ailleurs scénariste de la bande sous le pseudonyme de Tredi. Amoureux de la princesse Aurora à qui il a sauvé la vie, le prince est en butte à un trio de méchants : le père d’Aurora (le Raja Karval), la princesse Orchidée (Orchid) et Milord, un conseiller anglais intrigant et haineux. Ce mélodrame sirupeux au pays des nababs fut interrompu pour cause de guerre en 1943, mais reprit du service à la Libération, notamment en France de 1949 à 1952 dans L’Intrépide 2ème série. (2)

Encore quelques semaines et c’est la fin de « Charlie Chan » remplacé, presque aussitôt, en septembre 1941 par deux autres bandes américaines : « Gary Steele » et « Batman et Robin l’étonnant petit garçon ».

Pour la première, il s’agit d’une série policière de peu d’intérêt, non signée, avec vol de diamant dans un train, sur un strip en double page centrale.

« Batman », en revanche, est l’un des classiques de la bande dessinée américaine, créé par Bob Kane pour le dessin et Bill Finger pour le scénario dans Détective Comics en mai 1939, pour concurrencer « Superman ».

Justicier masqué, Batman (en fait le richissime Bruce Wayne costumé en chauve-souris), escorté un an plus tard, en mai 1940, de son jeune pupille Dick Grayson (Robin), fait régner l’ordre à Gotham City grâce à une intelligence, une agilité et une force peu communes, tout en utilisant des gadgets perfectionnés (Batmobile, Batplane, etc.), concoctés dans son laboratoire souterrain.

Il affronte des criminels qui sortent de l’ordinaire : The Penguin, The Jolly Joker, etc. Ici, appelé Le Batman (sic), notre héros et son jeune compagnon (assimilé de façon absurde à un petit garçon par la rédaction de L’Audacieux, dont on se demande si elle lit ce qu’elle publie) combattent Le Masque de cire, lequel menace la jeune actrice de cinéma Sophie Tornade.

La bande, en bichromie, noir et jaune, sur un strip, se trouve coincée en hauteur à la pliure des pages centrales, un numéro sur deux.

Heureusement, Batman est déjà paru dans de meilleures conditions à Paris dans l’hebdomadaire Les Grandes Aventures sous le titre « Le Justicier » en 1940 et sortira, après guerre, dans deux journaux de Cino Del Duca : Tarzan (1946) et L’Astucieux (1947), respectivement rebaptisé « La Chauve-souris » et « Les Ailes rouges ».

« Batman » par Bob Kane et Bill Finger.

Au n° 35, en octobre 194l, commence « La Perle de Macassar », qui n’a pas laissé un souvenir impérissable. Pourtant, cette bande était due au talentueux illustrateur et peintre parisien Paul Derambure qui se dissimulait ici sous le pseudonyme de Polder. Spécialiste des aventures exotiques, Polder signera aussi dans L’Audacieux « Galahad le justicier », à partir du mois de décembre 1941, ce qui n’ajoutera rien à son maigre talent. Cette bande était sortie le mois précédent dans Hurrah ! en zone occupée et Claude Beylie pense qu’il s’agit d’une importation italienne avec pseudonyme francisé. (3)

« Eusèbe » (« Homer Hoopee ») par Fred Locher.

Encore un numéro, et les éditions Mondiales de Cino Del Duca se paient le luxe d’un numéro spécial de 10 grandes pages où débute le « Concours des collectionneurs : la terre de France », avec des vignettes à découper sur les hommes, les costumes, les arts et les métiers.

Ce coup de chapeau obligé au retour à la terre, cher à l’État français, permet aux jeunes lecteurs de l’époque de massacrer à coups de ciseaux leurs Audacieux au grand dam, des décennies plus tard, de collectionneurs, non plus de vignettes, mais de bandes dessinées.

En ce numéro spécial, commence « Eusèbe » (« Homer Hoopee »), un family strip d’assez bonne qualité de Fred Locher, auteur par ailleurs de « Cicero Sapp » au début des années vingt.

La bande court gentiment sur un strip horizontal en bas des deux pages centrales, avec moult considérations sur le bonheur conjugal que l’on n’atteint jamais.

Curieusement, la belle-mère paraît plutôt sympathique et le mari n’est pas toujours perdant.

Au n° 37, deux classiques de la bande dessinée américaine font leur entrée, malheureusement sur seulement quatre numéros. Il s’agit de « Scorchy Smith » (« Bob l’aviateur ») et de « King of the Royal Mounted » (« Le Roi de la police montée »).

Créé en mars 1930 par John Terry, « Bob l’aviateur » a été repris en 1939 par Frank Robbins qui en fera plus tard un redoutable pilote de chasse.

Comme les Américains ne sont pas encore entrés dans le second conflit mondial en ce mois d’octobre 194l, notre héros se retrouve pedibus en Amérique Centrale à résoudre une histoire de kidnapping dans une hacienda ce qui n’a rien de vraiment exaltant.

« Le Roi de la police montée », de son côté, conte les exploits d’un valeureux garde canadien créé en 1935 par Allen Dean et le romancier Zane Grey. La bande a été reprise en avril 1939 par Jim Gary, mais est signée ici Lucien Ricard (sic), pour faire plus français, en page centrale et en couleurs, avec au début un résumé des chapitres précédents qui ne correspond à rien de publié auparavant dans L’Audacieux. Heureusement, « King, le roi de la police montée » a été édité de façon plus sérieuse avant la guerre, en France : dans Hurrah ! à partir de 1935 et dans L’Aventureux dès l’année suivante.

Au n° 39, en novembre 1941, une remarquable adaptation du célèbre roman de Dumas, « Le Comte de Monte-Cristo », débute sous le crayon expert de René Giffey. Toujours très à l’aise dans l’aventure à trame historique, avec un souci du réalisme qui mérite tous les éloges, il retrace la machination dont est victime Edmond Dantès et son évasion du château d’If. Mais l’histoire s’interrompt malheureusement, alors que la vengeance est sur le point de débuter. La bande, en effet, restera inachevée à la fin de L’Audacieux en août 1942 et on ne pourra lire la suite qu’après la Libération, en 1946, dans les récits complets Belles Aventures. Beaucoup plus tard, une réédition, avec des planches inédites, sera publiée dans l’hebdomadaire Tarzan (2ème série) en 1952, puis dans Hurrah ! (2ème série) en 1953.

Passons sur « L’Asile de l’enfer » et « Une exploration dans le désert », plutôt maladroitement dessinés, probablement par Jacques Devaux, illustrateur que l’on retrouvera après guerre dans le récit complet Garry, œuvrant sur des bandes complémentaires. L’entrée en guerre des États-Unis se produit le 7 décembre 1941, mais Del Duca continue à publier comme si de rien n’était « Le Roi du Far West » (« Red Ryder ») sous son patronyme, mais arrangé par René Brantonne.

En janvier 1942, paraît même « Oh, Suzon ! », un family strip américain qui conte, avec humour, les aventures d’une jolie jeune fille, de son père et d’un vieil homme à tout faire prénommé Arthur. Malheureusement, l’histoire reste inachevée au bout de quatre numéros.

« Nicole et Guy » (« Babe Bunting ») par Frank Godwin.

Encore un mois, puis sort seulement au n° 8 de 1942, sur une seule planche, la dernière bande américaine de L’Audacieux : « Nicole et Guy » (« Babe Bunting »). Il s’agit des aventures d’une petite orpheline dessinée par Frank Godwin, auteur par ailleurs, de la célèbre « Connie » (« Diane détective » dans Robinson, « Lilliane » dans L’Aventureux, « Cora » dans Le Journal de Mickey, etc.). Babe Buntig ressemble à la jeune vedette Shirley Temple et a déjà été publiée dans Hurrah ! et dans Tarzan zone libre l’année précédente, également sous le titre générique « Nicole et Guy ». Auparavant, on la trouve sous le nom de « Bébé Chiffon » dans Fillette (1938) ou baptisée « Baby » dans Jumbo (1937) et « Les Aventures de Françoise et Claude » dans Les Grandes Aventures (1940).

Créée par Fanny Young Cory en 1934, Babe Bunting fut éditée aussi par Del Duca pendant la guerre, dans ses collections de récits complets Le Supplément de Hurrah ! (1941), Le Supplément de l’Audacieux (1942) et Les Grandes Explorations (1943).

Au n° 9, de mars 1942, commence une nouvelle bande italienne créée dans L’Intrepido le 10 janvier 1941 : « Capitan Sparviero » de Guido Fantoni et Vittorio Cossio (frère de Carlo Cossio, l’auteur de « Dick Fulmine », plus connu en France sous le nom d’« Alain la foudre »). Il s’agit du « Capitaine Épervier », une histoire de corsaire que l’on retrouvera nettement mieux dessinée, sept ans plus tard, dans l’hebdomadaire Tarzan sous le titre « L’Épervier ».

Début mai 1942, au n° 18, Roger Melliès signe « Viva Villa ! », d’après la vie du célèbre révolutionnaire mexicain, avec un graphisme réaliste et sans fioritures. Il s’est déjà fait connaître en 1938-1939 dans Mon Camarade avec « Fou volant » (1938) et dans L’Épatant 2ème série avec « Police de l’air », toutes bandes interrompues en raison de la guerre.

Pour Pierrot, en 1939, Melliès a créé aussi « Pilotes des sables » et livré de nombreuses illustrations. En 1942, il signe donc « Viva Villa ! », parallèlement dans L’Aventureux parisien et dans L’Audacieux, mais dans ce dernier il ajoute une suite inédite dans les n° 26 à 33, malheureusement inachevée.

Plus tard, la bande sera reprise au complet, avec un nouveau lettrage, en deux fascicules, dans la Collection héroïque en 1946. Dans les années cinquante, Melliès deviendra, par ailleurs, l’un des grands dessinateurs des éditions Artima, notamment avec « Tex-Bill » dans les mensuels Dynamic et Aventures Film.

Poïvet prometteur et Brantonne retoucheur

En juin 1942, au n° 25, René Brantonne commence « Marco Polo » et Raymond Poïvet « Les Aventuriers du Val d’or », bandes déjà parues l’année précédente dans Hurrah !, en zone occupée.

Comme « Christophe Colomb » dure depuis mars 1941, c’est donc deux séries à la fois que signe Poïvet dans L’Audacieux : un Poïvet dont le talent s’affirme d’année en année. Plus tard, les éditions Mondiales de Del Duca l’accueilleront « avec du whisky et des cigares parce que j’étais le gars avec qui on faisait de l’argent » (4).

En ce mois de juin 1942, alors que les États-Unis sont entrés en guerre depuis six mois, une seule bande américaine continue à paraître dans L’Audacieux : « Le Roi du Far West » (« Red Ryder »), dessiné à partir du n° 15 de 1941 par Brantonne. Celui-ci n’hésite d’ailleurs pas à plagier, dans les derniers numéros de L’Audacieux, « Le Roi de la police montée », série rebaptisée pour la circonstance « François l’imbattable ».

À noter qu’il avait intitulé aussi « François l’imbattable » un démarquage ridicule de « Superman » en caleçon dans Hurrah ! zone libre, à partir du n° 3 de décembre 1940. Brantonne, retoucheur maison, gâchait là un réel talent : il l’a prouvé avec de superbes publicités de films pour les Livres d’or de la Paramount à la fin des années vingt et, après la guerre, entre autres, avec les suggestives illustrations de couvertures de la collection Fleuve noir Anticipation.

« François l’imbattable », démarquage ridicule de « Superman », dans Hurrah ! zone libre.

L’Audacieux a réduit son format de moitié au n° 27 du 13 juillet 1942 et est passé de 4 à 8 pages avant de s’arrêter, sans préavis, au n° 33 du 24 août 1942. Il s’agit du dernier numéro connu selon le « B. D. M. ».

Or, il ne peut pas y en avoir d’autres. En effet, nous avons découvert, dans Le Chasseur d’illustrés n° 13 de novembre 1969, une note de Louis M. Grangeon qui signale avoir en sa possession une carte postale du directeur-gérant de L’Audacieux, datée du 24 septembre 1942, où celui-ci informe un abonné de l’arrêt de la publication fin août 1942. En fait, Cino pel Duca a déjà stoppé ses publications parisiennes Hurrah ! et L’Aventureux, respectivement en avril et mai 1942, et se retrouve victime de la crise du papier qui frappe tous les journaux pour jeunes.

À Nice, il éditera encore, dans le même format réduit que les derniers Audacieux, le journal Belles Aventures, à partir du 28 décembre 1942.

Il emploiera uniquement des dessinateurs français maison : Giffey, Brantonne et Poïvet, en n’oubliant pas d’insérer la rubrique « Le Maréchal a dit » et de privilégier la partie rédactionnelle au détriment de l’image avec des romans, contes et nouvelles concoctés par des collaborationnistes distingués comme Henri d’Alzon et Jean de La Hire. Il est vrai que cette soumission à l’ordre nouveau s’explique, précautions obligent, par l’invasion allemande de la zone sud, le 11 novembre 1942.

À Paris, ce qui reste des éditions Mondiales publie, en décembre 1942 et janvier 1943, Etc., un magazine pauvre en bandes dessinées avec alpiniste blond et vigoureux en couverture et des contes puisés dans le fonds germanique (5).

Par ailleurs, une filiale, la S.E.P.L, continue, un temps en zone nord, la célèbre collection de récits complets Les Aventuriers d’aujourd’hui qui passe ensuite à Nice, jusqu’en mai 1944. Le tout en l’absence de Cino Del Duca, dénoncé en 1943 à la Gestapo par un « ami » qui cherche à s’emparer des éditions Mondiales.

L’Audacieux, l’un des derniers survivants d’un certain « âge d’or »

Après la victoire des armées nazies en 1940 et un armistice qui divisait la France en deux zones, des éditeurs ont tenté, avec plus ou moins de bonheur, de prolonger les journaux dits de l’âge d’or : ces publications qui avaient tant bouleversé le paysage éditorial français à partir de la création du Journal de Mickey, en octobre 1934. Mais ces périodiques ne pouvaient survivre à la disparition progressive des bandes américaines sans se renier ou se compromettre. La rédaction de L’Audacieux a fait de son mieux avec les moyens du bord, gérant la précarité et l’instabilité au jour le jour, caviardant, censurant, retouchant les images, imprimant en bleu pour donner l’impression de la couleur, réduisant les formats, gommant les références américaines trop voyantes avec des pseudonymes bien français, s’abaissant finalement, pour survivre, à faire l’apologie plus ou moins voilée du maréchal Pétain et de la Révolution nationale. Malgré tout, L’Audacieux, vaille que vaille, continue à publier des bandes dessinées stricto sensu, car Les Belles Aventures qui lui succède va se conformer au modèle de l’illustré « bien de chez nous » avec histoires en images et abondance de textes. De ce fait, malgré toutes ses avanies, il reste l’un des derniers journaux de cet « âge d’or » a avoir fait rêver les enfants de la guerre, à une époque où lire et s’amuser n’étaient pas une sinécure. 

Michel DENNI (qui remercie Charles Duboiset Ange Tomaselli)

Mise en pages et mise à jour du texte : Gilles Ratier

(1) Voir nos différents « Coins du patrimoine » sur :

Le Tarzan d’après-guerre (1ère et 2ème série) : première partie, Le Tarzan d’après-guerre (1ère et 2ème série) : deuxième partie et Le Tarzan d’après-guerre (1ère et 2ème série) : troisième et dernière partie.

Le Hurrah ! d’après-guerre… (première partie) et Le Hurrah ! d’après-guerre… (deuxième partie).

L’Intrépide, un hebdomadaire classique (première partie) et L’Intrépide, un hebdomadaire classique (deuxième partie).

Mireille, un hebdomadaire pour le lectorat juvénile féminin… (troisième partie)

et Mireille, un hebdomadaire pour le lectorat juvénile féminin… (quatrième et dernière partie).

(2) Voir aussi notre étude sur ce journal publié après la guerre par Nous Deux édition de Cino Del Duca, in Le Collectionneur de bandes dessinées n° 31.

(3) Voir « Glissement progressif de Hurrah ! (1940-1942) » par Claude Beylie, in Le Collectionneur de bandes dessinées n° 65.

(4) Voir l’entretien de Raymond Poivet avec Henri Filippini in Schtroumpf : les cahiers de la bande dessinée n° 33.

(5) Voir « Les Éditions Mondiales en zone nord : le magazine Etc. » par Patrice Caillot, in Le Collectionneur de bandes dessinées n° 26.

TABLEAU SYNOPTIQUE

NAPOLÉON N° 23 (20/7/41) à 2 (12/1/42) Raymond Poïvet aventures historiques France
LE PRINCE CHARMANT(IL PRINCIPE AZZURO) N° 25 (3/8/41) à 36 (20/1/41) Salemme aventures exotiques Italie
GARY STEELE N° 30 (8/9/41) à 35 (13/10/41) non signé aventurespolicières USA
BATMAN ET ROBIN(BATMAN) N° 30 (8/9/41) à 43 (8/12/41) (un numéro sur deux) Bob Kane super-héros USA
LA PERLE DE MACASSAR N° 35 (12/10/41) à 24 (15/6/42) inachevé Polder aventures exotiques Italie
EUSEBE(HOMERHOOPEE) N° 36 (20/10/41) à 20 (18/5/42) Fred Locher aventures humoristiques USA
BOBL’AVIATEUR(SCORCHY SMITH) N° 37 (27/10/41) à 40 (17/11/41) Frank Robbins aventures aériennes USA
LE ROI DE LA POLICE MONTÉE(KING OF THE ROYAL MOUNTED) N° 37 (27/10/41) à 40 (17/11/41) Jim Gary aventurespolicières USA
LE COMTE DEMONTE-CRISTO N° 39 (10/11/41) à 33 (24/8/42) inachevé René Giffey aventures historiques France
L’ASILE DE L’ENFER N° 39 (10/11/41) à 41 (24/11/41) Jacques Devaux aventures exotiques France
UNE EXPLORATION SOUS LE DÉSERT N° 42 (1/12/41) à 46 (29/12/41) Jacques Devaux aventures militaires France
GALAHAD LE JUSTICIER N° 43 (8/12/41) à 5 (2/2/42) inachevé Polder aventures exotiques Italie
OH, SUZON !(OH, DIANA !) N° 1 (5/1/42) à 4 (20/1/42) inachevé Don Flowers aventures humoristiques USA
NICOLE ET GUY(BABE BUNTIG) N° 8 (23/2/42) à 8 (23/2/42) inachevé Frank Godwin aventures policières sentimentales USA
LE CAPITAINE ÉPERVIER(CAPITAN SPARVIERO) N° 9 (2/3/42) à 24 (15/6/42) Vittorio Cossio aventuresmaritimes Italie
VIVA VILLA ! N° 18 (4/5/42) à 33 (24/8/42) inachevé Roger Melliès aventures historiques France
MARCO POLO N° 25 (29/6/42) à 32 (17/8/42) inachevé René Brantonne aventures historiques Italie
LES AVENTURES DU VAL D’OR N° 25 (29/6/42) à 32 (17/8/42)inachevé Raymond Poïvet aventures exotiques France
FRANÇOIS L’IMBATTABLE N° 29 (27/7/42) à 33 (24/8/42) inachevé René Brantonne aventurespolicières France

Galerie

2 réponses à En 1941 et 1942, il y eut L’Audacieux (deuxième et dernière partie)

  1. tillou dit :

    polder est le pseudonyme de paul derambure.illustrateur et peintre,parisien.je le sais parce qu’il est de ma famille.cordialement.elisa.

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