Les amateurs de son œuvre le savent bien : Jacques Tardi est un boulimique de travail qui dessine matin, midi et soir. Or, « Dessins matin, midi et soir », c’est le titre d’un beau petit recueil édité par Oblique Art (structure dirigée par Pierre-Marie Jamet) qui nous propose pas moins de 160 pages rassemblant des illustrations réalisées par le créateur d’« Adèle Blanc-Sec », sélectionnées dans les nombreux carnets qu’il a noircis (voire mis en couleurs) tout au long de sa remarquable carrière d’auteur du 9e art : croquis, études de personnages… et même courtes bandes dessinées iconoclastes inédites.
Lire la suite...Spécial Glénat Comics
Cet automne, Glénat Comics a accéléré les choses en publiant un nombre assez conséquent d’albums par salves rapprochées. Suites de séries récemment lancées mais aussi nouveaux titres au catalogue, à suivre ou en one-shot : je vous propose un petit coup d’œil sur ce qui a retenu mon attention, avec du beau monde comme Darrow, Rucka & Lark, ou Stelfreeze, par exemple…
« The Shaolin Cowboy : Shemp Buffet » par Geof Darrow
On commence très fort avec cet album de dingue. Drôle et terrifiant, sérieux et absurde… tel est l’univers de Darrow. Certes, ce n’est pas une surprise ni une nouveauté, mais lorsqu’on regarde cette dernière et récente production « Shaolin Cowboy », on ne peut que constater combien notre homme ne s’est pas calmé et continue de délirer ad libitum. Tant mieux pour les fans de l’artiste, et tant mieux pour la bande dessinée en général qui bénéficie des folies graphiques et séquentielles de Darrow, indéniablement enrichie par cet univers unique et fascinant. Ici, le Shaolin Cowboy reprend conscience dans le désert, sûrement après un rude combat qui l’a enseveli sous le sable et les pierres. Mais il ne se réveille pas seul : un horde de zombies sort elle aussi de terre et ne semble pas très sympathique et encore moins pacifique… Notre héros va donc devoir se battre contre cette armée de morts-vivants, utilisant une arme redoutable : le bâton-tronçonneuse (un bâton muni d’une tronçonneuse à chacune de ses extrémités). Et puis ? Et puis c’est tout. Et l’histoire ? Bah, c’est ça l’histoire. Le Shaolin Cowboy qui se bat contre des zombies avec son bâton-tronçonneuse, jusqu’à la dernière page ou presque. Tout au long de ce récit quasiment muet, nous assistons littéralement à ce qu’on peut appeler une « danse » ou un « ballet de la mort ». De manière chirurgicale, Darrow nous décrit ce combat, chronologiquement, mouvement après mouvement, case par case, sans un mot, pendant environ 130 pages… Stupéfiant spectacle que celui-là , transcendé par les milliards de détails qui remplissent chaque case – comme toujours chez Darrow. Regarder des zombies se faire tronçonner pendant des pages et des pages, sans autre propos que la description brute et directe de ce combat pourrait en affliger quelques-uns, se demandant si nous n’avons pas affaire là à une apologie paroxysmique de la violence, flattant les instincts voyeurs de certains lecteurs, et si nous n’atteignons pas ici le degré zéro de la bande dessinée, la violence physique servant de scénario… Eh bien c’est tout le contraire. Là où beaucoup de bandes dessinées trouvent dans les scènes de combats et la violence une dose de piment putassier qui veut faire oublier au lecteur la faiblesse du scénario, Darrow inverse les paramètres pour mieux mettre en perspective notre rapport à la violence tout en expérimentant la science séquentielle jusqu’à la folie. Ici, pas d’histoire, juste la violence sous nos yeux, se déployant sans que nous puissions faire quelque chose, dans un long mouvement. Mais – et c’est là où le bât blesse – cela ne se passe pas que sous nos yeux : satellites et smartphones sont là , et tout est relayé sur les réseaux sociaux, par l’intermédiaire d’un quatuor de jeunes abrutis décérébrés, pervers, alcoolisés et armés, tellement crétins qu’ils boivent et rient devant l’acte de mort auquel ils participeront aussi. No comment, suivez mon regard… Le fait que les « méchants » soient des zombies et non des personnes vivantes renforce l’idée de Grand-Guignol qui est à l’œuvre ici, l’exagération macabre atteignant une telle absurdité dans la répétition qu’on sourit dans notre hébétude. Quant à la science narrative de Darrow, elle atteint des sommets. Trois phases de combats, trois découpages singuliers et complémentaires, dans une fluidité et une intensité remarquables. Enfin, saluons le travail de mise en couleurs de Dave Stewart qui démontre à nouveau l’étendue de son talent, à la fois franc et subtil. Une claque !
« Lazarus T3 : Conclave » par Michael Lark et Greg Rucka
Si vous avez loupé les deux premiers tomes de cette série incontournable, je vous conseille ardemment de lire mes précédentes chroniques (T1 : http://bdzoom.com/?p=86648 et T2 : http://bdzoom.com/?p=90234) afin de rattraper ce retard que vous pourriez regretter ! « Lazarus » est clairement l’un de mes gros coups de cÅ“ur de cette année, excellente dernière création en date du fameux duo Rucka/Lark. Au fur et à mesure qu’elle se déploie, cette série garde tout son pouvoir d’attraction et s’enrichit de belle manière, avec des respirations feutrées où se dévoilent petit à petit des points sombres de l’histoire. Quelques tiroirs qui s’entrouvrent dans la pénombre, quelques flashes, des paroles apparemment anodines alors qu’elles sous-entendent de terribles vérités… l’arsenal de Rucka est aussi puissant que profond dans ses troublantes nuances, parfaitement installé dans la durée et générant une vraie densité au récit. Après avoir posé le postulat de départ et présenté les personnages principaux, après avoir élargi le propos sur le contexte et le reste de la population, troisième phase plus politique avec ce « Conclave » qui s’immisce dans les relations diplomatiques entre les familles. Mais dans ce monde-ci, comme pour tout le reste, la notion de « diplomatie » est quelque peu différente de celle qu’on pourrait espérer. Violence froide, manipulation, tout est dévoyé par les glaçants paradigmes de cet univers qui extrapole le visage sombre de notre présent. Au milieu de cet environnement angoissant et extrêmement tendu, Forever cherche à savoir qui elle est vraiment. Le chemin est tortueux, la chape est de plomb, et notre héroïne aussi effacée que redoutable a de plus en plus de mal à traverser les épreuves sans obtenir de réponses à ses questionnements existentiels… Comme je l’ai déjà dit, ce personnage est une réussite totale, la pauvre Eve promue Lazare de sa famille s’avérant de plus en plus touchante au fil des épisodes, femme fragile et perdue néanmoins incarnée en véritable machine programmée pour tuer. Le récit se déroule brillamment, toujours dans la plus pure tradition du polar et du roman d’espionnage noirs, dans une atmosphère d’effrayante intimité. Quant aux dessins de Michael Lark (assisté de Tyler Boss) mis en couleurs par Santi Arcas, ils embrassent toujours aussi impeccablement le propos de l’auteur, dans un réalisme simple et sombre qui nous plonge pleinement dans cet univers hypnotique. Beau et prenant. On en veut encore et encore, forever…
« Letter 44 T2 : Décalage spectral » par Alberto Jiménez Albuquerque et Charles Soule
Ce deuxième tome confirme la qualité de cette série que je vous ai récemment présentée ici même (http://bdzoom.com/?p=88989). Habile mélange de space opera et de politique-fiction, « Letter 44 » tient ses promesses. Suspense fort bien mené sans s’essouffler sur la longueur, dialogues bien écrits et incarnant parfaitement les personnages sans trop en faire, bon équilibre complémentaire entre politique réaliste et SF pure, crédibilité du postulat et justesse de ton : tout est là pour faire de ce comic un excellent spectacle, intelligent et divertissant. Nul doute que l’auteur s’est fortement inspiré de l’histoire récente de l’Amérique et du contexte mondial actuel pour échafauder le propos de cette série (les épisodes #8 à #13 repris ici sont sortis aux États-Unis dans la seconde moitié de 2014) lorsqu’on croise au fil des pages le système de protection sociale universelle voulu par le Président des USA ou bien la présence militaire américaine en Afghanistan – pour ne citer que ces deux exemples. La dimension géopolitique de ces épisodes fait bien écho à notre contexte mondial actuel – phénomène que je ne cesse de souligner depuis la rentrée. Le décalage des parutions entre VO et VF devenant de plus en plus ténu, il n’est plus farfelu de vouloir faire des rapprochements entre la production US récente et l’actualité de notre monde, vu de France. Tant mieux. Cela enrichit notre vision et notre culture, nous donnant une bien meilleure idée de l’évolution éditoriale en cours de l’autre côté de l’Atlantique. Je digresse un peu pour ne pas trop vous dévoiler le contenu de ce deuxième tome de « Letter 44 », car il s’y passe des choses très importantes et impressionnantes, des événements et des évolutions notoires par rapport au début de l’histoire qui entraînent la série sur des chemins périlleux… Que ce soit sur Terre ou au fin fond de l’espace, la menace ne cesse de s’adapter et peut venir de toutes parts. À qui faire confiance ? À personne, peut-être, sauf aux auteurs qui mènent avec brio ce projet intéressant qui – j’en suis sûr – n’a pas fini de nous apporter quelques surprises de taille. À suivre, assurément !
« Day Men T1 : Lux in tenebris » par Brian Stelfreeze, Matt Gagnon et Michael Alan Nelson
Depuis le début de ce jeune siècle, les vampires et les zombies ont à nouveau le vent en poupe, phénomène qui ne s’essouffle pas malgré les nombreux comics qui s’engouffrent dans le genre horrifique. Dans le lot, tout n’est pas forcément réussi, bien sûr, la multiplication n’étant pas gage de qualité et les lecteurs risquant de se lasser… Ce n’est pas le cas avec ce « Day Men », une bonne surprise qui enrichit le genre grâce à une idée aussi simple que maline, menée avec une grande efficacité par les deux scénaristes. Les vampires ne pouvant sortir de leur retraite que la nuit, il faut bien que quelqu’un défende leurs biens et préserve leur existence durant la journée, quand ils sont en léthargie. 50 immémoriales familles de vampires existent, dont les Ramses et les Virgo, qui emploient des « Day Men » afin de les protéger et de travailler pour eux durant la journée. David Reid fait partie de ces Day Men, et c’est sur lui que se concentre la série. À la croisée de « 100 Bullets », « American Vampire » et « Gotham Central », cette histoire de mafias vampires où les héros sont les êtres humains normaux et non les créatures surnaturelles est une réussite dans l’expression du projet, faisant preuve de retenue et distillant les temps forts avec intelligence. L’écriture est fluide tout autant que le découpage, le ton sonne juste, la surenchère est évitée, l’angle choisi fonctionne très bien. Pas de scènes gore ni d’outrance, mais plutôt un goût pour l’ellipse, le mystère, le non-dit, le non-vu. On appréciera par exemple la non-utilisation d’un champ-contrechamp tellement évident que tout le monde s’y serait engouffré… Pas ici. Une grande cohérence d’ensemble, donc, et une subtilité qui engendre au-delà du récit un véritable intérêt pour les personnages. À la fois horrifique et glamour, ce polar fantastique vaut qu’on s’y essaye.
« Dead Letters T1 : Mission existentielle » par Chris Visions et Christopher Sebela
Ça commence comme un bon vieux polar. Sam s’éveille dans un motel de bas étage, totalement amnésique. Un flingue sur le bureau. Des blessures. Le danger qui frappe déjà à la porte. Et puis, très vite, l’environnement s’avère différent de celui auquel nous avons affaire dans ce genre d’histoire noire. Une voiture d’un autre temps, des hommes en costard bizarre, une drôle d’ambiance, en marge de la réalité. Et c’est bien là que nous sommes, dans un entre-deux. Sans tout dévoiler, on pourra dire que ce comic offre une nouvelle variante au purgatoire et à toute la mythologie qui va avec. Polar mystique, fable fantastique, « Dead Letters » nous sert un récit et une esthétique bruts, ne s’évaporant pas dans le surnaturel ambiant pour mieux se recentrer sur le parcours de notre anti-héros. On pourra regretter un petit flou complexe dans la narration à cause de la surenchère d’infinis accords de pouvoirs qui se font et se défont selon les intérêts, ainsi que le double-triple-quadruple jeu du principal protagoniste, mais l’ambiance chromatique et l’invention graphique « rattrapent » la chose grâce au style de Chris Visions – dont le talent de story-boarder est ici plus que visible. Un trait lâché et brut, gras, où déformations et jeux de compositions font mouche, nous offrant un très chouette spectacle visuel… Un mélange des genres assez réussi.
Cecil McKINLEY
« The Shaolin Cowboy : Shemp Buffet » par Geof Darrow
Éditions Glénat Comics (19,95€) – ISBN : 978-2-344-01099-0
« Lazarus T3 : Conclave » par Michael Lark et Greg Rucka
Éditions Glénat Comics (15,95€) – ISBN : 978-2-344-01101-0
« Letter 44 T2 : Décalage spectral » par Alberto Jiménez Albuquerque et Charles Soule
Éditions Glénat Comics (16,95€) – ISBN : 978-2-344-00937-6
« Day Men T1 : Lux in tenebris » par Brian Stelfreeze, Matt Gagnon et Michael Alan Nelson
Éditions Glénat Comics (15,95€) – ISBN : 978-2-344-01041-9
« Dead Letters T1 : Mission existentielle » par Chris Visions et Christopher Sebela
Éditions Glénat Comics (14,95€) – ISBN : 978-2-344-01043-3
Bonjour Cecil,
Vos articles sur Lazarus ont éveillé mon intérêt pour cette série que je ne connaissais pas, comme souvent.
Mais de ce qui j’ai pu voir ici ou là , je suis assez rebuté par les trop longues séquences ultra-violentes gore. On côtoie assez de tueries en ce moment pour ne pas en redemander dans la fiction. En tout cas c’est mon sentiment. Pourriez-vous me dire s’il y a de la complaisance dans ces séquences ou si elles se justifient par rapport à l’histoire. J’hésite encore à me lancer dans cette lecture, en dépit de vos éloges.
Merci d’avance.
Bonjour Captain,
Votre commentaire soulève des considérations tellement amples qu’il faudrait plus qu’un forum pour en débattre sérieusement… Car bien sûr que – même lorsqu’on se situe dans une bande dessinée qui dénonce la violence plutôt que dans une bande dessinée foncièrement et volontairement violente (sur laquelle on peut se poser des questions de voyeurisme malsain) -, il reste le choix de montrer ou de cacher cette violence…
De tous temps, certains pourfendeurs de la violence ont répondu par des cris ou des fleurs, et ces deux sortes de combats sont légitimes, complémentaires : que ce soit par le flower power des pacifistes ou par la rage des Stooges, la révolte, la critique, l’analyse s’exprime de bien des manières, selon la nature de chaque artiste. Selon son degré d’intensité, elle pourra heurter certaines sensibilités plus enclines au calme et à la sérénité comme force de vie… À partir du moment où l’intention de l’auteur ne peut être sujet à polémique grâce à sa clarté et à sa franchise, toutes ces expressions artistiques contre un système totalitaire sont entendables. Je précise que je suis plutôt pacifiste et amis des chats, donc la violence gratuite me rebute aussi.
Je vous dis tout ça car « Lazarus » n’est pas une bande dessinée voyeuse et putassière, et au-delà de ses séquences violentes, il y a bien autre chose qui se présente à nous – et je dirai même que tout le reste est d’une telle qualité de psychologie, de suspens, de climat humaniste désespéré mais portant en lui ce qui devrait tous nous mouvoir, que « Lazarus » fait bien partie de ces romans noirs dans la plus grande tradition des polars et autres drames d’espionnage ou psychologiques. Ici, c’est bien au parcours d’une jeune femme manipulée pour servir la violence auquel nous avons affaire. C’est un très beau roman noir, avec un très beau personnage principal.
Après, pour parler de ces fameuses scènes « violentes-gore », il ne s’agit nullement de complaisance, elles sont même – au sein de ce choix de montrer ou non – constitutives et nécessaires afin de montrer une RÉALITÉ. Rucka aurait très bien pu ne pas montrer cette violence, mais en le faisant (et on accordera aussi une certaine « pudeur » dans cette violence grâce à de nombreuses zones plongées dans l’ombre de l’encre noire) il participe plus au processus du « tant qu’on se s’est pas brûlé on ne comprend pas pourquoi le feu est dangereux » qu’à « regardez comme c’est chouette tous ces morts ». Cette dimension violente, telle qu’elle est décrite (peut-être brute mais pas ostentatoire) participe réellement à notre connaissance du personnage, nous faisant mieux comprendre la profondeur sensible et intolérable de la tragédie que représente son existence. Petit soldat entraîné à l’ultra-violence pour défendre des intérêts familiaux dictatoriaux, elle traverse sa vie en subissant la violence qu’elle doit infliger, coupée dans le même temps de toute vraie relation humaine « normale ». La violence comme une norme. Voir la violence à laquelle elle est confrontée, de manière réaliste, amplifie redoutablement notre compréhension sensitive et fondamentale d’Eve. Nous fait ressentir la blessure de cette femme avec une acuité décuplée.
De plus, on ne peut pas dire que « Lazarus » soit un comic majoritairement violent physiquement, car si vous regardez bien les scènes de violence physique ne représentent que peu de pages sur la totalité de l’Å“uvre. Une quinzaine dans le premier volume, un peu plus de 5 dans le deuxième, et 13 pages dans le troisième : vous remarquerez justement que cette violence n’est pas récurrente mais plutôt mise en scène dans des séquences spécifiques. Une première séquence de 9 pages dans le premier volume, et 13 dans le dernier, plus apparentées à une longue danse de combat à l’épée… Ces séquences – accolées aux autres scènes plus psychologiques, atmosphériques – finissent de nous présenter cette existence sans horizon et subissant le joug d’une volonté violente. Si celles-ci vous terrifient, alors vous aurez compris ce que doit sûrement ressentir Eve tout au fond d’elle-même, enfoui sous la machine à tuer…
Bien à vous,
Cecil McKinley
Merci infiniment, Cecil, d’avoir apporter une réponse aussi détaillée. J’apprécie votre gentillesse.
Je vais donc aussi me commander Lazarus, au moins le premier volume.
J’en profite pour vous dire que je me félicite d’avoir suivi vos conseils concernant l’achat du premier volume du 4e Monde de Kirby. J’étais assez sceptique sur l’intérêt des séries qu’il contient, vous vous en souvenez peut-être. En fait c’est une merveille ! Je ne regrette pas de m’être laissé convaincre par vous, (avec le renfort de Jean Depelley). Je vais me procurer le nouveau tome sans tarder.
Bonjour Captain,
J’espère que ce « Lazarus » vous plaira, même si évidemment cela dépend de vos goûts personnels : on ne peut pas tout aimer, et ça, ça ne se commande pas !
Quant au « Quatrième Monde » de Kirby, je suis flatté que vous ayez suivi mes conseils et ravi que vous aimiez cette Å“uvre ! Ça dépote, hein ?
Bien à vous,
Cecil
Bonjour,
Je vais rapidement donner mon avis sur la violence dans Lazarus, série que j’apprécie également beaucoup.
Si certaines scènes sont en effet très musclées, on comprend vite que la véritable violence est celle des « pères », des décideurs et leur toute-puissance, envers leurs familles mais surtout envers les populations sous leur contrôle. Une violence froide, non démonstrative mais totale et sans pitié.
Le violence « martiale » que représente chaque Lazare est en permanence contrebalancée par la dimension psychologique de ces personnages et par leurs doutes formidable scène rassemblant tous les Lazares et qui échappe complètement à la violence, bien au contraire).
Une bonne partie de l’interêt de cette série repose selon-moi sur l’habileté qu’ont les auteurs pour éviter les clichés, toujours trouver de nouvelles façons d’aborder les scènes que l’ont s’attend à voir, en mettant toujours la dimension psychologique au centre des relations entre lespersonnages
Bonjour Alexis,
Merci de votre commentaire, je suis bien d’accord avec tout ce que vous dites.
Bien à vous,
Cecil