À la mémoire de Charlie Schlingo

C’est à l’initiative de Christine Taunay, qui fut sa compagne, que les objets personnels ayant appartenu à Jean-Charles Ninduab, dit Charlie Schlingo, seront vendus dans le cadre du salon de la bibliophilie qui se tiendra du 4 au 8 juin à Paris. Cette manifestation propose des ouvrages anciens dans les domaines du livre, de la gravure, de la photo, de l’affiche et de la BD.

Charlie Schlingo.

Un catalogue de format 30/40 (clin d’œil à l’album publié jadis par Futuropolis), réalisé à cette occasion, sera vendu sur le stand. Il reproduit la plupart des pièces proposées à la vente. On peut y découvrir ses BD (« Gaspation », « Josette de rechange »…), quelques originaux, des documents manuscrits, des blagues, des poèmes, des périodiques et sa bibliothèque personnelle, ainsi que quelques albums offerts par des amis dessinateurs. Le catalogue se termine sur un dessin original de Robert Crumb envoyé à Schlingo. À ma connaissance, c’est la première fois que les collections personnelles d’un dessinateur sont vendues de cette façon.

Tous ceux qui appréciaient le dessinateur-trublion décédé à l’âge de cinquante ans, voici tout juste dix ans, ne manqueront pas cette manifestation, par ailleurs intéressante pour ceux qui aiment le parfum incomparable du vieux papier.

Henri FILIPPINI

« Catalogue Schlingo » aux éditions du Sandre (5 €), en vente au stand 118 du salon de la bibliophilie, Place Saint Sulpice, quartier St-Germain, Paris 6ème, tous les jours du 4 au 8 juin 2015, de 11 heures à 19 heures, nocturne jusqu’à 21 heures le 5 juin.

Galerie

3 réponses à À la mémoire de Charlie Schlingo

  1. Ping : À la mémoire de Charlie Schlingo | Mass

  2. BARRE dit :

    Il faut lire -et relire!- à cette occasion l’excellent bouquin de Cestac et Teulé sur la vie de Schlingo intitulé « je voudrais me suicider mais j’ai pas le temps », un régal!

    • Alex dit :

      Je ne voudrais pas vous gâcher vos plaisirs de lectures mais le livre de Teulé et Cestac est au mieux une docu-fiction. Christine Taunay, évoquée ici, après avoir été consultée par l’auteur s’est totalement démarquée de l’ouvrage. Nombre de proches de Charlie Schlingo ont également récusé l’authenticité de ce livre. J’ai confronté l’auteur lui-même à ce sujet. Et dans un éclat de rire qui lui est propre il répondit:  » C’est bien quand un livre mène sa propre vie ». Quelles conclusions à tirer?

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