Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...Spirou 4000 : le compte à rebours est lancé !
Lecteur du Journal de Spirou depuis le numéro 854 du 26 août 1954, sans une semaine d’interruption, je dois dire que l’approche du numéro 4000 me donne le vertige. D’autant plus que l’hebdomadaire, mine de rien et par petites touches, revient à ses fondamentaux. Nombre d’histoires à suivre de plus en plus important, retours de grands héros disparus de ses pages… À dix numéros de l’événement, Spirou (le grand et le petit) et Fantasio, Boule et Bill, Buck Danny, Soda, Lucky Luke, Pierre Tombal, Cédric… cohabitent dans un même numéro, après les départs récents de Natacha et des Tuniques bleues et avant le retour du Marsupilami…
Seules petites ombres au tableau : certaines créations qui veulent faire nouvelle BD et ne font, le plus souvent, qu’un petit tour avant de disparaître. On peut se demander les raisons de cet entêtement à gaspiller la dernière partie du journal de la part d’un rédacteur en chef qui, mieux que personne, sait pourtant ce qu’est l’esprit Spirou. Il y a cependant quelques exceptions comme le génial « Dad » de Nob ou encore « Les Campbell » de José-Luis Munuera.
En attendant, la semaine du 10 décembre prochain et ce fameux numéro 4000, les surprises ne vont pas manquer au cours de l’ultime décade. Retour, après neuf années d’absence de « Soda » par Tome et Dan (Dan Verlinden, l’ancien assistant de Janry) digne successeur de Bruno Gazzotti (au n° 3989), décollage de « Buck Danny Classic » (au n° 3990), arrivée d’un nouveau « Marsupilami » par Batem (au n° 3992), publication d’un numéro collector avec ce cher Spirou décliné par des auteurs aussi mystérieux que surprenants (au n° 3997)… Au-delà du 4000, notons également le numéro double de Noël (n° 4001/4002) avec le début d’un nouveau « Spirou par… » signé Téhem et Makyo.
Le dernier de nos grands hebdomadaires encore en vie (oublions Le Journal de Mickey) fait preuve d’une étonnante jeunesse avant d’avoir en ligne de mire son cinq millième numéro… Je sais ça paraît loin, mais je me disais la même chose après les numéros 1000, 2000 et 3000 !
Amis de BDzoom.com, vous avez peut-être des idées pour ce numéro historique. N’hésitez pas à les souffler à l’équipe de Spirou par notre intermédiaire. Et si vous êtes un vieux lecteur, dites-nous depuis quand, afin que l’on puisse fêter le plus vieux lecteur du plus vieil hebdomadaire. Et comme le disait ce bon vieux Fureteur : « Spirou, ami, partout, toujours… »
Henri FILIPPINI
Spirou, hebdomadaire des éditions Dupuis, 52 pages en couleurs (2,40 €), en kiosques.
Notons que les abonnés (les veinards !) reçoivent chaque semaine un cadeau collector.
Si je me souviens si bien de l’été 1976, ce n’est pas pour sa canicule mais pour la sortie du numéro 2000 de Spirou. Le poster intérieur présentait les couvertures des numéros précédent et j’avais le vertige du temps qui s’était déroulé depuis 1938 au rythme de BD sublimes. Je suis heureux d’avoir vécu la « boucle » inverse.
Merci Henri pour vos articles.
Cher Philippe,
nos sympathiques Vendredi 13 à Tours me manquent, c’était le bon temps. Je suis avec plaisir vos « olympiades » chez Bamboo et je suis très heureux que vous ayez trouvé votre série. Bravo aussi pour les énigmes avec Thierry Nouveau. C’est très chouette. Amitié à vous et à votre petite famille
Henri
Je ne vais pas insister ici, Henri, mais je n’oublie pas que que c’est grâce à vous et à la confiance que vous m’avez accordé durant l’un de ces « Vendredi 13″ que je suis entré dans ce beau métier. Cela fera bientôt 30 an
J’ai conservé ce poster du numéro 2000 de Spirou, illustré de couvertures du journal de 1938 à1976. Il y était écrit : « Nous vous offrirons la suite dans notre numéro 4000″. A l’époque, les rédacteurs de Spirou imaginaient-ils vraiment que leur journal vivrait encore en 2014 ? Un grand bravo pour ce numéro 4000 !
tout à fait, j’aime beaucoup vous lire quand vous écrivez « Seules petites ombres au tableau : certaines créations qui veulent faire nouvelle BD et ne font, le plus souvent, qu’un petit tour avant de disparaître. On peut se demander les raisons de cet entêtement à gaspiller la dernière partie du journal de la part d’un rédacteur en chef qui, mieux que personne, sait pourtant ce qu’est l’esprit Spirou. »
L’esprit Spirou, c’est l’esprit Spirou! Trondheim y est toléré, car c’est un auteur souple qui sait se plier aux désirs de son public, mais Duhoo et Sapin…. sont un peu plus raides!
je lis SPIROU depuis 1957, hélas je n’ai pas gardé tous les numéros ; il ne m’en reste,qu’une petite centaine au fond du grenier qu’il m’arrive de relire avec nostalgie. En revanche,j’ai encore quelques albums que je garde jalousement. Pour vous dire, a l’époque on ne se disputait pas le Spirou, on se l’arrachait. Spirou que je dévorai( mon papa aussi) m’a accompagné tout au long de mon existence…
Énormes sont les choses à raconter, j’en ai vu défiler des héros, mais pour cela il me faudrait écrire un roman et je ne fut qu’un lecteur de l’ombre. Pourtant j’aurai vécu tout les bonheurs et les drames (parce qu’il y en a eu, souvenez-vous de Salvé!) 1000 fois merci monsieur Charles Dupuis !