Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
Lire la suite...« Daring » Dick Ayers vient de nous quitter…

C’est avec beaucoup de tristesse que BDzoom.com vient d’apprendre le décès de Dick Ayers (1924-2014). Sa contribution importante à Marvel dans les années 1960, soit en tant qu’encreur de Jack Kirby (« Iron Man », « Ant-Man », « Thor », « S.H.I.E.L.D », « Fantastic Four », « Avengers » et « Sgt. Fury »), soit en tant que dessinateur (« Sgt. Fury », « Human Torch », « Giant-Man », « Ghost Rider », « Two-Gun Kid », « Captain Savage ») a donné à cette maison d’édition de formidables pages de comics.
Outre sa carrière sur les super-héros Marvel, Ayers s’est distingué dans des genres très variés (horreur, western, guerre, humour…) chez de nombreux éditeurs
: Magazine Enterprises, Atlas, Charlton, DC…
Sa longue carrière donnera lieu, très prochainement, à l’un de nos « Coins du patrimoine ».
Vous avrz raison de revenir sur ces vétérans qui ont donné toute leur vie à la bande dessinée, à une période où il s’agissait d’un genre mal considéré.
Merci pour votre commentaire, François. Dick Ayers était un grand professionnel qui, tout au long de sa carrière, a donné le meilleur de lui-même. Il n’était pas génial, comme Kirby ou Ditko, mais son travail force le respect. Un coin du patrimoine va prochainement lui être consacré.
Les encreurs sont reconnus dans le métier … En France certains feraient mieux d’apprendre car on y voit des catastrophes !
Chapeau et merci à vous Monsieur Dick Ayers. Les lecteurs et les artistes continueront à saluer votre mémoire.