Apparue pour la première fois dans le mensuel Tchô ! en 2003, Lou est devenue un best-seller de l’édition, avec plus de trois millions d’albums vendus, une série d’animation, un long métrage, des traductions dans le monde entier… Un tel succès méritait bien cet ouvrage anniversaire, qui nous propose — en plus de 300 pages — de revenir sur l’histoire de l’héroïne qui a grandi avec ses lecteurs. Tout en ouvrant généreusement ses carnets de croquis, Julien Neel évoque — au cours d’un long entretien — son propre destin, lié depuis 20 ans à celui de la petite fille blonde devenue grande.
Lire la suite...Le Vécu des « Chemins de Malefosse »…
Les éditions Glénat sont en train de rééditer, sous forme d’intégrales, l’un des fleurons de leurs nombreuses séries historiques : « Les Chemins de Malefosse » de François Dermaut (aux dessins) et Daniel Bardet (pour le scénario), bande dessinée créée en octobre 1982 dans le n° 54 du mensuel Circus, avant qu’elle devienne l’un des piliers du magazine Vécu qui apparaîtra quatre ans plus tard. Deux gros opus, reprenant les huit premiers albums publiés chez Glénat entre mai 1983 et juin 1995, sont déjà parus : avec un format légèrement plus grand que la parution originale mettant en valeur les planches de Dermaut, mais hélas sans dossier de présentation ou dessins supplémentaires pour satisfaire les passionnés ou les curieux. Nous allons donc essayer de pallier à ce manque en resituant, d’abord, la série dans son contexte éditorial et en nous appuyant sur une interview de Daniel Bardet (1), avant de nous attarder sur la carrière de François Dermaut dans un prochain « Coin du patrimoine ».
En créant Le Canard sauvage en 1973 et surtout le mensuel Circus deux ans après, le Grenoblois Jacques Glénat passe de l’état de fanzineux (notamment avec la publication de Schtroumpf : les cahiers de la bande dessinée ou ses écrits dans Charlie mensuel qu’il signait de son nom complet, Glénat-Guttin) à celui d’éditeur. Il se démarque alors des autres structures de cette époque post-soixante-huitarde par un esprit plus classique en publiant aussi bien des dessinateurs accomplis (Jean-Claude Forest, F’Murrr, Raymond Poïvet, Pierre Le Guen, Georges Pichard ou Florenci Clavé) et des traductions d’auteurs reconnus (Guido Buzzelli, Franco Bonvi, Hugo Pratt, Don Lawrence ou Vittorio Giardino) que des jeunes créateurs venant de divers horizons (Sergio Macedo, Pierre Wininger, Georges Ramaïoli, Alain Mounier, Edmond Baudoin, Roger Brunel, Lionel E. Garcia, Farid Boudjellal, Michel Duveaux ou Patrick Dumas), tout en proposant un rédactionnel spécifiquement axé sur la bande dessinée assuré par des fans de la première heure comme Numa Sadoul, François Rivière, Michel Bourgeois, Jean Léturgie, Paul Herman et surtout Henri Filippini (2).
Ce dernier, qui connaît et épaule le jeune éditeur depuis 1969, devient même le rédacteur en chef de la partie BD de Circus lorsque la revue change de formule au n° 9 (en devenant bien plus luxueux), alors qu’il avait déjà amené, dès le premier numéro, des séries comme « Le Vagabond des limbes » de Julio Ribera et Christian Godard ou « Légende et réalité de Casque d’or » d’Annie Goetzinger qu’il avait accompagnées quand il travaillait encore pour les éditions Hachette (voir Annie Goetzinger : des premiers pas déjà tout en élégance…).
Les années 1980 seront alors propices au développement des éditions Glénat qui vont s’appuyer sur l’image d’un éditeur aimant la bande dessinée populaire adulte. Henri Filippini, qui s’essaie par ailleurs à l’art du scénario, constitue d’ailleurs un rassemblement de très bons auteurs à qui il donne carte blanche. En bon amateur et connaisseur de cette bande dessinée grand public, le responsable éditorial trouve notamment une manne inespérée en consultant régulièrement la presse catholique française ; celle des éditions Fleurus (Fripounet, Triolo, Djin, Perlin…) où débutent des auteurs très doués qu’il récupère aussitôt dans Circus, à partir de 1979 : tels François Bourgeon, Patrice Sanahujas, Lax, Christian Rossi, André Juillard, Didier Convard, Pierre Tranchand, Joëlle Savey… Et bien sûr François Dermaut, qui signait alors du pseudonyme de Franjacq !
Ce dernier, travaillant alors pour Hachette (sur des illustrations de livres pour enfants), rencontre Daniel Bardet, né à Gisors le 28 février 1943, par l’intermédiaire de leurs femmes respectives qui étaient amies d’enfance.
Passionné par le théâtre, la poésie, l’histoire et l’écriture en général, ce responsable de magasin de Hi-fi, radio et télévision, venu sur le tard au scénario, lui soumet l’idée de travailler ensemble : « Cela me paraît tellement lointain que j’ai l’impression de ne plus m’en souvenir, cela fait partie d’un passé, comme on en a tous. J’ai commencé la bande dessinée en rencontrant le dessinateur François Dermaut. J’avais des désirs d’écriture et je n’avais jamais pensé les exprimer sur ce terrain ou sur un autre. Il m’a alors proposé un sujet sur lequel nous avons commencé à travailler ensemble. »
Préférant concevoir des histoires basées sur des événements qui se sont réellement passés, il se met d’accord avec le dessinateur et ils retiennent la période de la fin des guerres de religion : époque troublée et située dans un contexte historique mondial intéressant qui leur permettra de faire voyager leurs héros. Ils présentent le scénario découpé et des planches d’essai chez Glénat en décembre 1981 et Henri Filippini leur permet de publier ce qui va devenir « Les Chemins de Malefosse » dans Circus, à partir du n° 54 d’octobre 1982 (série compilée sous forme d’albums chez Glénat, à partir de 1983) : « Au départ c’était un peu un jeu, et petit à petit nous avons construit les quatre ou cinq premiers albums de la saga des “Chemins de Malefosse”. Je n’avais aucune notion technique quant au découpage ou à l’écriture du scénario ! Il y a eu une part d’intuition qui a joué, mais François Dermaut était déjà un professionnel du dessin et faisait de la bande dessinée depuis au moins dix ans, ayant publié plusieurs histoires chez Fleurus et Bayard sur scénarios de gens relativement connus. Il m’a donc “drivé” en quelque sorte dans ce domaine, surtout pour les passages où je me perdais un petit peu et où je faisais de la phraséologie. Ceci dit, je continue à apprendre tous les jours et je lis les BD des uns et des autres, ce qui m’aide énormément. Techniquement, je réalise un synopsis et j’envoie cinq, six planches à la fois avec quelques croquis où je précise la mise en scène, le décor et les dialogues (qui sont très importants dans “Les Chemins de Malefosse”) : cela me paraît plus explicite. Nous avons donc proposé cela chez Glénat, après une bonne année de travail. Puis, le succès est venu relativement rapidement ; cela nous a un peu étonnés et nous avons eu la chance que cela continue. »
Deux épisodes des « Chemins de Malefosse », série aux dialogues teintés d’ancien français – parfois empreint de paillardises —, vont être publiés dans Circus (jusqu’au n° 75 de 1984) : « En fait, c’est une forme d’adaptation. J’écris souvent les bulles en français courant et, après, j’essaie de les habiller avec des expressions d’époque, campagnardes ou par rapport au métier concerné. Cela m’intéresse beaucoup, j’avais déjà cet amour de la langue de cette époque : Ronsard, Agrippa d’Aubigné, Montaigne, Rabelais… Je puise là-dedans, mais j’essaie de rester compréhensible, de ne pas trop ramener ma science. À ce propos-là, nous avions rencontré, il y a quelques années, Robert Merle, l’auteur de la fameuse série “Fortune de France”. Il pratiquait, ô combien, cette langue savoureuse et nous avions beaucoup discuté ensemble : il nous a donné des conseils et nous a expliqué comment manier les mots. La bande dessinée étant quand même beaucoup plus populaire que la littérature, il a fallu que nous restions accessibles et que nous n’en fassions pas trop ! »
Henri Filippini remarque alors que les séries qui ont le plus de succès dans Circus sont celles qui ont une base historique comme le prouve « Les Passagers du vent », le best-seller de François Bourgeon, « Les 7 Vies de l’Épervier », la série à succès d’André Juillard et de Patrick Cothias ou, encore, « Les Chemins de Malefosse ». Il lui vient alors l’idée de créer un magazine composé uniquement de ces bandes dessinées historiques, avec un rédactionnel destiné aux amateurs d’Histoire avec un grand H, un peu comme l’éphémère magazine Historiques que les éditions Fleurus avaient publié en 1980. Ce sera Vécu, dont un n° 0 est proposé au festival d’Angoulême fin janvier 1985, alors que le premier sortira officiellement le 1er mars. Toute l’équipe des auteurs Glénat est ainsi réquisitionnée pour créer de nouvelles séries. Parmi les plus célèbres, on citera « Arno » d’André Juillard et Jacques Martin, « Le Vent des dieux » de Philippe Adamov et Patrick Cothias, « Les Chemins de la gloire » de Daniel Hulet et Jan Bucquoy, « Les Tours de Bois-Maury » d’Hermann, « Les Aigles décapitées » de Jean-Charles Kraehn et Patrice Pellerin, « De silence et de sang » de Marc Malès et François Corteggiani, « Louis La Guigne » de Jean-Paul Dethorey et Frank Giroud, « Les Héritiers du soleil » de Didier Convard, « Dampierre» d’Yves Swolfs, « Poupée d’ivoire » de Franz, « Giacomo C. » de Griffo et Jean Dufaux, « Mémoires de cendres » de Philippe Jarbinet, « Quetzalcolalt » de Jean-Yves Mitton… Et la formule marche plutôt bien, hélas au détriment de Circus qui commence à perdre ses lecteurs.
Comme Daniel Bardet a l’Histoire dans le sang (3), il devient, avec Patrick Cothias, l’un des scénaristes les plus prolifiques de Vécuen créant, en 1985, « Chroniques de la maison Le Quéant » avec Patrick Jusseaume, — et avec Bernard Puchulu en 1997 —, « Timon des blés » avec Érik Arnoux — puis Élie Klimos en 1992 — et « La Révolution enfin ! » (récits complets avec Patrick Jusseaume, Jean-Paul Dethorey, Jean-François Charles, Éric, Dominique Hé, Didier Convard et Son), tout en continuant « Les Chemins de Malefosse ». Ensuite, ce sera « Le Boche » avec Éric et Jean-Marc Stalner en 1990, « Le Parfum des cèdres » avec Élie Klimos en 1996 et « Docteur Monge » avec Éric Chabbert en 1998 (repris par Michel Janvier en 2006) : « J’ai en effet quelques séries où le décor est historique, mais ce sont des histoires inventées, à l’exception de quelques événements ponctuels. C’est en fait ce qui m’intéresse. C’est une façon de me dépayser comme d’autres feraient de la science-fiction ou des séries exotiques. Toutefois, j’ai réalisé pour Dargaud un album qui se passe dans un futur proche [« Extrême frontière » avec Fabien Lacaf, en 1997] : je voulais essayer de faire autre chose. Mais j’aime beaucoup les histoires à costumes et je crois que c’est aussi le cas des dessinateurs qui travaillent avec moi. Il n’y a pas de raison de bouder son plaisir. Le règne d’Henri IV laisse dans l’imaginaire le souvenir d’une période à la fois cruelle et aussi de fortes libertés de comportements, de langage, de truculence. C’est le règne des pétomanes buveurs, compagnons de folle vie d’autant plus paroxystiques que les temps étaient durs et incertains. J’ai dans la vie une tendresse pour les paumés, les cabossés de la vie, les enfants dégourdis : je ne manque point d’en faire la pâte de mes héros les plus chaleureux, nobles et gueux, bons ou méchants. J’aime les rentre-dedans à panache ! »
Six autres aventures des mercenaires Gunther et Pritz, soldats de fortune parcourant des territoires meurtris et exsangues sur « Les Chemins de Malefosse », sont publiées dans Vécu jusqu’en 2004 (les deux dernières, la onzième et la douzième, étant proposées intégralement aux n° 30 et au n° 42) : « Nous faisions systématiquement des repérages sur les lieux de nos histoires. Nous avons été, par exemple, dans le Limousin et dans le Périgord, conseillés par un ami de la région qui nous a du reste reçus chez lui. Nous avons pris des photos, acheté des bouquins, visité des musées… Bref, nous avons essayé d’utiliser au mieux toute cette documentation pour construire un récit qui part d’un fait véridique pour devenir une complète fiction. Mais il faut bien préciser que si nous constituons une épaisse documentation, en fait, nous l’utilisons très peu. Au départ, nous prenons le premier guide touristique venu, nous faisons beaucoup de photos et on s’en imprègne. Cela rend les choses plus agréables et plus faciles, car nous savons de quoi nous parlons. »
Malgré une solide équipe d’auteurs constituée au fil des ans, ce magazine des éditions Glénat subit la défection d’une partie de son lectorat qui commence à se lasser de ces séries historiques qui sont, trop souvent, de pâles imitations des bandes dessinées d’André Juillard ou de François Bourgeon. En plus, la crise de la presse frappe de plein fouet Vécu qui ne publie pratiquement plus que des extraits d’albums à paraître et la revue finit par s’éteindre au n° 57 de février 1993. Contre toute attente, fin 1994 (avec un nouveau n° 1 daté de janvier 1995), Vécu renaît pourtant de ses cendres, tel le phénix, proposant des numéros trimestriels à thèmes dirigés par Stan Barets qui assume alors le poste de rédacteur en chef, jusqu’au n° 7. Jean-Claude Camano, Rodolphe Soublin, puis Didier Convard le remplaceront, jusqu’à la disparition finale du magazine, en décembre 2005, après quarante-cinq derniers opus.
Par ailleurs, à cette époque, François Dermaut ne se sent plus en phase avec les scénarios proposés par Daniel Bardet et les deux créateurs décident de se séparer, chacun poursuivant « Les Chemins de Malefosse » dans deux histoires parallèles directement publiées en album aux éditions Glénat.
Ainsi, François Dermaut contera, avec l’aide de Xavier Gelot pour les textes, les prémices de la saga de Gunther et Pritz dans une série dont le titre est simplifié en « Malefosse » : deux albums publiés en 2007 et 2009 où ses talents de coloriste et de dessinateur exploseront. Et ce n’est pas fini, comme vous vous en rendrez bientôt compte dans le prochain « Coin du patrimoine » entièrement consacré à François Dermaut.
Grâce à Henri Filippini, Daniel Bardet s’adjoint les services du dessinateur publicitaire Brice Goepfert, dès 2005, pour relancer la série d’origine qui, aujourd’hui, affiche vingt-et-un albums au compteur — le dernier étant paru en août 2013 (4) : « Je pourrais difficilement réaliser d’autres séries en plus (5) : cela pompe beaucoup de mon énergie et de mon temps, car je suis plutôt du genre laborieux. Manipuler la documentation prend beaucoup de temps :
il faut choisir ce qui est le plus intéressant, le plus approprié à l’histoire que l’on veut raconter, ce qui suppose de déchiffrer et défricher dans le même temps. Je passe aussi des heures et des jours à lire, souvent des bouquins qui ne me servent à rien, mais qui me passionnent. En fait, je ne pense pas que j’utilise l’Histoire : je me place dans un décor et dans une époque. Il faut quand même, au minimum, que ce décor soit vrai parce que cela ajoute de la force à mon propos. Pour le reste, je raconte une histoire comme on pourrait la raconter aujourd’hui en retranscrivant des problèmes actuels dans une époque donnée. Je m’apparente à la tradition française du roman historique, du film à costume, qui, périodiquement, revient à la mode et qui est populaire. Ces adaptations cinématographiques sont des hommages à notre maître à tous : Alexandre Dumas. Ce n’est pas un hasard s’il reste l’un des auteurs les plus lus, à tous les âges. Si on utilise une documentation plus précise qu’il y a vingt ans, c’est qu’aujourd’hui on a accès relativement plus facilement aux musées. Ce qui est amusant c’est que la plupart des conservateurs de ces musées sont des bédéphiles qui nous laissent exploiter toutes les possibilités de l’informatique. Tout cela n’a donc rien de rétrograde puisqu’on se sert de tout ce qui est à notre disposition aujourd’hui, pas uniquement des livres, des crayons et des plumes ! »
Gilles RATIER
(1) Extraits d’une entrevue avec Daniel Bardet réalisée à Angoulême en 1995 et publiée à l’origine dans l’ouvrage « Avant la case » de Gilles Ratier, en 1996, ouvrage dont la deuxième édition (revue, largement complétée et corrigée) est toujours disponible aux éditions Sangam.
(2) Aujourd’hui à la retraite, Henri Filippini continue de nous faire partager sa passion en participant bénévolement à des revues comme les DBD ou L’Immanquable et à notre site BDzoom.com.
(3) On lui doit aussi, en 1985, un album historique publié aux éditions L’Arbre aux images : « Le Temps des châteaux : Ussé » dessiné par Claude Poppé. Dans la même veine didactique, signalons quelques-uns de ses autres scénarios : « Nordman : les Vikings en Normandie » [dessins d’Éric et Jean-Marc Stalner chez Glénat, en 1996], « 1602 L’escalade : sauvez Genève ! » [dessins de Rachid Nawa chez Glénat Suisse, en 2002], « Bossuet : l’aigle de Meaux » [dessins de Jean-Christophe Vergne aux éditions Grafouniages, en 2004], « Objectif citoyen : le parcours de citoyenneté » [collectif chez Glénat, en 2005], « Contes des mille et une nuits » [dessins de Rachid Nawa chez Adonis, en 2007], « Madame Bovary » [dessins de Michel Janvier et Yolaine Vallet chez Adonis, en 2008] et « Les Misérables » tomes 1 & 2 [dessins de Bernard Capo et Jean-Yves Delitte chez Glénat, en 2010].
(4) Pour en savoir plus sur « Les Chemins de Malefosse », lire le très intéressant numéro spécial des Cahiers de la bande dessinée qu’Henri Filippini a consacré à la série en juin 2004.
(5) Daniel Bardet scénarisera quand même d’autres séries historiques comme « Le Maître de pierre » avec Jean-Marc Stalner [quatre albums aux éditions Dargaud entre 2001 et 2006] ou « La Traque » avec Fabien Lacaf [un album aux éditions Glénat en 2002].
bonjour
merci pour vos articles !
-> j’ai l’impression que votre autoportrait de Bardet est signé Stalner
Merci ! Et bravo pour votre perspicacité, même Daniel Bardet (qui avait pourtant relu l’article avant sa mise en ligne) n’avait pas vu cette bévue !
Je corrige tout de suite..
Encore merci…
Bien cordialement
Gilles Ratier