Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...« Jerry Spring » : intros ou pas assez ?
Dans l’introduction à l’album » Jerry Spring » : l’intégrale en noir et blanc » (tome 1), il y a d’excellentes choses : la reproduction des dix-huit couvertures d’albums de Jijé qui ont précédé » Jerry Spring » (même si celles de « Valhardi » tome 1 et de « Baden Powell » sont des rééditions), des dix (n°s 8 à 17) couvertures de recueils du journal Spirou et de l’Almanach 1944 (même s’il manque celle, fort belle, de L’Espiègle au grand coeur), celle de la première planche de » Red Ryder » parue dans Spirou et de la planche de liaison par Jijé, un bout de bande inachevée du milieu des années 60, les lettres de Jijé à Maurice Rosy, l’interview de Benoît, etc…
Certains esprits chagrins y relèveront néanmoins de regrettables lacunes, approximations et inexactitudes :
Un chronologue minutieux relèvera que » Red Ryder » disparaît de Spirou au n°762 du 20 novembre 1952 alors que » Jerry Spring » n’apparait qu’au n°829 du 3 mars 1954, soit quinze mois plus tard, c’est long…et en conclura que la naissance de » Jerry Spring » n’est peut-être pas une conséquence très directe de la disparition de » Red Ryder « .
Un esprit pinailleur fera remarquer qu’une simple mention de la date de naissance de » Red Ryder » aux USA (planche du dimanche à partir du 6 novembre 1938) aurait permis de comprendre que la publication originale a eu lieu deux mois avant à peine et non « un an plus tôt », et que le cavalier roux et rouge n’était donc pas encore la « star mondiale » qu’il est devenu dans les années ’40, grâce à la carabine à plombs Daisy BB Red Ryder, toujours en vente.
Un linguiste tatillon relèvera qu’il n’a pas été adapté dans des « pulps » (fascicules sur papier bon marché présentant des nouvelles policières, d’aventures viriles, de la science fiction ou des bluettes sentimentales, s’adressant aux adultes), mais dans des « big little books » (romans cartonnés de petit format presque carré, 9×11 environ, très épais – plus de 400 pages -, alternant une page de texte et une illustration en vis à vis, s’adressant aux enfants, treize tomes de » Red Ryder » sont parus dont je vous donnerai les titres si vous le demandez gentiment).
Un historien consciencieux soulignera qu’on n’apprend pas non plus que Fred Harman, né et élevé dans un ranch, était un authentique cowboy du début du XXe siècle, que » Red Ryder » avait été précédé de » Bronc Peeler « , bien plus authentique, que Fred Harman est devenu par la suite un peintre de l’Ouest très célèbre, etc.
Un styliste méticuleux peut relever que la formulation « …créé par l’association du dessinateur Fred Harman et de l’homme d’affaires Stephen Slesinger… » laisse croire que Stephen Slesinger est le scénariste de la bande, alors qu’il n’en est que le vendeur.
Un pédagogue moqueur peut s’amuser de l’expression « suppléments du dimanche encartés dans les journaux quotidiens » et des explications confuses qui l’entourent.
Un bibliographe précis n’y apprendra pas que le journal de Spirou reprend les planches du dimanche du 12.1.39 au 9.5.40 et termine un épisode à la reprise du journal les 28.11 et 5.12.40, puis publie les bandes quotidiennes du 12.12.40 au 2.9.43, puis à nouveau les planches du dimanche du 3.1.46 au 27.7.52, sauf s’il a lu Hop ! n° 104 (2T2004).
Un cinéphile curieux aurait aimé apprendre qu’il y eut bien un « serial » de » Red Ryder » en 1940 (douze épisodes), mais aussi et surtout trois séries de films courts (« feature films », compléments de programme), vindt-sept en tout, réalisés de 1944 à 1950, produits par Republic Features, puis Eagle Lion. Par contre deux tentatives de série télé dans les années ’50 se soldèrent par un échec.
Un auditeur amateur aurait aimé savoir que le feuilleton radio connut cinquante-six épisodes diffusés de 1942 à 1948, surtout sur la côte ouest.
Confusions
L’introduction à l’album « Jerry Spring l’intégrale en noir et blanc » (tome deux) développe elle aussi des idées intéressantes:
Que le trait de Gillain soit sensuel est indéniable. Que chez lui « les pulsions dionysiaques l’emportent sur la pensée cartésienne » est admirablement formulé. Même si « c’est une sensualité non sexuée qui est la beauté tout simplement ». On garde son slip. On est chez Spirou, pas dans L’Écho des Savanes. Que Gillain n’ait pu se défaire d’un humanisme chrétien est également vrai : Jerry Spring tire mais ne tue pas. Par contre Gillain a du mal à créer un méchant intéressant. C’est un Ouest gentil.
Là où l’introduction pédale un peu dans la semoule, ou plutôt dans le pemmican, c’est lorsqu’elle mélange joyeusement catholicisme et protestantisme, Bible et nouveau testament, moral et moralisateur et oublie l’importance du fusil – et ses pernicieux effets secondaires – dans le binôme Bible-fusil du lugubre pionnier en marche vers l’Ouest, ainsi que la cupidité fondatrice d’un pays où Dieu cautionne jusqu’au dollar.
En outre elle ignore que les pionniers n’avaient pas de musique « country ». Ils avaient une musique « folk », issue de différents folklores européens, suivant leurs origines. La musique « country » en est une déformation commerciale plus tardive basée à Nashville.
Oser écrire que Jijé ait été rock n’ roll est une absurdité. Il avait prouvé son incompréhension totale de cette forme musicale dans ses derniers albums ratés de » Jean Valhardi « . Il n’y a d’ailleurs pas plus de « country » que de « folk » dans » Jerry Spring « .
Enfin faire de Mad une influence dans le Spirou bien pensant des années cinquante est une idée hardie et nouvelle, mais qui ne tient pas la route. D’ailleurs, bien qu’Harvey Kurtzman soit cité deux fois, le seul exemple graphique de Mad donné, « Elvis the pelvis », est issu de la machine à écrire verbeuse d’Albert Feldstein, sauvé en partie par la plume dynamique de Jack Davis, et non du crayon génial d’Harvey Kurtzman terminé par le même Davis. C’est une pâle imitation, non la force primale. Confusion grave.
Tout ceci expose malheureusement une pensée confuse où la conclusion semble parfois précéder un développement erratique qui s’appuie par ailleurs sur une culture générale plus qu’approximative.
Tout ceci est donc bien confus.
Hop ! n°40 et 48bis restent toujours ignorés des bibliographes, pour qui la deuxième partie de l’interview fleuve de 1975 reste « inédite ».
Les documents de ce volume restent très intéressants : trois croquis de nus d’après modèle reproduits en pleines pages, deux dessins d’Eddy Mitchell (dommage que le troisième, présentant le cowboy Eddy Mitchell à cheval, illustrant l’Eddy Tour 84, ait été oublié), deux pages du scénario original de « L’Or du vieux Lender » de René Goscinny en vis à vis de leur interprétation très personnelle par le fantasque dessinateur, etc.
Jacques DUTREY
PS : Sur » Jerry Spring « , voir notre » Coin du patrimoine » : http://bdzoom.com/spip.php?article4426
Bravo Jacques Dutrey pour ces mises-au-point nécessaires! Ouf, on respire, car ces intros sont décidemmenr lourdes à digérer. Jijé était un génie. Jerry Spring est un chef d’oeuvre et c’est bien ça qui compte, et c’est développer cette thématique-là qu’ils auraient du faire, au lieu d’essayer de nous vendre de « l’incontournable » (car au croisement du rock’n roll et du catholicisme- !?!)
Quant à la maquette, même si elle reprend un espèce de lettrage gras inspiré du titre de La Piste du Grand Nord, et même si elle copie la colorisation du Hop N° 40 (2ème édition?), elle est d’un baroque désuet et embarassant. Aucun rapport avec le modernisme indomptable de Jijé. Quel dommage aussi, de ne pas nous avoir donné les couvertures originales en noir & blanc, puisque les versions couleurs, tout le monde les a déjà, et en multiples versions encore…
Ceci dit: Jerry Spring est le chef d’oeuvre d’un génie. Une BD comme on n’en avait jamais vue. C’est plus que de l’art ou de l’entertainment, c’est une vision forte, impressionante, profondément humaine et d’un graphisme puissant et subtile.
Achetez-les!
Que le western ait emballé le rock ne relève pas du mythe (que ce soit Eddy, Johnny ou Dick, ils ont chacun été demander un dessin à Morris, Giraud ou Jijé). C’est simplement un phénomène générationnel. L’idée était de replacer Spring dans son contexte. Nul part il est dit que Jijé est fan de rock’n roll.
Que Jijé soit issu d’un milieu catholique et que cela se répercute sur ses bandes me paraît une évidence…et comme le Western est un genre a forte teneur morale, c’est assez naturel d’aborder le sujet. Ethique et Esthétique sont liés chez Jijé.
Que « Jerry Spring » soit un incontournable dans la culture francophone de la bande dessinée ne me paraît pas être une exagération…(vous dites vous même que c’est un « chef-d’oeuvre » et Jijé un « génie »)…
j’ai vraiment du mal à comprendre la nature des critiques formulées sur ce site. Lisez convenablement ces préfaces!
Philippe Capart.
Claude, Jean-Philippe et Hervé ont bien aimé un western catholique belge fort bien dessiné, ma foi. De là à généraliser et à mondialiser…
La moralisation de Jerry Spring me parait relever autant sinon plus d’une crainte de la censure que d’une haute éthique, d’un but bassement commercial que d’une volonté d’éduquer. Ici Jijé n’est pas en cause.
C’est peut-être à cause de cette trop grande prudence que la bande passa de mode pour le grand public, un temps.
Je ne pense pas avoir de problème de lecture insurmontable, ni d’orthographe, et vous?
Je ne crois pas qu’Eddy Mitchell, Dick Rivers ou Johnny aient aimés Jerry Spring pour sa teneur « belge » ou « catholique » (je peux le confirmer dans la cas d’Eddy Mitchell)…Il n’est pas question non plus de généraliser/mondialiser l’importance du catholicisme dans le Western, je parle du Jerry Spring de jijé. Je ne généralise pas, vous le faites.
Dire que ce n’est que pour des raisons commerciales et de censure que Jijé a instillé une certaine éthique ou morale est un peu court. La force de Jijé n’est pas uniquement dans son trait. Ce n’est pas remettre Jijé en cause que de parler de sa haute éthique ou de sa volonté pédagogique! Jijé n’est pas uniquement un scribe au service de l’air du temps.
Pour ces préfaces, loin de nous reposer uniquement sur les textes pré-existants, nous allons vers les témoins directs et confrontons nos avis aux leurs. Les textes sont les fruits de ces rencontres.
Je pense que vous avez des difficultés de lecture dans le sens où, dans une grande mesure, vous critiquez ce qui n’est pas dans le texte ou ce qui devrait y être selon vous, plutôt que les propos spécifiques des préfaciers. On sent chez vous une grande frustration et je vous invites à la libérer en vous mettant à l’ouvrage monsieur Dutrey! affirmez vous sans vous appuyez sur la critique de tiers.
Le seul point où je vous rejoins c’est ma déplorable orthographe!
Philippe Capart
Il me semble que les difficultés de lecture soient plus vôtres que miennes : mon premier paragraphe n’était qu’une plaisanterie anodine sur les vrais prénoms de chanteurs français anglicisant leurs patronymes pour adapter commercialement une musique d’origine états-unienne. Ces ‘rock n’ rollers » français étaient donc de grands amateurs de western belge. Car la vision du western dans Jerry Spring est bien une vision europééenne du western. Catholique de surcroit. Je le dis. Relisez, vous verrez. Le lien entre Elvis, Eddy (Cochran, pas Mitchell), Jerry Lee, Buddy, Bill, Chuck, Ricky, etc et les comics, à fortiori de western, me parait beaucoup plus ténu, voire inexistant.
J’ai écrit que la fadeur des scénarios tenait autant à une certaine prudence commerciale qu’à une éthique catholique, je crois. D’ailleurs un album se vit censurer une certaine bataille au couteau, de façon ridicule d’ailleurs. Je n’ai jamais nié la haute éthique jijéenne, mais vous savez comme moi que les bons sentiments ne font pas forcément de la bonne littérature. Relisez, vous comprendrez mieux.
J’admire votre enthousiasme, je vous l’envie, mais une réaction n’est pas une réponse.
La « Gouache » de couverture de Golden Creek n’est pas une Gouache, mais bien évidemment une Aquarelle. La plupart auront rectifié d’eux-mêmes, ce n’est pas la plus grosse, ni la plus malencontreuse, des erreurs et autres distorsions baroques. Mais bon, par respect pour l’artiste (et ses admirateurs), tâchons de nommer sa ou ses techniques par leur dénominations correctes.
De plus, quand on reproduit une oeuvre peinte, on cite toujours la taille originale (en commençant par la largeur) et autant que possible la nature du support.
C’est bien pénible de vous lire sur ce site…concernant l’erreur concernant la technique, il s’agit bien d’une aquarelle mais avec des rehauts à la gouache. Plutôt que de vous réjouir de cette réédition et du soin qui y a été apporté vous pinailler comme des gamins pour le plus grand plaisir de ce site qui adore les « polémiques ». Navrant.
Philippe Capart
Mon cher Philippe
Ce n’est pas très sympa de t’en prendre au site ! Nous ne faisons que valider les messages des forums car tout le monde a le droit de s’exprimer, vous, moi et même Jacques Dutrey ! Quant à dire que nous adorons les « polémiques », c’est totalement injuste : va donc voir sur d’autres sites amis spécialisés sur la bande dessinée (et qui sont bien plus célèbre que le nôtre) et tu verras ce que c’est que des sites qui aiment les polémiques ! Règle tes comptes avec qui tu sais mais ne t’en prend pas à nous, merci !
Cordialement et amicalement
Gilles Ratier
Bonjour,
Que d’erreurs reprises d’ouvrages encyclopédiques en ouvrages encyclopédiques sans que leurs auteurs aient pris le soin de vérifier la véracité des informations. Certains historiens de la bande dessinée, pointilleux par le soin qu’ils accordent à la rigueur de la transmission, savent qu’un écrit reste. Combien de Yellow Kid chinois, encore aujourd’hui ?
Ecrire, c’est s’exposer. Au regard et aux critiques des lecteurs. Votre travail est remarquable à bien des égards. Acceptez qu’il soit encore améliorable et que les spécialistes aient des discussions de spécialistes, à la marge.
Bd zoom n’est pas un site inutilement polémiste, il est un espace d’expression pour la progression de la connaissance.
Laurent Turpin
Cher Philippe Capart, là, désolé, mais je ne comprend pas. Depuis quand est-ce « navrant » de relever une erreur et de la rectifier? N’avons-nous pas, nous aussi, le droit de défendre et de faire respecter l’oeuvre de Jijé? Quant au « soin apporté à ces ré-éditions », ça aurait été bénéfique de l’employer, aussi, entre autres, pour les scans. Ceux-ci ont été clairement faits, malheureusement « à la mitrailleuse » et à l’aveuglette. (Voir tous les dessins flous, trop gras, tremblés, ou, au mieux, reprenant les vieilles erreurs des vieux films). D’un point de vue purement technique, c’est du massacre. Yves
Mister Jack Dutrey,
Voilà un article fort sentencieux, qui malgré quelques précisions dignes d’intérêt regorge d’erreurs de lecture:
Nulle part il est dit qu’Harvey K. est le scénariste de « Elvis Pelvis » (et Jack Davis, qui est la raison de l’encart de cette page dans la préface, est bien mentionné), la bible (l’ancien testament + le nouveau) est bien la base et du catholicisme et du protestantisme (note: les confessions des pionniers étaient multiples). Goscinny, Morris, Franquin, Jijé… connaissaient très bien le « Mad » dès ses premiers numéros. C’est Jijé lui-même qui parle de remplacer la bande vieillissante de « Red Ryder ». Expliquer le principe des sunday pages me semble important, beaucoup de lecteurs n’en connaissent pas le principe. Expliquer le fonctionnement des Syndicate me semble également important. Et Red Ryder, dès parution est une star mondiale, son Syndicate inondant la presse internationale avec ses produits (quasi en temps réel et dans des centaines de journaux). Je vous accorde que le « un an plus tôt » aurait été mieux formulé sous le terme « l’année précédente ». Les flingues dans l’univers de Jijé ne sont pas essentiels, Jijé, à l’image de Jerry Spring, était un excellent tireur, connaissait la portée mortel de l’outils et n’en raffolait guère. Nulle part il est dit que Jijé était un fan du rock. La country est un dérivé des chants des pionniers et ses costumes et ses formes ont servis de modèles à de nombreux rockeurs. Les cowboys chantant des série B et des serials préfigurent les « Elvis » (il faut rajouter à cela la garde robe et les cheveux gominé de Captain Marvel!). Bande dessinée et rock’n roll faisaient bon ménage dans les années 50.
Votre lecture de l’introduction me paraît biaisée par vos projections de « plus grand spécialiste de Jijé en France ». Votre ton « va-t-en-guerre » et « Mister-know-it-all » est très pédant, vos insinuations sur la qualité de la culture générale et du travail des préfaciers insultantes. Et « last but not least », votre titre « intros ou pas assez » est assez mal choisi: une introduction (il s’agit en fait ici d’une préface) n’a, par définition, jamais la prétention d’exhaustivité. Je vous propose de revoir votre copie ou de se retrouver avec ce qui vous sert de pétards devant la gare à « high noon ».
Cheers,
Philippe Capart
Cher monsieur Capart,
je ne comprends pas bien pourquoi vous vous adressez à mon frère Jean (=John, Jack) et non à moi-même, Jacques (= James, Jim). A moins que je n’ai encore fait une « erreur de lecture »…
Je vais répondre à sa place.
Certes il n’est pas dit qu’Harvey Kurtzman est le scénariste d’ »Elvis the Pelvis » mais comme il est cité deux fois dans votre article alors qu’Albert Feldstein ne l’est pas je craignais que vos lecteurs ne s’égarent…
Je ne conteste certes pas que la bible soit la base du protestantisme et du catholicisme, c’est moins net pour le nouveau testament. De nombreux pionniers étant chassés d’Europe pour des questions de déviances de dogme, il me parait hardi de les réduire à un catholicisme pur et dur.
Que Morris ait connu la naissance de Mad mi-1952, c’est certain. Pour les trois autres c’est moins sûr. Franquin a connu HK à Angoulême en 1974 et à Grenoble en 1989. Harvey ne souvenait pas avoir jamais connu Jijé. Je le lui ai demandé.
Dire que Red Ryder fut une vedette mondiale « dès parution » me parait un tantinet exagéré (à suivre)
(suite) ne faut-il pas attendre les réactions du public?
Je n’étais pas assez âgé à l’époque pour confirmer ou infirmer votre assertion selon laquelle « bandes dessinées et rock n’ roll faisaient bon ménage dans les années ’50″.
Vos accusations de pédantisme, va-t-en guerre et Mr know it all sont trés amusantes à la lecture de vos affirmations péremptoires, votre ton agressif, votre mélange des langues, et vos accusations sans fondement. Je ne vois pas plus de titre « préface » qu’ »introduction » en tête de vos articles dans mes exemplaires. Le titre de l’article est plus rigolo avec intro, non?
Je vous ai attendu à midi devant la gare d’Aire sur l’Adour, armé de mon stylo Mont Blanc Diplomat, mon arme préférée, cadeau d’une admiratrice. En vain.
Ma copie est trés bien comme ça, mais si vous le désirez je peux me pencher plus attentivement sur votre texte.
Je ne comprends pas pourquoi vous terminez par « cheers » alors que vous ne m’avez pas offert à boire. Une autre fois peut-être?
Cordialement
Jacques Dutrey