Dix ans après la parution de « Résurrection », la première partie d’un diptyque accouché dans la douleur, voici enfin « Révélations » : conclusion du dernier récit du regretté Philippe Tome, décédé alors qu’il travaillait sur les dernières pages de son scénario. Les éditions Dupuis proposent, enfin, l’intégralité de cette aventure magistralement dessinée par Dan Verlinden, digne successeur de ses deux prédécesseurs : Luc Warnant et Bruno Gazzotti.
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Le personnage de « Théodore Poussin », obscur commis aux écritures au bureau de fret d’une importante compagnie de navigation (ne rêvant que de quitter Dunkerque pour embarquer vers des terres lointaines), est apparu dans les pages du beau journal Spirou, au n°2428 du 25 octobre 1984 : dans un récit de onze planches couleurs constituant le premier épisode de l’aventure intitulée « Capitaine Steene », laquelle sera compilée en album par les éditions Dupuis, en mai 1987.
Jusqu’en 2005, suivront onze autres albums(1) aux parfums de grande aventure, entre humour décalé et poésie à fleur d’image, qui permettront l’ascension vers une renommée justifiée de ce dessinateur et narrateur exceptionnel qu’est Frank Le Gall !
Dans le premier tome d’une intégrale réalisée avec leur soin habituel, les éditions Dupuis nous proposent les quatre premières épopées du flegmatique navigateur où l’auteur met en place son propre cohérent et original univers situé à la croisée du 9e art (Franquin, Hergé, Gotlib…) et de la littérature (Blaise Cendrars, Pierre Mac Orlan, Arthur Conan Doyle…) : marchant sur les traces de son grand-père Théodore-Charles Le Coq, embarqué à bord du Cap Saint-Jacques ! Pour compléter ce bel ouvrage, un gros dossier très illustré de trente-quatre pages, concocté par LE spécialiste de Frank Le Gall (l’écrivain limousin Franck Bouysse), nous raconte la gestation de cette œuvre forte et sincère ou les bouleversements qu’elle a subie avec l’arrivée de Yann au scénario du troisième épisode (« Marie Vérité »), l’un des plus réussis, et nous fait découvrir quelques dessins inédits ou peu connus, dont nombre de cases, ou même de pages entières, ayant connues au moins deux versions.
Franck Bouysse va certainement évoquer toute la carrière « bédéesque » de Frank Le Gall dans les futurs tomes de cette belle entreprise, mais nous n’avons pas pu résister à lui couper l’herbe sous le pied (il ne nous en voudra pas, nous en sommes assurés)(2) avec ce « Coin du patrimoine » qui nous permet surtout d’exhumer quelques belles images ou pages peu connues…
Né Le 23 septembre 1959 à Rouen, d’un père dessinateur-architecte qui a débuté comme ouvrier à la SNCF et d’une mère musicienne qui s’adonne à la peinture paysanne, décorant les meubles et les objets selon la tradition alsacienne, Frank Le Gall est marqué à tout jamais par la lecture des albums de « Tintin », d’« Astérix » et de « Lucky Luke ». Avant qu’il interrompe des études peu concluantes, à l’âge de seize ou dix-sept ans, ses parents l’inscrivent en seconde dans une filière artistique que fréquentaient aussi des jeunes gens comme Olivier Vatine, Thierry Cailleteau et Éric Héliot(3) ; il participe ainsi à quelques fanzines Rouennais comme Découvertes Éclats (vers 1973 et 1974) ou Ivoire, un tout petit peu plus tard (en 1978). Á peu près la même époque, il publie également ses premières planches dans Pistil, magazine écologique pour les enfants où débutaient d’autres futurs grands noms de la bande dessinée : Makyo, Alain Dodier, Laurent Vicomte, Pierre-Yves Gabrion… Il s’agit d’une série humoristique de deux planches couleurs par numéros (« Pouce de plein vent », publiée du n°3 de septembre 1977 au n°34 de septembre 1978) et d’une page mettant en scène « Oxygène » (dans « Pour épater les copains » au n°30 d’août 1978).
Vidé par cette expérience, il passe un an et demi replié sur lui-même avant que la ville de Darnétal (où il vivait alors) ne le contacte pour organiser un festival de bandes dessinées. C’est là qu’il rencontre le scénariste Alain Clément qui cherchait des dessinateurs et qui lui propose « Valry Bonpain », une suite d’histoires complètes scénarisées par Alain Clément et mettant en scène un saxophoniste de jazz. Quarante-sept planches (plus deux planches-annonces aux n°2238 et 2311) seront publiées dans Spirou(4), aux n°2239 de mars 1981, 2252, 2279, 2286, 2294, 2307, 2312 et 2318 de septembre 1982, puis reprises dans un bel album en noir et blanc intitulé « Valry Bonpain : aventures en mi-bémol », accompagnées d’inédits (croquis et projets abandonnés), et publié par la librairie B.D. Rêve de Limoges, au troisième trimestre 2003 : à mille exemplaires numérotés et signés.
Ce galop d’essai, où son style ne se démarquait pourtant pas encore vraiment des autres espoirs que l’hebdomadaire de Marcinelle publiait à tour de bras à cette époque (les Bernard Hislaire, André Geerts, Frank Pé, André Benn, Didier Conrad, Stéphane Colman, Christian Darasse…), lui permet, deux ans plus tard, après une autre période sabbatique, de créer son héros à lunettes que Dupuis célèbre aujourd’hui avec cette belle intégrale : « Théodore Poussin ».
Un an plus tard, pour ne pas se retrouver le bec dans l’eau, Frank Le Gall dessine « Yoyo », sur un texte de Yann qu’il contacte lui-même en lui écrivant une lettre qu’il juge aujourd’hui assez maladroite, pour le mensuel Circus. Le surprenant premier tome (« La Lune noire ») y est publié du n°86 au n°92 de 1985, puis dans un album des éditions Glénat, en janvier 1986, lequel ne recueillit guère les faveurs du public. Après un court récit de cinq planches au n°91bis de novembre 1985 (« La Bonne étoile », sur un scénario de son frère Pierre Le Gall), une deuxième aventure un peu moins déconcertante de « Yoyo » (« Les Sirènes de Wall Street »), où Frank Le Gall met son grain de sel au niveau du scénario, est publiée du n°106 au n°112 de 1987, puis dans un album aux éditions Glénat, en septembre 1987 : une intégrale comportant les deux épisodes paraîtra chez Vents d’Ouest, en 2002 !
Á cette époque, pour Frank Le Gall, tout se bouscule : les premiers albums de « Théodore Poussin » sortent chez Dupuis (et il faut donc alimenter la suite de la série dans Spirou), « Yoyo » est considéré comme un échec par les éditions Glénat mais la série devient culte auprès d’un certain nombre d’initiés, et notre dessinateur accepte de nombreuses collaborations plus ou moins anecdotiques :
- diverses histoires complètes dans Spirou comme « Polly Littledwarf » (dix planches couleurs scénarisées par Yann au n°2436 du 20 décembre 1984 et reprises dans l’album « Les Histoires merveilleuses des oncles Paul » chez Vents d’Ouest, en mai 1986), « Le Chien bleu » (cinq pages scénarisées par Philippe Bercovici et Pierre Le Gall au n°2489 du 29 décembre 1985), « La Nuit du Jultomte » (quatre pages dédiées à André Franquin, l’une de ses principales influences graphiques, qu’il scénarise lui-même, au n°2649 du 21 décembre 1988, et qui devaient, à l’origine, être dessinées par André Geerts ou par Philippe Foerster) ou encore une demi-planche scénarisée par Laurent Letzer et publiée uniquement dans Robbedoes (le Spirou flamand), en 1986 : « Fable filosofique »,
- participations aux collectifs « Rocky Luke : banlieue west » des éditions SEDLI de Jacky Goupil en mai 1985 et « Du Souchon dans l’air », chez Delcourt en 1988,
- illustrations pour différents hommages comme le « Catalogue imaginaire » des éditions Dupuis en 1985, « 20 couvertures pour Spirou et Fantasio » ou « Nous Tintin » aux éditions du Lion en 1987,
- collaborations au mensuel éducatif Je Bouquine des éditions Bayard avec la mise en cases et illustrions de plusieurs classiques de la littérature : « Pinocchio » de Carlo Collodi (dix-sept planches couleurs adaptées par Serge Le Tendre au n°34 de décembre 1986), « Le Kid en cavale » de Samuel Fuller ( trente-sept illustrations couleurs et couverture au n°40 de juin 1987), « Rikki-Tiki-Tavi » de Rudyard Kipling (onze planches couleurs adaptées par Laurence Harlé au n°91 de septembre 1991), « Ali-Baba et les 40 voleurs » (onze planches couleurs adaptées par Serge Le Tendre au n°94 de décembre 1991) et « Les Clients du bon chien jaune » de Pierre Mac Orlan (onze planches couleurs adaptées par Pierre Le Gall au n°117 de novembre 1993),
- animation graphique, avec divers croquis, pour les publications des éditions Glénat : « L’Année de la BD 86/87 » en 1987 (avec Yann) ou le n°83 des Cahiers de la BD (décembre 1988) avec deux strips de « Yoyo » (scénarios de Yann),
- réalisation d’une belle planche couleur scénarisée par Martin Matje pour l’éphémère bimestriel didactique Plume et Colle (« 36 chandelles pour 12 étoiles »), au n°4 de novembre 1989.
En 1989, « Marie Vérité », le troisième volume de « Théodore Poussin », écrit avec Yann, obtient le Prix du Meilleur Album à Angoulême. Le premier grand cycle de son navigateur myope au grand cœur s’achève ensuite, au sixième tome : « Un passager porté disparu », lequel est couronné par le Prix du Public à Angoulême en 1993… Il aborde alors, pour la suite de cette série, la technique de la couleur directe, évoquant nostalgiquement l’enfance de son personnage dans le nord de la France (avec « La Vallée des roses », couronné par le premier « Totem » de la bande dessinée au Salon du Livre de Jeunesse à Montreuil).
En 1992, il s’associe avec son frère Pierre Le Gall, pour concevoir, dans le mensuel Schtroumpf (du n°29 au n°33), cinq pages de gags en ombres chinoises inspirés par les « Idées noires » de Franquin : « Petits Contes noirs » (ils seront repris dans un petit livre tiré à cinq cents exemplaires, seulement, par le festival BD de Solliès Ville, en 1993). Frank Le Gall en reprendra le principe, en 1997 et 1998, dans Spirou, puis pour alimenter deux albums parus chez Dargaud en 2000 (« La Fin du monde et autres petits contes noirs » et 2001 (« La Biologiste n’a pas de culotte »).
Depuis, Frank Le Gall poursuit, à son rythme, les aventures de son « Théodore Poussin » et se délasse de ces créations d’atmosphère en livrant divers récits complets débridés comme le mini-album « Les Aventures de la fin de l’épisode » de la collection « Patte de mouche » de L’Association, en 1995 : un scénario de Lewis Trondheim pour lequel Le Gall écrit aussi l’une des « Formidables aventures de Lapinot » publiée en album dans la collection « Poisson Pilote » des éditions Dargaud, en janvier 2001 (« Vacances de printemps »). On lui doit aussi divers récits du même type publiés dans Spirou : des strips dessinés par Stanislas (« La Saga des beignets » du n°3142 au n°3150 de 1998), un autre hommage à Franquin en deux pages (« Les Belles histoires d’onc’ Frankie : André Franquin », au n°3269 de 2004), des histoires illustrées par Flore Balthazar comme « Anna et la mort » ou « Nettoyage de printemps » (aux n°3573 et 3574 de 2006 et au n°3621 de 2007) et un mini-récit (« Le Ruisseau », au n°3731 de 2009)…
À partir de 1996, il illustre également plusieurs albums de bandes dessinées plus particulièrement destinés aux enfants, publiées par les éditions Delcourt : soit sur ses propres textes (« Catastrophe au pays du Père Noël » en 1996) ou sur des scénarios d’Iréne Colas (« Les Barbutins » en 1999 et 2000). On peut aussi y rattacher sa dernière production qui met en scène une charmante petite chatte : les scénarios de « Miss Annie » que dessine Flore Balthazar (un album aux éditions Dupuis, en juin 2010, doté d’un tirage de tête broché en noir et blanc, tiré à 999 exemplaires numérotés et signés par les auteurs).
Puis, en 2007 chez Dupuis, il propose, dans un style volontiers rétro, sa propre vision du héros fétiche du magazine des éditions Dupuis : « Les Marais du temps », « Une aventure de Spirou et Fantasio par… » évidemment pré-publiée dans Spirou, du n°3595 au n°3601 !
Enfin, pour être complet, signalons un roman pour enfants illustré (« Dick ») et un recueil de nouvelles et contes illustrés (« Presque moi ») – le tout aux éditions A.L.I.E.N. en 1993 et en 2002 -, divers dessins pour des collectifs (l’intégrale « Raymond Calbuth » chez Glénat et « Animaux sous bulles » chez A.L.I.E.N. en 1993, « Tranches de concombres » chez Dupuis et « Tutti-Frutti » n°2 chez Stakhano en 1995, « La Bédéthèque idéale » édition 1997-1998 au Centre National de la Bande Dessinée et de l’Image en 1997, « L’Arbre des deux printemps » de Will et Rudi Miel au Lombard et « La BD du 3e » publiée par La Loterie Romande en 2000…), le nombreux dessins dans Spirou (voir le site bdoubliées.com ), un coup de main à Clarke sur le récit « Mars attaque ! » (dessin des petits martiens dans Fluide Glacial n°278 d’août 1999), l’éventuelle réalisation de « Mary Jane » (un « one-shot » pour la collection « Aire Libre » en préparation depuis 2002, ainsi que les nombreux travaux que Frank Le Gall a réalisé pour la publicité et que traquent, avec avidité, les collectionneurs : comme ceux réalisés pour Perspectives Immobilières (en 1984), Auto-Peugeot (en 1997), l’étude Tajan (en 1999 et 2001)…
GILLES RATIER, avec Christophe Léchopier (dit « Bichop ») à la technique
(1) Et d’un splendide portfolio de douze planches (avec deux timbres et un carnet de seize pages) : « De Théodore Poussin à Frank Le Gall », tiré à cinq cents exemplaires (numérotés et signés par l’auteur) par les éditions Daniel Maghen, en 2002.
(2) De toute façon, l’ouvrage le plus complet sur Frank Le Gall a justement été écrit par Franck Bouysse (avec la participation de Pascal Orsini, Monique Gellaerts, Stephane Germann et Serge Buch) : « Frank Le Gall », n°1 de la collection « Carnet Passion » éditée par la revue Swof (distribuée alors par les éditions Paquet), en septembre 2002. Interview, bibliographie, essais, documents inédits, critiques de l’œuvre… : tout y est ! Franck Bouysse avait aussi, auparavant, commis un petit fascicule très intéressant : « Bibliographie Frank Le Gall », qu’il avait autoédité en 2001. Cependant, sur Frank Le Gall, on peut aussi consulter à profit Café noir n°1, Les Cahiers de la BD n°70 et n°83, le catalogue du 9ème festival BD d’Hyères en 1987, Circus n°116, La Lettre de Dargaud n°11, La Lettre n°56, Auracan n°16, On a marché sur la bulle n°1, le catalogue du 5ème festival BD de Solliès Ville en 1993, Lecture Jeunes n°86, Jetez l’Encre n°8, Perroquet Bleu n°4, BD Scope n°10, Canal BD Magazine n°16, Bo-Doï n°9, n°25 et n°34, Spirou n°3269, Bandes Dessinée Magazine n°6 et, surtout, PLG n°29 (automne 1993) qui propose une passionnante interview de Frank Le Gall réalisée par Philippe Morin et Dominique Poncet, ainsi qu’une première bibliographie détaillée due à un certain Gilles Ratier !
(3) Frank Le Gall écrira plusieurs scénarios de bandes dessinées pour Éric Héliot, dessinateur plus connu pour ses illustrations de livres pour enfants : les cinq planches de « Nathan Longelheim », dans le n°1 du fanzine Café Noir en novembre 1987, et les trois planches de « La Photo du peintre », dans le n°15 de Sapristi en 1987.
(4) En fait, la première publication de Frank Le Gall dans Spirou eu lieu dans le n°2076 du 26 janvier 1978, dans le cadre d’un concours (« La Cuisine est à vous ») dont il remporte le 1er prix avec deux planches réalistes !!!
En ce qui concerne les influences littéraires de T. poussin, il me semble que celle de Joseph Conrad est le plus importante, aussi bien par les lieux visités (asie et l’indonésie) que par le type de narration
bonjour à tous. je viens de découvrir votre article, que je trouve extrêmement bien documenté – et beaucoup trop flatteur !… merci à vous, donc. à l’occasion, et pour peu que ça vous intéresse, je vous indiquerai une ou deux petites inexactitudes, comme, par exemple, le fait que « la nuit du jultomte » devait être illustré par mon ami andré geerts (il en a finalement fait les couleurs), tandis que l’ami foerster devait illustrer une autre histoire, ce qu’ils n’ont pas fait pour des questions de délais. à propos du « chien bleu », le scénario est de mon frère pierre seul, les crayonnés de berco et l’encrage de moi. yann a même mis son grain de sel dans les indications de couleurs (réalisées encore, à l’époque, par le studio leonardo).
enfin, il s’agit, comme vous pouvez le voir, de broutilles… bravo encore pour votre excellent travail, et pour l’iconographie, qui m’a permis de revoir des dessins que j’avais oubliés (mais oui… j’ai tendance à ranger tout n’importe comment). frank le gall.
ah, et, pendant que j’y suis, le dernier point que j’ai relevé : les cinq premières pages des « petits contes noirs », publiées dans schtroumpf – alors dirigé par thierry joor – étaient scénarisées par moi. c’est bien plus tard que j’ai eu l’idée de reprendre le concept des ombres chinoises (qui n’étaient pas inspirées de franquin,mais de caran d’ache. la comparaison possible avec « les idées noires » a même plutôt failli me faire abandonner l’idée). au départ, j’ai proposé à pierre le gall, lewis trondheim et cleet boris d’en écrire les textes. finalement, seul pierre a écrit les deux tomes parus chez dargaud… voilà… cordialement, flg.
Merci beaucoup pour vos précisions qui renforcent l’intérêt de mon article ; lequel, je l’espère, montre toute l’étendue de votre talent aux nouveaux lecteurs et même à vos inconditionnels : puisqu’ils pourront y découvrir quelques extraits de vos travaux peu connus !
Bien cordialement
Gilles Ratier
cher gilles, nous sommes, franck bouysse et moi, devant l’ordi, et nous nous extasions devant votre vélocité à répondre ! en effet, nous avons découvert votre message une minute après que vous l’avez posté ! bonnes amitiés des deux fran(c)k !
Encore merci Franck et Frank : je n’ai aucun mérite, j’étais devant l’ordinateur moi aussi !
Amitiés
Gilles
formidable ! de plus, je vous écris depuis l’atelier d’eve tharlet, dont je ne partage pas que l’atelier, et qui vous embrasse très chaleureusement. flg.
Alors la bise (et l’amitié) aussi à Ève ! Au plaisir de se revoir bientôt !
Gilles
Merci pour cette très belle rétrospective de l’œuvre de Frank Le Gall, devant laquelle je ne cesse de m’émerveiller, que ce soit la virtuosité de son talent de conteur d’histoires ou de son art de la composition. Théodore Poussin est vraiment pour moi une pièce-maitresse de la bande dessinée franco-belge. La justesse du propos, la délicatesse des mots choisis, la poésie de ce récit me fascinent. Et la façon dont cette série a évolué et s’est renouvelée est elle aussi impressionnante. Je ne désespère d’ailleurs pas de tenir un jour entre mes mains un 13ème album. Et le graphisme très ligne claire de Frank Le Gall en fait vraiment pour moi le digne successeur d’Hergé. J’ajouterais que j’ai aussi particulièrement apprécié le mini-récit « Le ruisseau » paru dans Spirou. Bref, cet auteur se fait vraiment trop rare !
je suis toujours impressionné par l’oeuvre en général mais surtout par la vallée des roses qui pour moi est une cathédrale.On sent la justesse des souvenirs chargés d’émotion face à nos grand parents.FA-BU-LEUX.
J’ai souvenir d’avoir eu l’occasion avec Pierre de visiter tes parents et ta maman me faisait voir des planches d’animaux de la ferme sur un ton militaire.A l’époque le talent était déjà là.
Longue vie à toi Franck et à ton imaginaire
Concernant Pierre s’il pouvait me contacter car j’ai toujours son gros bouquin de partoches des Beatles à lui rendre
Christian
Ping : Théodore Poussin « Tropstylé !
Bonjour Franck.
Pouvais tu être au collége de Fleury sur Andelle ,classe de 3eme ,en1974/75 ???
Et si oui à la question précedente,as tu encore et toujours l’album double rouge
des Bee Gees ???
Porte toi bien et profite du vent.
Ps: paroles adaptés « montre moi tes bretelles,j’te monterai mon compteur bleu…. »
hey, guillaume !!!
j’ai toujours le double rouge des bee gees, odessa, et si tu t’en souviens, le très symphonique « trafalgar ». tu as toujours tes chevaux ? contacte-moi via les éditions dupuis, et plus précisément la rédaction de spirou. tu trouveras facilement leur adresse sur le net. ils me transmettront ton mail, et voilà. amitiés, frank.
Salut frank
Cela fait longtemps que j essaye de retrouver un contact pour te joindre
voici le mien 0231675304
Il s ‘est passé quelques lunes depuis le colége de fleury sur andelle et les sorties en solex
A plus si tu en a envie
chers vieux copains,
écrivez-moi en contactant le site de spirou. il y a là-bas tout un tas de copines travaillant à la rédaction qui me transmettront vos courriers.
guillaume, je n’ai finalement pas eu d’autre nouvelle de toi que ce mot, ici.
amitiés, frank.
Bonjour
je viens d’ouvrir une galerie d’art à quimper rue des gentilshommes
je souhaiterais vous entendre ou vous rencontrez pour ma prochaine exposition d’octobre 2013 consacrée à la BD tel de la Galerie 0298 643 894 merci d’avance de m’accorder un contact
Salut Franck,
Très heureux de lire ton message.je vais suivre ton conseil.
bon vent et à bientôt ! Amicalement.
Guillaume
Il y a 38 ans environ ,tu as peint une petite fille avec des pansements aux genoux et des couettes; la fille de monsieur et madame Rey instituteurs à Perruel.Cette petite fille etait aussi la meilleure amie de ton frére marc.Cette petite fille c est moi!!!
Aujour d hui j ai 45 ans et j ai un fils pierre qui a un crayon dans la main depuis qu il a 4 ans.
Ne pouvant lui offrir des écoles de dessins il fait un CAP dans la pub.Il a 19 ans et son réve est de travailler dans une maison d édition …et de faire de la BD.
Si tu pouvais lui donner quelques conseils ecrits ou verbals, ce serait d génial.
Merci d avance pou lui amicalement céline Marrero
chère céline,
comme je l’ai dit plus haut à guillaume, dont je n’ai jamais reçu de nouvelles, finalement, envoie-moi tes coordonnées en contactant le site de spirou et en expliquant bien que nous nous connaissons et que tu cherches à me joindre. j’aiderai volontiers pierre en répondant aux questions qu’il se pose et me posera.
je ne me souviens pas de ce dessin aux pansements et aux couettes. j’espère qu’il n’est pas trop raté !
bises, frank.
bonjour frank , je me presente , je suis la femme de ton pote alain leroy , plus connu sous le nom de vieux sablé grillé , cela fait longtemps que alain te recherche mais il n arrive pas , alors si tu pouvais nous donner un liein pour que je lui dise cela lui fera tres pl
cela lui fera tres plaisir ,frank je compte sur toi merci beaucoup , patricia leroy