Apparue pour la première fois dans le mensuel Tchô ! en 2003, Lou est devenue un best-seller de l’édition, avec plus de trois millions d’albums vendus, une série d’animation, un long métrage, des traductions dans le monde entier… Un tel succès méritait bien cet ouvrage anniversaire, qui nous propose — en plus de 300 pages — de revenir sur l’histoire de l’héroïne qui a grandi avec ses lecteurs. Tout en ouvrant généreusement ses carnets de croquis, Julien Neel évoque — au cours d’un long entretien — son propre destin, lié depuis 20 ans à celui de la petite fille blonde devenue grande.
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Quand sont parues les premières pages du mythique « Ranxerox » dessinées et scénarisées par deux Italiens inconnus (Gaetano dit Tanino Liberatore et Stefano Tamburini), dans le n°75 de L’Écho des Savanes(1), au printemps 1981, ce fut un choc pour tous les lecteurs français de ce magazine : tant par la violence du propos que par la beauté glaciale des images !
Espérons que les nouvelles générations seront autant emballées par ce robot émotif et décervelé évoluant dans un monde futuriste de brutes humaines et qui, suite à un court-circuit, éprouve une sorte de sentiment amoureux pour Lubna, une petite peste de douze ans dévergondée et shootée en permanence ! D’autant plus que le label Drugstore du groupe Glénat vient juste de compiler pratiquement toutes ses épiques aventures provocatrices et sans tabou, lesquelles évoluent entre cyberpunk, ultra-violence et érotisme(2).
Même si on peut regretter la diminution du format des planches, effectuées dans le but d’être raccord avec la maquette de la collection «
« Ranxerox » avait été remarqué par le rédacteur en chef de L’Écho des Savanes de l’époque (Siegfried Salvi), lors de sa première parution dans son pays d’origine alors secoué par les attentats des Brigades Rouges et les émeutes estudiantines, dans le mensuel Frigidaire des éditions Primo Carnera de Milan (en 1980). La bande dessinée n’occupait que 30 à 40% de ce magazine « branché » dirigé par Vincenzo Sparagna (le rédactionnel faisant une large place au sensationnalisme et aux articles morbides) et était, essentiellement, le fait du groupe de dessinateurs qui se surnommaient eux-mêmes Cannibale, du nom de l’opuscule alternatif créé en 1977 par Stefano Tamburini(5), Marco D’Alessandro et Massimo Mattioli, en référence à la fameuse revue Dada de Picabia, en1920. Autour de ce graphiste touche-à-tout, désigné chef de file de ce mouvement underground et futuriste, on trouvait Andrea Pazienza (le futur créateur de « Zanardi », en 1983, que ses premières bandes, publiées alors dans le mensuel Alter-Alter, auréolaient d’un début de gloire), Massimo Mattioli (auteur iconoclaste n’hésitant pas à travailler aussi pour la presse enfantine vaticane et qui commençait à être connu chez nous avec son « M le magicien » publié dans Pif-Gadget depuis décembre 1968), Filippo Scozzari (L’Écho des Savanes publia aussi son intellectuelle adaptation du « Dahlia bleu », le roman de Raymond Chandler, en 1981, ainsi qu’« Un amant pour Lucrezia », en 1984) et donc Tanino Liberatore qui survivait alors en dessinant des pochettes de disques pour RCA.
Cependant, « Ranxerox », qui s’appelait alors « Rank Xerox », était apparu pour la première fois en juillet 1978, dans le n°0 de cette fameuse revue alternative du nom de Cannibale, puis (l’année suivante) dans Il Male (autre petite revue transalpine), le temps de quatre épisodes (29 pages en tout) entièrement réalisés, dans un style underground, par Stefano Tamburini (même si quelques crayonnés étaient assurés par Pazienza et Liberatore) : et on y trouvait déjà tous les ingrédients qui allaient faire le succès de cette série culte.
Suite à la menace d’un procès de la part d’une célèbre marque de photocopieur, « Rank Xerox » devient « Ranxerox » et accède à la couleur dans Frigidaire, deux ans plus tard. Le dessin est alors uniquement dû à Liberatore qui fait exploser son trait hyper-réaliste… C’est le début d’un succès international : la série, qui a inspiré le cinéma et le monde de la pub, étant adulée aussi bien aux USA qu’au Japon, en passant par le Canada, l’Espagne, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suède… Quant à Liberatore, que l’on va très vite surnommer le Michel-Ange de la BD (allusion à l’admiration qu’il témoigne à son compatriote de grand peintre), il va se consacrer de plus en plus à l’illustration, délaissant la bande dessinée !
Mais qui est donc ce Tanino (diminutif de Gaetano) Liberatore qui surprend par son graphisme explosif, moderne, et plutôt original (il utilise, par exemple, des crayons à maquillage pour ses mises en couleurs) ? Né le 12 avril 1953 à Quadri (province de Chieti dans la région des Abruzzes), il parait qu’il aurait commencé à dessiner dès l’âge de cinq ans : « Un jour, alors que j’étais malade, je me suis mis à dessiner le matin et j’ai poursuivi jusqu’au soir. Á la fin de la journée, j’avais rempli un cahier de cinq cents pages… » déclarait-il dans le n°7 de Spécial USA, en 1984.
Après avoir fréquenté le lycée artistique de Pescara où il entre à l’âge de treize ans et où il se lit d’amitié avec Andrea Pazienza, son père l’envoie à Rome pour qu’il s’inscrive en faculté d’architecture… Après deux ans où il s’était pourtant juré de se consacrer à fond à ce travail, on le retrouve dessinant pour la publicité : beaucoup de petits boulots de pub réalisés entre 1974 et 1978, dont de nombreuses pochettes de disques pour la RCA. C’est Pazienza qui l’emmène à la rédaction de Cannibale et lui fait rencontrer Stefano Tamburini, lequel lui propose aussitôt de dessiner « Ranxerox ». Il collabore ensuite à Il Male puis à Frigidaire, ceci avant que ses productions avec Tamburini commencent à être traduites en France, au début des années 1980, dans les magazines L’Écho des Savanes, L’Écho des Savanes Hebdo, Spécial USA ou Chic(6)et qu’il entreprenne une carrière internationale.
Il s’installe alors à Paris, continue « Ranxerox », et réalise de nombreuses illustrations et couvertures pour la presse française (dans Télérama, Libération, Le Point, Transfert, Métal Hurlant, Gai Pied, (Á Suivre), Circus, Fluide Glacial, Spécial USA, Zoulou…) et américaine (Hustler, Twisted Tales, Heavy Metal, The Savage Sword of Conan…), tout en dessinant quelques autres rares et courtes bandes dessinées sur scénarios de Philippe Setbon, Daniel Varenne, Bruce Jones, Alain Chabat, Georges Wolinski(7)…, dont la plupart ont été compilées, en France, avec d’anciens récits complets réalisés avec Tamburini, dans l’album « Vidéo Clips » chez Albin Michel, en septembre 1984(8).
Parallèlement, il participe à divers collectifs (« Love Stories » chez Glénat en 1983, « Musicomix » chez Artefact en 1984 ou « Batman ! » aux éditions USA en 1996) et à de nombreux portfolios ; quelques recueils de ses dessins et sérigraphies sont également édités (« Portrait de la bête en rock star » chez Aedena-Albin Michel en 1985, « Donna : les filles de Ranx » chez Himalaya-Loempia en 1993 -avec les 4 pages très « hard » de « Honey Hooker » parues aux USA dans Hustler en 1984-, « Les Femmes de Liberatore » chez Albin Michel en 1998 ou « Les Univers de Liberatore » chez Albin Michel en 2005), ainsi que deux monographies consacrées à sa fulgurante carrière : « Tanino Liberatore » de Mauro Paganelli et Vincenzo Mollica aux éditions Kesselring et « Liberatore : Glamour Book » chez Glamour International Production, publiées toutes les deux en 1985.
Mais le décès inopiné de son ami Tamburini incite Liberatore à partir se ressourcer dans son village natal et à délaisser la bande dessinée au profit de l’illustration (il réalise, entre autres, celles du livre de Pierre Pelot et Yves Coppens publié dans la collection « La Dérivée » des éditions du Seuil, en 1990 : « Le Rêve de Lucy », où il démontre pour la première fois son intérêt et ses interrogations sur les origines de l’homme), du dessin de synthèse en 3D (pour des émissions de télévision sur Canal+ ou pour un projet de dessin animé intitulé « G-Shifters ») et de l’élaboration de costumes ou de décors pour le cinéma (« Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre » en 2002 et « RRRrrrr !!! » en 2004, deux films d’Alain Chabat).
Enfin, en 2007, il revient à la bande dessinée en concoctant un beau et grand livre illustrant un texte de Patrick Norbert préfacé par Yves Coppens : « Lucy, l’espoir »… 25 000 exemplaires de cet album ont été mis en place par les éditions Capitol : un nouveau venu sur le marché du 9ème art qui s’est cantonné, pour le moment, à cette production originale !
GILLES RATIER, avec Christophe Léchopier (dit « Bichop ») à la technique
(1) Ce mensuel publié par les éditions du Fromage était alors en pleine gloire et, sous la co-rédaction en chef de Siegfried Salvi et de Francis Lambert, un comité de rédaction, dans lequel on remarquait l’omniprésence de personnalités comme Yves Frémion et Serge Rosenzweig (mais aussi d’auteurs comme Jacques Lob, Jean-Marc Rochette, Jean Teulé et Martin Veyron dont on retrouvait, évidemment, les excellentes bandes dans la revue), imposait des séries pourtant déjà dérangeantes signées Philippe Vuillemin, Gérald Poussin, Lucques, Philippe Petit-Roulet, Golo & Frank ou Jacques de Loustal, au milieu de traductions de bonne facture (Riccardo Mannelli, Carlos Trillo et Cacho Mandrafina, Filippo Scozzari) et du retour improbable du lieutenant « Blueberry » dans « La Tribu fantôme » !
(2) On s’est beaucoup interrogé, à l’époque, sur la nature exacte de cette provocante série postmoderne… Dans la nouvelle version de son indispensable « Dictionnaire mondial de la BD » chez Larousse, Patrick Gaumer nous propose de chercher la réponse dans la tradition américaine des E.C. Comics (Educational Comics, devenus par la suite Entertaining Comics) relancés à la fin des années 1940 par William M. Gaines : des bandes dessinées qui privilégiaient un graphisme soigné et des histoires violentes ; argumentant que le new-yorkais Bob Fingerman ne s’y était pas trompé en signant, en 1984, une parodie de « Ranxerox »dans ce même esprit : trois planches de ce « Wanxerox » ont été traduites en France dans le n°1 de L’Écho des Savanes Hebdo, le 24 août 1984, et quatre autres dans l’unique n°1 (du 25 juin 1986) de la revue Marcel où notre robot est à nouveau pastiché en couverture par Maëster !
(3) Cette courte histoire avait été proposée au n°112 de L’Écho des Savanes (daté de janvier 1993) et fit quand même partie du recueil « La Totale » qui réunissait, en 1993 et chez Albin Michel, les deux premiers albums en un format légèrement plus grand ; il est vraiment dommage qu’elle n’ai pas été incluse dans cette nouvelle « intégrale » !
(4) Suite à un malentendu et à un rendez-vous manqué avec Philippe Manœuvre et Jean-Pierre Dionnet qui souhaitaient pourtant l’intégrer dans leur Métal Hurlant, le premier épisode de 42 planches a donc été publié dans L’Écho des Savanes, du n°75 (avril 1981) au n°82 (novembre 1981), avec une interruption au n°77 (qui ne contenait qu’une illustration pour faire patienter les lecteurs) et au n°80 ; puis, il fut repris, à raison de 4 pages par jour pendant un mois, dans le quotidien Libération, en 1982, et compilé dans l’album « Ranxerox à New York », chez Albin Michel, en 1981 (réédition en poche chez J’ai lu, en 1986). Le deuxième (« Bon anniversaire Lubna ») le fût dans la deuxième série de ce mensuel racheté alors par les éditions Hachette Filipacchi (29 planches du n°1 de novembre 1982 au n°4 de févier 1983, puis 14 autres du n°6 d’avril 1983 au n°8 de juin 1983) avant d’être rassemblé dans un album éponyme, chez Albin Michel, en 1983 (réédition en poche chez J’ai lu, en 1989). Ce fut aussi le cas du troisième, lequel était composé des 16 pages de « Psychopeste » qui auraient été découpées par José-Louis Bocquet (du n°31 au n°33 de 1985) et de celles qui fêtent son retour dans « Amen ! » (album chez Albin Michel, en 1996) : 30 dernières pages où l’androïde se retrouve en pièces détachées, avec sa tête recyclée en radio portative, qui ont été publiées du n°140 (juillet 1995) au n°144 (décembre 1995), puis aux n°154 (novembre 1996) et 155 (décembre 1996), et qui furent scénarisées par Alain Chabat, célèbre acteur et réalisateur, fana de bandes dessinées et ami de Liberatore, qui venait de quitter l’émission « Les Nuls » de Canal + et s’initiait, alors, à différentes autres techniques narratives.
(5) Né à Rome, le 18 août 1955, Stefano Tamburini débute sa carrière dans des revues alternatives comme Combinazioni (avec les aventures de « Fuzzy Rat », en 1974) ou Zombie International (avec« Morning Glory », en 1977). Puis, on le retrouve dans Cannibale (en 1978) et dans Il Male (en 1979), avant qu’il soit publié dans Frigidaire (« Snake Agent », en 1980). Il est mort, subitement, en avril 1986 : son corps ayant été retrouvé, au moins dix jours après son décès, dans son appartement de Rome. Outre « Ranxerox », les Français ont pu lire aussi l’un de ses récits de 10 planches qui illustraient un texte de Jean Vautrin, dans le n°5 du magazine Chic (décembre 1984) : « Seule à Paris au mois d’août ».
(6) En plus de « Ranxerox », il s’agit des récits suivants :
- « Real Vision » 6 pages publiées dans un hors-série, supplément au n°84 de L’Écho des Savanes en janvier1982, et reprises dans l’album « Vidéo Clips »
- « Un Anglais à Paris » : 9 pages publiées dans L’Écho des Savanes n°16 (01/1984)
- « Saturno contro la Terra » : 10 pages scénarisées par Stefano Tamburini publiées dans L’Écho des Savanes n°18 (03/1984) et reprises dans l’album « Vidéo Clips »
- « Moi, des problèmes avec les femmes ? » : 1 page publiée dans Chic n°2 (04/1984)
- « Bande Erox » : 4 pages dans L’Écho des Savanes Hebdo n°4 (14/09/1984)
- « E.M.P.S » : 7 pages scénarisées par Stefano Tamburini publiées dans L’Écho des Savanes Hebdo n°8 (12/10/1984) et reprises dans l’album « Vidéo Clips ».
(7) Si certaines histoires paraissent directement aux États-Unis, les lecteurs français ont pu découvrir :
- « Évitez les grandes émulsions » : 9 pages scénarisées par Philippe Setbon et publiées dans L’Écho des Savanes n°3bis (en 1983), puis reprises dans l’album « Vidéo Clips »
- « Balade pour Lucie » : 6 pages scénarisées par Daniel Varenne et publiées dans Chic n°1 (01/1984)
- « Confiné » : 10 pages scénarisées par Bruce Jones et publiées dans Spécial USA n°7 (04/1984), puis reprises dans l’album « Vidéo Clips »
- « Sax Blues » : 7 pages scénarisées par Peter Smith et publiées dans L’Écho des Savanes n°20 (05/1984), puis reprises dans l’album « Musicomix »
- « Histoires de filles » : 7 pages publiées dans L’Écho des Savanes n°170 (04/1998)
- « Escort Boy » : 5 pages scénarisées par Alain Chabat et publiées dans L’Écho des Savanes n°170 (11/1998)
- « Bouffon ! » 8 pages scénarisées par Georges Wolinski et publiées dans L’Écho des Savanes n°184 (07/1999)
- « Nadine » 4 pages scénarisées par Tonino Benacquista et publiées dans le 3ème hors- série de L’Écho des Savanes, en décembre 1999 ; paru en même temps sous la forme d’un album titré « Demain l’an 3000 », chez Albin Michel !
- « Cailleras » 8 pages scénarisées par Georges Wolinski et publiées dans L’Écho des Savanes n°184 (03/2000).
(8) En plus des courts récits mentionnés dans les notes (6) et (7), on y trouvait aussi les récits suivants :
- « Folly Bololy » : 7 pages
- « Tiamotti ! » : 7 pages scénarisées par Stéfano Tamburini qui avaient été publiées une première fois, en France, dans le fanzine Krapo Baveux n°7 de Pierre Ouin, en 1978.
(9) On peut éventuellement compléter ses connaissances sur Tanino Liberatore avec ces deux livres, mais aussi en consultant L’Écho des Savanes Spécial USA n°7, Les Cahiers de la BD n°71, Glamour International Magazine n°1, Sapristi n°20, DBD n°2 ou Bo Doï n°3 et n°112.
Salut Gilles,
Ah ces intégrales qui n’en sont pas ! Et Métal qui laisse passer cette perle ! Ce qui est amusant, c’est de comparer la série au caractère de Liberatore. Autant l’une est hyper violente, autant Tanino est l’une des personnes les plus gentilles que je connaisse. Je me souviens, notamment, d’un week-end épique à Fécamp, intitulé, fort justement, « Vacances italiennes ». Il y avait aussi l’ami Silvio Cadelo. J’y avais ramené une farde entière de dessins de Manara qui dormaient sous le lit d’un copain (ne me demande pas ce qu’ils faisaient là ; de mémoire, je crois qu’ils avaient été exposés pour les 10 ans d’(À Suivre) et attendaient depuis plusieurs mois leur restitution). J’y avait fait la rencontre de Jeanine Cuckermann, l’agent de Milo et de Tanino. De bons souvenirs, tout ça. C’est Jeanine, je crois, qui m’a montré la première version de Ranx que je retrouve aujourd’hui dans ton bel article.
Super sympa, aussi, ta citation. Tu es un grand seigneur (Ranx serait plutôt du genre saigneur !).
Amitiés,
Patrick
Cher Gilles
J’avais complètement oublié cette histoire. Je crois me souvenir que c’est Marc Voline ou/et Fershid Barucha, à l’époque chez Albin Michel, qui m’avaient proposé de travailler sur « Ranxerox » (je n’ai pas dû faire plus de quatre ou cinq planches). Je crois que c’était tout de suite après la mort de Tamburi ; mais Tanino n’était alors pas en état de poursuivre : on s’était rencontré autour de Métal Hurlant et auparavant (ou après?), Camano et Fershid – chez Glénat – m’avaient proposé une collaboration avec Tanino. J’avais écrit une histoire complète qui avait bien plu à Tanino, mais je crois que contractuellement c’était beaucoup trop compliqué pour lui de collaborer chez Glénat sans avoir assuré son contrat avec Albin Michel… Je crois que, finalement, c’est Antonio Cossu qui a dessiné cette histoire écrite pour Liberatore (peut-être dans l’album « Timbrés rares« ) ; c’était une histoire de reporters télés, et c’est ce que j’étais à l’époque…
Voilà donc les quelques précisions que j’ai retrouvé en fouillant vraiment très profond dans ma mémoire…
Je t’embrasse,
(et merci pour la madeleine…)
José-louis »
Merci à José-Louis Bocquet pour ces précisions inédites ! On en découvre vraiment tous les jours… Je viens de tomber sur une partie des 22 n° de la revue BD Penthouse Comix éditée par « 1965 Broadway » sous l’égide d’Hervé Desinge qui présidait aussi, à l’époque, aux destinées de L’Écho des Savanes. Les 4 pages de « Bande Erox » y sont re-publiées dans le n°8 (décembre 1995), sous une superbe couverture du maître transalpin enveloppant des traductions de bandes étrangères bien coquines comme le « charmant » « Docteur Dare » de Gray Morrow . La revue arborait d’ailleurs assez souvent les dessins de Liberatore en couverture ; aux n°19 et 22, par exemple… Mais il y en a peut-être d’autres !
Gilles Ratier
J’ai aussi oublié de préciser que l’édition 1996 du collectif « Batman !« , aux éditions USA, contient une histoire avec Batman intitulé « Rêves » : huit pages sur scénario d’Andrew Helfer !
Cordialement
Gilles Ratier
slt à tous moi je me rappelle d’un format poche de rank xerox & lubna si mes souvenirs sont bon ils était en N&B et en couleurs par contre je sais plus chez qui il fût édité j’aimerais bien le retrouver ! il n’y avait que rank dessus ce n’était pas comme un magazine mais bien un tome !
si vous avez des infos là dessus merci de me les faire parvenir . bonne journée à tous