Jacques Tardi avant « Adèle Blanc-Sec »

La sortie du film de Luc Besson, adaptant les aventures d’« Adèle Blanc-Sec » de Jacques Tardi, suscite de nombreuses réactions, curiosités et publications diverses.

Outre le roman du film (novelisation du scénario par Benjamin Legrand, sous la supervision de Tardi lui-même, chez Casterman) , il faut signaler, toujours chez Casterman, un très intéressant « Livre d’Adèle » réalisé par Nicolas Finet. Ce dernier nous propose une découverte approfondie de la vision cinématographique des aventures de cette héroïne dans le Paris de la Belle Époque, mais aussi une exploration de l’univers développé par l’auteur autour de son personnage : conjuguant entretiens et présentation détaillée de tous les albums de la série, le tout étant orné d’une iconographie importante alternant dessins de Tardi et photos du film.

Même si la carrière du grand Jacques n’y est guère détaillée, on apprend quand même que c’est en 1974, lors d’un vernissage dans la librairie Futuropolis qui appartenait alors à Étienne Robial et à Florence Cestac, que Jacques Tardi fait la connaissance de Didier Platteau, jeune adjoint à la direction littéraire des éditions Casterman. Ce dernier, passionné de 9e art (et surtout par les récentes incarnations matures de ce média alors en pleine expansion), sera l’un des principaux artisans du virage « adulte » que va bientôt prendre cette maison jusque là bien pensante, éditrice de nombreux ouvrages catholiques ou éducatifs et de quelques bandes dessinées, destinées à un large public (« Tintin », « Quick et Flupke » ou « Jo, Zette et Jocko ») d’Hergé, « Alix » et « Lefranc » de Jacques Martin ou « Les 4 As » et « Chevalier Ardent » de François Craenhals) : ne serait-ce que par la création du mensuel (Á Suivre), diffusé en kiosques à partir de février 1978.

Après avoir su séduire et recruter un auteur italien que les Français avaient récemment découvert dans Pif-Gadget entre 1970 et 1973 (un certain Hugo Pratt avec son « Corto Maltese », voir : bdzoom/article394), Didier Platteau entreprend donc ce jeune dessinateur pour lui proposer une collaboration mutuellement profitable : elle permet à Tardi d’être plutôt bien rémunéré pour travailler en totale liberté et Casterman en profite pour faire évoluer son image d’éditeur pour enfants. Cela aboutira à la mise en chantier d’enquêtes fantastiques au début du XXe siècle, dans un esprit proche de celui des romans-feuilletons. Et, dans cette époque de l’après 68, en prolongement des idées d’émancipation et de lutte pour l’égalité des sexes, Tardi va opter pour une héroïne (il y avait eu l’année de la femme peu de temps avant), signant alors un contrat qui fait explicitement référence à un projet de série intitulée « Les Aventures d’Édith Rabatjoie »…
Pourtant, Édith Rabatjoie est très vite reléguée à un second rôle, Adèle utilisant très momentanément son identité dans « Adèle et la bête », après avoir séquestré la peu séduisante Dijonnaise, pour obtenir l’engin volant mis au point par son père et son frère : le Ptérodactyle. Elle se tuera, un peu plus tard, en tentant de traverser la Manche à bord d’un Ptérodactyle II, dans le deuxième épisode (« Le Démon de la Tour Eiffel ») : rappelons que ces deux premiers tomes, qui ont servi de base (avec les deux suivants) pour l’adaptation cinématographique de Luc Besson, furent publiés simultanément en 1976, mais que le premier opus fit d’abord l’objet d’une première parution dans le quotidien Sud-Ouest, du 25 janvier au 10 mars de la même année.

Mais qui était donc ce Jacques Tardi qui suscitait déjà tant de passion de la part des éditeurs en place ? En effet, au premier trimestre 1974, Dargaud lui avait déjà compilé, dans un bel album tout en couleurs, les 44 pages de son « Adieu Brindavoine » prépublié dans Pilote du n°680 (du 16 novembre 1972) au n°700 (du 5 avril 1973) et lui avait directement édité, dans un grand format, les 52 pages en noir et blanc de son splendide « Démon des glaces », au quatrième trimestre de la même année.Au même moment, Futuropolis publiait également un gigantesque album broché, au titre en rouge, dans leur collection « 30/40 » : les 34 mythiques pages de « La Véritable histoire du soldat inconnu », préfacé par Pierre Lebedel journaliste au quotidien La Croix et grand amateur de bandes dessinées.

Jacques Tardi est né le 30 août 1946 à Valence et est le fils unique d’un père militaire de carrière. Ce dernier étant caserné en Allemagne, le petit Jacques lui rendra souvent visite pendant l’après-guerre ; et comme sa mère est malade, il passe aussi plusieurs mois chez ses grands-parents : les atrocités de la guerre de 14-18 qu’a vécu son grand-père d’origine corse, et que lui raconte sa grand-mère, hanteront ses rêves d’enfant et deviendront, par la suite, l’un des thèmes majeurs de son œuvre à venir. Á l’âge de douze ou treize ans, Jacques Tardi réalise ses premières bandes dessinées recopiant les aventures de « Tintin », « Corentin », « Alix », « Lefranc », « Blake et Mortimer »… : et particulièrement « La Marque jaune » !

Sa famille s’étant installée à Lyon, il entre, en 1962, à l’Académie des beaux-arts de cette ville : il s’y lie d’amitié avec les illustrateurs Jean-Michel Nicollet et Gérard Gasquet, se consacrant alors exclusivement à la peinture, sous l’influence de ses professeurs.

En 1966, Jacques Tardi monte à Paris et, l’année suivante, s’inscrit aux Arts décoratifs. C’est au moment des évènements de mai 68 qu’il se lance vraiment dans la bande dessinée, fasciné par l’évolution de ce mode d’expression qu’il redécouvre à travers les albums « pour adultes » publiés par Éric Losfeld. Du coup, il réalise, en un mois (avec la collaboration de son pote Nicollet), un album intitulé « Stranger in the Night », mais qui n’intéressera finalement pas l’éditeur de « Barbarella » ou de « Jodelle ». Ensuite ? : « aux Arts déco, je me suis trouvé dans un atelier avec Patrice Ricord et Jean Mulatier qui, eux, publiaient déjà à Pilote et qui m’ont, en quelque sorte, traîné devant Goscinny »(1).

Certes, le rédacteur en chef de Pilote apprécie ses premiers travaux, mais il lui demande de se faire la main sur des histoires courtes de six ou huit pages. Tardi en propose une qui traitait (déjà !!!) de la guerre 14/18 mais elle est refusée : « L’argument, c’est qu’on ne pouvait pas plaisanter avec ça. Alors que ce n’était pas une histoire très virulente… Enfin, Goscinny et Charlier trouvaient qu’elle ne cadrait pas avec le journal. Donc, je fais « Un cheval en hiver » : c’est très long et le résultat est une véritable catastrophe. Tout m’a échappé : les couleurs ont été faites, le lettrage a été refait… »(1)

Tardi rééditera pourtant cette histoire de 6 planches (que Jean Giraud l’aidera à finir et qui fut publiée, à l’origine, dans le n°550 de Pilote du 21 mai 1970), en noir et blanc, dans l’album communément appelé « Mouh Mouh » (d’après le cri lâché par le personnage de la couverture) . Cette anthologie publiée par la librairie Pepperland de Bruxelles, en 1979, reprenait d’autres récits publiés dans Pilote, Charlie Mensuel ou Ah ! Nana(2) et proposait aussi cette fameuse première histoire sans titre sur 14/18 : un scénario dont il se resservira pour les 12 strips en noir et blanc d’« Un épisode banal de la guerre des tranchées » (publiés pendant une semaine dans Libération, en mai 1975, et réédités dans cet album), lesquels seront repris sous la forme de 4 pages, au n°78 de Charlie Mensuel du mois de juillet de la même année.

L’opus était surtout assorti de 8 pages inédites où l’auteur commentait, de façon ironique, souvent acerbe et désabusée, les circonstances qui l’avaient amené à dessiner ces différents récits : un témoignage de première main que, hélas, très peu de spécialistes utilisent aujourd’hui pour évoquer la carrière de l’auteur d’« Adèle Blanc-Sec »…
On ne rendra donc jamais assez grâce à la libraire Tania Vandesande (décédée en 2008) pour cette initiative, même si cet auteur essentiel précisait à la fin de cet album épuisé depuis longtemps : « Je ne vous cacherai pas que je ne suis pas un grand fanatique de ce genre d’albums, recueils de courtes histoires qui vous laissent toutes sur votre faim. Je préfère les histoires longues. 6 ou 8 pages, en bande dessinée, c’est trop long pour un gag et trop court pour avoir le temps de traiter convenablement le sujet. Á peine a-t-on commencé, que c’est déjà fini ! Tania – l’éditrice de cet album – a voulu le faire. J’ai longtemps hésité puis cédé. ». Et heureusement pour nous ! Il faut même espérer que Tardi finira par se laisser convaincre par ses proches (ou amis érudits) de tenter l’édition d’une autre compilation du même type qui reprendrait toutes les histoires de ses débuts qui ne sont plus disponibles dans le commerce : ce serait un document historique très précieux pour ses nombreux amateurs…(3)

Ces œuvres de jeunesse mériteraient vraiment d’être exhumées car on pourrait, ainsi, constater l’évolution de cet auteur exigeant que l’on estime tant aujourd’hui. D’autant plus que le chemin à parcourir est encore très long… En décembre 1970, Jacques Tardi doit faire son service militaire, période où il ne parviendra à dessiner qu’une seule histoire de 8 planches couleurs sur un scénario de Serge de Beketch (« Humperdick Clabottford ») ; laquelle sera finalement publiée dans le n°619 du 16 septembre 1971 de Pilote.

Jean-Michel Charlier lui propose aussi d’illustrer une série située pendant la prohibition… Finalement, cela ne se fera pas et Tardi, alors très marqué par les dessinateurs italiens Dino Battaglia ou Sergio Toppi (et un peu plus tard Hugo Pratt) continue à produire de courts récits dans Pilote, tout en dessinant « Blue Jackett », une série western scénarisée par Claude Verrien pour la sage revue Record des éditions Bayard : trois épisodes de 8 planches chacun seront publiés dans les n°13, 15 et 17 de janvier, mars et mai 1973.
A la même époque, il collabore aussi à un autre western écrit par Claude Verrien et destiné à l’éphémère mensuel Lucky Luke des éditions Dargaud, dirigé par Claude Moliterni. Hélas, les 12 planches couleurs de « L’Évasion de Cheval gris » ne seront publiées que dans le n°0 de 1973 pour n’être reprise, qu’en 1996, dans « Presque tout Tardi » !
En 1972, c’est dans les n°637 (du 20 janvier) à 658 (du 15 juin) de Pilote que paraît les 44 planches couleurs de « Rumeurs sur le Rouergue », sa première longue histoire fantastique : un autre de ses thèmes de prédilection. Il s’agit de l’une des « Légendes d’aujourd’hui » que le scénariste Pierre Christin avait écrites, au départ, en pensant la faire illustrer par le dessinateur Claude Auclair. Goscinny lui suggère plutôt Tardi qui s’attelle alors à la tâche, mais la greffe ne prend pas… « Cela avait été difficile pour moi. J’étais pris dans le piège de Pilote. Je dis piège parce que si je suis content de faire ça (ce sont des boulots que je ne renie pas du tout), ce n’est pas ce que j’envisageais au départ. Je n’interviens pas, j’illustre fidèlement en suivant les indications de Christin… Et puis, c’était du contemporain. Je n’y étais pas… ». L’album, broché en noir et blanc, ne paraîtra qu’en 1976, chez Futuropolis. Quant à Christin, il reprendra le concept, en 1975, pour Enki Bilal, avec le succès que l’on sait…

C’est alors que l’idée d’« Adieu Brindavoine », vient à l’esprit de Tardi. Cette histoire réalisée sans contrainte est acceptée par Goscinny et on retrouvera même ce héros, le temps d’un autre récit (« La Fleur au fusil », 10 planches au n°743 du 31 janvier 1974)(4). Accompagné de trois épisodes qui ne seront jamais réalisés, cela devait constituer un autre album. Seulement voilà, les éditions Dargaud ont traîné des pieds pour sortir le premier opus, lequel ne se vend pas (il a même été soldé, déshonneur suprême à l’époque, ceci malgré l’attribution du prix Phénix, en 1974), et n’ont pas envie de publier un autre ouvrage sur ces mêmes bases : alors qu’elles s’y étaient pourtant engagées par contrat… En plus, Tardi ne se sent pas à sa place dans l’équipe Pilote : il a horreur de participer aux fameuses réunions de rédaction autour des « actualités » (jugeant que cela a plus sa place dans Charlie-Hebdo), ses tentatives scénaristiques pour le dessinateur Picotto (« Cirque Artezimboldo » et « Josiane & Bruno », deux récits de 10 planches chacun) ne seront publiées qu’après son départ (dans les n°32bis de janvier 1977 et n°45 de février 1978) et, surtout, ses opinions politiques radicales cadrent mal avec l’esprit soucieux de consensus qui règne à l’époque…
C’est donc dans ces moments de doute et d’incertitude que Casterman finit par le récupérer ; ceci, juste après que les éditions Dargaud lui aient quand même édité « Le Démon des glaces », projet plus personnel très inspiré par l’univers de Jules Verne et par les gravures sur bois des illustrateurs des éditions Hetzel. À noter que Tardi illustrera plus tard deux nouvelles inédites de Jules Verne aux éditions du Cherche-Midi (« Un prêtre en 1839 » en 1992 et « San Carlos et autres récits inédits » en 1993), alors qu’à l’époque il n’est l’auteur que des couvertures du « Bal des schizos » de Philip K. Dick dans la collection « Chute libre» de Champs libre (1975) et du « Pourvoyeur de cadavre » de Robert-Louis Stevenson dans la collection « Marginalia » de chez Glénat (1976).
Comme il fréquente un peu Jean-Pierre Dionnet qui lui avait déjà écrit « Le Soldat oublié » et quelques amusantes « Histoires ringardes » (9 planches publiées dans les Pilote Annuel n°679bis de 1972, 731bis de 1973 et 6bis de 1974) , Jacques Tardi va également participer à l’aventure Métal Hurlant, juste après son départ de chez Dargaud, et exploiter ainsi, au mieux, sa veine fantastique. Il leur livrera trois récits de 8 superbes planches en couleurs chacun dans le n°3 du 2ème trimestre 1975 (« La Crainte du Sloane aux yeux bleus »(5)), dans le n°6 de mars 1976 (« Lune de miel ») et dans le n°9 de septembre 1976 (« Jusqu’au dernier »), ainsi que les 42 pages du péplum « Polonius » que le scénariste Philippe Picaret destinait, à l’origine, à Jean-Claude Gal.

Après une éphémère participation au Canard Sauvage des éditions Glénat (les 4 planches d’« Un rêve infect »(5) au n°2 de 1973) et au quotidien France-Soir (les 8 planches des « Longues vacances de Jean-Baptiste Pinglard »(6), en 1974), Jacques Tardi continue de se diversifier en participant à Charlie Mensuel, au magazine BD Bulle du festival d’Angoulême (1 planche en collaboration avec Florence Cestac dans le n°1 de 1976)7, à L’Écho des Savanes (4 planches des « Extraordinaires aventures d’Émile Moulin »(7) au n°22 de 1976), aux albums « Razar le lâche »(6) de Richard Corben chez Universal Press (1 planche) et « Monsieur Schulz et ses Peanuts » de la bibliothécaire Marion Vidal chez Albin Michel en 1976 (1 strip)(7), ainsi qu’au Petit Mickey Qui N’A Pas Peur Des Gros, la revue d’Yves Frémion, avec le « 8ème épisode des aventures estupidasses de Frémion el rigolo » : 1 planche au n°12 de septembre 1976(8)

Et c’est donc aussi en 1976 que Jacques Tardi fait son entrée chez Casterman en entamant le cycle des « Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec » : mais si le succès critique est immédiat, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la série mettra beaucoup plus longtemps à rencontrer un véritable succès populaire… : jusqu’à cette reconnaissance publique qu’elle obtient et mérite aujourd’hui avec son adaptation cinématographique !

GILLES RATIER, avec Christophe Léchopier (dit « Bichop ») à la technique(9)

(1) Extraits d’une interview réalisée par Alain Foulet et Olivier Maltret et publiée dans leur indispensable (mais introuvable aujourd’hui) « Presque tout Tardi » aux éditions Sapristi, en février 1996. Parmi les nombreux autres ouvrages sur Jacques Tardi, nous vous conseillons aussi « Tardi : monographie » de Thierry Groensteen chez Magic Strip en 1980 et « Tardi : profession auteur de bande dessinée » de Numa Sadoul chez Niffle-Cohen en 2000, ainsi que les revues Cahiers de la BD n°63, P.L.G.P.P.U.R. n°14 et 31, Bulles dingues n°7 et 10, Tonic n°3, (À Suivre) n°15, 97 et 217, Le Lézard n°4-5, Sapristi n°26 et 28 et Auracan n°10.

(2) Pour Pilote, il s’agissait de « La Torpédo rouge » (6 planches au n°567 du 17 septembre 1970, sur un scénario de Serge de Beketch), « L’Homme qui connaissait le jour et l’heure » (8 planches au n°581 du 24 décembre 1970, toujours sur un scénario de Serge de Beketch), « Le Soldat oublié » (8 planches au n°721 du 30 août 1973, sur un scénario de Jean-Pierre Dionnet), « Le Brouet écarlate » (10 planches au n°755 du 25 avril 1974, sur un scénario de la chroniqueuse Michèle Costa-Magna qui signait ici Michèle Tingaud et « Knock-out » (6 planches dans l’Annuel 74) ; pour Charlie Mensuel, de « La Bascule à Charlot » au n°91 d’août 1976 (24 planches reprises dans la dernière édition de « La Véritable histoire du soldat inconnu » chez Futuropolis, en 2005) ; pour Ah ! Nana, revue réalisée par des femmes et publiée par les Humanoïdes associés (le même éditeur que Métal Hurlant), d’une histoire de 4 planches scénarisées par Michèle Costa-Magna (« Allo Jeanine »), au n°1 d’octobre 1976.

(3) C’est-à-dire sans oublier « Ne bouchons plus » (1 page au n°575 du 12 novembre 1970, sur un scénario de Guichard) , « Conseils de voyage : prévoyez l’accident » (2 planches au n°590 du 25 février 1971, sur un scénario de Serge de Beketch), « Humperdick Clabottford » et « Mes adieux au music-hall » : 1 page au n°757 du 9 mai 1974, sur un scénario de Jean-Marie Galley d’après Coluche, reprise dans l’album « Mine de plomb » chez Futuropolis, en octobre 1985.

(4) Ce récit a ensuite été repris dans la réédition de l’album « Adieu Brindavoine » chez Casterman, en 1979.

(5) Histoire rééditée dans l’excellent mais également introuvable « Tardi : monographie » de Thierry Groensteen chez Magic Strip, en 1980.

(6) Repris dans l’album « Chiures de gomme » chez Futuropolis, en novembre 1985.

(7) Repris dans l’album « Mine de plomb » chez Futuropolis, en octobre 1985.

(8) Pour le même éditeur et la même collection (« Graffiti »), Tardi illustre également la couverture de l’ouvrage « Mister Mœbius et Docteur Gir » de Numa Sadoul, toujours en 1976.

(9) Et merci aussi à Jean Depelley pour nous avoir scanné quelques images issues de sa précieuse collection de Pilote

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Une réponse à Jacques Tardi avant « Adèle Blanc-Sec »

  1. GPoussin dit :

    Le nom « Adèle Blanc-Sec » (et la personnalité du personnage) a été inspiré à Tardi par sa compagne de l’époque, la coloriste et maquettiste Anne Delobel (qui fut également secrétaire de rédaction de Métal Hurlant).

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