Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...Du beau, du bon, du Bonnet…
Les éditions du Triomphe viennent de conclure leur réédition intégrale des trente-six aventures de Fripounet et de Marisette de René Bonnet avec le vingt et unième album de la série, « Le Secret du bûcher suivi de La Peau de crocodile » (1), qui reprend les deux premiers épisodes — entièrement recolorisés et nettoyés pour l’occasion par Jean-Paul Renault — qui parurent dans le magazine éponyme des éditions Fleurus, du n° 5 de 1945 au n° 31 de 1947. C’est l’occasion pour BDzoom.com de survoler la carrière de cet auteur qui n’aura travaillé, en fait, que vingt-cinq ans pour le médium bande dessinée (2) ; notamment avec une grande partie d’une interview que René Bonnet accorda à Philippe Morin et Dominique Poncet (que nous remercions pour nous avoir autorisé d’en reprendre ces nombreux extraits) pour le n° 20 du fanzine P.L.G.P.P.U.R de l’été 1986, alors qu’il était âgé de quatre-vingts ans : et il allait encore vivre douze bonnes autres années !
En effet, né le 20 septembre 1905 à Paris, René Bonnet, qui signait aussi Herboné, décède le 1er août 1998 à Vincennes. Venu tardivement à la bande dessinée, il se forme artistiquement à l’école Bernard Pallissy spécialisée dans l’étude de l’art de la céramique. D’ailleurs, tout naturellement, il va exercer la profession de dessinateur sur céramique, jusqu’à son départ pour le service militaire.
En 1927, il devient illustrateur de catalogues et de publicités pour de grands magasins, avant d’être mobilisé en 1939. Étant déjà père de quatre enfants, il est libéré de ses obligations dès l’année suivante où il livre de nombreuses illustrations pieuses à la librairie catholique Mariale.
Il enlumine également des livres scolaires et des encyclopédies pour les éditions Quillet, entamant même une brève carrière de photographe : « À propos de Quillet, je leur avais proposé de me mensualiser ; ils ont refusé et c’est ainsi que je suis allé chez Fleurus, autre éditeur religieux. À cette époque, je ne connaissais la bande dessinée qu’à travers les lectures de mes enfants, c’est-à-dire essentiellement les aventures de Tintin et celles de Zig et Puce, et mes propres lectures pendant la guerre 1914-1918 : L’Intrépide, Les Belles Images, Les Trois Couleurs…
Nous sommes donc en 1943, en pleine occupation allemande.
Dans cette période tourmentée apparaissent les Jacistes (du sigle JAC, Jeunesses agricoles chrétiennes) et les Pré-Jacistes…
L’abbé Marchand, un Ardennois qui était leur aumônier, me confie alors la mission de rendre attirante une revue, la Lettre aux jeunes ruraux (qui ressemblait plus à un tract, vu les circonstances), destinée aux enfants.
Comme je travaillais encore chez Quillet signant de mon vrai nom, je choisis à l’instar d’Hergé de signer mes dessins du pseudonyme d’Herboné.
C’est ainsi qu’à trente-huit ans, je fis ma première bande dessinée qui s’appelait “Les Œufs de Pâques de Fripounet” et était totalement improvisée, comme les suivantes, mois après mois. »
Ces seize premières pages simples et naïves, mettant en scène un malicieux jeune campagnard berrichon – certainement celui que René Bonnet avait été, car il a été élevé par sa tante dans une ferme du Berry —, sont publiées parallèlement dans douze numéros de la Lettre aux jeunes ruraux (en zone nord), à partir d’avril 1943, et dans En équipe (en zone sud), le mois suivant, pendant quatorze mois.
Et la quinzième planche, intitulée « Fripounet et le crocodile », sera reprise pour les pages n° 7 et 8 de « La Peau de crocodile », en 1947, car restée inédite : « Il y eut une interruption de parution avec l’arrivée en juillet 1944 des troupes américaines à Dreux, là où on imprimait la Lettre aux jeunes ruraux. J’avais complètement oublié cette planche dessinée en pleine fuite des Allemands ! Les éditions Fleurus, qui avaient continué leurs activités en zone libre (zone non occupée), avaient publié mes planches de “Fripounet” et ils m’ont contacté, à la Libération, me proposant de reprendre ce personnage chez eux ».
En 1945, c’est d’abord le journal Voix de l’Ouest qui publie quatorze planches de “Fripounet et Marisette” [« Le Secret du bûcher » où apparaît Marisette pour la première fois], car il fallait attendre l’autorisation pour publier un journal du nom de Fripounet ; cette BD ayant paru sous l’occupation (et tout ce qui était paru en cette période était donc suspect). »
En fait, ce petit hebdomadaire porte d’abord trois titres : Voix de l’Ouest (en premier dans la hauteur, mais en petit), Fripounet et Marisette (bien en vue, avec Fripounet en grand), et Message aux C.V-A.V-Pré J. (en plus petit dessous), une abréviation de Cœurs vaillants, Âmes vaillantes et Pré-Jacistes.
Si ce journal porte en en-tête Voix de l’Ouest, c’est que ce quotidien de Rennes avait la chance, pendant cette époque troublée, de ne pas souffrir des réductions papetières et que son imprimerie a pu permettre de fabriquer ce nouveau journal destiné aux enfants des campagnes.
Par ailleurs, comme l’indique Albéric de Palmaert dans la préface à ce dernier (et donc premier sur le plan chronologique) tome de « Fripounet et Marisette », le premier numéro de ce magazine de huit pages, imprimé en bleu sur papier blanc et paraissant toutes les trois semaines, porte le n° 5. Ceci parce que quatre journaux tests en couleurs, appelés Message aux C.V-A.V-Pré J., ont été envoyés aux lecteurs habituels de ces revues. De toute façon, toutes les histoires commencent bien avec ce n° 5, « Fripounet et Marisette » bien sûr, mais aussi les nouvelles aventures de Sylvain et Sylvette par Maurice Cuvillier (série créée en août 1941 dans Cœurs vaillants/Âmes vaillantes)
et un roman d’aventures signé Herbé : peut-être un autre pseudonyme de René Bonnet ? À noter que ce récit est illustré par Robert Rigot et par Frédéric-Antonin Breysse, deux autres grands noms des éditions Fleurus et piliers de Fripounet et Marisette : « J’avais des contacts avec Breysse car il était chef de bureau de dessin chez Fleurus (où il s’occupait même de comptabilité). Breysse a abandonné la bande dessinée plus tôt que moi et est ensuite rentré au service de publicité chez Renault. Je connaissais aussi Robert Rigot qui avait la même formation que moi et que j’avais retrouvé en faisant mon service militaire à Strasbourg. Sinon, il y a Pierre Brochard [voir “Zéphyr” de Pierre Brochard] que j’ai connu à ses débuts, vers 1948, et à qui j’ai permis de rentrer chez Fleurus, et puis François Bel, Noël Gloesner [voir : Noël Gloesner] et Cuvillier… Aucun contact avec les auteurs publiés par les éditeurs concurrents. Il faut dire que Fleurus ne favorisait pas les rapports entre auteurs. Le métier de dessinateur de BD était alors, plus qu’aujourd’hui, un métier solitaire. Le dessinateur de bandes dessinées, qui était aussi scénariste bien souvent, n’avait de contacts qu’avec son éditeur. Pierre Brochard qui vivait en banlieue disait que lorsqu’il travaillait, il était dans “son béton”. Il y a bien eu quelques rares repas de dessinateurs chez Fleurus, mais c’est tout. Il n’y avait pas encore de festivals… »
À partir du n° 12 du 23 juillet 1946, ce journal devenu bimensuel, et venant donc compléter la gamme des éditions Fleurus qui attendront ce numéro pour se créditer et pour citer Jean Pihan comme directeur-gérant, accède au grand format et à la couleur.
Ce n’est qu’en 1969 (au n° 40 du 2 octobre) qu’il sera rebaptisé plus simplement Fripounet, reléguant Marisette à son seul statut d’héroïne : « Je ne sais plus comment Marisette a été créée. On m’a dit, lors d’une réunion jaciste (avec les responsables des Jeunesses agricoles chrétiennes), qu’il fallait accompagner Fripounet d’un chien, Picky, et d’une fille, Marisette, pour que le journal soit mixte. Les familles rurales ne pouvaient, en principe, acheter deux illustrés. Par la suite, j’y ai joint toute une famille : un oncle, une tante et des amis, Abélard Tiste et Héloïse, et des animaux (même un mammouth !). Je regrette un peu que dans la reprise de la série par Didier Convard, Roland Gremet puis Christian Goux, n’apparaissent plus que Fripounet et Marisette. (3) »
Dans les années gravitant autour de 1968, la revue, ayant adopté un rythme hebdomadaire (depuis février 1947), aurait atteint les 300 000 exemplaires vendus par semaine d’après René Bonnet ; si on s’en tient aux chiffres de tirage donnés par l’annuaire de la presse, on n’a connaissance que de 160 000 exemplaires entre 1951 et 1954 (avec un léger fléchissement à 150 000 en 1953), de 220 000 de 1955 à 1957 et de 210 000 en 1959 : « Le succès de Fripounet était considérable, avec une diffusion par abonnement et dans les églises. En 1968, nous étions trois ou quatre auteurs de BD chez Fleurus à avoir le statut de “cadre”, bien que nous ne commandions personne ; mais on nous laissait tranquilles et on faisait notre boulot le mieux et le plus vite possible. Un beau jour, on m’a dit d’arrêter. Sans raison. Peut-être que ma tête ne plaisait plus ! Aux lecteurs de juger. J’avais à l’époque soixante-trois ans et on m’a annoncé que pendant deux ans je recevrais normalement mon salaire, mais sans avoir besoin de livrer des planches ! En plus, toutes les planches que j’avais déjà livrées d’avance ne sont jamais parues ; c’est ainsi que deux histoires complètes de Fripounet, “Caillou jaune” et “Le Gourmand qui revient de loin” sont restées inédites. Lorsqu’on m’a appris tout ça, j’en étais à la planche 21 de ce deuxième épisode. Ça m’a fait un tel effet qu’en rentrant chez moi, j’ai colorié cette planche directement sur l’original… Quinze ans après, en vue d’une édition possible, j’ai fini l’histoire (4)… »
Jusqu’en 1968, les aventures de Fripounet et Marisette font donc le succès du journal, dépassant très vite le cadre étroit de leur village et développant une narration de moins en moins classique qui ne semblait guère être du goût des responsables du journal. Ces derniers avaient demandé des histoires plus courtes, à partir de 1963, obligeant l’auteur à simplifier et à jouer sur le comique des situations. Quoi qu’il en soit, ces récits incarnent la vaillance, le courage ou l’audace, et correspondent donc exactement, dans un premier temps, à l’idéologie et aux principes d’éducation des éditions Fleurus qui les compileront très vite en albums. D’abord dans « Collection Belles Histoires de Vaillance » en 1948 (voir la note (1)), puis dans leur célèbre « Collection Fleurus » toilée rouge, à la façon du Lombard (5) : « Le passage de la typographie à l’offset s’est fait pendant la prépublication de l’épisode “L’Écho d’enfer” dans Fripounet, fin 1948— début 1949. Lorsque les éditions Fleurus ont réédité mes albums à partir de 1979 dans la collection “Archives Fleurus”, elles ne pouvaient pas réunir les films des histoires imprimées en typo. Pour la réédition d’“Allo… Radio Oubliette”, histoire inédite en album et publiée en 1947 dans le journal, nous avons dû partir d’une édition sur bon papier faite à l’époque en Belgique (celle de Fripounetétant trop mauvaise).
Or, on s’est rendu compte qu’il manquait la page 22, celle où il y a un gag avec l’expérience par un radiesthésiste qui confond les baleines d’un corset avec une vraie baleine. À la réflexion, on s’est dit qu’ils n’avaient peut-être pas publié la planche parce qu’ils n’avaient pas compris le gag [rires] ! »
René Bonnet est donc, sur le plan bandes dessinées, l’homme d’une seule série ; un peu comme Morris et son « Lucky Luke ». Il collabora, quand même aux autres publications des éditions Fleurus et consorts (Panorama chrétien, Terres de France, Clair Foyer, Fêtes rurales, « Collection Vitalis », « Collection Monique », etc.) avec des illustrations, des animations, des récits complets ou des gags. Par exemple, comme nous le signale le n° 80 de Hop ! — au troisième trimestre 1998 —, dans le n° 1/2 du fascicule très peu connu Album M (Hiver) que Fleurus destinait aux Cœurs vaillants et Pré-Jacistes, en janvier 1945, notre dessinateur a signé deux bandes dessinées de deux pages chacune (« Les Aventures de Nakou l’Esquimau » et « Le Paysan, le cochon et les deux voleurs ») :
« Après mon licenciement de chez Fleurus, je suis allé aux éditions de Montsouris, dans le XIVe arrondissement, où il se publiait un journal pour filles (Lisette). J’y ai fait une proposition de personnage. La rédactrice en chef était satisfaite, mais elle a été changée et ça n’a finalement pas abouti. Je suis donc parti à la retraite, j’ai abandonné la BD et je me suis consacré, en compagnie de ma femme, à la peinture. »
Gilles RATIER
(1) « Le Secret du bûcher » avait déjà été proposé, en noir et blanc, dans l’ouvrage « Le Secret d’Herboné ou la fabuleuse histoire de Fripounet et Marisette » qu’Albéric de Palmaert a consacré à René Bonnet aux éditions du Triomphe, en avril 1993, et qui est aujourd’hui difficilement trouvable. Quant à « La Peau de crocodile », cet épisode a d’abord été repris dans quatre fascicules publiés en 1948 dans « Collection Belles Histoires de Vaillance » chez Fleurus, puis bien plus tard, en 1984, dans un album de la collection « Archives Fleurus ».
(2) Pour en savoir plus sur René Bonnet, on peut donc essayer de se procurer « Le Secret d’Herboné » d’Albéric de Palmaert aux éditions du Triomphe (1993) et le n° 20 du fanzine P.L.G.P.P.U.R, ou l’encore plus rare « Dossier René Bonnet » de Dominique Thura aux éditions P.B.D.I. (deux cents exemplaires, en 1984). Signalons enfin quelques articles érudits publiés dans Haga n° 14-15, Le Collectionneur de bandes dessinées n° 22, Bidule n° 5 et n° 7, Le Bel Illustré n° 23, La Lettre de Dargaud n° 13 et Hop ! n° 80.
(3) En 1984, Fripounet et Marisette vont donc revivre de nouvelles aventures écrites par Didier Convard qui se dissimule alors sous le pseudonyme de Grégory et dessinées par Roland Gremet (deux épisodes qui seront édités en albums chez Fleurus, en 1985), puis par Christian Goux à partir de l’année suivante. Ce dernier réalisera graphiquement cinq histoires dont seules les quatre premières seront reprises en albums chez Fleurus entre 1986 et 1988).
(4) Dominique Thura proposa, en noir et blanc, ces deux épisodes inédits dans le journal sous la forme d’un album broché tiré à cent exemplaires numérotés, en 1986, aux éditions P.B.D.I. ; ceci après avoir publié de la même façon, les histoires de « Fripounet et Marisette » non reprises en albums chez Fleurus : « Le Secret de la goule rouge » (en 1979), « Silence à “Éclair blanc” » (en 1980), « La Crique aux Papous » (avec « Criquet valeureux », en 1981), « Le Tapis flottant », « Safari jaune », « Alerte au paradis » (1982), « Le Rachat du Sirimiri », « Les Espadons rôdent », « Cap au cosmos » (1983), « Mathoum » (avec « Une chasse dans le vent », en 1984), « Lotus et bouches cousues » (1985), « Le Scalp du shérif » (avec « Un mammouth dans l’aspirateur », en 1986) et « Crête d’or » (1989) : des tirages n’excédant pas cinq cents exemplaires.
Toutes ces histoires seront bien entendu rééditées en couleurs dans les albums cartonnés des éditions du Triomphe.
(5) Il s’agit des épisodes suivants : « Le Repaire des grenouilles » (en 1952), « L’Œil d’aigle », « La Fièvre “Z” », « Les Semelles d’or » (1953), « La Bande blanche », « Le Mystère d’Étrangeval » (1954), « La Plongée du Pélican » (1956) et « La Troisième Soucoupe » (1957). Deux autres histoires (« Le Piolet brisé » en 1959 et « Le Guide noir » en 1960) seront ensuite reprises dans les albums brochés de la « Nouvelle Collection Fleurdor ». Enfin, à partir de 1981, Fleurus reprend la maquette de sa « Collection Fleurus » pour rééditer les albums déjà publiés et proposer les épisodes « L’Écho d’enfer » (en 1983), « La Peau de crocodile » (1984), « Allo… Radio Oubliette » (1985) et « Le Secret de la goule rouge » (1986) dans la collection « Archives Fleurus ». À noter que, vers 1952, les éditions belges Édipat, équivalent outre-Quiévrain des éditions chrétiennes Fleurus, ont aussi publié en albums brochés « La Fièvre “Z” », « La Plongée du Pélican » et « Le Mystère d’Étrangeval », ainsi que deux récits encore inédits sous cette forme à cette époque : « Allo… Radio Oubliette » et « La Bande blanche ».
Bonjour
Bravo pour cet article qui rend hommage à un dessinateur, oublié depuis longtemps
A quand un article sur F.A.Breysse l’autre grand des éditions Coeurs Vaillants.
Deux questions à Gilles Ratier
Qu’en ait-il de la parution de l’ouvrage sur Charlier ? sera t-il disponible en librairie ?
J’ai vu que les éditions Dargaud vont bientôt rééditer l’intégral de Barbe Rouge
Cette série est avec Blueberry, Buck Danny, Alix et quelques autres une de mes préféré.
Si vous lui consacrez un article, je prendrai la plume (internet) pour répondre car j’ai tant de choses à dire sur cette magnifique saga .
A bientô
JACQUESt
Bonjour Jacques
Pour des raisons que j’ai déjà évoquées dans divers articles (décès subit de François Defaye éditeur-initiateur du projet, nouvelle mise en place d’un accord juridique pour les ayants droit – autant du côté Sangam-Defaye que du côté Charlier- et le Castor astral – l’éditeur restant seul sur le projet -, remise à plat contractuelle avec modifications des contrats pour les ayants droit, etc.), la biographie de Jean-Michel Charlier que j’ai écrite (et qui a été remarquablement mise en pages par Philippe Poirier de Poaplume) a due être reportée à de nombreuses reprises. Difficile de donner encore aujourd’hui une date précise de sortie, mais tout est enfin en train de se décanter… Disons, que cela pourrait quand même bien sortir pour l’automne (aux dernières nouvelles). Je suis aussi impatient que vous (et que les quelques 200 souscripteurs de l’ouvrage), tout cela ne dépendant évidemment pas de moi (il y a plusieurs mois que l’ouvrage est terminé, en ce qui me concerne). Sachez quand même que ce retard indépendant de nos volontés (que ça soit celle du Castor astral, l’actuel éditeur, de Philippe Charlier ou de la mienne) nous a permis, à Philippe Poirier et à moi-même, de peaufiner l’intérieur et de faire la chasse à la moindre petite erreur, même s’il en restera toujours (la perfection n’étant pas de ce monde), tant que la maquette n’est pas partie à l’imprimeur. Donc, encore un petit peu de patience.
Pour « Barbe-Rouge », les éditions Dargaud prévoient, en effet, une intégrale de ses aventures et les deux premiers tomes devraient également paraître bientôt. En ce qui me concerne, je n’ai fait que participer à certains chapitres du dossier de présentation réalisé par Jacques Pessis : tout en ayant proposé certains changements et rectifications aux textes souvent « lyriques » de Jacques (moi, je suis beaucoup plus rigoriste et précis dans la chronologie, mon rôle étant de jouer les spécialistes de l’œuvre de Charlier). N’ayant pas vu la maquette finale à l’heure actuelle (et c’est normal puisque c’est Jacques Pessis qui en est le maître d’œuvre, pas moi), je ne peux vous en dire plus pour le moment.
J’espère que mes réponses vous satisferont…
Bien cordialement
Gilles Ratier
Merci Gilles
Ma question sur Barbe Rouge était de savoir si lors de sa parution, un article sera conacré sur BDZoom.
Auquel je souhaiterai appoerter ma modeste contribution.
Jacques
Pardon Jacques, je n’avais pas compris. Je ne ferais pas d’article spécifique sur cette intégrale de « Barbe-Rouge », mais la signalerais dans un prochain article sur les « Nouveautés du passé » au sein de la rubrique « Le Coin du patrimoine » (d’ici 15 jours, je pense). Tu pourras alors rajouter ta prose sur cette palpitante série dans la partie forum…
Bien cordialement
Gilles
Il me semble qu’un titre de la série n’a jamais été réédité par le Triomphe : La Troisième Soucoupe
Exact, mais ce titre devrait être aussi bientôt réédité et donc rejoindre leur catalogue d’ci quelque temps.
Merci de votre vigilance.
Gilles Ratier
Merci pour cette précision ! en effet je trouverai bien dommage d’oublier « la troisième soucoupe », un des meilleurs albums de Bonnet.
Je regrette un peu le traitement couleur d’ »Allo…radio oubliette » qui est totalement raté, cela fait un peu coloriage photo-shop, idem pour « le secret du bucher » en revanche « la peau de crocodile » est une réussite..si les originaux sont perdus pour une remise en couleur, pourquoi ne pas simplement numériser les planches a partir du journal de l ‘époque.. (comme le fait DUPUIS dans ces intégrales)
A quand un ouvrage du type « le secret d’herbonet » consacré à ce merveilleux dessinateur avec l’ensemble des couvertures et dessins inédits ?!….
Merci
Et voilà, l’album ‘la troisième soucoupe » a été réédité par les éditions du Triomphe. Mais déception, il s’agit de scans de l’album fleurus « nettoyés. Peut être que les originaux ont disparu ? Dommage, cet artiste n’a pas droit à un traitement éditorial à la hauteur de son talent de raconteur et de dessinateur.
Merci pour tous ces détails sur les albums de Fripounet et Marisette.
j’ai un problème avec « La Bande Blanche » : il me manque les pages N°1 et N°2
si vous avez l’album, est il possible de m’envoyer une photo des pages 1 et 2 par mail ?
je vous remercie par avance si vous pouvez accéder à ma requête
jc.bordes@orange .fr