Victor de la Fuente

Avec l’intégrale de la série d’heroic fantasy « Haggarth », les éditions Casterman nous permettent de redécouvrir et même de découvrir, pour les plus jeunes, l’extraordinaire travail pictural de l’Espagnol Victor de la Fuente : dessinateur qui n’a, malheureusement, pas eu la reconnaissance qui aurait dû être la sienne et qui est dans la lignée des grands maîtres réalistes américains comme Harold Foster, Jack Cole, Frank Frazetta et Al Williamson ou argentins comme Arturo Del Castillo. « Haggarth » est né en 1978, dans la revue (À suivre), magazine qui mettait en valeur le noir et blanc et privilégiait des récits de longue haleine, que l’on appellera plus tard romans graphiques, grâce à des auteurs comme Hugo Pratt, Didier Comès ou Jacques Tardi et Jean-Claude Forest.

       Les deux récits publiés par le magazine, « Le Crâne aux trois serpents » (soixante planches publiées du n° 4 de janvier 1978 au n° 9 de juillet 1978) et « Le Jeu d’échecs » (soixante planches publiées du n° 18 de juillet 1979 au n° 23 de décembre 1979), sont donc repris dans cette intégrale et sont complétés par deux autres totalement inédits en langue française : « Le Paradis maudit » ne sera publié qu’aux USA (dans Eerie) et les vingt-six premières planches de « Vers d’autres contrées », récit inachevé, ne seront éditées qu’en Espagne, suite à un désaccord entre l’auteur et l’éditeur français sur une question d’étendue des droits.

Dans sa postface documentée, Nicolas Finet met l’accent sur le registre relativement neuf dans la bande dessinée d’alors qu’était l’heroic fantasy et remet, dans son contexte de l’époque, cette histoire d’un féroce guerrier mort au combat qui ressuscite grâce aux pouvoirs d’un magicien et qui reprend sa quête (retrouver, dans un monastère, le crâne aux trois serpents) dans un monde fantastique en proie à la violence et aux sortilèges…

Pedro Victor de la Fuente Sánchez, l’un des plus grands représentants de l’école réaliste ibérique, est né le 12 avril 1927, à Ardinasa de Llanes (dans les Asturies), et décédé le 2 juillet  2010, à son domicile français de Le Mesnil Saint Denis (dans le département des Yvelines) où il s’était retiré depuis de nombreuses années : ne fréquentant plus du tout le monde de ce 9e art qui l’avait tant déçu, ce fabuleux dessinateur, pourtant  adulé par ses confrères, n’ayant jamais réussi à imposer un personnage durable et à demeurer identifiable pour le grand public : « en fait, selon Victor de la Fuente lui-même, il naquit à Riocaliente, un petit village d’une centaine d’habitants et, quatre heures après, sa famille traversa la rivière et rentra au village proche de Ardinasa de Llanes, où sa naissance fut enregistrée » précise Agustin Riera dans la notice nécrologique très détaillée établie par Louis Cance et Alfonso Moliné dans le n° 128 de Hop !, au quatrième trimestre 2010 ; laquelle nous a beaucoup servi pour compléter cet informatif « Coin du patrimoine »….

Très jeune, dès 1944, il débute sa carrière au studio graphique d’Adolfo López Rubio, à Madrid où sa famille s’était installée. Sous l’autorité de son compatriote José Laffond qui remplissait le rôle de chef d’atelier, c’est là qu’il réalise son apprentissage en dessinant vingt-quatre pages par semaines signées López Rubio, en imitant le style graphique de Laffond. Son premier travail, « El Rayo paralizador » paraît dans le magazine Diamante negro, mais il collabore aussi à des publications d’État comme Maravillas, Zasi Flechas y pelayos, El Hombre araña et Chicos.

Comme il fallait travailler vite pour un salaire de misère, Victor part ensuite, en 1944, pour le continent américain voir si l’herbe est plus verte : il s’embarque pour Cuba mais son bateau accoste à Buenos Aires.

Finalement, il s’installe au Chili où il trouve de quoi gagner sa vie au sein de la maison d’édition Zig Zag où il s’occupe surtout de publicité. L’année suivante, il dirige la revue El Peneca, où il réalise de nombreuses couvertures et s’installe à son compte en fondant une agence de publicité, Zenith, qui va lui permettre de beaucoup voyager et de rencontrer des icônes comme Hugo Pratt, José Luis Salinas et même son maître Harold Foster.

Une page de Victor de la Fuente dans El Peneca.

Il travaille d’ailleurs, brièvement, pour l’agence Dell Publishing de New York en préparant un projet de bande dessinée western intitulé « Pony Durango » qui sera terminé par son frère Ramon et sera publié en Espagne dans Baladin, en 1957

Toujours coactionnaire d’El Peneca, il fait augmenter la part de bandes dessinées publiées et transforme le titre en El Intrepido Peneca, en 1957. Il se marie en 1959, prend quelques semaines de vacances pour rendre visite à sa famille en Espagne mais, à son retour, il apprend que son associé, à qui il avait signé une procuration, a vendu ses parts. Ruiné, il revient en Europe en 1960 pour se faire embaucher par l’agence Selecciones illustradas de Josep Toutain où il va travailler pour le marché britannique : notamment sur une centaine récits de guerre destinés à la Fleetway de Londres ou aux Écossais de la DC Thompson, jusqu’en 1972. Certains ont été traduits en français dans les pockets des éditions Arédit (Choc, Hardy…), Edi Europ (Danger, Blitz, Requins, Rocky, Torpilles, Rex, Alerte, Agent spécial, Furia, Bill Barness, Aviso, Typhons, Patrouille, Services spéciaux, Colt, Guérilla, Rafales…) et Impéria (Panache, Navy, Rangers, Attack, Tora…). À cette époque, en 1963, il dessine aussi un épisode de « Blackbow the Cheyenne » pour Eagle (repris en France avec les aventures de « Flèche noire » dans Rintintin, en 1965), un autre du western « Pecos Bill » qui ne serait paru qu’en 1964, en Italie, dans un fascicule éponyme, et quelques récits de « Trelawny of the Guards » pour Lion, en 1967.

C’est surtout pendant cette période, toujours pour l’agence de Toutain,  qu’il rencontre Victor Mora, scénariste avec lequel il va créer le western spaghetti « Sunday », en 1960.

Cette série attachante, reprise par son frère Ramon après douze épisodes, sera publiée, en France, dans le pocket Pistes sauvages en 1972, dans le quotidien France-Soir en 1975, dans l’hebdomadaire Nouveau Tintin en 1977 et 1978 et dans deux albums édités par Hachette (en 1975) : « en fin de compte, cette série a été éditée un peu partout en Europe – quatorze pays, je crois -, sans que je touche un sou… Elle fut, à l’époque considérée comme originale grâce à sa mise en page et sa recherche graphique. Elle influença, d’ailleurs, beaucoup de dessinateurs : Esteban Maroto, par exemple, qui, à ses débuts dans une agence espagnole, décalquait, au sens propre du terme, mes dessins ou ceux de Paul Gillon. » (1)

Le scénariste Jean-Michel Charlier, alors corédacteur en chef, lui permet de publier un court récit dans Pilote (« Les Diamants sanglants », en 1968), ce dernier ouvrant aussi la porte à bien d’autres dessinateurs réalistes espagnols exilés, tels Antonio Parras, Francisco Hidalgo, José María Fernández Bielsa, Julio Ribera ou Florenci Clavé. En revanche, c’est par l’intermédiaire de Toutain qu’il réalise un récit complet pour le magazine américain Eerie des éditions Warren ; ensuite, il en dessinera d’autres qui seront publiés dans Creepy et dans 1984. Bien plus tard, toujours pour ce marché américain, il fera un bref passage dans Epic (à partir de 1983) et encrera certains strips quotidiens réalisés par son ami Al Williamson :  ceux de « X9 Agent Secret Corrigan » en octobre 1979 et ceux de « Star Wars » ), pendant trois mois, en 1985.

Victor de la Fuente dans Eerie.

Nous n’en sommes pas encore là puisqu’après être retourné quelque temps dans la publicité et avoir réalisé quelques illustrations alimentaires, Victor de la Fuente collabore aussi à l’ambitieux bimensuel espagnol pour la jeunesse Trinca des éditions Doncel, entre 1970 et 1973. Il y dessine « Haxtur » (à partir du n° 13 de 1971) qui lui vaudra quelques ennuis avec la censure franquiste et « Mathaï-Dor » (à partir du n° 34 de 1972) : des séries d’heroic-fantasy, parmi les premières du genre en Europe, dont la trame est toujours la même (la lutte pour la survie après un cataclysme atomique) et qui seront publiées en France aux éditions Rossel et Dargaud pour le premier (deux albums en 1972 et 1973) et Hachette (deux albums en 1974) : « ce qui est triste, à mon sens, c’est le fait que l’édition française fut mutilée et que l’esprit de la bande fut changé. Cela est dû, certainement, à l’incapacité de compréhension du traducteur… Pour moi, la meilleure qualité de cette histoire (qui n’en est pas vraiment une car le héros meurt eu début), est dans son foisonnement de symboles avec lesquels j’ai beaucoup joué. » (1)

« Haxtur ».
« Mathaï-Dor ».

Victor de la Fuente est alors contacté pour travailler en France (pour Pif gadget et les éditions Dargaud) et il s’installe à Paris.

Hélas, ces projets ne se concrétisent pas et il est obligé d’accepter des travaux alimentaires comme l’offre d’un éditeur italien de petits formats pour adultes, Edoperiodici.

Il y dessine, anonymement, des récits d’horreur et le western érotique « Mortimer »  (publiés, en France, chez dans les pockets des éditions Elvifrance : Mortimer en 1973, Terrificolor, Blue Max et Les Gants de l’horreur en 1978 ou Incube en 1984), en abattant quinze planches par jour pour pouvoir être payé décemment : « Avant de commencer à travailler sérieusement pour les éditeurs français, j’ai voulu continuer à m’attaquer à un travail purement commercial et rapide pour l’Italie, avec « Mortimer » et d’autres qui n’attirent pas mes sympathies, mais que j’ai fait pour tenir le coup… » (2)

« Blue Max », en 1978, chez Elvifrance

Il reprend alors contact avec les éditions Hachette.

C’est Henri Filippini, le responsable bandes dessinées de l’époque, chez ce leader de l’édition française, qui le convainc de signer un nouveau western, « Amargo », directement publiés en deux albums, en 1975 et 1976.

Hélas, les incompréhensions s’accumulent avec cet important éditeur : « avec eux, nous avons eu des problèmes de droits d’auteur et de mauvaise diffusion des albums car, dans le contrat, il était stipulé que toute leur machine de diffusion serait mise en branle pour nos albums et rien n’a été fait… Actuellement, avec Hachette, nous sommes en procès car ils ont refusé de nous considérer comme des pigistes. » (1)

 À la même époque, il participe aussi au n°6 de Mormoil avec un récit complet humoristique de deux pages : « Struggle for life, en 1975 : « j’ai fait cette histoire uniquement pour aider le journal Mormoil. Cependant, lorsque je travaillais dans la publicité, j’ai fait beaucoup de dessins humoristiques, mais je ne trouvais pas cela intéressant ; car, même si j’ai un certain sens de l’humour, quand je dessine, je ne suis pas humoriste : c’est différent ! » (1)

Pour les éditions Larousse, il fait partie du groupe d’auteurs chargé d’alimenter les fascicules de L’Histoire de France en bande dessinée » (cinq histoires en 1976 et 1977), puis les albums « Découvrir la Bible » (entre 1983 et 1985) : « la censure y était très sévère car chaque planche était soumise à quatre historiens qui détaillaient tout à la loupe. Aussi, si nous dessinions une lampe, il fallait qu’elle soit identique à celle de l’époque. » (1)

Dans le même ordre d’idées, on lui doit également une bande dessinée éducative sur la vie de « Charles de Gaulle », pour le Service de l’Homme, en 1977. En 1978, Victor de la Fuente fait donc aussi partie de la première équipe du mensuel (À suivre) des éditions Casterman avec la publication de la série d’heroic-fantasy « Haggarth » publiée en noir et blanc : « cette série sera, enfin, du vrai De la Fuente car mon imagination et mon esprit sont, ici, complètement libres. J’avais d’abord fait quelques planches, mais je les ai recommencées car je trouvais que l’action allait trop vite… C’est une série intemporelle mais, néanmoins, on y trouve des réminiscences scandinaves. C’est un peu le prolongement d’« Haxtur », mais en plus développé, moins condensé. » (1)

Jean Michel Charlier le reprend alors sous son aile bienveillante pour réaliser « Les Gringos » (les péripéties de deux aventuriers dans le tourbillon de la révolution mexicaine, inspirées par les reportages du grand scénariste dans le cadre de ses émissions télévisés « Les Dossiers noirs »).

Cette série finira par paraître dans l’hebdomadaire Zack (en Allemagne) ou dans Super As (en France), Super J (édition par courtage), Wham ! (aux Pays-Pas) et Zoom (en Finlande),  en 1979 : « je dois dire que le scénario de Charlier est particulièrement compliqué à dessiner… Cependant, Charlier est le scénariste que je trouve le plus professionnel, dont le travail est le mieux construit, d’une manière parfaite : il a un dialogue fluide, rapide, plein de suggestions, de sous-entendus. Il y a des rebondissements continuels… Chez Charlier, l’histoire peut digresser, se disperser continuellement, ce qui correspond à son caractère, puis se rassembler pour le but prévu au départ. » (3)

« Les Gringos ».

Après le décès de Charlier, c’est Guy Vidal qui reprendra le scénario de cette histoire palpitante entre 1992 et 1996 : en tout, six albums sortiront chez Fleurus, Alpen et Dargaud.

Entre-temps, à partir de 1983, avec son compatriote Victor Mora au scénario, Victor de la Fuente dessine pour Pilote, puis pour Pilote & Charlie, « Les Anges d’acier », récits d’aventures et d’aviation.

En 1985, ils réalisent également ensemble « Cœur de fer » (un récit historique) dans Okapi et, en 1986, « La Sibérienne » : histoire d’une femme qui possède d’étranges pouvoirs, dans L’Écho des savanes.

Ceci après que le dessinateur ait également illustré un divertissement de cinq pages scénarisées par Christian Godard, « Un clou chasse l’autre », dans le n° 117 de Pilote, en 1984 et quelques autres pour Tintin (en 1977), Pif gadget (en 1986), Je bouquine (adaptation des « Cavaliers » de Joseph Kessel par Frank Guillemard et Leigh Sauerweinen au n° 64 de 1989) et Hi Kids ! (en 1989) en France ou pour Cimoc (en 1986), Zona 84 (en 1988) et Tapon  (en 1989) en Espagne.

« La Sibérienne ».

En 1987, avec François Corteggiani comme scénariste, il illustre « Francis Falko », le récit d’un jeune homme transporté dans les temps anciens pour sauver un peuple : un seul album verra le jour chez Novedi. En 1989, encore pour Bayard, il collabore avec Anne Canal, en mettant en cases l’histoire vraie de « Molière », dans Okapi.

À la même période, il réalise de nombreuses illustrations religieuses et des hagiographies pour les éditions MSM (« Bernadette Soubirous : un sourire dans la grotte » et « La Vallée des rennes », deux scénarios de Michel Vaidis, en 1990 et 1991), Sadifa (« Claire d’Assise », un scénario de Pierre Dhombre, en 1991) ou du Signe (« Bernard de Clairvaux », un scénario de Victor Mora, en 1991). Ce qui ne l’empêche pas de collaborer aux collectifs « Fripons » des Humanoïdes associés, avec un court récit écrit par Guy Vidal dans « Transports fripons », en 1992.

Extrait de « La Bible », pour les éditions Larousse.

Ensuite, contacté par les éditions Bonelli. Victor de la Fuente se tourne alors vers le marché italien et dessine un épisode du western « Tex » scénarisé par Claudio Nizzi, en 1992 : traduction française chez Semic en 2000, et bientôt chez Clair de Lune, sous le titre « Flammes sur l’Arizona ».

Hélas, ce qui s’annonçait comme un retour fracassant, en 1996, tourne à la polémique. La série « Aliot : le fils des ténèbres », publiée chez Dargaud, doit s’interrompre dès le premier volume.

Le scénariste Alexandro Jodorowsky avait plagié un autre de ses albums (« Le Dieu jaloux » dessiné par Silvio Cadelo), sans prévenir son éditeur et son nouveau dessinateur ; une affaire qui sonnera le glas de cette série pourtant prometteuse.

« Aliot : le fils des ténèbres ».

En 1998, notre dessinateur s’associe avec Patrick Cothias sur la série historique « Josué de Nazareth » (rebaptisée « Le Fils de la vierge » au tome 2, qui sera aussi le dernier) : une adaptation libre de la vie de Jésus pour les éditions Glénat.

Cet auteur virtuose et prolifique n’a jamais réussi à trouver son public alors qu’il fût l’un des premiers à réaliser des récits d’heroïc-fantasy en Europe et qu’il a influencé un grand nombre de jeunes dessinateurs : « certains dessinateurs mettent un temps important pour concevoir une histoire au niveau des crayonnages ; ça, j’élimine ! Je fais mon encrage sur les insinuations de mon crayon, je ne travaille presque qu’à l’encre. Cela donne une certaine spontanéité. » (1)

Notons aussi que Victor de la Fuente a eu deux frères cadets qui ont, eux aussi, réalisé de nombreuses bandes dessinées Ramon (1931-1984) qui réalisa, dans un style réaliste, des récits de guerre pour l’Angleterre ou des adaptations de romans célèbres dans son pays d’origine et José Luis alias Chiqui (1933-1992) qui, lui, avait adopté un style humoristique très caractéristique, notamment au sein des publications Rolf Kauka en Allemagne : « Mes frères m’ont suivi en Amérique du Sud et, en Argentine, ils ont fait la connaissance d’Arturo Del Castillo, d’Alberto Breccia et d’autres dessinateurs célèbres là-bas. Ils ont commencé à faire de la bande dessinée, puis ils sont repartis en Espagne. » (2)

Gilles RATIER

 (1) Extraits d’une interview de Victor de la Fuente par José-Louis Bocquet, Jacques Foury et Manuel Baudez dans le n° 6 de Tonic, paru en mars-avril 1978.

(2) Extraits d’une interview de Victor de la Fuente par Henri Filippini dans le n° 23 de Schtroumpf fanzine, paru en octobre 1978.

(3) Extraits d’une interview de Victor de la Fuente par José-Louis Bocquet, Jacques Foury et Manuel Baudez dans le n° 6 de Tonic, paru en mars-avril 1978.

Merci à Jean Depelley pour nous avoir scanné les six pages des « Diamants sanglants » dans Pilote !

 

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5 réponses à Victor de la Fuente

  1. Juszezak Erik dit :

    Bravo Monsieur Ratier pour votre article exhaustif sur Victor De La Fuente, dessinateur pour qui j’ai une très grande admiration, que j’ai découvert lors de la sortie d’Haxtur ( Je sais ça ne rajeunit pas ! ) et dont je n’ai cessé de suivre le travail depuis.
    De La Fuente a effectivement aidé son ami Al Williamson sur les strips quotidiens de Star Wars, et également en octobre 79, sur les quotidiens de X9 Agent Secret Corrigan , que dessinait également ce dernier. ( X9 créé par Alex Raymond et Dashiell Hammet. )

  2. jpa dit :

    et un article passionnant de plus.
    Une seule remarques : Victor de la fuente a dessiné six albums des Gringos et pas quatre.

    Amicalement

    Jean-Pierre Abels

    • Gilles Ratier dit :

      Oups ! Voilà ce que c’est d’écrire des articles pendant ses vacances : on n’a pas toute sa tête ! Je corrige dès que je peux.. Merci encore pour votre correction et pardon pour l’étourderie !
      Bien cordialement
      Gilles Ratier

  3. Un talent magnifique, mais certaines histoires mériteraient d’etre retraduites, pour une meilleure adéquation personnages-dialoges

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