Les westerns de Paolo Eleuteri Serpieri

Poursuivant sa politique éditoriale qui consiste à mettre en avant les auteurs majeurs de la bande dessinée italienne, Michel Jans, le responsable des publications Mosquito, vient de traduire quelques-uns des courts westerns réalisés par le maître transalpin Paolo Eleuteri Serpieri, bien avant qu’il ne crée sa célèbre et plantureuse « Druuna » : premiers travaux qui témoignent de sa passion pour la civilisation indienne écrasée et qui nous donnent l’occasion de retracer le parcours de ce dessinateur virtuose, en s’attardant sur les publications de ses œuvres en langue française…

Né à Venise le 29 février 1944, Paolo Eleuteri Serpieri s’installe très vite, dès sa plus tendre enfance, dans la capitale italienne où il vit toujours. Il commence par étudier le dessin au Lycée Artistique et, ensuite, l’architecture à l’institut des Arts de Rome où il suit, entre autres, les cours du peintre réaliste et engagé Renatto Guttoso. À partir de 1966, il ébauche une carrière d’artiste-peintre figuratif, avant de revenir, à la fin de la moitié des années soixante-dix, à son ancienne passion : le dessin. Au fil du temps, il peaufine son art sur le plan technique, notamment dans le style du dessin et les matériaux picturaux (huile, puis acrylique) :

Une toile de Renatto Guttoso.

« J’ai surtout consacré mes débuts à la recherche en peinture dans un registre figuratif et expressionniste… Puis, afin de sortir de ce piège, j’ai eu recours à de nouvelles matières, ce qui m’a amené jusqu’à l’abstraction.

Hommage au « Cisco Kid » de José-Luis Salinas publié dans Il Fumetto, en 1984.

C’est alors que j’ai vraiment senti le besoin de raconter, de mettre en corps, d’où le recours à l’hyperréalisme » déclarait-il  à Jean-Marc Vidal, dans le n°18 de BoDoï d’avril 1999.

Or, l’un de ses anciens camarades d’école, Michele Mercurio, devenu co-éditeur chez l’Aurea (l’une des principales boîtes italiennes, spécialisée alors dans les romans-photos) a l’intention de lancer deux hebdomadaires de bandes dessinées (ce sera Lanciostory en 1975 et Skorpio en 1977) et lui propose d’y participer, dès 1975.

Auparavant, il va lui faire découvrir les maîtres sud-américains des historieta, tels Alberto Breccia, Arturo Del Castillo, José-Luis Salinas, Juan Zanotto, Gustavo Trigo ou Ernesto Garcia Seijas (qu’il publiera, d’ailleurs, dans ses deux périodiques) et Eleuteri Serpieri se rend alors compte, qu’à travers la bande dessinée, il peut assouvir son envie de raconter des histoires.

Extraits de la première bande dessinée de Paolo Eleuteri Serpieri, publiée dans le n°0 de Lanciostory du 14 avril 1975 : « L’Antica maledizione », en treize planches.

            Grand amateur de westerns, il se lance dans de courts récits exploitant ce genre – qu’il co-écrit avec le scénariste Raffaele Ambrosio (notamment la « Storie del West », entre 1975 à 1980, pour Lanciostory, et « I Grandi Miti del West », de 1977 à 1978, dans Skorpio). Dans la même interview du n°18 de BoDoï, il explique cette passion ainsi : « Les westerns, très tôt, mont amené à la BD. Avec mon frère, jessayais de revivre à la maison la magie de ce genre de films en les redessinant, en ajoutant dautres personnages, en fouillant leur personnalité ». Même s’il est obligé de se soumettre aux exigences éditoriales de ces revues dirigées par Stelio Rizzo qui privilégiait les histoires courtes destinées à un public populaire réalisées par des auteurs du cru ou traduites du magazine argentin éponyme Skorpio, il s’impose, petit à petit, comme un maître du réalisme (voir le détail de ces productions sur le site http://paolo-eleuteri-serpieri.jimdo.com/bibliographie-serpieri/revues-italiennes).          

Planches publiées dans la plaquette « Eleuteri Serpieri » des éditions Bagheera, en janvier 1995, où l’auteur dialogue avec le général Custer.

Contrairement à ce qu’on l’on peut lire dans les rares articles conséquents sur Paolo Eleuteri Serpieri(1), nous avons récemment appris, grâce à l’érudit Fabrice Castanet (spécialiste des parutions de bandes dessinées en pockets), que quelques-uns de ces courts westerns ont été traduits en français.

Et ceci dans un laps de temps assez court, au sein de certaines revues de la SAGE qui s’alimentaient, alors, avec le contenu de Lanciostory.

Ainsi, le n°11 de février 1977 de Karacal, un mensuel devenu trimestriel, proposa-t-il « Le Tambour indien » (les seize planches de « Matt Fargo sorride », publiées à l’origine dans le n°13 de Lanciostory, le 14 juillet 1975), les n°5 (juillet 1977), n°6 (août 1977) et n°10 (décembre 1977) de son successeur Super West Poche ont-ils publié, respectivement, la couverture (inversée) du Lanciostory n°3 du 26 janvier 1976 – correspondant au récit de quinze pages « Une étoile pour un sioux » (« Una stella sioux ») inclus à l’intérieur -, les quatorze planches du « Sentier des squaws » (« Il Sentiero delle squaws » dans le n°35 de Lanciostory du 15 décembre 1975) et du « Juge Barnes » (« Il Guidice Barnes » dans le n°37 de Lanciostory du 29 décembre 1975),

« Le Juge Barnes » colorisé dans Super West Poche.

ou le n°2 du grand format Super West n°2 édita-t-il, en juin 1978, les quinze pages de « La Main au colt » (« Mano alla colt » issu du n°30 de Lanciostory du 10 novembre 1975) ; voir le blog Comics Vintage : http://conchita.over-blog.net/article-karacal-l-index-48462614.html.           À partir du moment où son talent sera mis en avant en France, en grande partie grâce aux efforts de Claude Moliterni, d’autres traductions de ses premiers westerns scénarisés par Raffaele Ambrosio et publiés dans Lanciostory seront disponibles dans la langue de Molière, surtout par l’intermédiaire du mensuel Pilote & Charlie des éditions Dargaud(2) : au n°21 de janvier 1988 avec les treize planches de « La Cité de l’oubli » (traduction d’« Oro maledetto » dans le n°20 du 21 mai 1979 de l’hebdomadaire italien) et au n°29 de septembre 1998 avec les seize pages de « La Trace » (traduction d’« Orme » proposé, en Italie, dans le n°38 du 24 septembre 1979), lesquelles seront aussi reprises dans l’album « L’Homme médecine » des éditions Dargaud, en mars 1989. Cet ouvrage proposait également les quatorze planches de « Takuat » (issu du n°50 du décembre 1979) et les vingt et une de « La Règle du jeu » (« Le Regole del gioco » dans le n°5 du 4 février 1980).

           

Ce « Sciamano » (« Shaman ») paru dans le n°17 de Lanciostory du 28 avril 1980 est encore inédit en français.

Quand il créera les éditions Bagheera, après son départ de chez Dargaud, Moliterni compilera trois autres de ses récits du même type dans l’album « Femmes de l’Ouest », en septembre 1991.

- les vingt-deux planches de « L’Acte de courage » (traduction de « Battere il colpo » paru dans le n°16 du 24 avril 1978 de Lanciostory),

- les quatorze de « Convoi de femmes » (« Donne alla frontiera » dans le n°28 du 16 juillet 1979)

- et les dix-neuf de « Femme qui ne touche pas au fusil » (« L’Uomo che non aveva i pollici » dans le n°16 du 21 avril 1980).            L’album « Lakota », proposé aujourd’hui par les éditions Mosquito, reprend également quelques-unes de ces remarquables histoires d’Indiens dessinées en noir et blanc.

Mais il s’agit de celles publiées, à l’origine, dans le Skorpio italien (dans le cadre des « Grandi Miti del West ») : les trois parties de la saga de « Crazy Horse » (soit les quarante-quatre pages de « Cavallo Pazzo » scénarisées par Raffaele Ambrosio, au n°34 du 31 août 1978, au n°36 du 14 septembre 1978 et au n°38 du 28 août 1978) et le diptyque sur « Little Big Horn » en quinze et douze planches traduites par « Le Nid du corbeau » et « La Défaite » (correspondant aux publications originelles des n°46 du 23 novembre 1978 et n°47 du 30 novembre 1978 de Skorpio).            Toutes ces histoires ont aussi été rassemblées en Italie, au début des années 1980, par la maison d’édition milanaise L’Isola Trovata, avec laquelle Eleuteri Serpieri publiera, ensuite, « L’Indiana bianca ».

Ce récit plus personnel, de quarante-six pages toutes en couleurs, a été publié en avant-première du n°13 au n°16 du mensuel Orient Express, d’août à novembre 1983, et traduit en France dans l’album « L’Indienne Blanche », aux éditions Dargaud, en février 1985 (réédition chez Bagheera, en février 1994).            Quelque temps auparavant, ce dessinateur virtuose scénarisera et illustrera aussi « Uomo di medicina » dans le n°2 d’avril 1982 du mensuel italien L’Eternauta.

Ces onze planches, en noir et blanc, ont été traduites en France dans le n°24 de Pilote d’avril 1988, sous le titre « L’Homme médecine », ainsi que dans l’album éponyme des éditions Dargaud, en mars 1989.            Cette fascination pour le monde de l’Ouest américain sera telle que Paolo Eleuteri Serpieri se rendra aux États-Unis pour visiter les dernières tribus dans les réserves indiennes et deviendra, très vite, l’un des westerners internationaux les plus appréciés.

C’est ainsi qu’il va collaborer, par la même occasion, aux fascicules de vingt pages de l’Histoire du Far-West des éditions Larousse (en France), entre 1980 et 1982 ; précisément au n°2 du 15 octobre 1980 (« Sitting Bull – Crazy Horrse », scénario de Jean Ollivier), au n°6 du 10 décembre 1980 (« Tecumseh face aux Visages pâles », scénario de Mino Milani), au n°19 du 10 juin 1981 (« La Danse des esprits », scénario de Mino Milani), au n°26 du 16 septembre 1981 (« L’Épopée des Mormons », scénario de Frank Giroud) et au n°34 du 28 décembre 1981 (« Little Big Horn », reprise remontée des planches pour Skorpio), épisodes qui ont été compilés dans des albums cartonnés numérotés n°1, n°2, n°7 (en janvier 1981) et n°9 et n°12 (en janvier 1982), chez le même éditeur.            À noter que notre dessinateur va également travailler sur les albums « Découvrir la Bible », une autre production commandée par Larousse : à coups de vingt-deux pages (scénarisées par Étienne Dahler) où il dessine La Création, David et Jésus de Nazareth, dans les tomes n°1 d’octobre 1983, n°3 de février 1984 et n°7 d’octobre 1984.

Sa période western(3) semble donc bien terminée puisqu’en 1985, Eleuteri Serpieri va abandonner, plutôt soudainement, ce secteur pour concocter une histoire sensuelle et fantastique se déroulant dans un futur lointain : « Morbus Gravis », le premier tome des aventures de Druuna.

            Auparavant, entre 1982 et 1985, il avait toutefois commencé à réaliser quelques courtes histoires pour des magazines italiens proposant des bandes dessinées destinées à un public adulte, tels L’EternautaIl Fumetto ou Orient-Express ; notamment, au n°3 d’août 1982 de ce dernier, avec les sept pages couleurs de « Forse… » traduites par « Selon toute apparence » dans le n°58 du mensuel  Circus  des éditions Glénat, en février 1983 : un avant-goût de ce qui allait être un virage radical vers la science-fiction érotique. Toujours dans le n°18 de BoDoï, notre auteur s’en explique ainsi : « LIndien représentait pour moi lAlien, lautre, avec ses mystères à déchiffrerEt jéprouve encore une véritable fascination pour les grands espaces et les scènes de batailles traitées à la Remington. Avec la science-fiction, dans « Morbus Gravis », je retrouve un peu de cet envoûtement à légard de linconnu, de la frontièreEt avec Druuna, la fascination pour lautre ».

            « Morbus Gravis », scénario apocalyptique et insolite à l’atmosphère cauchemardesque, va être publié, pratiquement simultanément, dans L’Eternauta (en Italie) et dans la deuxième formule du mensuel français Charlie Mensuel des éditions Dargaud (du n°40 de septembre 1985 au n°45 de février 1986), puis en album chez cet éditeur, en 1986. Ce sera un immense succès puisqu’il se vendra plus d’un million d’albums, traduits en vingt langues différentes, de cette saga qui comprend, en tout, huit volumes.

            En France, le deuxième épisode, « Druuna », est pré-publié dans Pilote & Charlie, du n°10 au n°16 de janvier à juillet 1987 (album Dargaud en 1987) et le troisième, « Creatura », n’est proposé qu’en partie dans les n°38 et 39 de juillet et août 1989 de Pilote & Charlie.

Il ne sera publié en totalité que dans un album des éditions Bagheera en 1990 : « Quand mon éditeur français, Dargaud, a été vendu à Média-Participations, son catalogue « Image passion », dont je faisais partie, a été négocié à un autre éditeur parce que les repreneurs trouvaient que son contenu n’était pas conforme à leur éthique et « Druuna » s’est arrêté. À la même époque, dans Pilote & Charlie qui me publiait, l’épisode en cours s’est interrompu parce qu’on voulait censurer certaines images. Je leur ai dit d’aller se faire foutre et je suis parti… » dixit  Eleuteri Serpieri lui-même dans ce fameux n°18 de BoDoï.

            C’est alors que Claude Moliterni et Marya Smirnoff vont créer les éditions Bagheera et récupérer cette série qui flirtait, il faut bien le dire, de plus en plus avec la pornographie. D’ailleurs les épisodes suivants seront proposés, en premier, dans des revues de BD dites osées : « Carnivora » dans Bédé Adult’ du n°149 au n°159 de 1992 (album Bagheera en 1992), « Mandragora » dans BD Penthouse du n°1 au n°6 de mars à septembre 1995 (album Bagheera en 1995) et les quarantes premières planches d’« Aphrodisia » dans BD Penthouse du n°9 au n°10 de mars et juillet 1996 et du n°15 au n°16 de mai et juillet 1997 (album Bagheera en 1997) ; les deux derniers opus seront directement proposés en albums chez Bagheera : « La Planète oubliée » en 2000 et « Clone » en 2004.

À noter qu’à partir du troisième tome,« Creatura », un étonnant nouveau personnage apparaît : Doc, qui n’est autre qu’un autoportrait de ce peintre, musicien, sculpteur et esthète flamboyant qui a aussi publié un certain nombre d’art-books chez Bagheera (tels que « Croquis » en 1995, « Druuna X » en 1997, « Druuna X 2 » en 1998, « Obsession : à la recherche de Druuna » en 1999 ou « Parfums de femmes » en 2000) et qui a également travaillé, en 2001, sur le design du jeu vidéo « Druuna : Morbus Gravis », basé sur le personnage de sa plantureuse héroïne.            Paolo Eleuteri Serpieri, qui a longtemps été professeur à l’institut des Arts de Rome (jusqu’à la moitié des années 1990, il fut un professeur de dessin très estimé au Lycée Artistique puis, avec la charge de directeur artistique, à l’École Internationale de Comics), est revenu furtivement à la bande dessinée grâce à Marya Smirnoff qui lui a proposé une collaboration avec le scénariste belge Jean Dufaux sur « Les Enfers », dont un album a été publié en septembre 2007, aux éditions Robert Laffont.

Après la réalisation du premier épisode (« Les Trois clés ») et le rachat de ce label BD par les éditions Delcourt, le dessinateur va cependant laisser la place à son compatriote Riccardo Federici : cette saga mêlant science-fiction, vengeances et quête mystique dans une Venise futuriste et décadente étant rebaptisée « Saria », lors de sa relance prévue fin 2012… Gilles RATIER

 (1)   C’est-à-dire dans les magazines Pilote & Charlie n°11 et n°17, Auracan n°4, Bo-Doï n°18 et n°109 ou Zoo n°42, ainsi que dans les ouvrages « Eleuteri Serpieri » aux éditions Bagheera (en 1995) et « Eleuteri Serpieri : la flèche au cœur » par Alvaro Zerboni, Gianni Brunoro, Graziano Frediani et Luciano Spadanuda aux éditions Lo Scarabeo (en 2002).

(2)   Pour alimenter une bonne partie du n°21 de janvier 1988, Philippe Mellot, le rédacteur en chef de Pilote & Charlie, eu la bonne idée de demander aux nombreux auteurs italiens que lui avait présenté son mentor et ami Claude Moliterni et qui œuvraient, désormais, pour ce mensuel des éditions Dargaud (c’est-à-dire Rodolfo Torti et Roberto Dal Pra, Eugenio « Bruno » Sicomoro, Massimo Rotundo, Franco Saudelli, Emiliano Simeoni et, bien sûr, Paolo Eleuteri Serpieri) de travailler sur le thème commun de « Rome ville ouverte… À l’aventure », en s’échangeant leurs personnages récurrents. C’est ainsi que le dessinateur de « Druuna » réalisa quatre pages de « Takuan », la série de Simeoni (scénarisée par Serge Le Tendre).

(3)   Il semblerait qu’il existe, en plus des ouvrages westerns d’Eleuteri Serpieri signalés dans cet article, un tirage de luxe grand format intitulé « Le Grand Ciel » et publié par les éditions Raspoutine, en 2008.

Il serait limité à deux cent cinquante exemplaires avec un tiré à part signé, un carnet de croquis et une plume d’Indien (pour cinquante d’entre eux), les vingt-huit premiers étant accompagnés d’une planche originale d’Eleuteri Serpieri.

Si certains de nos lecteurs en connaissent le contenu exact, qu’ils n’hésitent pas à nous en faire part…

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4 réponses à Les westerns de Paolo Eleuteri Serpieri

  1. xavier dit :

    le grand ciel :
    6 pages de cahier graphique

    4 histoires :
    un vieux peintre dans l oeust
    trois femmes à la frontiere
    little big horn 1 le nid du corbeau
    little big horn 2 la defaite

    • Gilles Ratier dit :

      Merci pour vos précieux renseignements…
      Les 2 « Little Big Horn » sont donc aussi repris dans le « Lakota » des Mosquito ; quant à « Un vieux peintre dans l’ouest » et « Trois femmes à la frontière », ce sont les traductions de récits scénarisés par Ambrosio dans Lanciostory : « Vecchio pittore del West » (12 planches au n°06 du 12.02.79) et « Donne alla frontiera » (14 planches dans le n°28 du 16.07.79) ; ce dernier ayant déjà été traduit par « Convoi de femmes » dans l’album « Femmes de l’ouest » aux édition Bagheera.
      Bien cordialement
      Gilles Ratier

  2. Une petite correction. « Carnivora » est paru directement en album (à la date du 28 octobre 1992, selon le communiqué de presse de l’époque). La parution en presse dans « Bédé adult’  » ne fut qu’une postpublication (de décembre 1992 à octobre 1993). Dans mon souvenir, l’éditeur de « Bédé adult’  » payait 2000 F la page à Bagheera, ce qui était cher pour une postpublication.

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