En 1969, Vaillant le journal de Pif — qui ronronne trop au goût de ses rédacteurs — devient Pif-Gadget. Aux héros classiques, la rédaction, dirigée par Richard Médioni, souhaite ajouter de nouvelles séries comiques. C’est ainsi qu’« Horace, cheval de l’Ouest » voit le jour, aux côtés de « M. le magicien », « Couik » ou « La Jungle en folie ». Plus inspiré par les dessinateurs populaires italiens que par l’école franco-belge, Jean-Claude Poirier ose proposer un héros atypique : un cow-boy, et sa monture pas vraiment ordinaire, dont l’intégralité des aventures va être réunie dans deux superbes albums publiés par les éditions Revival. Le premier est déjà disponible !
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Entre légende et chronique Piero Zanotto et Paolo Piffario retracent l’histoire d’une centaine de « toponimis » vénitiens en bande dessinée avec le « corti sconte » de HugoPratt. Cet album raconte en bande dessinées les origines d’une centaine de noms de ponts, de « calle » et de « campielli » de la cite de Venise.
Parmi ceux-ci sont mis en évidence les plus importants ainsi que les six endroits magiques de l’histoire de Corto Maltese que Hugo Pratt a rebaptisé « Corte sconta detta Arcana », « Calle dei Marrani », « Ponte della Nostalgia », « Campiello de l’Araba d’Oro », « Sotoportego dei Cattivi Pensieri », « Corto del Maltese o de Bocca Dorado ». Tout est décrit d’une manière précise et indique à ceux qui se passionnent pour ces lieux magiques de les retrouver grâce à une carte en fin de volume. On apprend qu’en face le Sofitel de Venise, le directeur, un ami de Pratt a baptisé un lieu « Campiello Corto Maltese ».
Claude Moliterni