Après le succès de ses très réussis « Shangri-La » et « Carbone & Silicium » — où il explorait les théories des paradoxes temporels, puis les conséquences des progrès technologiques sur la détérioration de l’homme —, Mathieu Bablet (1) aborde le récit postapocalyptique dans sa nouvelle grande fresque de science-fiction proposée dans le Label 619 désormais hébergé par les éditions Rue de Sèvres. Dans un lointain futur, les insectes pollinisateurs ont disparu à la suite de bouleversements climatiques… et la Terre est devenue aride et stérile. Une biologiste a pour mission de retrouver les traces génétiques des abeilles, dans l’espoir de revenir au monde d’avant. Une fable écologique et initiatique, aussi complexe qu’envoûtante, qui nous donne furieusement envie d’aller de l’avant !
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Entre légende et chronique Piero Zanotto et Paolo Piffario retracent l’histoire d’une centaine de « toponimis » vénitiens en bande dessinée avec le « corti sconte » de HugoPratt. Cet album raconte en bande dessinées les origines d’une centaine de noms de ponts, de « calle » et de « campielli » de la cite de Venise.
Parmi ceux-ci sont mis en évidence les plus importants ainsi que les six endroits magiques de l’histoire de Corto Maltese que Hugo Pratt a rebaptisé « Corte sconta detta Arcana », « Calle dei Marrani », « Ponte della Nostalgia », « Campiello de l’Araba d’Oro », « Sotoportego dei Cattivi Pensieri », « Corto del Maltese o de Bocca Dorado ». Tout est décrit d’une manière précise et indique à ceux qui se passionnent pour ces lieux magiques de les retrouver grâce à une carte en fin de volume. On apprend qu’en face le Sofitel de Venise, le directeur, un ami de Pratt a baptisé un lieu « Campiello Corto Maltese ».
Claude Moliterni