Comment un jeune homme, destiné à reprendre la boucherie de son père, mais qui veut devenir barbier, va-t-il se retrouver à participer à l’opération de la fistule anale dont souffrait le roi Louis XIV, en l’an de grâce 1686 ? C’est ce que nous raconte, avec force de documentation, mais surtout beaucoup d’humour, cette pittoresque évocation de la lune du Roi-Soleil, où il est aussi question d’un complot régicide visant à profiter de l’état de santé du monarque. Avec cette amusante farce, jamais trop scabreuse ou irrévérencieuse et que n’aurait pas dédaignée un certain Molière, Philippe Charlot et Éric Hübsch signent ici un divertissement de haute volée.
Lire la suite...Gallimard seul en lice pour le rachat de Flammarion !

Selon lesechos.fr et livreshebdo.fr, le duo Albin Michel/Chequers Capital (l’un des deux derniers candidats en lice, avec Gallimard, pour la reprise de Flammarion ; c’est-à-dire, pour ce qui concerne la bande dessinée, les éditions Casterman, AUDIE/Fluide Glacial, Jungle et KSTR) s’est retiré des enchères, refusant de relever son offre.
Le groupe Gallimard aurait, au contraire, finalement accepté d’« ajuster » sa propre offre pour l’acquisition de la filiale française du groupe italien RCS (Rizzoli). Celui-ci doit réunir, vendredi 25 mai, un nouveau conseil d’administration qui pourrait mettre un terme à l’opération, soit en validant la cession, soit en abandonnant le processus de vente comme le souhaitent certains de ses membres.
RCS, qui espérait, pour réduire son considérable endettement, quelque 300 millions d’euros de la cession de Flammarion, aurait revu ses prétentions à la baisse, à 250 millions d’euros, estime lesechos.fr. Cependant, à la veille du conseil d’administration du 14 mai, qui avait ajourné sa décision, les offres déposées par Gallimard et Albin Michel ne tournaient qu’autour de 200 millions d’euros.
Rappelons que, pour la bande dessinée, Flammarion est le 4ème plus important groupe d’édition en termes de chiffre d’affaires, avec 7,9% des parts de ventes BD en nombre d’exemplaires en France métropolitaine, tandis que le groupe Gallimard (avec ses filiales Denoël Graphic, Folio BD et Futuropolis) ne sont, pour le moment, qu’en 10ème position, avec 1,4% !
Dans le cas, fort probable, où Gallimard emporterait le lot, il représenterait alors, pour la BD, 9,3% des parts de ventes BD en nombre d’exemplaires en France métropolitaine ; ce qui le placerait au 4ème rang des plus importants éditeurs de bandes dessinées francophones, loin derrière Média-Participations (30,4%), Delcourt (16,5%) et Glénat (15,1%) !
Un feuilleton économique haletant dont on fera certainement des gorges chaudes dans le prochain numéro de Fluide Glacial !