Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
Lire la suite...ROBERT BRESSY.PRIX POIVET 2004

Le Jury du Prix Poïvet vient de décerner son prix annuel à Robert Bressy
BRESSY. Robert
France (1924J
Robert Bressy, né le 5 septembre 1924 à Avignon, fait d’abord des études à l’Ecole des beaux-arts de Marseille avant de travailler dans le dessin animé à partir de 1946. En 1949, il aborde la bande dessinée par la presse quotidienne où, pour l’agence Paris-Graphic, il réalise Le Capitaine Fracasse d’après Théophile Gautier, puis Les Pardaillan d’après Zévaco. I! travaille aussi avec Opera Mundi, dès 1952, pour qui il dessine des bandes verticales dans Le Parisien Libéré (Mique, 1954 ; Fu-Manchu, d’après Sax Rohmer, 1962), dans L’Aurore (Docteur Claudette, sur un scénario de Juliette Benzoni, 1955; Noëlle aux quatre vents, d’après Dominique Saint-Alban, 1970), dans L ‘Humanité (L’Appel de laforêt, d’après Jack London, 1963).
A partir de 1961, Bressy adapte en bandes dessinées des films des studios Walt Disney pour Le Journal de Mickey : Les Robinsons des mers du Sud, Mary Poppins, entre autres. Dans le quotidien 24 heures, lancé par Marcel Dassault en octobre 1965, il fait renaître Docteur Claudette dans un nouvel épisode, toujours scénarisé par Juliette Benzoni, qui se continuera dans L’Aurore avec plus de deux mille cinq cents bandes au total.
En 1970-1971, il dessine Ferragus d’après Honoré de Balzac dans L ‘Humanité, où il débute en décembre 1974, sous le pseudonyme d’yves Sayol, une excellente bande de sciencefiction: Les Navigateurs de l’infini d’après J.H. Rosny Aîné, en strips avec texte sous l’image. Parallèlement, il poursuit une carrière d’illustrateur dans Confidences et pour la « Bibliothèque Verte » des éditions Hachette. Excellent artisan du neuvième art, Bressy a su adapter avec brio des romans sentimentaux, de cape et d’épée ou de science-fiction, dans un style plein de fmesse, parfaitement maîtrisé. MD