Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
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La lettre fait la part belle à Philippe Druillet, dont le nouvel album, « Chaos » (Albin Michel), célèbre la renaissance de Lone Sloane , après quelques 15 ans d’absence.
La lettre 55 (septembre-octobre 2000)– L’officiel de la bande dessinée
La lettre fait la part belle à Philippe Druillet, dont le nouvel album, « Chaos » (Albin Michel), célèbre la renaissance de Lone Sloane , après quelques 15 ans d’absence. Malheureusement le « j’aime / j’aime pas » auquel se soumet bien volontiers l’artiste nous laisse sur notre faim, tant le personnage Druillet pourrait développer chacune de ses réponses et n’en a pas l’occasion.
Autre auteur à la une, Frank Margerin revient sur le dernier Lucien, dont il juge l’histoire insuffisamment aboutie (« Ca me donnera a pêche pour faire mieux la prochaine fois » ajoute-t-il). François Le Bescond nous livre, pour sa part, une biographie commentée de Morvan (scénariste de Nomad, Sillage, …) tandis que Daniel Pizzoli, expert es Blueberry, analyse le dernier « Marshal » dessiné par Michel Rouge (et scénarisé par jean Giraud). Godard, jean Louis Pesh (qui évoque avec émotion les derniers instants de son ami Maurice Tillieux) et Vink (vu par F’Murr) figurent également au sommaire de ce numéro 55 daté de septembre – octobre 2000. Hermann père et fils ferment le ban des invités de cette lettre, qui fourmille, comme à son habitude, d’informations.
A noter enfin le coup de pouce mérité à Christopher, qui publie chez l’éditeur La comédie Illustrée.