Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
Lire la suite...Fluide glacial 229

La suite des très réussies (mes)aventures du couple Bidochon et de leurs téléphones portables sont au sommaire de ce numéro 229 daté d’août 2000, à la couverture signée Edika. Edika, qui apparaît également dans le magazine pour une histoire en 11 planches, dans le pur style de l’auteur. L’ensemble est homogène, avec Clarke et sa délirante parodie de « Drôles de dames », Larcenet et un épisode de la jeunesse de Bill Baroud, Hugot, Leandri, Moerell, Lelong, Sachen, Autheman, et les rubriques habituelles du magazine « d’Umour et Bandessinées » (l’édito de Gotlib, la gazette de Frémion, …).
Décidément, Fluide Glacial ne manque pas de ressources, quand on pense aux Coyote, Maester, Goossens, Tronchet et autres Blutch, non présents dans ce numéro.
Laurent TURPIN