Profitant du manque d’intérêt patrimonial des éditeurs traditionnels pour les œuvres moins bankables des auteurs qui ont fait leur réputation, BD Must réédite en albums, à tour de bras, de nombreuses bandes dessinées publiées dans les grands magazines du siècle dernier, notamment dans le journal Tintin : elles étaient signées Bob De Moor, François Craenhals, Liliane et Fred Funcken, Raymond Reding, Berck, René Follet, Willy Vandersteen, Édouard Aidans… ou Tibet ! Depuis l’an passé, c’est même carrément une collection entière que consacre la petite structure belge au célèbre dessinateur de « Ric Hochet » et de « Chick Bill » ! Et ça n’arrête pas depuis, puisque voici aujourd’hui les inédits du « Club des “Peur-de-rien” » : une autre de ses séries qui ont enchanté plusieurs générations de lecteurs, entre octobre 1958 et juin 1979, dans Chez Nous/Junior (sachant que certains épisodes seront repris dans Tintin).
Lire la suite...La lettre 54 (anciennement de Dargaud), l’officiel de la bande dessinée

Difficile d’appréhender le sommaire de cette nouvelle « Lettre » sans aborder immédiatement le côté « polémique(s) » qui ressort de sa lecture. Jugez plutôt : un débat (emprunt en bibliothèque, gratuit ou payant ? par Emmanuel Lepage et Claude de Saint Vincent), un « droit de réponse » par Kraehn à des récents propos de David B. dans ce même support ( qui se montrait, le contraire eut été surprenant, plutôt favorables à l’édition alternative et plutôt défavorable aux ouvrages de factures classiques), une interrogation musclée de Le Gall face au travail et l’utilité des critiques (air connu !) et un rectificatif sans appel de Godard face à une information publiée dans Mégabulles (le magazine de Dargaud, offert avec un album parmi un choix de douze titre pour 39 FF), sur la manière « ambiguë » dont était reflété le regret de Greg d’avoir abandonné les droits de son personnage.
Difficile d’appréhender le sommaire de cette nouvelle « Lettre » sans aborder immédiatement le côté « polémique(s) » qui ressort de sa lecture. Jugez plutôt : un débat (emprunt en bibliothèque, gratuit ou payant ? par Emmanuel Lepage et Claude de Saint Vincent), un « droit de réponse » par Kraehn à des récents propos de David B. dans ce même support ( qui se montrait, le contraire eut été surprenant, plutôt favorables à l’édition alternative et plutôt défavorable aux ouvrages de factures classiques), une interrogation musclée de Le Gall face au travail et l’utilité des critiques (air connu !) et un rectificatif sans appel de Godard face à une information publiée dans Mégabulles (le magazine de Dargaud, offert avec un album parmi un choix de douze titre pour 39 FF), sur la manière « ambiguë » dont était reflété le regret de Greg d’avoir abandonné les droits de son personnage. Sans le regretter, car l’usage de la liberté d’expression est fondamentale, on peut se demander quel est l’intérêt d’une telle accumulation vindicative dans un support qui se veut informatif.
Le reste de ce numéro 54 daté de juillet / août 2000 est plus classique, avec un intéressant article sur la production portugaise, signé Miguel Coelho, une interview de Zep par Christelle Favre et Bertrand Pissavy Yvernault, à l’occasion de la sortie programmée en août du nouveau Titeuf (Glénat), un papier de François le Bescond sur Munuera et son héros Merlin (Dargaud), de nombreuses informations sur le neuvième art et quelques critiques.