Par une opération surnaturelle, une trentenaire de nos jours se réveille dans le corps de la libraire new-yorkaise Tabatha Sands, au mois d’octobre… 1959 ! Après avoir repris ses esprits, elle décide de s’accommoder de cette curieuse situation et s’apprête à attaquer une nouvelle journée de jeune citadine, en compagnie de ses deux colocataires à la recherche d’emplois. Elle accompagne l’une d’elles à un casting et est choisie pour jouer la mascotte de Greenwich Village. Désormais affublée d’un costume de sorcière, elle va être confrontée au machisme de l’époque et se retrouver impliquée, puisque nous sommes en pleine guerre froide, dans une affaire d’espionnage : un jouissif récit rocambolesque réalisé volontairement sous contraintes feuilletonesques…
Lire la suite...Décès de Vicar, l’un des meilleurs dessinateurs de « Donald » !

Nous venons d’apprendre la disparition de VÃctor José Arriagada Rios qui signait Vicar, c’est-à -dire le vicaire. Né le 16 avril 1934 à Santiago de Chili, ce dessinateur de « Donald », considéré comme l’un des plus virtuoses en ce domaine, est décédé le 3 janvier 2012, à l’âge de 77 ans.
Après une carrière comme technicien électrique, il se reconvertit dans le métier de dessinateur de bandes dessinées, en 1957 ; tout d’abord pour le quotidien chilien El Mercurio, puis en Espagne pour Playboy ou le Bardon Art-Studio, dans les années 1960. Il travaille aussi comme illustrateur de livres pour enfants et comme animateur sur le film « El Mago de los sueños » (en 1966), ou encore au sein de la société danoise crée par le couple Hansen (« Petzi »).Ensuite, en 1971, il est engagé par une autre entreprise danoise (celle qui détient les licences pour la Scandinavie des bandes dessinées Disney : Gutenberghus rebaptisée depuis Egmont) pour animer le personnage de Donald : Carl Barks, lui-même, le considérant comme le meilleur dessinateur du célèbre canard de Walt Disney, notamment grâce à son art des ombres et du noir.
Souvent taxé d’être un « producteur de masse » sans assumer le moindre scénario (à de rares exceptions près), il aurait dessiné plus de 10 000 pages ; la base INDUCKS dénombrant plus de 1260 histoires pratiquement toutes réalisées pour Egmont… Pour une biographie plus complète, nous vous renvoyons à l’article très documenté que lui consacre Wikipedia !
Gilles RATIER