« X-Men : L’Intégrale » (1969-1970) par Neal Adams et Roy Thomas

Voilà bien longtemps que je n’ai pas parlé de super-héros Marvel dans cette chronique, et je suis le premier à le regretter puisque je fais partie de la génération Strange des seventies… Mais après la période parfois passionnante de la première décennie de ce 21ème siècle (« Daredevil », « Civil War » & co…), la nouvelle ère des héros retourne aux basiques et me plonge inexorablement dans l’ennui. Ensuite, vous savez aussi combien je trouve la ligne éditoriale de Panini déplorable, proposant de surcroît de moins en moins de choses intéressantes. Malgré tout, je me dois d’être un minimum objectif (au moins pour vous) et de vous parler de certains incontournables, comme les X-Men de Neal Adams !

« X-Men : L’Intégrale » (1969-1970) par Neal Adams, Barry Windsor-Smith, Don Heck, Werner Roth, Sal Buscema, Roy Thomas et Arnold Drake

Ce volume de L’Intégrale des X-Men est incontournable à plusieurs titres. Tout d’abord parce qu’il clôt la première période régulière de la série commencée en 1963. Je ne vous ferai pas l’affront de vous redire ici qu’« X-Men » ne rencontra malheureusement pas le succès escompté à la fin des sixties, ce qui entraîna une mise entre parenthèse créatrice avec des rééditions bimensuelles des épisodes anciens durant 5 ans, jusqu’à ce que Claremont transfigure la série en 1975. Avec le recul, cela paraît fou et surtout dommageable, lorsqu’on pense que des artistes tels que Steranko ou Neal Adams œuvrèrent au crépuscule de la série : on imagine ce qu’Adams aurait apporté en continuant à dessiner « X-Men » dans les seventies (mais cela aurait-il permis à Claremont de réinventer la série telle qu’il le fit ?) ! Neal Adams est bien sûr la deuxième raison qui fait de ce volume un incontournable : cet album démontre avec force et évidence ce que cet artiste a bouleversé en termes d’esthétique et de narration après la première vague de dessinateurs du Silver Age. Cet album est aussi une réhabilitation en soi de l’encreur Tom Palmer, dont le talent éclate ici au grand jour, démontrant combien son apport fut conséquent. Enfin, il y a l’unique épisode d’« X-Men » réalisé par Windsor-Smith à l’époque, et une mise en place de certains éléments névralgiques qui seront repris par la suite par Claremont, contribuant au futur contexte à succès de la série…

 

Dire que Neal Adams est un artiste génial qui a révolutionné les comics à la fin des sixties est devenu un galvaudage, presque un tic. Mais il suffit d’ouvrir cet album et de lire les épisodes chronologiquement pour voir combien l’arrivée d’Adams sur la série a été bien plus qu’une passation, reléguant les artistes en place sur la série au rang d’hommes préhistoriques. Il faut dire que Don Heck et Werner Roth furent loin d’être les meilleurs dessinateurs à œuvrer pour Marvel, dans un style à la fois pataud, sommaire et maladroit. Dès la splash page du premier épisode dessiné par Adams, un autre monde artistique s’ouvre ; ce n’est pas « mieux dessiné qu’avant », c’est tout simplement autre chose, incomparable. Non pas une évolution mais une révolution. Attitudes au réalisme exacerbé, déformations dramatiques, mises en pages faisant éclater l’espace de la planche, réinventant la dynamique narrative, sens aigu du détail… Les avancées offertes par Adams sont innombrables, et l’on se rend compte combien la génération des dessinateurs à venir dans les seventies a bénéficié de la révolution Adams (pour rester dans les X-Men, Byrne et Austin auraient-ils été les mêmes sans Adams et Palmer ? Pas sûr…).

 

Les épisodes dessinés par Adams abordent qui plus est des thèmes forts et importants pour l’identité et la suite de la série : le retour des Sentinelles, Sauron, la Terre de Feu de Ka-Zar, Havok et Polaris qui s’imposent définitivement, le retranchement de Magneto… Les 4 épisodes relatifs à Sauron et à Ka-Zar avaient donné lieu au tout premier album des X-Men édité en France par Lug en 1975, bien avant la collection des années 80. Si vous faites partie des anciens qui ont connu cet album « X-Men : Ka-Zar », sachez que le présent volume contient une planche (et une belle planche, que je vous propose ci-dessous) que Lug avait fait sauter pour des raisons de mise en page : je vous conseille donc de redécouvrir ici ces sublimes épisodes enfin en intégralité (dans une reproduction bien plus fine, rendant justice au style de l’artiste, et sans les énormes bulles qui à l’époque bouffaient littéralement les dessins et les compositions d’Adams).

 

Comme je le disais en introduction, cet album est aussi une plaidoirie par défaut du talent de Tom Palmer. Car on parle toujours d’Adams, mais Neal Adams n’aurait pas été ce Neal Adams-là sans la contribution géniale de Tom Palmer, encreur mirifique s’il en est. Car au-delà des épisodes signés Adams/Palmer, on pourra lire dans ce volume un épisode où Neal Adams, par manque de temps, dû laisser sa place au bon vieux Don Heck. Et, bizarrement, la dichotomie visuelle attendue entre l’esthétique sommaire de l’ancien et le réalisme fouillé du renouveau n’a pas lieu : si Adams est absent, Tom Palmer, lui, est resté pour encrer le dessinateur. Regardez ces planches (ci-dessous) dessinées par Heck et encrées par Palmer ! C’est fou, non ? Ce n’est plus du Don Heck, ce n’est pas du Adams, mais on ne peut s’empêcher de sentir le fantôme de ce dernier envahir le style du premier. Et l’on se rend alors compte combien Palmer a contribué au rayonnement des dessins d’Adams, dans le sens du détail, les déformations et les jeux de traits. Un peu l’équivalent de Terry Austin pour John Byrne (ce dernier ayant fait appel à Palmer pour l’encrer lorsqu’il entreprit « X-Men : The Hidden Years » à la fin des années 90).

 

L’une des belles curiosités de cet album réside aussi dans l’épisode réalisé par le très grand Barry Windsor-Smith. Un épisode où ce n’est pas le travail d’orfèvre de l’artiste qui se développe, mais plutôt le velouté de son style. Cet épisode où apparaît Blaastar est finalement un hommage à peine voilé au travail de Jack Kirby, où Windsor-Smith explore tout ce qui a été remarquable chez le King. Très bonne nouvelle pour les fans : Panini va sortir cette année un ultime volume de cette période, à savoir les épisodes épars où les X-Men – ensemble ou non – vont apparaître entre 1970 et 1975 dans d’autres séries : super ! Oui, vous ne rêvez pas, je viens de dire du bien de Panini !

Cecil McKINLEY

« X-Men : L’Intégrale » (1969-1970) par Neal Adams, Barry Windsor-Smith, Don Heck, Werner Roth, Sal Buscema, Roy Thomas et Arnold Drake Éditions Panini Comics (28,00€) – ISBN : 978-2-8094-1964-1

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17 réponses à « X-Men : L’Intégrale » (1969-1970) par Neal Adams et Roy Thomas

  1. Renaud dit :

    Bonjour,
    Je suis d’accord avec vous sur bien des points. Je trouve également ce que produit Marvel est totalement ennuyeux en ce moment. Fear itself c’est « nul » tout simplement, nous sommes bien loin de Civil war… Tout n’est pas à jeter bien sûr, mais globalement Marvel tourne en rond. Panini réédite ses Deluxe en version soft, bref…
    Reste les intégrales qui est ma collection préférée. J’attendais avec joie ce volume et j’en bavais d’avance. Vers 10 ans, j’ai découvert Strange par la bibliothèque de mon école communale. C’était vers les numéros 55 à 65. Pas mal de copains lisaient cette revue. La première histoire que je lis c’est celle qui était en premier dans les numéros de Strange, soit les XMEN. En plus c’était les numéros de Neal ADAMS. Quelle claque ! Le réalisme des dessins donnaient l’impression que les personnages existaient en chair et en os ! A coté les Iron MAN encrés par Mike ESPOSITO et le Spiderman de Don Heck (crayonnés de Romita Sr) semblaient bien fades.
    Evidemment je demandais à mes parents de m’acheter Strange dès le numéro 78, mais les XMEN étaient remplacés par Captain MARVEL. Je m’achetais vite le « Kazar » unique album de la série XMEN et là encore un choc énorme. (malheureusement toutes les feuilles se son décollées)
    Vous avez tout dit sur Neal ADAMS et bien sûr sur Tom PALMER. Cet encreur a également officié sur Daredevil de COLAN qui a été mon deuxième choc « Strangien ». Cet encreur apporte un plus au dessinateur, il améliore son dessin, le charge de détails oubliés par le dessinateur en particulier sur les décors, et parlons de l’ajout de trames. Bref pour moi le meilleur encreur avec Joe SINNOT qui a poussé KIRBY vers le haut.
    Dans ce volume la comparaison entre Werner ROTH et Neal ADAMS est quasiment indécente voire humiliante…. Si les travaux d’ADAMS sur Avengers et THOR furent bons, ils n’ont en rien la beauté et la puissance de ces épisodes des XMEN, travaux ultimes de l’auteur un peu comme la fulgurance de STERANKO sur Nick FURY…
    Vous avez raison pour l’épisode de Don HECK encré par PALMER j’avais vraiment cru à l’époque que c’était un épisode de Neal ADAMS chapeau l’encreur !
    Bref, un album TOTALEMENT INDISPENSABLE qui risque rapidement de côter très haut, il faut vite l’acheter quand je vois que le Captain AMERICA de KIRBY est déjà épuisé !
    Merci pour l’article, BDZOOM toujours au top !

    • Cecil McKinley dit :

      Bonjour Renaud et merci pour votre commentaire long et passionné.
      Oui, « Fear itself », ça fait peur, mais pas pour les raisons escomptées… Marvel pédale dans la semoule, depuis « Dark Reign »…
      Malgré mon dépit, j’essaye de ne pas trop assassiner Panini, mais vous-même parlez des albums luxueux (cela commence par un « Best of Marvel ») réédités en soft, ce qui dénote encore une fois le talent de cet éditeur pour revendre 30 000 fois la même chose dans tous les formats possibles et imaginables. J’en profite pour rappeler que Panini n’a toujours pas sorti le 4ème et dernier volume du « Daredevil » de Bendis en Deluxe: ça fait quand même 3 ans qu’on attend, merci pour les lecteurs!
      Vous faites apparemment partie de la fameuse génération Strange, et tous vos souvenirs me parlent, bien sûr. Vous qui avez connu le fameux album « Ka-Zar » de 75, je pense que vous aurez apprécié cette nouvelle édition où les bulles sont moins énormes, et en intégralité (mais merci, Lug, d’avoir édité ça à l’époque!).
      Enfin, c’est vrai que le « Captain America » est déjà épuisé et que la spéculation remontre le bout de son nez. Ce serait quand même bien que Panini réédite ce volume pour casser cette spéculation abusive, et… respecter ses lecteurs? Peut-être le seul éditeur à ne pas faire de nouveau tirage d’un album lorsqu’il rencontre le succès… Mais bref… On a compris, je crois.
      En tout cas, encore merci pour vos compliments et votre passion.
      Bien à vous,

      Cecil McKinley

      • Renaud dit :

        Merci de votre réponse, c’est sympa.
        Les intégrales sont aussi l’occasion de comparer la VO avec le charcutage des cases jugées trop violentes par LUG. Pour les épisodes avec Sauron c’était direct en album, Hop ! Aucun risque !
        Je viens d’acheter la dernière intégrale Spectacular SpiderMan où l’épisode où le tisseur est en spiderlézard, j’ai bien rigolé en repensant à mon vieux NOVA.
        Panini est en train de tenter de battre le record de livres édités par mois. Evidemment je ne peux suivre le rythme. Concernant les intégrales, je comprend qu’elles sont chères, mais en occasion sur un certain site on peut les trouver neuves à meilleur prix. Mais il était évident que Captain America de Kirby serait épuisé, tout comme les FF 1966 par exemple. Ce sont vraiment des volumes à acheter de suite. Cette année je conseille de surveiller le THOR (vivement !) et le deuxième CAPTAIN AMERICA de KIRBY, ca risque de très vite partir !
        Merci et au plaisir de vous lire !

        • Cecil McKinley dit :

          Re, Renaud.
          Oui, rendez-vous en mars pour cette Intégrale de Thor qui revient aux origines, avec les sublimes épisodes de Kirby. J’espère vraiment que Panini va intégrer dans les prochains volumes de cette intégrale les épisodes courts – mais magnifiques – de « Tales of Asgard » signés par le King qui venaient en complément de la série régulière… Ce n’est pas du tout contre vous (car je suis exactement dans le même cas que vous, espérant lire ces albums avant qu’ils soient épuisés si vite, puisque je ne reçois plus aucun service de presse de Panini depuis quelque temps déjà), mais je ne peux qu’être dépité quand je vous entends dire « volumes à acheter de suite (…) ça risque de partir très vite ». Car vous ne faites qu’exprimer une triste réalité. Panini n’est pas un éditeur mais un faiseur, un imprimeur de papier. Un marchand d’autocollants qui n’en a rien à foutre, des comics – tout petit pourcentage de son activité. Comme je l’ai déjà dit, c’est insensé que Panini ne fasse pas de nouveaux tirages de ses albums quand ceux-ci sont épuisés en un temps record (à part quelques rares exceptions bien senties). Panini pousse à la consommation compulsive, abrutie, et à la spéculation minable. D’autant plus insensé que cette spéculation ne leur rapporte pas d’argent à court terme, et qu’ils pourraient engranger encore plus de bénéfices en rééditant sciemment et intelligemment les albums épuisés en un rien de temps. Je ne décolère pas…
          Bien à vous,

          Cecil McKinley

  2. Captain Kerosène dit :

    Bien qu’ayant le Ka-Zar 75 et les Strange où furent publiés les épisodes des X-Men, je regrette toutefois deux choses avec les Intégrales Panini. D’abord l’atroce traduction de Mme Coulomb et ensuite le clinquant des couleurs.
    Elles étaient beaucoup plus subtiles dans les publications d’origine. Ce sont des raisons techniques qui font qu’à présent les couleurs qui étaient harmonieuses à l »époque se retrouvent saturées et sans nuances. Barry Windsor-Smith l’explique très bien sur son site en comparant deux reproductions d’une même planche à plusieurs années d’intervalle.

    J’étais grand fan d’Adams à l’époque mais je dois avouer que depuis, j’ai revu mon jugement. Si cet artiste est un virtuose du cadrage, du découpage et de l’anatomie, je trouve qu’il fait trop passer sa virtuosité avant la narration et la lisibilité se bornant souvent à faire étalage de raccourcis et de poses grandiloquentes. Il me fait penser à Jan Kounen au cinéma. Tout dans la démonstration et la surenchère dans la sophistication même dans les moments où la sobriété s’impose. C’est assez fatigant de lire du Adams.

    A propos de Tom Palmer, on l’oublie souvent mais il a aussi encré les Dr Strange de Gene Colan et certains de ses Dracula, reprenant tout ce qui faisait son style d’encrage pour Adams sur les crayonnés. C’est probablement la meilleure période du Docteur.
    A noter que lorsqu’Adams s’encre lui-même, ou lorsque c’est Dick Giordano qui le fait, son dessin devient beaucoup plus raide.
    Adams a également dessiné quelques épisodes de The Inhumans pour Marvel. Le premier encré par Palmer, les suivants par Vince Coletta, le pire encreur en activité comme disait Adams. Le résultat est que le travail du dessinateur sur ces épisodes est proprement méconnaissable !

    • Cecil McKinley dit :

      Bonjour Captain, merci de votre message.

      Dans l’ensemble, je suis assez d’accord avec vous, surtout sur Tom Palmer, bien sûr. Vous avez raison de souligner son superbe travail lorsqu’il encrait Colan sur Dr Strange et Dracula. Sans mauvais jeu de mot, c’était proprement envoûtant. Un summum. Palmer est l’exemple même de l’encreur qui transcende le dessinateur et redonne ses lettres de noblesse à cette discipline ô combien artistique mais malheureusement encore parfois sous-estimée.

      Je suis d’accord aussi sur le rendu contemporain des couleurs. Oui, tout est plus criard, et on met en place des dégradés très francs pour rehausser ce qui s’exprimant effectivement avec plus de nuances… De plus en plus, nous assistons à une recolorisation qui compte restaurer mais qui – finalement – ne fait que heurter l’esthétique de l’époque… C’est dommage.
      Par charité, je ne dirai rien sur Coulomb.

      Je comprends tout à fait votre « usure » face au dessin d’Adams. C’est un artiste visuellement complexe dont les bizarreries d’orfèvre fou peuvent fatiguer l’œil. Il y a une vraie scénographie, dans le dessin et la mise en pages d’Adams, comme un ballet déformant quelque peu épileptique. Je ne pense pas que ce ne soit que de la démonstration, mais je comprends totalement que vous ressentiez cela. Personnellement je n’en suis pas encore là, et, je le crains, je ne cesse d’admirer spontanément les dessins de Neal Adams… s’il est encré par Palmer! (sourire)

  3. JC LEBOURDAIS dit :

    Windsor Barry-Smith ? Hehe :)

    On oublie souvent de dire que l’innovation de Neal Adams chez Marvel et DC a l’epoque porte d’abord sur la mise en couleurs, dont il ouvre considerablement la palette disponible (voir ses nombreuses interviews ou il decrit sa demarche).
    Helas il est aussi l’inspiration de plusieurs generations d’artistes qui se sont mis comme lui a copier des photos plutot que d’apprendre a dessiner, voir Tony Haris ou Greg Land aujourd’hui pour se rendre compte de l’ampleur du massacre…
    Ceci dit, meme en ayant les Strange et les albums de l’epoque, rien ne vaut la V.O..

    JC

    • Cecil McKinley dit :

      Bonjour JC.
      Oups, désolé pour l’étourderie, j’ai corrigé l’inversion de Barry-Smith, merci!
      Je suis d’accord avec vous sur la révolution des couleurs apportée par Adams ou encore Steranko, des auteurs qui ont contribué à faire passer les comics du Silver Age en couleurs franches au Bronze Age et ses couleurs plus nuancées, ou utilisées dans des outrances calculées.
      Bien à vous,

      Cecil McKinley

  4. Les X-Men par Neal Adams, Daredevil par le regretté Gene Colan, et aussi les encrages de Vince Coletta pour George Tuska sur Iron Man et l’indémodable Spider Man dessiné par John Romita. Et le plus dingue, c’est que les scénarios étaient à la hauteur !! C’est ce que je retiens de ma lecture passionnée de Strange au milieu des années 70. Ca n’enlève rien aux autres : on ne peut parler que de ce qu’on a aimé quand on a eu le plaisir de la découverte.
    Je vais sans doute me laisser tenter par cet album, même si je sais par avance que je préfèrerais qu’il soit en noir et blanc.

    • Cecil McKinley dit :

      Amitiés, cher congénère Lug (eh oui, malgré le charcutage, c’était le bon temps!).
      Si vous voulez lire les X-Men d’Adams en noir et blanc, je crois que les « Essential Marvel » en VO devraient vous apporter bonheur et sérénité…
      Bien à vous,

      Cecil McKinley

  5. bruckert dit :

    une petite dernière concernant Neal ADAMS: DC termine ce mois ci la publication de batman odyssey (13 épisodes). Un régal pour les yeux. J’espère qu’un éditeur Français aura la merveilleuse idée de publier ces épisodes en grand format et dans une édition luxueuse et grand (très grand) format.

  6. TOPHER dit :

    Comme c’est agréable de lire des passionnés…je ne sais pas ce qui m’arrive mais je retourne en arrière et je veux racheter mes x-mens (Adams et Byrne) … Je lis avec un grand intéret vos commentaires que j’ai à un moment ou un autre partagé. Adams difficile à lire , oui ! Génial oui ! Après 25 années sans les avoir vu, je m’en rappelle.
    Par contre ce qui me choque dans les rééditions « intégrale » ce sont les tirages que je trouve horribles… Rien a voir avec les comics d’origine que j’avais tous achetés à la fin des années 70. Hélas tous perdus dans une innondation … Je ne savais pas que je les regretterais un jour…
    La bonne nouvelle , c’est que j’ai découvert « hidden years » et ça fonctionne assez bien, quoique l’encreur ne convienne pas à Byrne autant que Austin.

    • Cecil McKinley dit :

      Bonjour Topher,
      Merci pour votre message plein de nostalgie passionnée. Je vous comprends, si vous voulez vous racheter ces albums, car c’est vrai que les X-Men par Adams puis par Byrne, ça a quand même été une grosse claque pour beaucoup de fans de comics.
      Je partage votre opinion sur les Intégrales Panini. Je les ai achetées (car on ne me les envoie pas), et presque à chaque fois l’excitation retombe et se transforme en déception face à autant d’incohérences éditoriales.
      « Hidden Years »: oui, c’était bien! C’est vrai que le choix de Tom Palmer à l’encrage en a surpris plus d’un, mais ce fut une belle intention de la part de Byrne, je trouve, que de faire appel à l’encreur d’Adams de l’époque pour continuer ces aventures « cachées » rétroactives; un bel hommage à cette période et un grand cri d’amour lancé à Adams. Byrne/Austin, évidemment, c’est la symbiose totale, rêvée, comme Colan/Palmer. Mais l’association Byrne/Palmer n’est pas inintéressante du tout.
      Bonne lecture à vous si vous rachetez ces séries mythiques.
      Amitiés mutantes,

      Cecil McKinley

  7. TOPHER dit :

    Quel sont les re-print les plus fidèles ? Je ne pense pas que ce soit réaliste de reconstituer la collection. Il y avait aussi les advengers par Adams , également impressionant mais moins touchant.

    • Cecil McKinley dit :

      Re, Topher.
      Si vous parlez de reprints VF, à part les Panini, je ne vois pas ce que vous pouvez trouver d’autre de mieux… Il y a quelques années, Semic publia en kiosque une réédition des épisodes de Byrne, mais à part le numéro qui proposait la fin non retenue de « La Mort de Phénix » ainsi qu’une retranscription de débats entre les auteurs de l’épisode fort intéressante, le reste avait un je ne sais quoi d’arrière goût de rebidouillage de planches, avec des choses redessinées ou remontées… Si vous lisez la VO, alors entre les Marsterworks, Essentials et autres Omnibus, vous devriez trouver votre bonheur, en noir et blanc ou en couleurs, dans des éditions qui – même parfois plus arides – restent plus cohérentes que les éditions françaises. Maintenant, que vous conseiller parmi ces différentes éditions US… ça… cela dépen de ce que vous en attendez! Rendez-vous dans un comicshop pour feuilleter et choisir selon votre envie!
      Bien à vous,
      Cecil McKinley

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